Sije commence tout ce qui fait de toi la meilleure maman du monde, je ne finirai peut-ĂȘtre jamais. Merci pour ton amour, maman! Je t'aime! â„ Maintenant que j'ai mes propres enfants, je t'apprĂ©cie plus que jamais, maman. Toutes ces annĂ©es oĂč tu as travaillĂ© si dur pour gĂ©rer notre maison, prendre soin de nous, les enfants, ĂȘtre l
Une relation qui change Avant la naissance de leur fille, Pierre et Mathilde faisaient figure de âcouple idĂ©alâ, toujours Ă l'Ă©coute l'un de l'autre, en accord sur l'essentiel . Et puis un jour, l'enfant est arrivĂ© et, petit Ă petit, leur relation a changĂ©. âLes deux premiĂšres annĂ©es ont d'abord Ă©tĂ© merveilleuses, nous arrivions Ă nous entendre sur les soins et l'attention Ă apporter Ă notre bĂ©bĂ© , raconte la maman. C'est ensuite que les choses se sont gĂątĂ©es, quand il a fallu commencer Ă lui poser des rĂšgles, lui fixer des interdits . LĂ nous n'Ă©tions plus d'accord sur rien, ou presque, et les disputes sont devenues trĂšs frĂ©quentes.â[âŠ] Lorsque l'enfant paraĂźt, rien ne se passe vraiment comme les parents l'avaient imaginĂ© et chacun gĂšre surtout en fonction du systĂšme de valeurs qu'il a connu dans sa propre enfance . Des reprĂ©sentations diffĂ©rentes â Les jeunes couples ont tendance Ă vouloir se dĂ©marquer de leurs parents, mais dĂšs qu' ils deviennent pĂšre et mĂšre , ils finissent par se rapprocher psychiquement de leur famille, sans toujours en avoir conscience, note Serge Hefez, psychiatre, psychanalyste et thĂ©rapeute de couple. Or, lorsque les deux sont confrontĂ©s Ă des reprĂ©sentations trĂšs diffĂ©rentes de ce que doit ĂȘtre une mĂšre , un pĂšre , ou une famille , cela peut devenir trĂšs conflictuel. Et l'Ă©ducation risque de se transformer en enjeux de pouvoir sur ce que chacun transmet de sa culture personnelle.â Des divergences qui pĂšsent sur la relation de couple Tous les couples n'ont pas l'impression de vivre un tel rapport de force , mais les petites divergences au quotidien finissent par peser sur leur relation. Repas, sommeil, tĂ©lĂ©vision, cadeaux, punitions, sorties⊠Les motifs de frictions entre les parents ne manquent pas. D'autant qu'ils ont tendance Ă âsurinvestirâ l'enfant , devenu un vĂ©ritable âobjet de passionâ et âle dĂ©positaire d'attentes fortesâ, observe Daniel Coum, psychologue clinicien, directeur de Parentel .âIl revĂȘt une importance de plus en plus grande aux yeux des deux parents ensemble , mais aussi de chacun, sĂ©parĂ©ment; il est plus que jamais l'enfant de celui qui le dĂ©sire, poursuit le spĂ©cialiste. Cette situation nouvelle impose au pĂšre et Ă la mĂšre de s'accorder davantage qu'auparavant sur la maniĂšre dont ils vont l' Ă©lever ensemble .â Paula Pinto Gomes, dossier Parents & enfants, âPapa dit oui, maman dit nonâ, 20 avril 2011, - Dossier remis Ă jour le 4 mars 2013 Trouver des terrains dâentente L'absence de repĂšres et de modĂšles oblige ainsi les parents Ă nĂ©gocier en permanence le partage de l'Ă©ducation . Tout est discutable, donc tout doit ĂȘtre discutĂ©. Et le dialogue devient plus que jamais indispensable pour trouver des terrains d'entente. âDevant les enfants, les parents feront ce qu'ils feront, mais leurs positions seront d'autant mieux ajustĂ©es qu'ils auront passĂ© du temps ensemble et pris soin de ce qui les unitâ, estime Daniel Coum, psychologue clinicien, directeur de Parentel . Seulement voilĂ , discuter, nĂ©gocier, s'accorder , cela demande du temps, de la communication et parfois mĂȘme un vrai travail de la part des parents, qui peuvent aussi solliciter l'aide d'un tiers lorsque la tĂąche s'avĂšre trop difficile. Car ces tensions peuvent vite gĂącher la vie de famille et Ă©loigner le couple, d'autant que l'enfant perçoit trĂšs bien les divergences et tente souvent d'en profiter. âIl apprend Ă tirer les ficelles pour obtenir ce qu'il veut, mais ce comportement cache souvent une angoisse et un sentiment de culpabilitĂ© â, analyse Serge Hefez, psychiatre, psychanalyste et thĂ©rapeute de couple. Ne pas se disputer en prĂ©sence des enfants S'ils peuvent parfois alimenter la discorde, les enfants ont d'abord besoin de cohĂ©rence et d'harmonie pour grandir. Aussi, est-il âprĂ©fĂ©rable de ne pas exposer systĂ©matiquement des dĂ©saccords importants devant eux et surtout d'Ă©viter de se disputer en leur prĂ©sence, rappelle Catherine Serrurier, thĂ©rapeute de couple. On peut, bien sĂ»r, avoir des points de vue diffĂ©rents, mais on ne contredit pas et on ne critique pas ouvertement le conjoint. Il vaut mieux accepter sa dĂ©cision et en discuter ensemble, une fois seuls.â Pour autant, exprimer des divergences n'est pas forcĂ©ment traumatisant, Ă condition de le faire dans le calme et le respect de l'autre. L'essentiel, disent encore les spĂ©cialistes, est de ne pas faire jouer un rĂŽle Ă l'enfant dans le conflit parental. Accepter que le conjoint pense et agisse diffĂ©remment En somme, il ne faut pas confondre accord et uniformitĂ©. La diffĂ©rence entre les parents est aussi une richesse. âL'enfant a besoin de cette distance pour se construire , confirme Daniel Coum. S'il a affaire Ă des clones parlant d'une mĂȘme voix, il se trouve soumis Ă une forme de toute-puissance dont il aura du mal Ă se dĂ©gager.