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Mots Croisés > Questions > Définition EN RAPPORT AVEC LE PERE DE LA PSYCHANALYSE Entrez la longueur et les lettres Nouvelle proposition de solution pour "EN RAPPORT AVEC LE PERE DE LA PSYCHANALYSE" Pas de bonne réponse ? Ici vous pouvez proposer une autre solution. 5 + 7 Veuillez vérifier à nouveau vos entrées
Freudexamine dans cette Ă©tude l'humour et ses rapports avec l'inconscient De nombreuses thĂ©ories ont Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©es sur l'humour et le rire : comme toujours, le pĂšre de la psychanalyse renouvelle entiĂšrement le sujet. Il arrive Ă  la conclusion que « l'humour est la contribution apportĂ©e au comique par l'intermĂ©diaire du surmoi », au terme d'un de ses essais brillants, RĂ©sumĂ©En France, sur 14000 psychiatres, environ 9500 sont de pratique psychanalytique. Les magistrats sont majoritairement formĂ©s et conseillĂ©s par de tels psychiatres dont certains vont mĂȘme jusqu’à se prĂ©tendre scientifiques ». Ainsi au sein de notre justice, la notion d’intĂ©rĂȘt de l’enfant » se retrouve majoritairement influencĂ©e par des croyances et des prĂ©jugĂ©s d’ordre psychanalytiques. Cet article a pour finalitĂ© de montrer que les dogmes infondĂ©s de la psychanalyse revendiquent, Ă  tort, une hiĂ©rarchisation des rĂŽles parentaux. Cette conceptualisation de la parentalitĂ© revient finalement Ă  prĂ©tendre qu’il existerait un parent infĂ©rieur » et un parent supĂ©rieur »  et en cas de sĂ©paration parentale, les tĂ©nors de la psychanalyse suggĂšrent aux magistrats de prioriser les relations de l’enfant avec le parent dit supĂ©rieur » sous prĂ©textes d’ñge de l’enfant et/ou d’éventuels conflits entre les parents ! C’est notamment pour cette raison que les enfants de parents sĂ©parĂ©s ne voient gĂ©nĂ©ralement leur parent infĂ©rieur » que 4 jours par mois, que dans 20% des situations [1] les liens affectifs pĂšre-enfant sont dĂ©finitivement dĂ©tĂ©riorĂ©s et qu’à cause de cela plusieurs centaines de pĂšres de famille se suicident chaque annĂ©e [2].Sur la base du concept psychanalytique, les diffĂ©rentes perceptions de la parentalitĂ© peuvent ĂȘtre sĂ©parĂ©es en 3 groupes La parentalitĂ© et donc les besoins de l’enfant selon la psychanalyse,Les avis et les opinions contredisant le discours psychanalytique,Le constat parentalitĂ© et donc les besoins de l’enfant selon la psychanalyseBien que ce soit contredit par la psychologie scientifique contemporaine, la psychanalyse enseigne toujours ces thĂ©ories » infondĂ©es Stade phallique vers 4 ans Jusque-lĂ  le pĂšre Ă©tait vĂ©cu comme une mĂšre auxiliaire. / quand le pĂšre rĂ©el est inexistant, le rĂŽle paternel est tenu par tout ce qui sĂ©pare la mĂšre de l’enfant, que ce soient le travail dans la journĂ©e, un membre de la famille
 etc. / il faut que la fonction du pĂšre soit reconnue par la mĂšre, puis par l'enfant. / Cette fonction paternelle doit exister dans l'esprit de la mĂšre dĂ©s le dĂ©but. ».Sans aucune preuve, la psychanalyste Françoise Dolto estimait que l’ñge de la prise de conscience du pĂšre par l’enfant se situait vers les 18 mois de l’enfant [3]. Par ailleurs, elle ajoutait il est dans l'ordre des choses qu'un pĂšre ne s'occupe pas de son enfant bĂ©bĂ© ce n'est pas le rĂŽle d'un homme. ».Le psychanalyste Aldo Naouri prĂ©cise [4] Tout enfant a trois pĂšres un pĂšre gĂ©niteur, un pĂšre social / et un pĂšre fonctionnel, celui qui remplit la fonction de pĂšre. Ces trois pĂšres peuvent n’en faire qu’un. Ou pas. / la prĂ©sence rĂ©elle, effective, du pĂšre aux cotĂ©s de l’enfant n’est pas absolument indispensable. / c’est une fonction, disons atomisable. N’importe qui peut la remplir un oncle, un professeur, un ami de la famille, une grand-mĂšre mĂȘme... 
 ».Le psychanalyste Donald W. Winnicott soutient lui aussi que le pĂšre n’existe pas en tant que pĂšre », mais en tant que mĂšre » pendant un stade qu’il qualifie de primaire » [5] Dans ce contexte, je laisse de cĂŽtĂ© les relations pĂšre-nourrisson parce que je parle de phĂ©nomĂšnes primaires, ceux qui concernent la relation du nourrisson Ă  sa mĂšre ou au pĂšre, qui n'est qu'une autre mĂšre. ».Le psychanalyste Jacques Lacan prĂ©cisait [6] que le pĂšre se doit d’ĂȘtre en retrait des premiĂšres apprĂ©hensions affective de l’enfant ».Le psychanalyste Maurice Berger est l’auteur d’un rĂ©cit » censĂ© prouver qu’un pĂšre ne peut pas remplacer une mĂšre [7]. A ce titre, il Ă©crit Ce texte, destinĂ© aux parents et aux professionnels,fait lepoint sur les connaissances actuelles en matiĂšre de garde alternĂ©e pour les bĂ©bĂ©s. Il sera rĂ©actualisĂ© en fonction des publications scientifiques nouvelles. / Ce thĂšme a fait l'objet de trĂšs nombreux ouvrage Ă©crits par des spĂ©cialistes de notoriĂ©tĂ© internationale / Plusieurs de ces travaux ont Ă©tĂ© publiĂ©s entre 1945 et 1950, et leur validitĂ© a donc pu ĂȘtre confirmĂ©e avec un recul suffisant. ». Effectivement, tout le monde se doute que de trĂšs nombreux travaux ont eu lieu depuis 1950 et qu’un pĂšre ne peut pas remplacer une mĂšre
 Par contre, le psychanalyste Berger a oubliĂ© de procĂ©der Ă  l’opĂ©ration inverse » qui consiste Ă  prouver qu’une mĂšre ne peut pas remplacer un pĂšre !La psychanalyste Catherine Dolto est l’auteure de plusieurs petits livres destinĂ©s aux trĂšs jeunes enfants. Dans l’un d’eux intitulĂ© Les papas », elle Ă©crit Il arrive que les parents se sĂ©parent et qu’un autre homme nous Ă©lĂšve, on peut l’aimer de tout notre cƓur et l’appeler papa si on en a envie. / Il y a des papas qui s’occupent de la maison presque que comme des mamans, mais ils restent des papas. Il y a aussi des papas qui ne font rien dans la maison mais ce sont quand mĂȘme de bons papas. ». Il est Ă  noter qu’aucun propos de ce genre n’est inscrit dans le livret intitulĂ© Les mamans » ! Au contraire, on peut y lire C'est dur de partager sa maman avec l'homme qu'elle aime. Parfois ce n'est pas notre pĂšre de naissance. ». Pour quelle raison n’écrit-elle pas C'est dur de partager son papa avec la femme qu’il aime. Parfois ce n'est pas notre mĂšre de naissance. » ?!Sigmund Freud Ă©crit [30] Ce n'est pas sans de bonnes raisons que la tĂ©tĂ©e du sein de la mĂšre par l'enfant est devenue le prototype de toute relation amoureuse. La trouvaille de l'objet est, Ă  proprement parler, une retrouvaille... ».Dans son dernier livre [31], Sigmund Freud a dĂ©fendu le rĂŽle de la mĂšre comme unique, sans parallĂšle, Ă©tablit invariablement pour toute une vie comme le premier et le plus fort objet d'amour et comme le prototype de toutes les relations amoureuses ultĂ©rieures ». En rĂ©alitĂ©, Freud ne fonde cette affirmation que sur ses interprĂ©tations personnelles des histoires de ses patients
Les avis et les opinions contredisant le discours psychanalytiqueLe psychosociologue et psychothĂ©rapeute Jean-Luc Tournier Ă©crit [8] C’est quoi un pĂšre concret » ? Un pĂšre concret, c’est d’abord, cela je vous le dis, un pĂšre physique, un pĂšre incarnĂ©, et non pas ce qu’on a rĂ©pĂ©tĂ© avec la psychanalyse, par exemple un pĂšre symbolique qui a une fonction de sĂ©parateur. / Le moment oĂč les enfants – Ă©coutez ce point clĂ© – ont le plus besoin de leur papa, c’est pas Ă  13 ans, 16, 18 ans, ni mĂȘme Ă  7, ni mĂȘme Ă  3 ans, c’est dans les deux premiĂšres annĂ©es de leur vie. / Et on se rend compte que lorsque le papa est prĂ©sent dans les deux premiĂšres annĂ©es de la vie de son enfant, rĂ©ellement prĂ©sent, rĂ©ellement prĂšs de son enfant, rĂ©ellement investi, il y a 98 % de chances pour qu’il ne le lĂąche jamais. ».Le psychanalyste canadien Guy Corneau Ă©crit [9] Les psychologues ont cru jusqu'ici que le rĂŽle du pĂšre dĂ©butait Ă  la troisiĂšme ou Ă  la quatriĂšme annĂ©e de l'enfant, quand celui-ci pouvait parler. Les psychanalystes sont parfois allĂ©s jusqu'Ă  interprĂ©ter comme une frustration bĂ©nĂ©fique et nĂ©cessaire la semi-prĂ©sence du pĂšre dans la famille. Or les trente derniĂšres annĂ©es de recherches en psychologie du dĂ©veloppement ont rĂ©servĂ© bien des surprises Ă  leurs auteurs. Aux Etats-Unis et en NorvĂšge, plusieurs Ă©tudes, conduites auprĂšs de populations de garçons qui prĂ©sentaient des problĂšmes, ont abouti Ă  des conclusions similaires, qui bouleversent bien des croyances c'est au cours des deux premiĂšres annĂ©es de leur existence que les garçons ont absolument besoin du pĂšre. ».Le psychanalyste et pĂ©dopsychiatre Patrick Ben Soussan Ă©crit [10] Soit marquĂ© de fĂ©minitĂ©, s’il te faut contredire chaque jour la grande Françoise Dolto qui sur ce sujet n’a pas Ă©crit que des vĂ©ritĂ©s. / Et laisse tomber ces mĂȘmes assurances de tous nos maĂźtres Ă  penser, qu’ils s’appellent Lacan – assurant que le pĂšre se devait d’ĂȘtre “en retrait” des premiĂšres apprĂ©hensions affectives / – ou D. W. Winnicott – qui Ă©crivait