â Accepter que le conjoint pense et agisse diffĂ©remment ne va pourtant pas toujours de soi, tant chacun est convaincu d'avoir raison. Mais il faut â apprendre Ă lui faire confiance , car lui aussi aime l'enfant , rappelle Marie-Christine Parmentier, conseillĂšre conjugale au Cler . Si le pĂšre et la mĂšre n'ont pas toujours le mĂȘme point de vue, n'oublions pas qu'ils ont le mĂȘme objectif le bien-ĂȘtre de leurs enfants.â Peu importe donc que chacun gĂšre Ă sa façon les petites tĂąches du quotidien, l'important est finalement de rĂ©ussir Ă s'accorder sur l' Pinto Gomes, dossier Parents & enfants, âPapa dit oui, maman dit nonâ, 20 avril 2011, - Dossier remis Ă jour le 4 mars 2013 P. & e. A lâadolescence, nâest-ce pas un peu plus compliquĂ© ? A. B. Si, bien sĂ»r, car Ă ce moment-lĂ s'ajoute un facteur de conflictualitĂ© qui n'existait pas avant. L'adolescent a besoin de se dĂ©tacher de ses parents, de s'affirmer, de se sentir autonome, original. Il va trĂšs facilement vivre une contrainte, une limite, comme une oppression et tenter de se dĂ©gager du parent qui l'oppresse le plus, c'est-Ă -dire souvent celui qui le protĂšge le plus. Il aura donc tendance, lĂ aussi, Ă s'adresser d'avantage Ă celui qui lui semble plus souple. Mais contrairement Ă l'enfant, il pourra ĂȘtre consciemment manipulateur pour obtenir ce qu'il souhaite, c'est-Ă -dire plus d'indĂ©pendance . Ă cet Ăąge, les parents doivent faire en sorte d'expliciter leurs points de vue, car l'adolescent a la capacitĂ© de comprendre leurs dĂ©saccords. P. & e. Quelles consĂ©quences peuvent avoir ces conflits sur le dĂ©veloppement de lâenfant ? A. B. Cela dĂ©pend de sa sensibilitĂ©, de sa personnalitĂ©. Cela dĂ©pend aussi de la façon dont s'expriment les divergences les consĂ©quences ne seront pas les mĂȘmes selon qu'il s'agit d'une dispute violente ou d'un simple dĂ©saccord verbal. Ces diffĂ©rents niveaux sont importants, surtout pour un jeune enfant. Il faut Ă©galement tenir compte de la rĂ©pĂ©tition des conflits. C'est une chose de ne pas ĂȘtre d'accord ponctuellement devant les enfants, c'en est une autre de ne jamais ĂȘtre d'accord sur rien. Enfin, le sujet de la discorde joue Ă©galement un rĂŽle l'enfant sera plus affectĂ© s'il est directement concernĂ©. Il le sera aussi s'il a l'impression que ses parents rĂ©agissent diffĂ©remment lorsqu'il s'agit de l'Ă©ducation de ses frĂšres et sĆurs . D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ces situations conflictuelles angoissent l'enfant et font naĂźtre chez lui un sentiment de culpabilitĂ©. Il se sent trĂšs vite responsable des disputes et pense que ses parents ne s'entendent pas Ă cause de lui. P. & e. Les parents doivent-ils alors toujours ĂȘtre dâaccord devant les enfants ? A. B. Non, bien sĂ»r, car ce sont des ĂȘtres diffĂ©rents qui ont le droit d'avoir des points de vue divergents et mĂȘme de les exprimer devant l'enfant, Ă condition de ne pas ĂȘtre violents. S'ils le font calmement et de façon ponctuelle, cela peut aussi aider l'enfant Ă comprendre que dans la vie il y a parfois des dĂ©saccords et que ce n'est pas forcĂ©ment un drame. Cela fait partie de l'Ă©ducation aux relations humaines. Dans ces situations, l'enfant apprend, en outre, qu'il existe diffĂ©rentes maniĂšres de se comporter, d'exercer son autoritĂ© , et apprend donc Ă adapter son comportement en fonction de son interlocuteur. Autrement, dit, les dĂ©saccords parentaux ne sont pas forcĂ©ment traumatisants pour l'enfant si celui-ci perçoit un objectif Ă©ducatif commun et une cohĂ©rence dans l'attitude des parents, qui ne doit pas ĂȘtre trop conflictuelle et contradictoire, ni trop imprĂ©visible, car c'est cela qui est angoissant . Paula Pinto Gomes, dossier Parents & enfants, âPapa dit oui, maman dit nonâ, 20 avril 2011, - Dossier remis Ă jour le 4 mars 2013 Divorce, sĂ©paration des dĂ©saccords plus difficiles Ă gĂ©rer Tous les couples, mĂȘme les plus unis, ont parfois des dĂ©saccords Ă propos de l'Ă©ducation des enfants. Mais ces divergences peuvent devenir particuliĂšrement conflictuelles lorsque les parents sont sĂ©parĂ©s . Une situation qui touche aujourd'hui de nombreuses familles. Lorsque les parents ne vivent plus ensemble, âles dĂ©saccords en matiĂšre d'Ă©ducation sont d'autant plus difficiles Ă gĂ©rer qu'ils viennent souvent s'ajouter Ă d'autres conflits, observe Catherine Serrurier, thĂ©rapeute de couple. Tout est emmĂȘlĂ© et les tensions se cristallisent vite sur les enfants. Les reproches et les querelles venimeuses oĂč chaque parent dit c'est moi qui dĂ©cideâ, tu n'as pas bien faitâ, sont monnaie courante.â âLe fossĂ© ne cesse de se creuserâ Marie, sĂ©parĂ©e de son premier conjoint depuis douze ans, ne pensait pas en arriver lĂ , mais, depuis quelque temps, cette maman de trois enfants reconnaĂźt que la relation avec le pĂšre de sa grande fille de 17ans s'est beaucoup dĂ©gradĂ©e. âLes divergences sont apparues au dĂ©but de l'adolescence et, depuis, le fossĂ© ne cesse de se creuser, raconte-t-elle. Je rĂ©alise que nous n'avons pas du tout la mĂȘme façon de considĂ©rer l' investissement scolaire , le travail et l'ambition Ă long terme. Lui, semble tirer notre fille vers le bas en lui disant qu'elle n'a pas besoin d'avoir 18de moyenne Ă l'Ă©cole ou de persĂ©vĂ©rer dans la pratique du violon, puisqu'elle n'en fera pas son mĂ©tier, alors que moi je l'encourage plutĂŽt Ă faire des efforts.â LâĂ©ducation des enfants peut ĂȘtre un prĂ©texte pour sâaffronter Aujourd'hui, leurs conflits de parents portent Ă©galement sur les sorties le papa est âpermissifâ et autorise leur fille Ă sortir âtrĂšs tardâ le soir, la maman, elle, est âplus stricteâ et âfixe une heure pour rentrerâ. âCela complique la relation avec ma fille, d'autant qu'il lui a conseillĂ© de ne pas se laisser faire et de rĂ©sister Ă mes injonctions, ajoute Marie, exaspĂ©rĂ©e. Il est Ă©vident qu'Ă ce niveau de conflit, il s'agit d 'un rĂšglement de comptes.â L'Ă©ducation des enfants peut, en effet, s'avĂ©rer un prĂ©texte pour s'affronter , âmais les parents sĂ©parĂ©s doivent faire en sorte de dĂ©passer leurs conflits personnels pour continuer Ă assumer leurs responsabilitĂ©s, explique Catherine Serrurier. MĂȘme s'ils ne forment plus un couple, ils restent des parents qui doivent Ă©lever leurs enfants en essayant de se concerter le plus souvent possible.â Paula Pinto Gomes, dossier Parents & enfants, âPapa dit oui, maman dit nonâ, 20 avril 2011, - Dossier remis Ă jour le 4 mars 2013
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papa maman aidez lĂ , je vous en supplie Ă finir ces jours en douceur, et non dans la souffrance!!!! je ne veux pas qu'elle souffre , non non et non! je viens d'avoir jean claude, je me suis sentie forte Ă lui parler, et depuis quelques minutes je n'arrĂȘte pas de pleurer, car je pense Ă vous papa maman qui avez tellement connu la maladie et laHarry Potter 2005 ~€~ Londres ~€~ Rues de Londres Les DocksPage 1 sur 1Un orage n'est jamais loin [AbandonnĂ©]Malicia EvansPersonnel de Poudlard Un orage n'est jamais loin [AbandonnĂ©]Malicia Evans, le Lun 13 Avr - 034 AvertissementCe RP mentionne du contenu sensible Insultes/VulgaritĂ©, Substances illicitesAfficher quand mĂȘmeRP avec Angelina FrewliadSaison 31 - PrintempsLA accordĂ©J't'accorde mon LA tout le long du RPJe suis enfin seule. Je peux enfin me laisser aller. Je nâai plus Ă faire semblant. Câest grisant. Je mâassoie au bord des docks, les pieds qui pendent dans le vide. Je ne fais pas attention aux autres autour de moi. De toute façon, est-ce que jâai dĂ©jĂ fais attention une fois dans ma vie ? Je nâen suis vraiment pas sĂ»re. Je regarde au loin comme si ça allait me donner la rĂ©ponse. Et la rĂ©ponse Ă quoi ? Aucune idĂ©e. Je crois que je suis paumĂ©e. Mais encore plus quâauparavant. Je ne sais pas ce qui me pĂšse sur le coeur mais je sens que je suis bouffĂ©e par quelque chose dâinconnu ou mĂȘme quelque chose de tellement connu que je prĂ©fĂšre nier. Le dĂ©ni, câest une belle chose, non ? Je crois que jâen suis devenue la spĂ©cialiste au dĂ©but de ma vie adulte. - ArrĂȘte de te prendre la tĂȘte, tâas une belle vie maintenant. Tu dois tâoccuper de ton fils, ton compagnon est lĂ et te soutiens. » Et alors ? Est-ce que câĂ©tait suffisant pour continuer Ă me donner le sourire ? Bah visiblement non. Toujours Ă faire semblant. Jâen ai marre. M*rde. Pourquoi il faudrait que je fasse un effort ? Oui, oui je sais. Pour le petit. Il est nĂ©, jâai plus le choix. » Je peux plus continuer Ă me dĂ©truire constamment. Câest pas une vie. Ni pour moi. Ni pour lui. Et puis, Damian il est lĂ . Il essaie tant bien que mal de me soutenir et de mâĂ©loigner de mes dĂ©mons. Je ne peux pas lui faire subir ça constamment. Je jure que jâai fais des efforts. Mais parfois câest compliquĂ© de se retenir. Le passĂ© qui revient soudainement, qui me tire vers le fond. Jâai lâimpression que câest sans fin. Non mais je suis en train de devenir tarĂ©e. Je commence mĂȘme Ă parler toute seule. Allez, tâes une adulte maintenant. Tâes mĂȘme une maman. Allez Malicia, on se reprend. » Je me redresse, tente tant bien que mal de remettre de lâordre dans mes idĂ©es. Mais bordel. Jâai lâimpression que je lutte contre moi-mĂȘme. Je soupire, rĂ©cupĂšre un de mes produits prĂ©fĂ©rĂ©s et lâavale sans plus de cĂ©rĂ©monie. Oh et puis m*rde. On luttera plus tard. » Je me laisse aller. Ca reste quelque chose dâinnocent. Je ne suis plus au mĂȘme stade quâavant, ce nâest plus aussi grave. Si ? Oh et puis, je mâen fous. Jâai envie de penser Ă moi pour lâinstant. Ca serait pas si mal. Je crois. Enfin, je sais pas. Je ne suis sĂ»re de rien. Oui, je suis dĂ©finitivement plus paumĂ©e quâavant. Foutus souvenirs qui refusent de me laisser en paix. Des pas me sortent