 mais il y a bien longtemps, en 1944 On ne peut affirmer qu’il soit bon que le pĂšre apparaisse tĂŽt en scĂšne dans tous les cas Le pĂšre », dans L’enfant et sa famille, – ou encore Aldo Naouri – qui lui pousse le pompon quand mĂȘme bien loin en Ă©crivant On doit chercher le pĂšre dans la mĂšre et pas ailleurs, parce que les autres lieux, mĂȘme ceux qu’il occupe rĂ©ellement, n’ont pas grande importance par rapport Ă  celui-lĂ . / PrĂ©fĂšre-leur Jean Le Camus, qui a si bien dit Le vrai rĂŽle du pĂšre. LĂšve-toi et marche, toi, le futur pĂšre. Quand il sera lĂ , porte ta fille, change ton fils, parle-leur, pense-les. Échange avec ta compagne, la mĂšre de tes enfants. Qui ne vous appartiendront jamais. Mais Ă  qui vous aurez montrĂ©, ensemble, que le monde se construit, avec l’un et l’autre, diffĂ©rents mais tellement semblables en humanitĂ©. Tu ne seras jamais une mĂšre-bis, une doublure, un doublon ; tu ne feras jamais pareil, tout comme. Un pĂšre qui materne, ça n’existe pas, il n’existe qu’un pĂšre qui s’occupe de son enfant. Ces pĂšres-lĂ , ils existent. Je caresse l’espoir que tu sois l’un d’eux, bientĂŽt. ».Le psychanalyste Boris Cyrulnik Ă©crit [11] On sait que le pĂšre est porteur d’une odeur de musc qui le caractĂ©rise, que la mĂšre inhale ses molĂ©cules odorantes et qu’en fin de grossesse, on les retrouve dans le liquide amniotique ». VoilĂ  donc une preuve que l’odeur du pĂšre est reconnue par le bĂ©bĂ© avant mĂȘme sa naissance ! Au cours des premiers jours de sa vie, le bĂ©bĂ© apprend Ă  reconnaĂźtre et Ă  apprĂ©cier l’odeur et la voix des gens qui le lavent, le bercent, le chatouillent. DĂ©muni, le bĂ©bĂ© cherche des odeurs qu’il connaĂźt pour le rassurer celle de sa mĂšre et... celle de son pĂšre. C’est Ă  ce moment que la prĂ©sence du pĂšre est plus qu’importante. Malheureusement, dans la plupart des cas, les congĂ©s de paternitĂ© ne durent pas assez longtemps pour soutenir cet attachement par le corps qui est si important pour le dĂ©veloppement de l’enfant. Mais ce lien biologique n’est pas la seule chose qui sert Ă  dĂ©finir la paternitĂ©. Avec les annĂ©es, le lien biologique qui relie un enfant Ă  son pĂšre se transforme en un lien beaucoup plus social. Le pĂšre, au sein de la famille, propose Ă  l’enfant un modĂšle social qui est diffĂ©rent de celui de la mĂšre. Cette spĂ©cificitĂ© du rĂŽle du pĂšre par rapport Ă  celui de la mĂšre est dĂ©terminante dans le dĂ©veloppement social de l’enfant. En d’autres mots, le pĂšre donne Ă  l’enfant une autre vision du monde, d’autres façons d’aborder les situations, et cette richesse d’expĂ©riences est bĂ©nĂ©fique. Malheureusement, dans un contexte oĂč les divorces font souvent que les pĂšres ont de la difficultĂ© Ă  assurer une prĂ©sence soutenue auprĂšs de l’enfant, un grand pan de relations sociales version mĂąle est plus ou moins escamotĂ©. ».Depuis 1990, l'association BĂ©ziers-pĂ©rinatalitĂ© » organise des rencontres nationales de pĂ©rinatalitĂ©. Les intervenants d'horizons pluridisciplinaires sont venus tĂ©moigner de leur pratique, de leur recherche et de leur rĂ©flexion sur le thĂšme le pĂšre, l'homme, le masculin en pĂ©rinatalitĂ© » [12] L’ensemble du colloque a permis de dĂ©gager les spĂ©cificitĂ©s liĂ©es Ă  l’implication accrue du pĂšre au cours de la grossesse et auprĂšs du jeune enfant. La paternitĂ© dans le contexte actuel tend Ă  revĂȘtir une nouvelle image dont le rĂŽle auprĂšs du nourrisson ne s’apparente pas Ă  celui d’une pseudo-mĂšre » et dans lequel l’identitĂ© masculine peut s’exprimer. ».La psychanalyste GeneviĂšve Delaisi de Parseval Ă©crit ceci [13] Le pĂšre est tout aussi important et compĂ©tent que la mĂšre auprĂšs du bĂ©bĂ©, toutes les Ă©tudes rĂ©centes le dĂ©montrent. ».Sur son blog, le psychothĂ©rapeute Georges Blond Ă©crit [14] En raison du caractĂšre irrĂ©futable des possibilitĂ©s biologiques, la question de la lĂ©gitimitĂ© du pĂšre se pose d’une toute nouvelle façon, qui en appelle Ă  remettre radicalement en cause la position psychanalytique traditionnelle qui vise Ă  faire du pĂšre une simple figure de rhĂ©torique, ne dĂ©pendant que du discours de la mĂšre, et Ă©tant conditionnĂ© par lui. ».Le constat scientifiquePour justifier la politique de jugement privilĂ©giĂ©e par les magistrats vis-Ă -vis du choix des diffĂ©rents modes de rĂ©sidence des enfants de parents sĂ©parĂ©s, Joan B. Kelly docteur en psychologie de l’UniversitĂ© de Yale, psychologue clinicienne et directrice du Centre de mĂ©diation de Californie du Nord Ă©crit [15] This maternal preference was reinforced by untested psychoanalytic theory that focused on the exclusive importance of the mother 
/... ». Traduction proposĂ©e Cette prĂ©fĂ©rence pour la mĂšre a Ă©tĂ© renforcĂ©e par la thĂ©orie psychanalytique non validĂ©e qui met l'accent sur l'importance exclusive de la mĂšre
 ».Richard A. Warshak clinicien, chercheur et professeur de psychiatrie clinique Ă  l'UniversitĂ© de Texas Southwestern Medical Center constate que ceux qui s'opposent Ă  ce que les jeunes enfants dĂ©couchent de chez leur mĂšre citent gĂ©nĂ©ralement certaines thĂ©ories et concepts de dĂ©veloppement de l'enfant et des Ă©tudes empiriques pour dĂ©fendre leurs recommandations [29] la thĂ©orie de l'attachement Bowlby, 1969, 1973,1980 et les thĂ©ories psychanalytiques du dĂ©veloppement Erikson, 1963, 1968; Mahler, Pine et Bergman, 1975. ». Il ajoute MĂȘme lorsque le cadre thĂ©orique n'est pas explicitement identifiĂ©, des termes comme objet principal d'attachement, la confiance de base, le fractionnement, et la sĂ©paration et de l'individuation signalent les contributions de ces thĂ©ories. ». Le texte d'origine est en anglais. Nous vous le soumettons ci-aprĂšs Proponents of overnight restrictions generally cite certain theories and concepts of child development and empirical studies to defend their recommendations. Concerns about the harmful impact of two different nighttime caregivers, or two different settings, are most often voiced in the context of attachment theory Bowlby, 1969, 1973,1980 and psychoanalytic theories of development Erikson, 1963, 1968; Mahler, Pine, & Bergman, 1975. Even when the theoretical framework is not explicitly identified, terms such as primary attachment object, basic trust, splitting, and separation and individuation signal contributions from these theories.... ».Michael E. Lamb docteur en psychologie de l’UniversitĂ© de Yale, professeur et chef du DĂ©partement de Psychologie Sociale et de DĂ©veloppement Ă  l'UniversitĂ© de Cambridge prĂ©cise [16] Il y a des preuves substantielles que les nourrissons forment des attachements avec, aussi bien les mĂšres et les pĂšres, Ă  peu prĂšs au mĂȘme point, pendant la premiĂšre annĂ©e de vie. / A l'exception de l'allaitement, il n'y a pas de preuve que les femmes soient biologiquement prĂ©disposĂ©es Ă  ĂȘtre de meilleurs parents que les hommes. Les conventions sociales, et non les impĂ©ratifs biologiques, fondent la division traditionnelle des responsabilitĂ©s parentales. ».Jean Le Camus professeur Ă©mĂ©rite de Psychologie Ă  l'UniversitĂ© de Toulouse le Mirail, crĂ©ateur de l'Ă©quipe Psychologie du jeune enfant » prĂ©cise [17] On sait aujourd'hui sans ambiguĂŻtĂ© que, dĂšs la naissance, le pĂšre est, autant que la mĂšre nĂ©cessaire au dĂ©veloppement affectif et psychologique de l'enfant. L’attachement et l’angoisse de sĂ©paration existent Ă  l’égard du pĂšre comme Ă  l’égard de la mĂšre. L’attachement est aussi fort pour l’un que pour l’autre et la sĂ©paration d’avec son pĂšre lui est aussi prĂ©judiciable que d’avec sa mĂšre. ».Le Professeur Le Camus prĂ©cise encore [18] A l'aube du XXIe siĂšcle, il ne paraĂźt plus possible de soutenir que la fonction du pĂšre n'est lĂ©gitimĂ©e que par le bon vouloir de la mĂšre, que cette fonction peut ĂȘtre indiffĂ©remment remplie par un homme ou une femme, qu'elle n'a de prise qu'Ă  partir de l'Ăąge de 18 mois ou Ă  partir du moment oĂč l'enfant est entrĂ© dans le stade oedipien, qu'elle se rĂ©duit Ă  l'introduction et la mise en application de la Loi – autant d'affirmations convenues qu'on rĂ©pĂšte Ă  longueur d'ouvrage sans mĂȘme se donner la peine de les soumettre Ă  l'Ă©preuve de l'expĂ©rience clinique. Il n'y a pas un "Ăąge de la mĂšre" au cours duquel l'enfant aurait seulement besoin d'affection, puis un "Ăąge du pĂšre" au cours duquel prĂ©vaudrait le besoin d'autoritĂ©. C'est dĂšs le commencement et tout au long de l'enfance que la mĂšre et le pĂšre doivent se rendre prĂ©sents et s'impliquer chacun Ă  sa maniĂšre comme de vĂ©ritables co-acteurs de la structuration psycho-affective et du dĂ©veloppement de leur enfant. ».Jean Le Camus Ă©crit Ă©galement [32] Pour finir, je persiste Ă  Ă©crire que certaines formulations des psychanalystes ne manquent pas de laisser perplexe le psychogĂ©nĂ©ticien de terrain que je suis et que je reste c’est pour cela que dans Le Vrai RĂŽle du pĂšre Odile Jacob, 2000, je dĂ©finis la fonction du pĂšre comme immĂ©diate – et non tardive –, pluridimensionnelle – et non unidimensionnelle –, concrĂšte – et pas seulement symbolique. Sur un nombre non nĂ©gligeable de sous-thĂšmes, je m’écarte considĂ©rablement de ce que suis portĂ© Ă  appeler des idĂ©es reçues le prĂȘt-Ă -penser de la paternitĂ© en quelque sorte et notamment de divers poncifs vĂ©hiculĂ©s par des psychanalystes Il n’y a de vĂ©ritable autoritĂ© paternelle que reçue d’une femme
, on doit chercher le pĂšre dans la mĂšre et pas ailleurs
, la fonction du pĂšre peut ĂȘtre indiffĂ©remment exercĂ©e par un homme ou par une femme
, c’est lorsque l’enfant a atteint l’ñge de 18 mois que les hommes normalement virils commencent Ă  s’occuper de lui »  ».Les psychologues et chercheuses Mary Main et Donna Weston UniversitĂ© de Berkley, Californie prĂ©cisent [19] Les enfants se sentent en sĂ©curitĂ© que ce soit avec leur pĂšre ou avec leur mĂšre. Un enfant peut trĂšs bien ĂȘtre sĂ©curisĂ© Ă  un moment avec sa mĂšre et sĂ©curisĂ© Ă  un autre moment avec son pĂšre. Et il n'y a pas de corrĂ©lation entre les deux. ».Blaise Pierrehumbert psychologue, chercheur et professeur au Service Universitaire de Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent Ă  l'UniversitĂ© de Lausanne prĂ©cise [20] Bowlby le pensait et avait Ă©mis l’hypothĂšse de la monotropie il n’existerait qu’une seule figure d’attachement possible la mĂšre. De nombreuses Ă©tudes rĂ©alisĂ©es par la suite ont infirmĂ© cette thĂ©orie et ont montrĂ© que ce qui comptait avant tout, c’était la qualitĂ© respective des diffĂ©rents lieux et personnes que l’enfant rencontre. Le pĂšre et la mĂšre, la famille et les professionnels de l’enfance ne sont donc pas exclusifs les uns des autres. Loin d’ĂȘtre un risque, l’existence de plusieurs lieux d’attachement possible constitue un enrichissement et un facteur de rĂ©silience pour l’enfant. Qui plus est, un lien sĂ©curisant Ă©tabli avec une personne pourra compenser la relation anxiogĂšne dĂ©veloppĂ©e avec une autre. C'est que l'insĂ©curitĂ© de l'enfant est souvent imputable Ă  la mauvaise relation ou approche de la mĂšre Ă  son enfant au tout dĂ©but de la vie. ».GĂ©rard Neyrand sociologue et professeur Ă  l’universitĂ© de Toulouse et directeur du Centre interdisciplinaire mĂ©diterranĂ©en d’études et recherches en sciences sociales - CIMERSS Ă©crit ceci [34] Ainsi, au tournant des annĂ©es 1990, la vision de cette pratique Ă©tait encore trĂšs nĂ©gative, alimentĂ©e par une certaine tradition des discours cliniques Ă  orientation psychanalytique, qui la dĂ©nonçaient comme dĂ©stabilisante pour l'enfant et l'empĂȘchant de se construire dans un rapport apaisĂ© Ă  son environnement, ce que semblait offrir la continuitĂ© de la vie quotidienne avec un seul des deux parents. ». GĂ©rard Neyrand soulĂšve Ă©galement comme facteur retardateur Ă  la pratique de la rĂ©sidence alternĂ©e cette explication Le premier niveau d'opposition s'inscrit dans la continuitĂ© des rĂ©sistances initiales des professions psychologiques Ă  la pratique de l'alternance [NDLR Par professions psychologiques », il faut comprendre psychanalyse ».], tout en se concentrant sur un critĂšre qui, pour elles, est rĂ©dhibitoire, l'Ăąge prĂ©coce de l'enfant concernĂ©, et vont donc se retrouver essentiellement chez des pĂ©dopsychiatres et des professionnelles de la petite enfance. Ce courant se cristallise autour d'une figure majeure du champ psychiatrique, engagĂ©e de façon militante Ă  plusieurs niveaux, dont celui de la rĂ©sidence alternĂ©e prĂ©coce, dans la dĂ©fense d'une vision traditionaliste caricaturale de la famille, politiquement marquĂ©e, et qui reste indexĂ©e aux formulations des annĂ©es 1950 des fonctions parentales pour lesquelles le seul soignant valable du jeune enfant reste sa mĂšre. Ce mouvement aboutit Ă  l'Ă©laboration d'une sorte de manifeste antirĂ©sidence alternĂ©e, intitulĂ© Le livre noir de la garde alternĂ©e, et dont la parution engendre des rĂ©actions que l'on pourrait qualifier de contrastĂ©es. ».GĂ©rard Poussin Professeur Ă©mĂ©rite de psychologie clinique Ă  l'universitĂ© Pierre MendĂšs-France de Grenoble Ă©crit [33] tout en faisant rĂ©fĂ©rence Ă  l'Ă©tude de Solomon et George 