de mes pensĂ©es. MĂȘme si les rues alentours sont pleines, il nây a personne qui passent vers moi. Je relĂšve la tĂȘte vers lâorigine des pas, baissant mes lunettes de soleil Oui ? », je garde un sourire de façade, espĂ©rant secrĂštement quâon ne vienne pas me dĂ©gager des docks. Angelina FrewliadPoufsouffle Re Un orage n'est jamais loin [AbandonnĂ©]Angelina Frewliad, le Lun 13 Avr - 2238 AvertissementCe RP mentionne du contenu sensible Substances illicitesAfficher quand mĂȘmeSaison 31Printempsavec MaliciaLA accordĂ© pour tous le RP Une lettre n'annonce pas toujours de bonnes nouvelles. T'avais reçu un courrier de ta sĆur cadette, Maman allait pas trĂšs bien, Maman va rarement bien depuis le drame. Alors d'habitude t'avais le dessin pour dĂ©charger, les sorties pour vagabonder et t'occuper mais lĂ c'Ă©tait un peu trop pour toi. Pourquoi lĂ t'avais pas rĂ©ussi Ă gĂ©rer tu savais pas bien, peut-ĂȘtre parce que pour la premiĂšre fois depuis longtemps tu sentais que ta sĆur avait besoin de toi, vraiment, mais est ce que t'Ă©tais encore capable d'assumer Ă ce point ? Une heure, deux peut-ĂȘtre que t'avais cette fichue lettre dans les mains sans savoir quoi faire, tu voulais pas fuir mais t'avais besoin d'y rĂ©flĂ©chir, retourner dans le manoir familial, revoir cette fenĂȘtre, revoir ce jardin, tu savais pas si tu pouvais. T'avais toujours tout affrontĂ© Ă ce sujet, les regards, les commĂ©rages mais tu devais rester forte, Maman avait besoin de toi, Abril avait besoin de une bouteille t'avais tapĂ© dans lâĆil, vieille amie de galĂšre. Alors c'Ă©tait tout vu, aujourd'hui tu retombais dans tes travers, tu te laissais aller, juste une journĂ©e ça pouvait pas te tuer si ? Ta bouteille, un verre et le tour Ă©tait jouĂ©, t'avais oubliĂ© pourquoi tu buvais, du moins tu te persuadais que t'avais oubliĂ©. T'avais fermĂ© les yeux, chose Ă ne pas faire quand t'as de l'alcool dans le sang en cette quantitĂ©. Une main qui pousse, puis des cris, et c'Ă©tait reparti, les images surgissaient, tu voulais pas les voir, tu voulais pas. Alors vite, les comprimĂ©s, bien cachĂ©s au fond de ton armoire. Tu les avais regardĂ© longuement avant des les prendre, tu t'Ă©tais dĂ©tachĂ©e de ça, il y a bien longtemps. Mais lĂ c'Ă©tait l'urgence, alors un nouveau verre pour avaler la pilule au sens propre comme littĂ©ral. Et maintenant c'Ă©tait sacrĂ©ment bruyant dans ton appartement, tout semblait raisonner, tu commençais Ă voir un peu trouble mĂȘme. Tu savais que ça te tuerait pas ton mĂ©lange, tu l'avais fait dans le passĂ©, une seule solution aller prendre l'air. Les docks, parfait pour respirer. Alors t'avais marchĂ©, combien de temps tu savais pas vraiment. Puis t'Ă©tais restĂ©e un peu en retrait mais t'avais entendu une femme, qui semblait ĂȘtre de ton Ăąge ou pas loin, parler, seule. T'aurais aimĂ© faire ça aussi, mais t'arrivais pas, alors juste t'avais Ă©coutĂ©, c'Ă©tait indiscret oui, mais t'avais ce sentiment que vous Ă©tiez un peu pareille perdue sur le fil du temps. Elle t'avait interpellĂ© la femme parce que t'avais rien trouvĂ© de mieux que de marcher dans sa direction, sans chanceler Ă©tonnamment, mĂȘme si tes yeux renvoyait bien les abus de ta journĂ©e. Elle souriait, pourtant t'avais bien entendu, bien compris que c'Ă©tait pas la joie alors vous savez, on a tous le droit de lĂącher les chevaux, personne est parfait enfin je crois, puis vous avez l'air de l'aimer votre fils, faut pas vous en faire comme ça. Sans invitation tu t'Ă©tais assise Ă cĂŽtĂ© d'elle, aprĂšs tout, vous aviez l'air dans le mĂȘme Ă©tat psychologique, c'Ă©tait peut-ĂȘtre pas plus mal de rester ensemble ne serait-ce qu'un moment, dans le pire des cas elle te dirait de dĂ©gager. Malicia EvansPersonnel de Poudlard Re Un orage n'est jamais loin [AbandonnĂ©]Malicia Evans, le Mar 14 Avr - 209 AvertissementCe RP mentionne du contenu sensible Substances licitesAfficher quand mĂȘmeJe regarde la femme, un lĂ©ger sourire aux lĂšvres. Elle a les mots quâil faut mais qui sonne aussi tellement faux. Elle ne me connait pas, elle ne sait pas Ă quel point je peux vriller, tout abandonner sans le moindre remord. Mais je ne peux pas lui en tenir rigueur, elle sâest juste rajoutĂ©e Ă la conversation. Dâailleurs quelle conversation ? Ce nâest juste quâun face Ă face avec moi-mĂȘme. Je suis loin dâĂȘtre parfaite, je le sais et justement je le regrette. Jâaimerais ĂȘtre une mĂšre parfaite pour donner une vie fabuleuse Ă mon fils. Et plus ça va, plus jâai peur de ne jamais y arriver. Et quand jâai peur, ça me bouffe. Je me sens tourbillonner au coeur de ces Ă©motions nĂ©gatives. Et il nây a rien qui arrive les calmer. Sauf mes travers. Je lutte contre ces dĂ©mons depuis des annĂ©es et il me suffit dâun peu de mal-ĂȘtre et je replonge directement. Câest nâimporte quoi. Oui, je lâaime. Mais une famille ça peut tellement se dĂ©truire si facilement. Jâai peur dâen ĂȘtre la cause. » Ou jâen suis dĂ©jĂ la cause et je refuse de lâassumer. Câest compliquĂ©. J'ai