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 Pour Freud, par exemple, l'enfant s'appuie sur l'objet des pulsions d'autoconservation dans son choix d'un objet d'amour, car pour lui, Ă  l'origine, la satisfaction sexuelle avait un objet sexuel en dehors du corps propre le sein maternel ». C'est la thĂ©orie de l'Ă©tayage » /
 Pour certains cliniciens [NDLR ces cliniciens sont tous de pratique ou dobĂ©dience psychanalytique] pourtant, la confusion est encore prĂ©sente et ils se rĂ©fĂšrent Ă  la thĂ©orie de l'attachement tout en lui attribuant des caractĂ©ristiques qui Ă©taient celles de la thĂ©orie de l'Ă©tayage [NDLR cette thĂ©orie est purement psychanalytique]. On peut ainsi entendre que seule la mĂšre peut ĂȘtre une figure d'attachement pour le jeune enfant» et qu'il est donc dangereux qu'il ne passe pas la majeure partie de son temps avec elle notamment la nuit, comme le stipulent Solomon et George. La notion de coparentalitĂ© serait alors partie remise et ne pourrait s’appliquer qu'au-delĂ  de l'Ăąge de 6 ans .../
. Mon expĂ©rience croisĂ©e entre la recherche et la clinique m'amĂšne Ă  conclure au contraire qu'il est souhaitable de favoriser la coparentalitĂ© dans l'aprĂšs divorce dĂšs le plus jeune Ăąge. ».GĂ©rard Poussin Ă©crit encore [21] 
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 À part un prĂ©jugĂ© systĂ©matiquement dĂ©favorable Ă  l’égard des pĂšres, je ne vois pas ce qui le justifie. À ceux qui prĂ©tendent que ce prĂ©jugĂ© n’existe pas, je citerai seulement le passage suivant Il est dans l’ordre des choses qu’un pĂšre ne s’occupe pas de son enfant bĂ©bĂ© ce n’est pas un rĂŽle d’homme. [
] C’est lorsque l’enfant atteint l’ñge de la marche – Ă  18 mois – que les hommes normalement virils commencent Ă  s’occuper de lui. Ceux qui s’occupent des bĂ©bĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement en grande partie marquĂ©s de fĂ©minitĂ© et, pour ainsi dire, jaloux que ce soient les mĂšres les porteuses. ». Pour ĂȘtre juste, il faut souligner que F. Dolto tenait ces propos pour contrer le discours de certaines mĂšres qui se fondent sur des rĂ©actions psychosomatiques de l’enfant petit pour prĂ©senter le pĂšre comme un homme dangereux qui ne sait pas s’occuper d’un bĂ©bĂ©. Elle explique d’ailleurs un peu avant que si l’enfant Ă©tait confiĂ© au pĂšre, il se produirait les mĂȘmes signes symptomatiques s’il ne voyait la mĂšre que rarement ». Le problĂšme est que les propos sur le pĂšre normalement viril » rencontrent trop opportunĂ©ment une idĂ©ologie maternaliste dominante qui va en conclure que le pĂšre n’a pas besoin d’exister avant que son enfant ait 18 mois. ».Chantal Zaouche-Gaudron professeure en psychologie du dĂ©veloppement Ă  l’UniversitĂ© de Toulouse le Mirail et Directrice de l’Ecole Doctorale CLESCO et Amandine Baude Doctorante prĂ©cisent [22] 
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 Le pĂšre constitue trĂšs tĂŽt une des principales figures d’attachement dans la vie de l’enfant contribuant Ă  la construction de son affectivitĂ© et amorçant, de par son style spĂ©cifique, les processus d’autonomisation et d’affirmation. Ce partenaire influence l’adaptation socio-affective de l’enfant Ă  travers son degrĂ© d’engagement dans les interactions directes, mais aussi Ă  travers son investissement dans diffĂ©rentes dimensions du parentage et, notamment, dans les domaines des soins physiques, du jeu ou encore de la discipline. ».Le psychologue Ned Holstein Ă©crit ceci dans une de ses publications The intellectual basis of the courts’ current fixation with sole custody has not withstood objective scrutiny. It started as a psychoanalytic theory — never proved by observation — that after a divorce, children need one primary caretaker and one home. » [35].ConclusionPour les psychanalystes, la relation pĂšre-enfant ne compte pas. Lorsqu’un pĂšre est prĂ©sent auprĂšs de son enfant, si c’est avant 18 mois, il manque de virilitĂ© ! Dans le meilleur des cas, un bon pĂšre ne peut ĂȘtre qu’une mĂšre-bis ! Dans tous les cas, le pĂšre n’a d’existence auprĂšs de son enfant que si la mĂšre le souhaite et Ă  ce titre, un pĂšre qui aime son enfant est tout simplement jaloux de la maman
 ! Rappelons enfin que TOUS les prĂ©tendus spĂ©cialistes de l’enfance », farouchement opposĂ©s Ă  la rĂ©sidence alternĂ©e, sont de pratique ne signifie pas que tous les psychanalystes sont opposĂ©s Ă  la rĂ©sidence alternĂ©e. Certains sont capables de s’opposer aux dogmes ancestraux de la psychanalyse. Les enfants aiment autant leurs deux parents et rĂ©ciproquement. Il n’existe aucune hiĂ©rarchie dans tout cela ! Les avis et autocritiques de ces thĂ©rapeutes et psychanalystes sont primordiaux. Ils mĂ©ritaient plus que tout leur place dans ce billet pour souligner que les divergences flagrantes sur ce sujet sont loin d’ĂȘtre le fruit d’une querelle d’experts entre psychologues scientifiques et psychanalystes. Certains psychanalystes contestent eux aussi les prĂ©jugĂ©s des plus dogmatiques d'entre eux. Cela n’a d’ailleurs pas Ă©chappĂ© Ă  HĂ©lĂšne Gaumont-Prat professeure et directrice du Laboratoire de Droit de la SantĂ© Ă  l’UniversitĂ© Paris-8 et ancien membre du ComitĂ© Consultatif National d’Éthique de 1998 Ă  2007. Dans une de ses Ă©tudes [23], elle dĂ©plore Ă  juste titre La diabolisation de la rĂ©sidence alternĂ©e, en France par des psychanalystes, d'ailleurs souvent divisĂ©s, ce qui en affaiblit considĂ©rablement la portĂ©e, s'apparente Ă  de nombreux dĂ©bats rĂ©currents sur des questions touchant Ă  l'ĂȘtre humain et opposant mĂ©decine, justice et psychanalyse, oĂč cette derniĂšre se trouve fortement discrĂ©ditĂ©e par la neurobiologie. ».Avec des outils validĂ©s et une dĂ©marche scientifique, la psychologie scientifique contemporaine prouve que le pĂšre, autant que la mĂšre, joue un rĂŽle capital dans le dĂ©veloppement de l’enfant et cela dĂšs son plus jeune Ăąge RaphaĂšle Miljkovitch, Chantal Zaouche-Gaudron, GĂ©rard Poussin, Jan Piet H. de Man, Richard A. Warshak, Joan B. Kelly, Robert Bauserman, Michael Lamb, William Fabricius, etc..En France, via un lobbying permanent sur le lĂ©gislateur et sur les magistrats, la psychanalyse impose Ă  la sociĂ©tĂ© toute entiĂšre sa propre perception des besoins de l’enfant en matiĂšre de parentalitĂ©. Pour mĂ©moire les indicateurs de souffrance de la garde classique sont les suivants PrĂšs d'un enfant de parents sĂ©parĂ©s sur 5 ne voit jamais son pĂšre [24],71 % des Ă©lĂšves qui dĂ©crochent au secondaire n'ont pas de pĂšre [25],90 % des enfants qui font une fugue n'ont pas de pĂšre [25],Chaque annĂ©e plusieurs centaines de pĂšres de famille se suicident du fait qu'ils n'ont plus de lien avec leurs enfants [2],Niveau Ă©levĂ© de dĂ©pression chez l'enfant, Abus de substance illicites et licites, Toxicomanie plus frĂ©quente, idem pour l’alcool, TDAH Trouble DĂ©ficit de l'Attention HyperactivitĂ© [26] [27].Moins bons rĂ©sultats scolaires qu'en rĂ©sidence alternĂ©e [28].Sans ĂȘtre exhaustif sur l’ensemble des condamnations faites Ă  la psychanalyse dans les nombreux Ă©tats dans le monde, rappelons succinctement celles-ci En 1980, la majoritĂ© des rĂ©fĂ©rences freudiennes sont retirĂ©es du DSM notamment pour absence de scientificitĂ© voir les Ă©carts entre le DSM2 et le DSM3.En 2004, l’INSERM a produit un Ă©pais rapport dĂ©montrant l’inefficacitĂ© thĂ©rapeutique de la psychanalyse pour la majoritĂ© de troubles mentaux PsychothĂ©rapie. Trois approches Ă©valuĂ©es. Paris Éditions de l’Inserm, Page 568.En 2010, un rapport de la HAS Haute AutoritĂ© de la SantĂ© conclut que la psychanalyse n’est pas Ă  recommander pour traiter l’ Ă©galement qu’une bonne partie des professionnels d'orientation psychanalytique farouchement opposĂ©s Ă  l’instauration d’un principe de prĂ©somption de rĂ©sidence alternĂ©e dans le code civil en lieu et place de celle qui est actuellement en pratique sont aussi largement impliquĂ©s dans le scandale de l’autisme. -[1] INED - Quand la sĂ©paration des parents s’accompagne d’une rupture du lien entre le pĂšre et l’enfant Travaux prĂ©paratoires Ă  l’élaboration du Plan Violence et SantĂ© en application de la loi relative Ă  la politique de santĂ© publique du 9 aoĂ»t 2004 Docteur Anne Tursz - Mai 2005 - approuvĂ© le MinistĂšre de la SantĂ© et des SolidaritĂ©s - voir la page 71 entre autres Françoise Dolto, Quand les parents se sĂ©parent » - Page 53.[4] Aldo Naouri, Interview dans Femme Actuelle – n°684 – 1999.[5] Donald W. Winnicott, La mĂšre suffisamment bonne » - Page 97.[6] Jacques Lacan - Propos sur la causalitĂ© psychique », dans Écrits 1956, Paris, Le Seuil, 1966.[7] Le droit d'hĂ©bergement du pĂšre concernant un bĂ©bĂ© - Dr Maurice Berger - AoĂ»t 2003.[8] Du bon usage du pĂšre – Lien Lien[9] Guy Corneau - PĂšre manquant, fils manquĂ© - Éditions de l’Homme – 1989 – p26.[10] Patrick Ben Soussan - MĂȘme les pĂšres ! – Spirale 2003/4 – n° 28 Boris Cyrulnik Le pĂšre, l'homme, le masculin en pĂ©rinatalitĂ© - Article paru dans le Carnet/Psy no 47 - Pages 19-20 GeneviĂšve Delaisi de Parseval - La part du pĂšre » - Ed. du Seuil – 1981.[14] Georges Blond Joan B. Kelly, Children’s Living Arrangements Following Separation and Divorce Insights From Empirical and Clinical Research - Page 36 - 2007.[16] Michael E. Lamb - The development of Father-Infant Relationship » - John Wisley - New York – 1996.[17] Jean Le Camus, PĂšres et bĂ©bĂ©s » - L'Harmattan - 1998.[18] Jean Le Camus, Le vrai rĂŽle du pĂšre » - Odile Jacob – 2000.[19] Marie Main et Donna Weston - The quality of the toddler's relationship to mother and father Child development – 1981.[20] Pierre Humbert Blaise - Premier lien, thĂ©orie de l'attachement » - Odile Jacob 2003.[21] GĂ©rard Poussin - L’alternance Ă©pouvantail et le problĂšme des sĂ©parations parentales avec des enfants en bas Ăąge – Spirale 2009/1 - N° 49 Chantal Zaouche-Gaudron et Amandine Baude - L’adaptation socio-affective d’enfants de quatre Ă  12 ans en rĂ©sidencealternĂ©e une approche Ă©cosystĂ©mique – Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence 612013 - Page 348 – 2013.[23] HĂ©lĂšne Gaumont-Prat - La rĂ©sidence alternĂ©e Ă  l'Ă©preuve du droit comparĂ© - France-Belgique » - Droit de la famille n° 7, Juillet 2012, Ă©tude 15.[24] Quand la sĂ©paration des parents s’accompagne d’une rupture du lien entre le pĂšre et l’enfant Child Custody, Access and Parental Responsibility the search for a just and equitable standard - Edward Kruk, The University of British Columbia December, 2008 Etude de Strohschein - 2007 La relation pĂšre-enfant et l’ouverture au monde - Daniel Paquette – 2004 Laurette CrĂ©tin – Les familles monoparentales et l’école un plus grand risque d’échec au collĂšge ? » Richard A. Warshak - CR21-FR - Blanket Restrictions - Overnight Contact Between Parents and Young Children - Family and Conciliation Courts Rewiew - Vol. 38 - October 2000 - 422-445 Page 426[30] Freud - Trois essais sur la thĂ©orie sexuelle 1905 - ƒuvres complĂštes - PUF, VI, 2006 Voir page 161.[31] Sigmund Freud - An outline of psychoanalysis - Ed. and trans. James Strachey - New York Norton – 1940 - Page 45.[32] Jean Le Camus - La PaternitĂ© sous les regards croisĂ©s de la psychologie du dĂ©veloppement et de la psychanalyse - ERES - Petite enfance et parentalitĂ© » - 2001 - Voir page 151.[33] Diane Khoury, Marie-Dominique Wilpert, GĂ©rard Neyrand et GĂ©rard Poussin - PĂšre, MĂšre aprĂšs sĂ©paration - ERES - 2015 - Voir pages 106 Ă  108.[34] Diane Khoury, Marie-Dominique Wilpert, GĂ©rard Neyrand et GĂ©rard Poussin - PĂšre, MĂšre aprĂšs sĂ©paration - ERES - 2015 - Voir pages 57, 69 et 70.[35] Ned Holstein
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Le PĂšre dans la Psychanalyse le pĂšre comme "imago" Association de la Cause Freudienne MĂ©diterranĂ©e - Alpes - Provence Bureau de ville de Toulon Le mardi 25 septembre Ă  20h30 HĂŽpital Chalucet, Salle Romarins Le PĂšre dans la psychanalyse de Freud Ă  Lacan Au cours de l’annĂ©e, nous nous proposons de suivre l’évolution de la thĂšse de J. Lacan sur le PĂšre, Ă  travers ses grandes Ă©tapes Le pĂšre comme imago’» 1938, Le pĂšre comme signifiant’ » 1956, Le pĂšre comme objet’ » 1960, Le pĂšre comme rĂ©gulateur de jouissance’ » 1970 et Le pĂšre comme symptĂŽme’ » 1975. Comme l’an dernier, une rencontre bimestrielle, ouverte Ă  tous les cartellisants sera consacrĂ©e Ă  ces lectures. Par ailleurs, un temps sera rĂ©servĂ© Ă  des invitĂ©s extĂ©rieurs, travaillant aussi la mĂȘme question. PremiĂšre sĂ©ance Le PĂšre comme imago’ Deux interventions sont proposĂ©es Marie-Paule CANDILLIER Le complexe d’intrusion » in Le stade du miroir comme formateur de la fonction du je » Lacan, 1936 Marie-Claude PEZRON L'imago paternelle et la sublimation » in Les complexes familiaux », Lacan, 1938. Ces rencontres sont ouvertes Ă  tous ceux qui souhaitent aborder la lecture de Freud et Lacan. Cettepage de rĂ©ponses vous aidera Ă  passer le niveau nĂ©cessaire rapidement Ă  tout moment. Ci-dessous vous trouvez la rĂ©ponse pour En rapport avec le pĂšre de la psychanalyse : En rapport avec le pĂšre de la psychanalyse . Solution: Freudien. Les autres questions que vous pouvez trouver ici CodyCross Confort de la Maison Groupe 623 Grille

La semaine derniĂšre, j’ai mis une contribution sur le rĂŽle pĂšre-mĂšre, qui une fois Ă©crite m’a fait repenser qu’il y a d’autres visions de ce rĂŽle et qu’il est important pour ce faire une idĂ©e du sujet de le regarder sous diffĂ©rents angles. Voici donc une autre vue de ces rĂŽles de pĂšre et de mĂšre Ă  travers la psychanalyse. J’ai pris pour base deux articles que j’ai trouvĂ© suffisamment concis et clair dans un langage simple car comme vous je n’aime pas les langages compliquĂ©s accessibles uniquement aux personnes ayant une maĂźtrise en psychologie. Il faut bien diffĂ©rencier rĂŽle et fonction le rĂŽle dĂ©signe des comportements, des actes ou des attitudes conscientes, volontaires, concrĂštes, interchangeables et relatifs comme les tĂąches mĂ©nagĂšres ou de pourvoyeurs » 1 alors que La fonction est Ă  l’inverse des rĂŽles car celle-ci est inconsciente, psychologique non volontaire, unique, spĂ©cifique et absolue identitĂ© sexuĂ©e. Aucune mĂšre, malgrĂ© sa bonne volontĂ©, ne peut remplir la fonction paternelle ; elle ne peut remplir que » sa » fonction maternelle »1 Dans la rĂ©alitĂ©, la mĂšre se retrouve parfois Ă  remplir la fonction paternelle, j’en reparle Ă  la fin. Vous comprendrez donc Ă  la lecture de cette prĂ©cision linguistique que j’ai parlĂ© du rĂŽle pĂšre-mĂšre la semaine derniĂšre et que lĂ , il s’agit de parler de la fonction paternelle et la fonction maternelle. J’ai fait le choix de prendre la vision de Winnicott qui a une approche positive de la mĂšre contrairement Ă  Freud. Winnicott Ă©tait pĂ©diatre avant d’ĂȘtre psychanalyse ceci explique peut ĂȘtre sa vision. Concernant la mĂšre, Au tout dĂ©but, le nouveau-nĂ© est dans une situation de dĂ©pendance absolue vis-Ă -vis de l’entourage. » 2 L’entourage est souvent la mĂšre en premier lieu, ou ce qu’il nomme son substitut, c’est Ă  dire la personne qui sera prĂ©sente pour s’occuper du nouveau-nĂ©. La mĂšre y rĂ©pond par la prĂ©occupation maternelle primaire, c’est-Ă -dire une capacitĂ© Ă  s’identifier Ă  l’enfant pour le comprendre. Au cours de cette pĂ©riode, elle est littĂ©ralement en rĂ©sonance avec les besoins du bĂ©bĂ©. Elle Ă©prouve une irrĂ©pressible nĂ©cessitĂ© de les satisfaire. La dĂ©tresse de son enfant lui est intolĂ©rable. Le nourrisson et sa mĂšre forment une dyade. »2 C’est ce que certaines personnes appellent l’instinct maternel » cette capacitĂ© Ă  ĂȘtre en rĂ©sonance totale avec les besoins du bĂ©bĂ© et y rĂ©pondre instantanĂ©ment parfois mĂȘme juste avant qu’il ne soit exprimĂ©. Ceci est vrai dans le cas de l’allaitement oĂč les mĂšres peuvent parfois sentir la montĂ©e de lait, se rĂ©veiller juste avant que le bĂ©bĂ© ne se rĂ©veille. La fonction maternelle est d’abord une fonction de matrice, de source nourriciĂšre, d’enveloppe, de rĂ©ceptacle de vie, de rĂ©tention. La mĂšre reprĂ©sente l’abri, la sĂ©curitĂ©, la protection, la chaleur, l’affection, la fusion, la comprĂ©hension La mĂšre reprĂ©sente l’amour. »1 Pour Winnicott, il y a trois fonctions maternelles indispensables au bon dĂ©veloppement de l’enfant la prĂ©sentation de l’objet c’est le fait d’ĂȘtre prĂ©sente, la mĂšre est lĂ  tout le temps pour l’enfant le fait de tenir, de contenir c’est le fait de donner des repĂšres simples et stables, c’est aider l’enfant Ă  comprendre ce qu’il ressent faim, soif, besoin d’ĂȘtre changĂ©.. la manipulation physique du bĂ©bĂ© les soins lui permettent de prendre conscience qu’il a un limite corporelle, une tĂȘte, un tronc avec un ventre, des bras, des jambes
 Je m’en tiens Ă  l’utilisation du dĂ©but de l’article, le reste Ă©tant plus technique et n’apporte pas d’informations complĂ©mentaires sur le rĂŽle de la mĂšre. VoilĂ  donc rĂ©sumĂ© trĂšs rapidement le rĂŽle de la mĂšre auprĂšs de l’enfant selon la vision de Winnicott. La transition vers le rĂŽle du pĂšre est simple schĂ©matiquement, elle rĂ©conforte, lui stimule. Il est intĂ©ressant de noter que la naissance de la fonction maternelle est d’ordre biologique la grossesse alors que celle du pĂšre est un processus symbolique liĂ© Ă  l’environnement. En effet, il y a des hommes pour qui ĂȘtre pĂšre est trĂšs abstrait, ils vivent la grossesse de loin sans comprendre trop ce qui se passe mĂȘme si le mental est lĂ  et l’entourage pour lui dire c’est chouette tu vas ĂȘtre papa ! » ils ne comprennent pas trop ce qui arrive. La fonction du pĂšre en est une de sĂ©paration, d’expulsion du sein maternel, de distinction, de diffĂ©renciation. Le pĂšre doit Ă©duquer ses enfants dans le sens Ă©tymologique du mot » educare » faire sortir, tirer dehors, conduire au-dehors avec soin. »1 J’appuie particuliĂšrement sur le conduire au-dehors avec soin » Cette notion de soin est importante pour la suite de ce qu’est la fonction paternelle selon la psychanalyse. En effet, La fonction du pĂšre est de sĂ©parer l’enfant de la mĂšre. Il doit s’interposer entre la mĂšre et l’enfant pour permettre Ă  l’enfant de dĂ©velopper son identitĂ© en dehors de la symbiose maternelle et rappeler Ă  la mĂšre qu’elle est aussi une femme, une amante, un ĂȘtre de plaisir, non seulement un ĂȘtre de devoir gĂ©nĂ©reux. Si la mĂšre reprĂ©sente l’amour fusionnel, le pĂšre reprĂ©sente les limites, les frontiĂšres, la sĂ©paration psychologique »1 ceci doit ĂȘtre fait avec grand soin et douceur ! Il est aucunement question de sevrer l’enfant pour que le pĂšre rĂ©cupĂšre sa femme comme prĂ©conisĂ© par certaines personnes vous voyez de qui je parle. Yvon Dallaire retranscrit 5 fonctions paternelles La protection protĂ©ger les siens et donc pour ce faire ĂȘtre prĂ©sent physiquement et psychologiquement L’éducation Le pĂšre doit faciliter Ă  ses enfants l’apprentissage du contrĂŽle de soi »1 L’initiation initier l’enfant aux rĂšgles de la sociĂ©tĂ© pour vivre avec les autres La sĂ©paration sĂ©parer la mĂšre de l’enfant et l’enfant de la mĂšre pour que l’un et l’autre puisse s’épanouir ; la mĂšre en tant que femme et l’enfant en tant qu’adulte La filiation pour que l’enfant sache qui est son pĂšre et qu’il puisse s’inscrire dans une lignĂ©e. On comprendra Ă  la lecture de cet article 1 que la fonction paternelle a Ă©tĂ© bien bousculĂ© ces derniĂšres annĂ©es. Les mĂšres ont pris une partie de ces fonctions par les rĂŽles qu’elles ont jouĂ©, peut ĂȘtre parce que les hommes des gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes avaient oubliĂ© que leur fonction doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e avec soin » et non autoritarisme ». Marie-Christine Eustache 1 par Yvon Dallaire 2