tenu pour le petit, j'ai luttĂ© encore et encore pour au final, retomber dans mes travers aussi vite qu'Ă l'Ă©poque. MĂȘme si j'aime mon fils plus que tout au monde, je ne suis absolument pas capable de l'assumer. Nous avons fait une belle erreur. J'aime Enzo mais je me rends compte qu'il n'aura jamais la vie qu'il mĂ©rite. Je ne pourrais pas lui donner. M*rde. Quelle mĂšre je fais. Je la regarde sâasseoir Ă mes cĂŽtĂ©s. Je remarque ses yeux vitreux et je comprends quâelle est dans le mĂȘme Ă©tat que moi. Dure journĂ©e ? » Pourquoi est-ce que je pose la question, ça me semble Ă©vident. On ne va pas bien aujourdâhui, il faut pas ĂȘtre devin pour le remarquer. Ma poche me dĂ©mange. Jâai encore envie dâabuser. Jâai lâimpression de ne jamais en avoir assez. Câest quand mĂȘme fou. Alors câest ça, la toxicomanie ? Ne jamais ĂȘtre rassasiĂ©e. Ne jamais vouloir arrĂȘter. MĂȘme quand on sait que tout ça nous dĂ©truit ? Quel bordel cette histoire. Je me trouve nâimporte quelle excuse pour pouvoir me niqu*r les neurones. Tu crois quâun jour⊠ouais je te tutoie, ça te dĂ©range pas ? On est dans la mĂȘme galĂšre aprĂšs tout⊠Enfin jâdisais tu crois quâun jour on pourra lĂącher tout ce qui pĂšse sans passer notre temps Ă nous blesser ? » Jâaimerais y arriver. Pouvoir lĂącher ce que je ressens, ce que je pense sans mâeffondrer dans la minute qui suit. Pourquoi est-ce que jâai lâimpression de ne pas en ĂȘtre capable ? Le passĂ© est si compliquĂ© Ă assumer ? Pourquoi est-ce que je suis la seule de mon entourage Ă galĂ©rer Ă ce point ? Les autres le cachent peut ĂȘtre mieux ? Aucune idĂ©e. DiscrĂštement, je rĂ©cupĂšre une bouteille de mon liquide ambrĂ© prĂ©fĂ©rĂ© et sans rĂ©flĂ©chir, jâen bois quelques gorgĂ©es avant dâen proposer Ă la jeune femme Ă mes cĂŽtĂ©s. Je pensais pas vouloir d'une compagnie mais finalement sa prĂ©sence me fait un peu de bien. Ca faisait longtemps que je n'avais pas rencontrĂ© quelqu'un qui pouvait comprendre, qui pouvait juste ĂȘtre lĂ sans me donner des conseils bidons et sans intĂ©rĂȘts. Quelqu'un dans la mĂȘme dĂ©tresse Ă©motionnelle que la mienne. Angelina FrewliadPoufsouffle Re Un orage n'est jamais loin [AbandonnĂ©]Angelina Frewliad, le Mer 15 Avr - 1831 AvertissementCe RP mentionne du contenu sensible Substances licitesAfficher quand mĂȘme Un regard et un sourire qui ne trompe pas, elle Ă©tait triste cette femme, encore une Ăąme brisĂ©e par son passĂ© sĂ»rement, aprĂšs tout, t'Ă©tais comme elle, ou elle Ă©tait comme toi, fusion de deux ĂȘtres qui se sentent incompris. Tu la regardais depuis un moment, depuis qu'elle s'Ă©tait mise Ă parler, seule apparemment parce qu'il y avait personne qui s'arrĂȘtait sur elle, sur toi, sur elle avait rĂ©pondu, au moins elle ne t'avait pas virĂ© c'Ă©tait une chose de prise, parce que lĂ t'avais pas envie de retourner Ă ta solitude, ça pĂšse d'ĂȘtre seule parfois. Pourtant sa rĂ©ponse te faisait frĂ©mir, la famille c'est si fragile oui. La tienne elle avait valsĂ© en Ă©clat il y a bien longtemps alors t'en savais quelque chose. Au final tu t'en Ă©tais pas si mal sortie, fallait juste bien regarder ce que ça aurait pu donner. C'Ă©tait pas aux autres de faire tout le boulot aprĂšs tout, c'Ă©tait ta responsabilitĂ© aussi de devenir ce que tu voulais, c'Ă©tait ta vie aprĂšs tout. Alors pendant qu'elle t'observait l'inconnue t'avais qu'une idĂ©e en tĂȘte, la rassurer, lui dire que tout allait bien, que rien n'Ă©tait grave, mais pas avec des mots futiles qui sont lĂ pour faire jolis, plutĂŽt en questionnant parce que vous pensez qu'un homicide et un suicide c'est une destruction ou une renaissance pour se libĂ©rer d'un truc ? Enfin j'crois que j'ai jamais tenu pour responsable ma famille, l'amour ça vaut tout. Vous lui donnez de l'amour, ça a l'air, puis au pire regardez j'en ai pas beaucoup eu et je suis pas en trop en mauvais Ă©tat, bon sauf aujourd'hui...Comme elle l'avait soulignĂ© aprĂšs, la journĂ©e avait Ă©tĂ© dure oui. Une comprĂ©hension, elle t'a regardĂ© en disant ces mots et t'as sentie qu'elle savait dĂ©jĂ , qu'elle Ă©tait comme toi, perdue, entre abus et raison. C'est pas simple comme situation, tu savais pas quel hĂ©misphĂšre de ton cerveau Ă©triquĂ© fallait que tu Ă©coutes. Elle devait ĂȘtre pareil vu les questions qu'elle se posait. Le tutoiement Ă©tait de mise quand on se retrouve dans cette galĂšre qu'est la vie sans se connaĂźtre mais en partageant tant de choses en mĂȘme temps. Ces mots raisonnent en toi, est ce qu'il est possible de tout envoyer valser derriĂšre soit, se dĂ©charger ? A vrai dire t'Ă©tais dans le mĂȘme questionnement, tu voulais pas replonger, tu voulais pas. Mais tes devoirs t'appelaient, comme pour te rappeler que t'avais vĂ©cu tout ça, que tu t'Ă©tais sentie responsable et que c'Ă©tait justifiĂ©. Ta vie c'Ă©tait parfois le bonheur, le reste du temps un rĂȘve chaotique et ininterrompu oĂč tout s'enchaĂźnant, sans ordres ni prioritĂ©s. Au final t'Ă©tais pas seule Ă penser Ă tout ça, c'est cool, c'est presque