Cliniquepsychanalytique. QU’EST-CE QU’UN PÈRE ? La fonction paternelle pour la psychanalyse. Par CORON O. novembre 2014. C’est Ă  partir de mes propres questions sur la fonction paternelle que j’ai souhaitĂ© ce groupe de travail. Un groupe de travail en psychanalyse c’est un lieu oĂč on part d’une question et oĂč on ressort avec d ABIDINE ABIDINE DINO dit 1913-1993 Le peintre turc Abidine s'est Ă©teint Ă  Paris le 7 dĂ©cembre 1993, Ă  l'Ăąge de quatre-vingts ans. Il a menĂ© une carriĂšre internationale, exposant ses Ɠuvres depuis 1947 non seulement en Turquie et en France, mais aussi aux États-Unis, en Europe et en Russie. Son goĂ»t de la recherche crĂ©ative, sa passion pour la vie et un travail soutenu l'ont amenĂ© Ă  varier sans cesse ses techniques, de la plume Ă  l [
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 L'Ă©clatement du milieu artistique, amorcĂ© dĂšs la fin du xix e siĂšcle, se poursuit et s'amplifie Ă  partir de 1914. Le nombre de peintres vivant loin de Londres augmente, et le gĂ©nie du lieu » semble les inspirer plus que jamais ; le Pembrokeshire est pour Graham Sutherland ce qu'Ă©tait le Suffolk pour Constable. L. S. Lowry 1887-1975, lui, peint toute sa vie le paysage industriel du Lancashire [
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] Lire la suiteAPPEL KAREL 1921-2006Écrit par HervĂ© GAUVILLE ‱ 730 mots Reflex est le nom de la revue Ă  laquelle l'artiste nĂ©erlandais Karel Appel, ĂągĂ© de vingt-sept ans, a d'abord associĂ© son nom, Ă  cĂŽtĂ© de ceux de poĂštes et des peintres Constant et Corneille. Les peintures d’Appel renvoient, par un excĂšs dans les formes et les couleurs d’une grande intensitĂ© expressive, aux tensions dans sa vie d’artiste en rĂ©volte contre les conventions picturales. NĂ© en 1921 Ă  A [
] Lire la suiteARAKAWA SHUSAKU 1936-2010 Écrit par BĂ©atrice PARENT ‱ 445 mots Peintre japonais, nĂ© Ă  Nagoya, Arakawa est considĂ©rĂ© comme un artiste amĂ©ricain, car depuis 1961 il vit et travaille Ă  New York, oĂč il a rapidement acquis une rĂ©putation internationale en participant Ă  de nombreuses expositions, comme celles du musĂ©e d'Art moderne de la Ville de Paris en 1970 ou du Stedelijk Museum d'Amsterdam en 1978. L'Ɠuvre d'Arakawa est Ă©nigmatique, car irrĂ©ductible Ă  quelque [
] Lire la suiteARIKHA AVIGDOR 1929-2010Écrit par Universalis ‱ 605 mots Artiste, dessinateur et graveur israĂ©lien d'origine roumaine, Avigdor Arikha transforma les objets ordinaires du quotidien en images lumineuses bien que parfois dĂ©concertantes, souvent influencĂ©es par son expĂ©rience de survivant de la Shoah. Avigdor Arikha est nĂ© en 1929 Ă  Radauti, en Bucovine Roumanie, dans une famille juive germanophone qui s'installe en Ukraine peu aprĂšs sa naissance. Il com [
] Lire la suiteARROYO EDUARDO 1937-2018Écrit par Alain JOUFFROY, Universalis ‱ 1 045 mots NĂ© Ă  Madrid le 26 fĂ©vrier 1937, Eduardo Arroyo, qui a vĂ©cu et travaillĂ© Ă  Paris de 1958 Ă  1982 en effectuant quelques sĂ©jours en Italie et Ă  Berlin, est l'un des peintres europĂ©ens les plus offensifs qui aient Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s depuis les annĂ©es 1960. ÉlĂšve de l'Ă©cole de journalisme de Madrid, il est Ă©galement Ă©crivain les livres qu'il a fait paraĂźtre en Italie Opere et operette , 1973 ; Il poi v [
] Lire la suiteART ET TERRORISME SELON GERHARD RICHTER repĂšres chronologiquesÉcrit par HervĂ© VANEL ‱ 450 mots 2 avril 1968 Andreas Baader et Gudrun Ensslin, activistes allemands d'extrĂȘme gauche, font exploser le grand magasin Kaufhaus Schneider Ă  Francfort. Avril 1970 Arrestation et emprisonnement d'Andreas Baader. 2 juin 1970 Un tract, plus tard attribuĂ© Ă  Ulrike Meinhof, alors journaliste d'extrĂȘme gauche, dĂ©clare, entre autres Les porcs croyaient-ils vraiment que nous pouvions parler de lutte d [
] Lire la suiteASSE GENEVIÈVE 1923-2021Écrit par Georges ROQUE ‱ 985 mots ‱ 1 mĂ©dia Peintre et graveuse nĂ©e le 24 janvier 1923 Ă  Vannes, GeneviĂšve Asse de son vrai nom GeneviĂšve Bodin s’est Ă©teinte le 11 aoĂ»t 2021 Ă  Paris. Artiste plutĂŽt discrĂšte, elle n’a connu la notoriĂ©tĂ© qu’assez tardivement, avec des expositions au musĂ©e d’Art moderne de la Ville de Paris 1988-89, au Centre Georges-Pompidou, Ă  l’occasion d’une importante donation 2013, et enfin au musĂ©e des Beaux-Arts [
] Lire la suiteB AMADOU 1944- Écrit par Philippe BOUCHET ‱ 772 mots NĂ© en 1944 Ă  Agniam Thiodaye SĂ©nĂ©gal, Amadou BĂą, Ă©lĂšve de Pierre Lods 1921-1988, vit et travaille Ă  Dakar. Sa peinture, pleinement nourrie par la tradition et que l'on pourrait qualifier de classique » par les sujets traitĂ©s – bƓufs en forme de lyre, pasteurs, bateaux Ă  fond plat sur un fleuve, danseurs – tĂ©moigne d'une Afrique nomade et figure des scĂšnes de la vie quotidienne sans cĂ©der pou [
] Lire la suiteBACON FRANCIS 1909-1992Écrit par Laura MALVANO ‱ 1 576 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "La situation artistique Ă  Londres" 
 NĂ© Ă  Dublin en 1909, Bacon grandit dans un milieu isolĂ© et provincial, Ă  Cheltenham, en Irlande. Ses dĂ©buts se dĂ©roulent hors de toute routine. Il s'adonnera d'abord Ă  la dĂ©coration d'intĂ©rieur Ă  Berlin et Ă  Paris ; de retour Ă  Londres, en 1929, il se fera rapidement priser comme designer » de mobilier. Sa production picturale fut d'abord Ă©pisodique, et c'est seulement Ă  partir de 1946 qu'il pe [
] Lire la suiteBAJ ENRICO 1924-2003Écrit par Catherine VASSEUR ‱ 790 mots ‱ 1 mĂ©dia Issu d'un milieu bourgeois, l'artiste italien Enrico Baj, nĂ© en 1924 Ă  Milan et mort en 2003 Ă  Vergiate, prĂšs du lac Majeur, marque trĂšs jeune son rejet de l'autoritĂ© en se moquant de dignitaires fascistes en visite dans sa ville natale, ce qui lui vaut quelques dĂ©mĂȘlĂ©s avec la police. RĂ©fugiĂ© Ă  GenĂšve en 1944 pour Ă©chapper Ă  la conscription, il frĂ©quente aprĂšs la guerre l'AcadĂ©mie des beaux-arts [
] Lire la suiteBALLA GIACOMO 1871-1958Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 655 mots Signataire avec Boccioni, CarrĂĄ, Russolo et Severini du Manifeste des peintres futuristes , le 11 fĂ©vrier 1910 Ă  Milan, Giacomo Balla est le plus ĂągĂ© du groupe. NĂ© Ă  Turin, Balla dĂ©cide trĂšs tĂŽt de sa vocation de peintre. Autodidacte, il ne suivra que quelques cours de dessin ; il travaille chez un lithographe et approfondit les techniques et les problĂšmes spĂ©cifiques de la photographie, ce qui in [
] Lire la suiteBARCELÓ MIQUEL 1957- Écrit par Maxime PRODROMIDÈS ‱ 1 173 mots Le peintre Miquel BarcelĂł est nĂ© Ă  Felanitx, dans l'Ăźle de Majorque, en 1957. Cet artiste a prĂ©sentĂ© un premier bilan de ses travaux dans la capitale catalane BarcelĂł, Barcelona en 1987, prĂ©ludant Ă  un tournant dans son Ɠuvre l'annĂ©e suivante, il dĂ©couvrait l'Afrique. Comme CervantĂšs, BarcelĂł est voyageur, polyglotte, farceur, influencĂ© par l'Arabie, obsĂ©dĂ© par le corps et ses meurtrissures, [
] Lire la suiteBARUCHELLO GIANFRANCO 1924- Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 948 mots Gianfranco Baruchello est un peintre, Ă©crivain et cinĂ©aste italien d'avant-garde nĂ© en 1924 Ă  Livourne. Il obtient un doctorat de droit, et crĂ©e, trĂšs jeune, une entreprise de produits biochimiques qu'il abandonne dĂ©finitivement en 1959, malgrĂ© sa rĂ©ussite, pour se consacrer Ă  la peinture. AprĂšs une premiĂšre phase d'expĂ©rimentation informelle », oĂč il utilise un vernis noir sur la toile blanche [
] Lire la suiteBASELITZ GEORG 1938- Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 1 450 mots Dans le chapitre "La violence de la surface" 
 NĂ© le 23 janvier 1938, dans un village de Saxe, Deutschbaselitz, Ă  proximitĂ© de Dresde, qui lui inspirera son pseudonyme, Hans Georg Kern s'inscrit en 1956 Ă  l'École supĂ©rieure des arts plastiques de Berlin-Est, dont il est trĂšs vite renvoyĂ© pour manque de maturitĂ© sociopolitique ». Deux ans plus tard, il frĂ©quente l'École des beaux-arts de Berlin-Ouest, oĂč il s'installe dĂ©finitivement en 1958. [
] Lire la suiteBAYER HERBERT 1900-1985Écrit par Yve-Alain BOIS, Universalis ‱ 1 672 mots Dans le chapitre "La reconnaissance amĂ©ricaine et la diffusion du Bauhaus" 
 En 1937, Bayer effectue un voyage aux États-Unis qui lui permet d'Ă©chapper Ă  l'Allemagne nazie. Il vient en effet de se voir confier 1'amĂ©nagement de la grande rĂ©trospective du Bauhaus qui doit se tenir au Museum of Modern Art de New York en dĂ©cembre 1938. L'exposition, qui met Ă  profit l'expĂ©rience acquise par Bayer, est conçue comme un parcours dramatique tenant constamment le spectateur en Ă©ve [
] Lire la suiteBAZIOTES WILLIAM 1912-1963Écrit par Élisabeth LEBOVICI ‱ 395 mots NĂ© Ă  Pittsburgh, ce peintre amĂ©ricain d'origine grecque est gĂ©nĂ©ralement associĂ© Ă  l' action painting — au sens que lui donne le critique Harold Rosenberg une peinture qui se fait dans l'acte, sans idĂ©e prĂ©alable de son rĂ©sultat. Mais Ă  la diffĂ©rence de la gestualitĂ© impulsive d'un De Kooning, de l'investissement corporel d'un Pollock, c'est dans l'action lente que se rĂ©alise la peinture de Wil [
] Lire la suiteBELGE JEUNE PEINTUREÉcrit par Robert L. DELEVOY ‱ 338 mots Groupe fondĂ© Ă  Bruxelles, sous la prĂ©sidence d'honneur de James Ensor et Ă  l'initiative de Robert L. Delevoy, animateur depuis 1942 des salons Apport » pour lesquels il installa, en 1944-1945, un jury qui devait constituer le noyau administratif de l'association Jeune Peinture belge. Parmi les artistes fondateurs, on citera les peintres RenĂ© Barbaix, Gaston Bertrand, Anne Bonnet, Jan Cox, Jack G [
] Lire la suiteBILL MAX 1908-1994Écrit par Serge LEMOINE, Universalis ‱ 1 436 mots Dans le chapitre "Un artiste protĂ©iforme" 
 Sa sculpture, qui est obtenue Ă  partir de concepts purement spatiaux, est le produit d'une exĂ©cution mĂ©canique techniquement parfaite grĂące aux matĂ©riaux choisis, le bronze dorĂ© et le granite qui sont polis, comme le montre Construction Ă  partir d'un tore 1942-1944. Il reçoit d'importantes commandes qu'il conçoit Ă  grande Ă©chelle ; ainsi la construction qu'il installe sur l'une des artĂšres pri [
] Lire la suiteBOLTANSKI CHRISTIAN 1944-2021Écrit par MaĂŻten BOUISSET, Universalis ‱ 1 579 mots ‱ 1 mĂ©dia NĂ© le 6 septembre 1944, Ă  Paris, Christian Boltanski s’est d’abord considĂšrĂ© comme un peintre. Mais un peintre qui a trĂšs vite choisi d'associer Ă  son travail diffĂ©rents modes de production dont la vidĂ©o, le cinĂ©ma, la photographie, la fabrication d'objets, ou encore l'installation. VĂ©ritable montreur de marionnettes », il offre Ă  son regardeur » un ensemble de propositions visuelles sur la q [
] Lire la suiteBOMBE ATOMIQUE A. WarholÉcrit par HervĂ© VANEL ‱ 282 mots Dans la sĂ©rie des innombrables morts et dĂ©sastres qui envahissent l'Ɠuvre d'Andy Warhol 1928-1987 au dĂ©but des annĂ©es 1960, l'unique Bombe atomique collection Saatchi, Londres, rĂ©alisĂ©e en 1965, occupe une place particuliĂšre. Son traitement, cependant, ne diffĂšre en rien de celui par lequel Warhol traite l'ensemble de ses sujets. Sur un fond rouge Ă©clatant, l'image de l'explosion est rĂ©pĂ©tĂ©e [
] Lire la suiteBOTERO FERNANDO 1932- Écrit par Universalis ‱ 575 mots Peintre et sculpteur colombien nĂ© le 19 avril 1932 Ă  MedellĂ­n. À l’instigation de son oncle, le jeune Fernando Botero suit une Ă©cole de tauromachie pendant plusieurs annĂ©es, mais sa vĂ©ritable vocation est l'art. Adolescent, il commence Ă  peindre, puisant son inspiration dans l'art prĂ©colombien et le style colonial espagnol qui l'entourent, ainsi que dans l'Ɠuvre politique du peintre muraliste me [
] Lire la suiteBRAUNER VICTOR 1903-1966Écrit par GĂ©rard LEGRAND ‱ 432 mots ‱ 1 mĂ©dia Peintre roumain. Venu Ă  Paris en 1929, Brauner est l'une des figures les plus fortes et les plus dĂ©routantes de la peinture surrĂ©aliste. Sa premiĂšre Ɠuvre notable, L'Étrange Cas de Monsieur K. , est cĂ©lĂ©brĂ©e par Breton 1934 comme la rĂ©incarnation monstrueusement vengeresse de l' Ubu roi de Jarry, reflĂ©tĂ©e par les dictatures qui montent alors sur toute l'Europe. Cependant la veine originale de [
] Lire la suiteBRAVO CLAUDIO 1936-2011Écrit par Universalis ‱ 262 mots Claudio Bravo Ă©tait un artiste peintre chilien rĂ©putĂ© pour le style provocant de ses tableaux hyperrĂ©alistes, qui se voulait l'hĂ©ritier de la grande tradition picturale des maĂźtres espagnols. Portraitiste des grands de ce monde au Chili et en Espagne au dĂ©but de sa carriĂšre, il Ă©tait surtout connu pour ses natures mortes hyperrĂ©alistes mettant en scĂšne des objets du quotidien, tels des emballages [
] Lire la suiteBRAYER YVES 1907-1990Écrit par Philippe PIGUET ‱ 348 mots Le peintre Yves Brayer mĂ©riterait d'ĂȘtre surnommĂ© le peintre-soleil » tant son Ɠuvre rayonne de cette vertu premiĂšre une exigeante luminositĂ© », dont a parlĂ© l'Ă©crivain Henri Bosco Ă  son sujet. NĂ© en 1907 Ă  Versailles, il passe sa jeunesse Ă  Bourges, fait ses Ă©tudes Ă  l'École des beaux-arts de Paris, obtient en 1930 le premier grand prix de Rome et enseigne dĂšs 1935 Ă  l'AcadĂ©mie de la Grand [
] Lire la suiteBRUS GÜNTER 1938- Écrit par Matthias SCHÄFER ‱ 830 mots L’artiste autrichien GĂŒnter Brus nĂ© en 1938 Ă  Ardning est Ă  la fois peintre, graphiste et essayiste. Au dĂ©but des annĂ©es 1960, l’artiste se situe dans le sillage de l’ Action painting et recouvrit son propre corps de peinture. Cette autopeinture » se transforme en action corporelle, dont l’un des thĂšmes majeurs est l’automutilation. En tant que membre fondateur de l’ actionnisme viennois avec [
] Lire la suiteBUFFET BERNARD 1928-1999Écrit par Philippe BOUCHET ‱ 813 mots ‱ 1 mĂ©dia À trente ans, en 1958, le peintre Bernard Buffet voit son Ɠuvre consacrĂ©e par une rĂ©trospective Ă  la galerie Charpentier, dont le catalogue est prĂ©facĂ© par Claude Roger-Marx. Jusqu'en 1999, l'artiste fournit au moins une centaine de tableaux par an, sans compter les dessins et les estampes. La maladie a pourtant vaincu ce bourreau de travail, qui s'est donnĂ© la mort dans sa propriĂ©tĂ© de Tourtour [
] Lire la suiteBURAGLIO PIERRE 1939- Écrit par Paul-Louis RINUY ‱ 735 mots Originaire de la banlieue parisienne – Charenton, dans le Val-de-Marne –, le peintre Pierre Buraglio, nĂ© en 1939, travaille Ă  Paris. Il est professeur Ă  l'École nationale supĂ©rieure des beaux-arts, oĂč il avait Ă©tĂ© Ă©lĂšve Ă  partir de 1959 dans l'atelier de Roger Chastel, en compagnie de Viallat, Buren, Parmentier, BioulĂšs et Rouan, qui transformĂšrent en profondeur la scĂšne artistique française Ă  par [
] Lire la suiteBURRI ALBERTO 1915-1995Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 1 256 mots Peintre abstrait, Alberto Burri fit une entrĂ©e tumultueuse sur la scĂšne artistique des annĂ©es 1950 en intĂ©grant Ă  sa pratique picturale des objets aussi dĂ©risoires que des sacs de jute ou de vieux chiffons dĂ©chirĂ©s. En faisant de leur trame usĂ©e le tableau lui-mĂȘme, l'artiste, Ă©crit Jean Leymarie, contraint la matiĂšre brute Ă  devenir directement forme pure, sans perdre sa consistance rĂ©elle et s [
] Lire la suiteBYZANTIOS KONSTANTINOS 1924-2007Écrit par Christophe CHICLET ‱ 637 mots Peintre grec installĂ© Ă  Paris, Konstantinos Byzantios, appelĂ© aussi Dikos », a fait partie des grandes figures de l'Ă©cole de Paris avec l'Espagnol Eduardo Arroyo et le Russe Serge Poliakoff. NĂ© Ă  AthĂšnes en novembre 1924, il entre Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts d'AthĂšnes dans les ateliers des maĂźtres Konstantinos Parthenis et Umberto Argyros. La capitale grecque est alors dĂ©chirĂ©e par la guerre civile [
] Lire la suiteCANADA Arts et cultureÉcrit par AndrĂ©e DESAUTELS, Roger DUHAMEL, Marta DVORAK, Juliette GARRIGUES, Constance NAUBERT-RISER, Philip STRATFORD, Universalis ‱ 24 894 mots ‱ 3 mĂ©dias Dans le chapitre "Peinture" 
 Depuis la fin du xix e siĂšcle, la peinture a pris au Canada le pas sur les autres arts. C'est elle qui franchit, la premiĂšre, le seuil de la modernitĂ© Ă  l'aube du xx e siĂšcle. Maurice Cullen frĂ©quente Pont-Aven et Giverny, et James Wilson Morrice fait la connaissance de Whistler et de Matisse. Ils introduisent au Canada une peinture de plein air aux couleurs claires qui, tout en restant marquĂ©e [
] Lire la suiteCAULFIELD PATRICK 1936-2005Écrit par Universalis ‱ 182 mots Peintre britannique. À quinze ans Patrick Caulfield quitte l'Ă©cole, travaille en usine, puis s'engage dans la Royal Air Force, et suit des cours du soir de dessin avant d'ĂȘtre admis, en 1956, Ă  la Chelsea School of Art, puis en 1960 au Royal College of Arts. L'y rejoignent David Hockney et Allen Jones, qui s'opposent Ă  l'expressionnisme abstrait amĂ©ricain. Caulfield peint par aplats de couleurs c [
] Lire la suiteCHARCHOUNE SERGE 1888-1975Écrit par Jacques ZEITOUN ‱ 925 mots SergueĂŻ Ivanovitch Charchoune est nĂ© Ă  Bougourouslan Russie, d'un pĂšre descendant de serfs d'origine slovaque, individualiste et anarchisant, et d'une mĂšre russe. ÉlevĂ© avec sĂ©vĂ©ritĂ© dans une foi qu'il a gardĂ©e toute sa vie, il se situe dĂšs son enfance au centre de la trinitĂ© musique-poĂ©sie-peinture. Si cette derniĂšre l'attire pour toujours, il ne renoncera jamais tout Ă  fait aux deux autres. Il [
] Lire la suiteCLEMENTE FRANCESCO 1952- Écrit par Universalis ‱ 408 mots Peintre et dessinateur italien, nĂ© le 23 mars 1952 Ă  Naples. Francesco Clemente se rend Ă  Rome en 1970, oĂč il Ă©tudie l'architecture Ă  l'universitĂ©. Il travaille sur la reprĂ©sentation intense, expressive et sombre du corps humain – parfois le sien – contribuant Ă  dĂ©finir ce que les critiques appellent le nĂ©oexpressionnisme. Ce mouvement refuse l'abstraction qui caractĂ©rise, en grande partie, la pe [
] Lire la suiteCLOSE CHUCK 1940-2021Écrit par Universalis ‱ 686 mots Promoteur d'ingĂ©nieux procĂ©dĂ©s techniques appliquĂ©s Ă  la reprĂ©sentation du visage humain, Chuck Thomas Close, nĂ© le 5 juillet 1940 Ă  Monroe, dans l'État de Washington, est surtout rĂ©putĂ© pour ses portraits hyperrĂ©alistes en grand format. Chuck Close fut initiĂ© Ă  l'art dĂšs l'enfance. À l'Ăąge de quatorze ans, une exposition de peintures abstraites de Pollock le dĂ©termine Ă  devenir peintre. FormĂ© Ă  [
] Lire la suiteCLOSON HENRI-JEAN 1888-1975Écrit par Françoise BORGNIET ‱ 883 mots Le peintre Henri-Jean Closon est nĂ© Ă  LiĂšge. En 1898, son pĂšre l'envoie aux Pays-Bas chez le professeur Charles Salden, qui lui fait dĂ©couvrir les maĂźtres de la peinture, notamment Rembrandt, et lui apprend Ă  dessiner. Quelques Ă©vĂ©nements importants jalonnent son adolescence en 1903, il lit l'ouvrage du grand chimiste Chevreul, De la loi du contraste simultanĂ© des couleurs 1839 ; il se lie d' [
] Lire la suiteCOBRA, mouvement artistiqueÉcrit par Catherine VASSEUR ‱ 2 421 mots ‱ 1 mĂ©dia Cobra – ou CoBrA, selon la typographie de Christian Dotremont – dĂ©signe un mouvement pictural fondĂ© en 1948 par une poignĂ©e d'artistes d'Europe du Nord issus des avant-gardes formĂ©es aprĂšs la Seconde Guerre mondiale. ForgĂ© Ă  partir des premiĂšres lettres de Copenhague, Bruxelles et Amsterdam, cet acronyme aux connotations serpentines balise un territoire aux contours incertains et au centre de grav [
] Lire la suiteCOGNÉE PHILIPPE 1957- Écrit par Philippe BOUCHET ‱ 959 mots NĂ© en 1957, Philippe CognĂ©e a Ă©tudiĂ© Ă  l'École des beaux-arts de Nantes, sa ville natale. À partir de 1982-1983, il se consacre entiĂšrement Ă  la peinture et participe Ă  des expositions collectives. Ses travaux Ă  l'Ă©criture expressionniste » font alors intervenir les souvenirs de son enfance au BĂ©nin oĂč son pĂšre Ă©tait en poste et s'inspirent aussi bien, par exemple, de tissus du Dahomey et de la [