grisant de voir que quelqu'un te comprenais, sans forcĂ©ment tout Ă©taler, sans te dire que tout allait bien se passer. Puis elle t'avait offert le partage autour de sa bouteille, comme si boire ce truc ça allait diviser la peine en deux, que vous alliez communier presque. Alors t'avais avalĂ© une grande gorgĂ©e, ça pique mais ça fait sentir vivante, et au final j'pense qu'on peut se tutoyer oui, et je sais pas si un jour on pourra tout lĂącher, il y a toujours un truc qui te rappelle Ă tout ça, faut juste trouver une sorte d'armure qui empĂȘche de sentir les blessures, mais ça je crois que ça existe pas encore. T'avais redonnĂ© sa bouteille Ă la femme Ă tes cĂŽtĂ©s, pas pour continuer Ă sâenivrer pour s'amuser ou oublier mais pour sceller ce moment, moment oĂč t'espĂ©rais pas tout rĂ©soudre, juste partager parce que comment on fait quand on se sent responsable de la mort de deux personnes qu'on a aimait ? Quand on se dit qu'on aurait pas Ă©tĂ© sur cette Terre la vie de 4 personnes seraient meilleure ? Main dans la poche, t'avais sorti tes cachets, t'en avait repris un, fallait faire passer la Ă©dition par Angelina Frewliad le Jeu 16 Avr - 831, Ă©ditĂ© 2 fois Malicia EvansPersonnel de Poudlard Re Un orage n'est jamais loin [AbandonnĂ©]Malicia Evans, le Jeu 16 Avr - 252 AvertissementCe RP mentionne du contenu sensible Substances illicitesAfficher quand mĂȘmeJe suis terrorisĂ©e. Je crois que jâai peur dâaller mieux. En rĂ©alitĂ©, câest quelque chose que je ne connais pas. Je connais lâautodestruction, je connais le mal-ĂȘtre, je connais la colĂšre. Mais la joie, lâamour je ne connais pas. Je la maĂźtrise en façade parce que jâai dĂ» apprendre Ă mâadapter mais rien de plus. Le passĂ© me rattrape toujours. Alors, parfois je dĂ©cide dâarrĂȘter de courir, parce que jâen ai marre de fuir. Jâai lâimpression dâavoir passĂ© ma vie Ă fuir quelque chose dâimmatĂ©riel. Et plus ça va, plus je me rend compte que je suis loin dâĂȘtre la seule. Il y a sĂ»rement des personnes qui le cachent mieux que dâautres, je nâen fais dĂ©finitivement pas partie. Jâaimerais ne plus rien ressentir, jâaimerais que mon Ăąme soit enfin apaisĂ©e mais pour ça, je ne suis pas sĂ»re quâarrĂȘter de ressentir les blessures soit judicieux. Un jour lâarmure ne fonctionnera plus et on revivra tous ces souvenirs avec violence. Ces blessures seront toujours lĂ et on repartira dans ce mĂȘme cercle vicieux. En fait, peut-ĂȘtre quâune fois blessĂ© on ne peut plus aller mieux ? Nous ne sommes plus quâun mensonge aux yeux des autres. Nous montrons un aspect de nous bien loin de la rĂ©alitĂ©. Parce quâil le faut. Parce quâon ne peut pas ĂȘtre triste et torturĂ© continuellement. On finit par sâisoler. Et une fois seul, elles, elles sont lĂ . Les substances. Quand tu nâas plus personnes, quand tu ne vois plus aucune issues, elles sont lĂ , elles font taire toute cette douleur pour un temps. Elles tâĂ©loignent de cette solitude. Elles sont lĂ , elles. Mais elles finissent par devenir meurtriĂšres. Elles ne tâaident plus. Et de lĂ , on se sent coupable. Coupable dâavoir commencĂ©. Coupable dâavoir succombĂ©. Coupable dâĂȘtre mal. Coupable de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur. Je rĂ©cupĂšre la bouteille pour la ranger dans mon sac, aussi rapidement que je lâavais culpabilitĂ© est destructrice. Elle se nourrit de nous et nous vide. Câest si compliquĂ© de sâen dĂ©barrasser. Je cueille tes mots en mĂȘme temps que ta dĂ©tresse. Jâen ressens mĂȘme les Ă©motions. Je ne sais pas comment se dĂ©barrasser cde cette culpabilitĂ©, je ne sais mĂȘme pas vivre avec. Mais je crois fermement quâelle est lâexpression la plus sincĂšre de lâamour quâon porte Ă nos proches. Notre vie sera toujours faites de haut et de bas, il y aura toujours la vie et la mort. Et je pense quâil faut se concentrer sur ce que vous avez vĂ©cu de positif », ne pas oublier la fin tragique mais se dire que leur temps Ă©tait Ă©coulĂ©, Ă la maniĂšre dâun sablier. Nous sommes missionnĂ©s sur Terre dans un but particulier. OĂč leurs vies auraient pu ĂȘtre bien pire. Je pense que vivre au conditionnel est bien trop destructeur. » Je regarde les comprimĂ©s, lâoeil brillant, les doigts picotant. Jâaimerais pouvoir me retenir mais je sens mes muscles se tendre dâapprĂ©hension. Lâenvie me prendre aux tripes, ça me brĂ»le jusque dans les veines. Alors je rĂ©cupĂšre ma cuillĂšre et la poudre moldu que je mâempresse dâamener Ă ma narine. Je nâarrive mĂȘme plus Ă dĂ©terminer si câest seulement mon corps qui en a besoin ou seulement moi qui en ait envie. La seule chose dont on est vraiment responsable, câest nous. » Mais un jour, nous irons mieux. Je veux y aujourdâhui, on se laisse verra aprĂšs. Angelina FrewliadPoufsouffle Re Un orage n'est jamais loin [AbandonnĂ©]Angelina Frewliad, le Lun 20 Avr - 1523 Se concentrer sur le positif, ça t'avait fait sourire, parce que l'une comme l'autre vous Ă©tiez trop paumĂ©es Ă cet instant pour penser positif. C'est drĂŽle comme l'ĂȘtre humain sait ce qu'il devrait faire, mais comme il peut ĂȘtre tĂ©taniser devant ses douleurs et blessures. A vrai dire, t'avais pas vĂ©cu beaucoup de positif avec ton frĂšre, c'Ă©tait dispute sur dispute, comparaison de caractĂšre, d'intelligence, de tout. Il serait tout et toi te ne seras rien, voilĂ ce que c'Ă©tait son avis. Puis il y avait eu un rapprochement, t'avais cru bien faire en entrant dans son monde, peut-ĂȘtre que secrĂštement t'aurais voulu le sauver. Au final, c'Ă©tait pas des gens qu'il frĂ©quentait qu'il aurait fallu le sauver, mais de lui pĂšre Ă©tait devenu fou en te voyant rentrer en te tenant l'Ă©paule, c'Ă©tait d'ailleurs un miracle que tu en ais gardĂ© qu'une cicatrice, imposante, mais t'avais ton bras. T'avais par contre perdu un frĂšre et un pĂšre. C'est sĂ»r que leurs vies auraient pu ĂȘtre bien pire, ton pĂšre avait rĂ©alisĂ© son rĂȘve d'idĂ©al fonder une famille et vivre de sa passion. Mais qu'est ce qu'il en restait de tout ça ? Des ruines. Ruines de souvenirs qui sâeffondraient brique par brique Ă mesure que Maman pourrissait dans ce manoir. Etre seulement responsable de soi mĂȘme, c'Ă©tait vrai. Mais t'Ă©tais responsable ce soir lĂ , de t'ĂȘtre laissĂ©e embarquer dans un plan galĂšre. T'avais trop bu, t'Ă©tais pas dans un Ă©tat qu'on qualifierait de prĂ©sentable, alors la bande de ton frĂšre te paraissait sympa, t'avais commencĂ© Ă bien discuter avec un des garçons. Il te faisait rire, il Ă©tait sympa mais ton frĂšre te regardait d'un mauvais Ćil. Toi t'avais rien voulu faire de mal, je voulais juste m'intĂ©grer Ă sa bande, Ă mon frĂšre tu vois, mieux m'entendre avec lui, mais il a vrillĂ©. Alors que tu dis ces mots tu te touches l'omoplate gauche, tu ressens encore la douleur parfois, comme si son Ăąme Ă©tait encore ici, en train de te que oui, d'aprĂšs lui t'Ă©tais allĂ© trop loin, tu voulais lui voler la vedette, tu voulais lui prendre tout ce qu'il avait. Est-ce que c'Ă©tait l'alcool ou bien juste lui qui devenait fou ? T'en savais rien, tu le saurais jamais. Enfin bref, il t'avait attrapĂ© par les cheveux, une fois au sol tu lui avais demandĂ© d'arrĂȘter, certains de ses amis avaient aussi voulu le calmer, peine perdue, une fois dĂ©chaĂźnĂ©, t'avais juste subi, en hurlant Ă la mort parce qu'il avait martelait ta chair, Ă vif dĂ©sormais. Le bras pendant t'Ă©tais partie, rentrer coĂ»te que coĂ»te au manoir, ne pas en parler Ă Papa. Papa serait furieux. Sauf que manque de bol t'avais pas pu l'Ă©viter, t'avais mis trop de temps Ă rentrer, il Ă©tait rĂ©veillĂ©, il vous attendait pour vous faire la moral sur les sorties. Des cris, des pleurs de Maman, et Papa. Papa qui avait jurĂ© qu'il retrouverait grand frĂšre, mais il fallait te soigner, tu saignais beaucoup. Puis quelques jours aprĂšs ça, il Ă©tait rentrĂ© Ă la maison ce fameux frĂšre, ton pĂšre lui Ă©tait tombĂ© dessus, et on connait l'histoire qui suit. Une dispute, une bagarre, une fenĂȘtre deux morts. Tu avais un sourire en coin, au final c'Ă©tait triste, mais t'Ă©tais dans un Ă©tat second qui te faisait trouver ça presque risible parce que j'Ă©tais jeune, trop jeune pour comprendre que parfois faut pas tenter de sauver le diable, je l'aimais hein, faut pas croire, mais c'est compliquĂ© de lui trouver une excuse d'avoir tuĂ© Papa tu vois ? Pardon, j'te raconte ça mais c'est mes histoires, toi aussi tu dois avoir ton lot de galĂšres... AprĂšs tout, tu venais sans t'en rendre compte de lui expliquer dans les grandes lignes pourquoi des dĂ©mons te hantaient, si elle voulait elle pouvait faire de mĂȘme, t'avais de bonnes oreilles et puis on se foutait du temps qu'on passait ici non ? Tant qu'on y Ă©tait bien, enfin ce qu'on peut appeler aller bien dans votre cas. Malicia EvansPersonnel de Poudlard Re Un orage n'est jamais loin [AbandonnĂ©]Malicia Evans, le Jeu 30 Avr - 1944 retard, retard, sorryyyy Est-ce que tu aurais pu y croire une seconde ? De tomber sur quelquâun dâaussi torturĂ©e que toi. Vous nâĂȘtes probablement pas torturĂ©e tout le temps mais il y a des jours oĂč vous sombrez. Maintenant en lâoccurence. Encore rencontrer quelquâun avec un passĂ© douloureux, ça pouvait sembler commun. Mais que tout cela se passe Ă un moment oĂč vous nâĂȘtes pas bien en mĂȘme temps. Faut avouer que ce nâest pas anodin. Sans comprendre pourquoi, tu cueilles ses mots. Tu Ă©coutes. Tu comprends. Comme tu lâas toujours fait. Des mots dâune jeune enfant blessĂ©e par la vie. Elle semblait bien avoir ton Ăąge mais la douleur quâelle te renvoyait, te faisait penser Ă une jeune fille. Une petite soeur qui fait tout se faire accepter, qui cherche contre toute attente lâapprobation de son frĂšre. Mais a quoi bon chercher Ă se faire accepter par quelquâun qui visiblement ne le voudra jamais. Tu finis par te blesser. Et oui, ça ne sert Ă rien de sauver quelquâun qui ne veut pas lâĂȘtre. Tu as fini par le comprendre plus tard. Tu tâes acharnĂ©e Ă aider, Ă chasser les dĂ©mons des autres, peut-ĂȘtre avec lâidĂ©e derriĂšre