] Lire la suiteCOLOR-FIELD PAINTINGÉcrit par Universalis ‱ 514 mots Le color-field painting littĂ©ralement peinture du champ colorĂ© » constitue avec l' action painting peinture d'action » l'une des deux principales tendances de l'expressionnisme abstrait amĂ©ricain au xx e siĂšcle. Il se caractĂ©rise par de grandes toiles oĂč dominent les aplats de couleur et oĂč les dĂ©tails de surface sont rares. Cette tendance est identifiĂ©e au milieu des annĂ©es 1950 par le [
] Lire la suiteCOMBAS ROBERT 1957- Écrit par Bernard MARCADÉ ‱ 1 113 mots Le peintre Robert Combas est nĂ© Ă  Lyon en 1957. AprĂšs des Ă©tudes Ă  SĂšte et Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts de Montpellier, il accĂšde trĂšs vite Ă  la notoriĂ©tĂ©, puisqu'il participe, dĂšs 1980, Ă  l'exposition AprĂšs le classicisme , organisĂ©e au musĂ©e de Saint-Étienne, qui rend compte des nouvelles tendances de l'art contemporain. Partie prenante de la mouvance de la Figuration libre en compagnie des frĂšres [
] Lire la suiteCONSTANT CONSTANT ANTON NIEUWENHUYS 1920-2005Écrit par Catherine VASSEUR ‱ 751 mots L'Ɠuvre du peintre et thĂ©oricien nĂ©erlandais Constant Anton Nieuwenhuys, dit Constant, en tĂ©moigne les mots citĂ© » ou terrain vague » n'ont pas vocation Ă  nourrir la seule propagande sĂ©curitaire. La ville, support de ses spĂ©culations plastiques et thĂ©oriques les plus captivantes, abrita aussi sa vision utopienne » Henri LefĂšbvre celle d'un monde sans frontiĂšres », oĂč l'existence de l [
] Lire la suiteCORÉE ArtsÉcrit par Laurence DENÈS, Arnauld LE BRUSQ, Madeleine PAUL-DAVID ‱ 11 380 mots ‱ 4 mĂ©dias Dans le chapitre "Aux sources de la modernitĂ© artistique" 
 Pionnier de la peinture Ă  l'occidentale, Ko Hee-dong l'a Ă©tudiĂ©e dĂšs 1909 Ă  l'École des beaux-arts de Tƍkyƍ. La voie de la modernitĂ© tentera une plĂ©iade d'artistes qui s'inspirent principalement de l'École de Paris. Certains font d'ailleurs le voyage vers l'Europe, tel Yi Chong-u, qui vient en France dĂšs 1925 et expose Ă  Paris au Salon d'automne de 1927. Le rĂ©alisme poĂ©tique imprĂšgne les Ɠuvres d' [
] Lire la suiteCORNEILLE CORNELIS VAN BEVERLOO dit 1922-2010Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 461 mots Guillaume Cornelis van Beverloo, dit Corneille, est nĂ© en 1922 Ă  LiĂšge en Belgique de parents nĂ©erlandais, qui s'installent en 1929 Ă  Amsterdam. Sa peinture, s'il fallait lui attribuer une qualification particuliĂšre au sein de la violence expressive et libĂ©ratoire du mouvement Cobra, pourrait ĂȘtre celle d'un paysagiste. Mais d'un paysagiste attentif seulement aux matiĂšres et aux structures profond [
] Lire la suiteCOX JAN 1919-1980Écrit par Robert L. DELEVOY ‱ 212 mots Peintre belge de mĂšre hollandaise et de pĂšre flamand, nĂ© Ă  La Haye. Jan Cox fit ses humanitĂ©s au Barleus Gymnasium d'Amsterdam. Il quitte la Hollande en 1936 pour se fixer Ă  Anvers, oĂč il rencontre Marc Mendelson, et suit pendant trois mois les cours de l'Institut supĂ©rieur des beaux-arts ; de 1937 Ă  1945, il Ă©tudie l'art et l'archĂ©ologie Ă  Gand. En 1945, il s'installe Ă  Bruxelles ; il est membre [
] Lire la suiteCREMONINI LEONARDO 1925-2010Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 1 014 mots Ce Bolognais nĂ© en 1925, fils d'un cheminot qui pratiquait la peinture par amour de l'art, n'a pas Ă©tĂ© baptisĂ© Leonardo par hasard il fut initiĂ© aux techniques picturales dĂšs son enfance. EncouragĂ© par toute sa famille, il lia trĂšs tĂŽt le plaisir de peindre Ă  la contemplation des horizons. Son pĂšre ayant Ă©tĂ© mutĂ© en Calabre en 1936, le souvenir de deux annĂ©es passĂ©es prĂšs de la mer devait l'Ă©mer [
] Lire la suiteCRUZ-DIEZ CARLOS 1923-2019Écrit par CĂ©cile GODEFROY ‱ 655 mots HĂ©ritier des thĂ©ories scientifiques de la couleur et de l'art abstrait gĂ©omĂ©trique de la premiĂšre moitiĂ© du xx e siĂšcle, le VĂ©nĂ©zuelien Carlos Cruz-Diez est l'une des figures historiques de l'art cinĂ©tique international. Il acquit la nationalitĂ© française en 2008. NĂ© le 17 aoĂ»t 1923, Carlos Cruz-Diez se forme Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts de Caracas de 1940 Ă  1945, obtient le diplĂŽme de professeur et [
] Lire la suiteDADO MIODRAG DJURIC, dit 1933-2010Écrit par Universalis ‱ 403 mots Le peintre et sculpteur Miodrag Djuric, dit Dado, nĂ© en 1933 Ă  Cetinje au MontĂ©nĂ©gro ex-Yougoslavie, est un artiste dont l'Ɠuvre, est empreint de visions troublantes et funĂšbres, dans un univers cruel oĂč les dieux sont absents et les hĂ©ros en miettes » Françoise Choay. Il Ă©tudie Ă  l'École des beaux-arts de Herceg Novi MontĂ©nĂ©gro puis Ă  l'AcadĂ©mie des beaux-arts de Belgrade, oĂč il suit les [
] Lire la suiteDALÍ SALVADOR 1904-1989Écrit par Guitemie MALDONADO ‱ 2 749 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Mythe et rĂ©alitĂ©s" 
 DĂšs 1934, l'attitude ambiguĂ« de DalĂ­ Ă  l'Ă©gard d'Hitler, ses prises de positions politiques parfois douteuses et son penchant pour le classicisme dĂ©gradent ses relations avec Breton et les surrĂ©alistes. La rupture est consommĂ©e Ă  son retour en Europe aprĂšs la Seconde Guerre mondiale passĂ©e en exil aux États-Unis. À compter de cette Ă©poque, la carriĂšre de DalĂ­ prend un tour dĂ©concertant. Touche-Ă - [
] Lire la suiteDARBOVEN HANNE 1941-2009Écrit par BĂ©atrice PARENT ‱ 768 mots DĂšs ses dĂ©buts, l'Ɠuvre de l'Allemande Hanne Darboven nĂ©e en 1941 Ă  Munich, qui vit prĂšs de Hambourg, n'a cessĂ© de susciter l'intĂ©rĂȘt tant il se dĂ©marque des formes de crĂ©ation dites d'avant-garde. AprĂšs des Ă©tudes aux Beaux-Arts de Hambourg, Hanne Darboven part en 1966 pour New York oĂč C. Andre et S. LeWitt s'intĂ©ressent Ă  son travail, qui se rapproche alors des tendances conceptuelles pages d [
] Lire la suiteDAVIE ALAN 1920-2014Écrit par Universalis ‱ 402 mots Peintre et lithographe Ă©cossais, Alan Davie fut fortement influencĂ© par les expressionnistes abstraits amĂ©ricains, en particulier Jackson Pollock. Il crĂ©a ensuite sa propre voie, emplissant ses toiles et lithographies, aussi denses que brillamment colorĂ©es, de symboles mystiques et de pictogrammes religieux complexes, souvent empruntĂ©s Ă  l’art asiatique, africain ou prĂ©colombien. NĂ© le 28 septemb [
] Lire la suiteDEBRÉ OLIVIER 1920-1999Écrit par Philippe BOUCHET ‱ 805 mots NĂ© le 14 avril 1920 Ă  Paris, Olivier DebrĂ© est le troisiĂšme enfant d'une famille bourgeoise intellectuelle – son pĂšre, Robert DebrĂ©, est professeur de mĂ©decine et sa mĂšre, interne des hĂŽpitaux, est la fille du peintre d'histoire Édouard Debat-Ponsan. La peinture est pour l'adolescent une maniĂšre d'ĂȘtre » et il entre, aprĂšs des Ă©tudes secondaires classiques, Ă  l'École des beaux-arts de Paris, sec [
] Lire la suiteDE KOONING WILLEM 1904-1997Écrit par Éric de CHASSEY, Universalis ‱ 1 214 mots ‱ 1 mĂ©dia Willem De Kooning occupe une place essentielle et contradictoire dans l'histoire de l'art rĂ©cent. Dans un siĂšcle qui privilĂ©gie les positions esthĂ©tiques claires, il refuse toujours de choisir entre abstraction et figuration, pratiquant alternativement l'une et l'autre approche, souvent en contradiction avec la tendance dominante de l'Ă©poque. Dernier survivant majeur des expressionnistes abstrait [
] Lire la suiteDELVAUX PAUL 1897-1994Écrit par Gilbert LASCAULT, Universalis ‱ 1 556 mots NĂ© en 1897 Ă  Antheit-les-Huy, Paul Delvaux s'est toujours dĂ©fendu d'ĂȘtre surrĂ©aliste J'ai certainement Ă©tĂ© influencĂ© par De Chirico et AndrĂ© Breton, mais je n'aime pas tellement qu'on me range sous leur banniĂšre. » Épris de ses propres rĂȘves, hantĂ© par une enfance oĂč il se maintient, il se mĂ©fie des groupes, des drapeaux, des systĂšmes et des thĂ©ories. Du surrĂ©alisme, il affirme encore Ce [
] Lire la suiteDEMARCO HUGO 1932-1995Écrit par Christophe DOMINO ‱ 881 mots Hugo Demarco est nĂ© le 13 juillet 1932 Ă  Buenos Aires, en Argentine. Sa formation Ă  l'École des beaux-arts de la capitale sud-amĂ©ricaine est des plus consistantes, et le jeune professeur de dessin et de gravure qu'il devient en 1957 est nourri de culture moderne, en particulier de celle que l'Europe a su produire, un intĂ©rĂȘt que conforte sans doute son origine italienne. Aussi, comme nombre de ses [
] Lire la suiteDEWASNE JEAN 1921-1999Écrit par Philippe BOUCHET ‱ 813 mots NĂ© le 21 mai 1921 Ă  Hellemmes-lĂšs-Lille, le peintre Jean Dewasne commence Ă  dessiner dĂšs l'adolescence, lorsque le lycĂ©e et ses Ă©tudes de musique lui en laissent le loisir. Pendant plusieurs annĂ©es, il travaille d'aprĂšs le plĂątre et le nu et peint des tableaux pointillistes. EntrĂ© Ă  l'École nationale supĂ©rieure des beaux-arts de Paris, il suit des cours d'architecture, copiant les monuments ancien [
] Lire la suiteDINE JIM 1935- Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 954 mots Un peintre amĂ©ricain, on le savait depuis Pollock, n'est pas forcĂ©ment un homme sĂ»r de sa supĂ©rioritĂ©, nationaliste et anti-EuropĂ©en Jim Dine comme un James Rosenquist est lĂ  pour le prouver. NĂ© en 1935 dans l'Ohio, petit-fils de charpentier, arrivĂ© Ă  New York en 1958 et ayant participĂ© activement, par ses happenings The Smiling Workman de 1959 et Car Crash de 1960 et par ses premiers ta [
] Lire la suiteDING YANYONG [TING YEN-YONG] 1904-1978Écrit par Pierre RYCKMANS ‱ 1 429 mots Les peintres chinois contemporains se trouvent dans une situation dĂ©licate. Certains, sĂ©duits par les techniques de la peinture Ă  l'huile, ont trop bien rĂ©ussi leur succĂšs les a placĂ©s dĂ©finitivement dans l'orbite des Ă©coles de Paris, de Londres ou de New York, et, si estimable que puisse ĂȘtre leur contribution artistique, elle ne relĂšve plus de l'univers chinois. D'autres s'accrochent Ă  la trad [
] Lire la suiteDIX OTTO 1891-1969Écrit par Lionel RICHARD ‱ 1 785 mots Dans le chapitre "D'une guerre Ă  l'autre" 
 ObsĂ©dĂ© par le thĂšme de la guerre, Otto Dix y revient encore de 1934 Ă  1936, attelĂ© Ă  une toile de grand format, Flandres Staatliche Museen Preussischer Kulturbesitz, Berlin, inspirĂ©e par sa lecture de Feu 1916, le roman d'Henri Barbusse. Trois soldats au premier plan, blottis l'un contre l'autre, avec un champ de ruines sur le fond et un ciel crĂ©pusculaire. Toutefois deux types de peinture, [