quâon le fasse pour toi. Parce que dans ton cas, tu nâarrives pas Ă te sauver. Aider les autres, câest toujours plus simple que sâaider soi. Et tu nây arrives pas. Tu nâes peut-ĂȘtre pas destinĂ©e Ă aller mieux ? Oui, un moment tu as cru que tout allait passer, parce que tu as rencontrĂ© les personnes quâil faut, qui foutent des claques, qui te font avancer, qui te font parler. Des annĂ©es sont passĂ©es avant que tu parles vraiment, en toute sincĂ©ritĂ©. Une sincĂ©ritĂ© qui brĂ»le moins la langue, jâai Ă©tĂ© abandonnĂ©e par mes parents, jeune » trop jeune. Cinq ans tu te fais jeter par ta famille biologique, tu termines en foyer pour te faire adopter par un couple charmant. Seulement un temps. Parce quâune fois que tu dĂ©couvres que tu es une sorciĂšre, ils tâabandonnent Ă leur tour. Une jeune fille de onze ans livrĂ©e Ă elle-mĂȘme. Je me suis isolĂ©e, c'Ă©tait plus simple, plus sĂ»r. » Seule, tu Ă©tais sĂ»re de ne pas ĂȘtre déçue. Tu ne voulais plus ĂȘtre abandonnĂ©e, eh oui, tu ne pouvais plus ĂȘtre atteinte par la cruautĂ© des autres. Mais non, des inconnus mâont agressĂ©s, Ă 17 ans. » et lĂ tu as commencĂ© Ă tâabandonner toi-mĂȘme. Ton corps lui-mĂȘme sâest laissĂ© faire alors que tu ne voulais pas. Alors Ă qui tu peux faire confiance ? Personne. MĂȘme pas toi. Tu aurais prĂ©fĂ©rĂ©e mourir. Tu ne souffrirais plus maintenant, plus quâun lointain souvenir. Jâarrive pas Ă oublier. » Tu ne pourras jamais. Et tu le sais mais tu nâarrives pas Ă passer au-dessus non plus. Alors comment on fait ? Tu te retrouves dans une impasse. Maintenant, je suis maman et je fais comme si tout allait bien pour mon fils », parce que tu lui dois et que tu ne peux plus continuer ainsi. Alors tu souris, doucement, balancĂ© lĂ©gĂšrement tes jambes dans le vide, fixant lâhorizon ne tâexcuses pas de me raconter tes histoires, parfois ça fait du bien de lĂącher. Des galĂšres diffĂ©rentes mais tout aussi pesantes. » Tu lâas regarde alors, tes yeux bleus sans lueur, froids, indiffĂ©rents mais un lĂ©ger sourire transperce toute cette noirceur dans le regard. On continue de vivre malgrĂ© tout. Angelina FrewliadPoufsouffle Re Un orage n'est jamais loin [AbandonnĂ©]Angelina Frewliad, le Dim 24 Mai - 100 J'suis outrĂ©e par mon retard, dĂ©solĂ©e dĂ©solĂ©e dĂ©solĂ©eD'ordinaire tu souriais, tu embrassais la vie depuis ce jour oĂč elle t'avait Ă©pargnĂ©e, tu portais sur ton omoplate le souvenir de ce que tu devais au destin. Enfin, du moins tu y avais cru au dĂ©part au destin, au final le destin ça n'existe sĂ»rement pas, suffisait juste d'ĂȘtre nĂ© au bon endroit, au bon moment. Visiblement la blonde Ă©tait comme toi sur ce point, vous Ă©tiez pas tombĂ©es au bon moment ni mĂȘme au bon endroit. Ce qu'elle te racontait c'Ă©tait dur, tellement dur qu'elle semblait ĂȘtre immunisĂ©e, du moins elle ne laissait plus rien paraĂźtre. C'Ă©tait presque une performance, quelque chose qu'il faut applaudir parce que peu de gens pouvaient survivre Ă tout ça, elle l'avait fait envers et contre bois ses paroles, tu comprends sa peine parce que bien que les histoires soient diffĂ©rentes, tu as acquiescĂ© sa remarque de la tĂȘte, ces histoires elles pĂšsent. Fallait pas se laisser aller, tu regardais la blonde te sourire, avant de continuer Ă constater qu'on a des vies moisies, moi c'est Angelina, et toi tu t'appelles comment ? AprĂšs tout, t'avais cette sensation que vous Ă©tiez amenĂ©es Ă vous recroiser prochainement, parce qu'elle ne disparaĂźtrait pas dans l'oubli, elle avait un fils, quelqu'un pour qui il fallait continuer de vivre, ton fils a besoin de toi pour pas vivre ce que t'as vĂ©cu, pis aussi parce qu'il t'aimera toujours inconditionnellement, il paraĂźt que les enfants sont les meilleurs pour ça, un lĂ©ger sourire, ça te donnerait presque envie d'en avoir lĂ , maintenant, ou bientĂŽt, enfin tu verrais t'Ă©tais reposĂ©e sur tes coudes, regardant le ciel, c'Ă©tait une page blanche pour toi, tu pourrais faire ce que tu veux dedans, si c'Ă©tait si facile de faire ça avec la vie, tous les jours on effaçait et on recommençait tout, t'imagines si on pouvait tout effacer et faire table rase du passĂ©, tu tournes la tĂȘte pour la regarder, tu voudrais toi tout effacer ? Oublier tout ça quitte Ă perdre une partie de ce que tu es devenue aujourd'hui ? En y rĂ©flĂ©chissant tu le voudrais pas, parce que pour avancer t'avais besoin d'accepter, accepter que tout n'Ă©tait pas rose que rien n'Ă©tait facile ni gagnĂ©, mais que tout ce qui pouvait ĂȘtre pris mĂ©ritait de l'ĂȘtre, l'espoir pouvait toujours renaĂźtre. Re Un orage n'est jamais loin [AbandonnĂ©]Contenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Bienvenuedans ce nouvel article de mon podcast sur lâalimentation, « La pleine conscience du pouvoir ».Je vous propose de dĂ©couvrir le tĂ©moignage dâEmĂ©lie, qui va nous parler hypnose et perte de poids mais sans pour autant vanter les mĂ©rites de lâhypnose pour maigrir.Il sâagit plutĂŽt (vous commencez peut-ĂȘtre Ă connaĂźtre mon