] Lire la suiteDMITRIENKO PIERRE 1925-1974Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 615 mots Peintre et sculpteur français, Pierre Dmitrienko est nĂ© Ă  Paris en 1925 d'une mĂšre grecque et d'un pĂšre russe qui avait fui sa patrie lors de la rĂ©volution. AprĂšs des Ă©tudes secondaires au lycĂ©e Pasteur, Ă  Neuilly, il s'inscrit en 1944 Ă  l'École des beaux-arts de Paris, oĂč il Ă©tudie pendant deux ans l'architecture avant de se consacrer Ă  la peinture. En 1946, il devient l'Ă©lĂšve du peintre hollan [
] Lire la suiteDOIG PETER 1959- Écrit par MaĂŻten BOUISSET, Universalis ‱ 1 025 mots En association avec la Tate Britain de Londres et la Schirn Kunsthalle de Francfort, le musĂ©e d'Art moderne de la Ville de Paris a organisĂ©, en 2008, une rĂ©trospective consacrĂ©e Ă  l'artiste Ă©cossais Peter Doig. Cette exposition a offert la possibilitĂ© Ă  un large public de dĂ©couvrir un peintre, cĂ©lĂ©brĂ© un peu partout dans le monde. NĂ© Ă  Édimbourg en 1959, l'artiste a passĂ© une grande partie de sa j [
] Lire la suiteDOMELA CÉSAR 1900-1992Écrit par Philippe PIGUET ‱ 682 mots VĂ©ritable militant de la cause abstraite, CĂ©sar Domela est nĂ© avec le siĂšcle Ă  Amsterdam. Si le terme de gĂ©omĂ©trique peut qualifier d'emblĂ©e les premiers travaux de paysages et de natures mortes qu'il exĂ©cute Ă  l'Ăąge de dix-neuf ans, il s'applique encore plus justement Ă  toute la production d'images non figuratives qu'il rĂ©alise Ă  partir des annĂ©es 1920. En sĂ©jour Ă  Paris en 1924, oĂč il s'installe [
] Lire la suiteDOMÍNGUEZ ÓSCAR 1906-1957Écrit par GĂ©rard LEGRAND ‱ 352 mots Celui que ses amis surrĂ©alistes appelaient le dragonnier des Canaries » fit, pendant quelques mois, en 1934, de TĂ©nĂ©riffe l'un des lieux d'agitation intellectuelle de l'Ă©poque. Cet aspect expĂ©rimentateur de sa personnalitĂ© traduit une imagination luxuriante, et l'on n'a pas encore inventoriĂ© toutes les trouvailles dont Oscar DomĂ­nguez fera bĂ©nĂ©ficier le mouvement pendant quelques annĂ©es 1934-19 [
] Lire la suiteDROUIN RENÉ 1905-1979Écrit par GĂ©rard LEGRAND ‱ 500 mots NĂ© Ă  Pantin, RenĂ© Drouin fut d'abord Ă©lĂšve Ă  l'École spĂ©ciale d'architecture puis, dans les annĂ©es 1930, dessinateur de mobilier contemporain. En 1939, il abandonne la dĂ©coration pour ouvrir Ă  Paris en association avec un autre dĂ©butant, Leo Castelli une galerie de peinture au 17, place VendĂŽme. Lieu prestigieux, entreprise d'abord modeste qui ne trouve son sens que vers 1944. Drouin y prĂ©sente [
] Lire la suiteDUMAS MARLENE 1953- Écrit par Erik VERHAGEN ‱ 1 037 mots NĂ©e en 1953 au Cap Afrique du Sud, Marlene Dumas entreprend des Ă©tudes d'arts plastiques 1972-1975 Ă  la Michaelis School of Fine Art de sa ville natale, avant de les poursuivre aux Pays-Bas aux Ateliers '63 de Haarlem 1976-1978 et Ă  l'Institut de psychologie de l'universitĂ© d'Amsterdam 1979-1980. Au cours de cette pĂ©riode d'apprentissage, Marlene Dumas conçoit des travaux hybrides, tantĂŽt [
] Lire la suiteDUVILLIER RENÉ 1919-2002Écrit par Philippe BOUCHET ‱ 788 mots RenĂ© Duvillier est nĂ© Ă  Oyonnax dans l'Ain le 3 avril 1919. Douloureusement marquĂ©e par la mort de sa mĂšre, son enfance voit s'Ă©veiller sa vocation pour la peinture lorsque son pĂšre, professeur de dessin, lui apprend les diffĂ©rentes techniques et l'emmĂšne visiter les musĂ©es. De 1935 Ă  1938, il frĂ©quente le cours de Charles GuĂ©rin, disciple de Gustave Moreau, Ă  l'École nationale supĂ©rieure des beau [
] Lire la suiteÉCRITS ET PROPOS, Willem de Kooning - Fiche de lectureÉcrit par HervĂ© VANEL ‱ 1 063 mots ‱ 1 mĂ©dia Avec Jackson Pollock, Barnett Newman, Mark Rothko ou Franz Kline, Willem De Kooning 1904-1997 est l'une des figures centrales de la gĂ©nĂ©ration d'artistes amĂ©ricains au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Pour ceux qui furent appelĂ©s les expressionnistes abstraits cette dĂ©nomination n'allait toutefois pas de soi, et De Kooning rĂ©suma parfaitement leur position en 1950. Il est dĂ©sastreux d [
] Lire la suiteENTRETIENS AVEC FRANCIS BACON, David Sylvester - Fiche de lectureÉcrit par HervĂ© VANEL ‱ 1 071 mots L'image tourmentĂ©e de Francis Bacon 1909-1992, sa passion du jeu et son alcoolisme sont probablement aussi cĂ©lĂšbres que son art . Outre cette figure sur-mĂ©diatisĂ©e, le peintre soignait aussi celle de l'artiste solitaire, unique, sans origine, sans ancĂȘtres et sans postĂ©ritĂ©. Insistant sans cesse sur son manque de formation et sur sa dĂ©cision tardive de se consacrer entiĂšrement Ă  la peinture, il [
] Lire la suiteERNI HANS 1909-2015Écrit par Marc THIVOLET ‱ 507 mots Une reprĂ©sentation quelque peu Ăąpre du monde caractĂ©rise les premiĂšres Ɠuvres du peintre suisse Hans Erni nĂ© le 21 fĂ©vrier 1909 Ă  Lucerne ; puis l'artiste s'engage pendant quelques annĂ©es dans la voie de l'art abstrait cette pĂ©riode est marquĂ©e par l'adhĂ©sion au groupe Abstraction-CrĂ©ation ; ses rĂ©alisations reflĂštent ensuite diverses influences celles de Lurçat Chute d'Icare , 1940, de P [
] Lire la suiteERNST MAX 1891-1976Écrit par GĂŒnter METKEN ‱ 1 492 mots Dans le chapitre "Les frottages" 
 Toujours Ă  la recherche de moyens propres Ă  rĂ©duire la part active du crĂ©ateur », Ernst dĂ©couvre en 1925 le frottage. Saisi un jour par l'aspect hallucinatoire d'un plancher en bois aux rainures trĂšs apparentes, il y pose des feuilles de papier qu'il frotte avec de la mine de plomb. Un paysage sous-jacent paraĂźt. Ainsi, Max Ernst parvient Ă  libĂ©rer les structures secrĂštes des matĂ©riaux, des pl [
] Lire la suiteERRÓ GUNDMUNDUR GUNDMUNSSON dit 1932- Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 1 045 mots AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© la peinture Ă  l'AcadĂ©mie de Reykjavik et contribuĂ© au sauvetage des passagers d'avions qui s'Ă©crasent parfois sur les sommets de l'Islande ou rĂ©cupĂ©rĂ© la cargaison des bateaux qui font naufrage sur ses rives, Gundmundur Gundmunsson, peintre islandais nĂ© le 19 juillet 1932 Ă  Olafsvik, dit FerrĂł, puis ErrĂł, devenu professeur d'art en 1951, a d'abord peint des fresques Ă  l'AcadĂ©mie [
] Lire la suiteFAHLSTRÖM ÖYVIND 1928-1976Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 891 mots NĂ© Ă  S ao Paulo de parents suĂ©dois et norvĂ©gien, revenu en SuĂšde en 1939 et redevenu suĂ©dois en 1947, Fahlström ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© seulement ni comme un peintre ni comme un SuĂ©dois. Enclin par nature et par expĂ©rience Ă  l'universalitĂ©, il fut l'un des rares esprits encyclopĂ©diques du xx e siĂšcle. De 1961 Ă  sa mort, il a vĂ©cu, comme Marcel Duchamp, entre New York et l'Europe, Ă©chappant du mĂȘme [
] Lire la suiteFASSIANOS ALEKOS 1935-2022Écrit par Christophe CHICLET ‱ 549 mots Peintre, sculpteur, lithographe, Ă©crivain, Alekos Fassianos naĂźt le 13 dĂ©cembre 1935 Ă  AthĂšnes. Il est certainement le peintre grec le plus connu Ă  l'international pour avoir exposĂ© dans le monde entier. Étudiant Ă  l'École nationale des beaux-arts d'AthĂšnes de 1956 Ă  1960, il est Ă©lĂšve dans l'atelier de YiĂĄnnis MĂłralis. DĂšs 1960, il prĂ©sente sa premiĂšre exposition Ă  AthĂšnes, avant de partir Ă  Pari [
] Lire la suiteFAUTRIER JEAN 1898-1964Écrit par Catherine VASSEUR ‱ 1 305 mots DĂ©signĂ© en son temps comme l'un des pionniers de l'art informel » – courant issu de l'abstraction lyrique et mis au jour en France, en 1951, par le critique Michel TapiĂ© –, le peintre Jean Fautrier, qui fut aussi graveur et sculpteur, exprima en plusieurs occasions sa perplexitĂ© vis-Ă -vis de cette allĂ©gation, allant mĂȘme jusqu'Ă  mettre en doute la rĂ©alitĂ© d'un art informel » spĂ©cifiquement mod [
] Lire la suiteFEININGER LYONEL 1871-1956Écrit par Charles SALA ‱ 1 893 mots La vie et l'Ɠuvre de Lyonel Feininger semblent ĂȘtre, au premier abord, en parfaite contradiction. En effet, son pĂ©riple social et historique personnel est plutĂŽt complexe, alors que son travail pictural apparaĂźt, au fil des dĂ©cennies, marquĂ© par une incontestable progression dans la sĂ©rĂ©nitĂ©. [
] Lire la suiteFIGURATION LIBRE, mouvement artistiqueÉcrit par Bernard MARCADÉ ‱ 996 mots L'expression figuration libre » a Ă©tĂ© forgĂ©e au cours de l'Ă©tĂ© de 1981 par l'artiste Ben qui avait invitĂ© Robert Combas et HervĂ© Di Rosa Ă  exposer dans sa galerie de Nice 2 SĂ©tois Ă  Nice . Cette appellation qui, un an plus tard, dĂ©signera une vingtaine d'artistes des annĂ©es 1980, s'est finalement restreinte Ă  quatre protagonistes, tous peintres RĂ©mi Blanchard, François Boisrond, Robert Co [
] Lire la suiteFLEURY LUCIEN 1928-2004Écrit par Universalis ‱ 216 mots Peintre français, Lucien Fleury aura participĂ© Ă  l'aventure singuliĂšre d'une crĂ©ation collective. ÉlĂšve de Gromaire, laurĂ©at du prix FĂ©nĂ©on en 1954, il expose Ă  la premiĂšre biennale de Paris en 1959, puis opte pour la voie de l'engagement. Vice-prĂ©sident du Salon de la jeune peinture de 1965 Ă  1971, il est parmi ceux qui animent, en 1968, l'Atelier populaire de l'École nationale supĂ©rieure des be [
] Lire la suiteFLOCON ALBERT 1909-1994Écrit par Joseph ABRAM ‱ 1 054 mots Graveur, peintre, gĂ©omĂštre et Ă©crivain, Albert Flocon est l'un des grands intellectuels humanistes du xx e siĂšcle. NĂ© le 24 mai 1909 Ă  Köpenick, prĂšs de Berlin, sous le nom d'Albert Menzel, il se passionne trĂšs tĂŽt pour le dessin, le théùtre et la littĂ©rature. Son pĂšre, qui dirigeait une usine de compteurs Ă  gaz Ă  Döbeln, l'envoie faire ses Ă©tudes secondaires Ă  Haubinda. Flocon y anime un petit g [
] Lire la suiteFOLDÈS PETER 1924-1977Écrit par Robert BENAYOUN ‱ 982 mots Artiste universel qui a dominĂ© toutes les techniques et en a inventĂ© plusieurs, Peter FoldĂšs a influencĂ© le graphisme contemporain au point qu'on ne sait plus dans quelles disciplines il s'est exprimĂ© avec le plus d'aisance, de plaisir ou d'autoritĂ©. Il a tout pratiquĂ©, la peinture, le film, l'objet, le dessin animĂ©, la bande dessinĂ©e, l'Ă©lectronique, et a tout fondu en une Ɠuvre protĂ©enne, Ă©clat [
] Lire la suiteFOUGERON ANDRÉ 1913-1998Écrit par Philippe BOUCHET ‱ 574 mots Le peintre AndrĂ© Fougeron trouve sa place dans l'histoire de l'art de l'immĂ©diat aprĂšs-guerre, prĂ©cisĂ©ment dans la chronique des annĂ©es 1947-1953, lorsque le Parti communiste tente d'imposer un art social, au service de la classe ouvriĂšre et de ses luttes, un art de propagande directement liĂ© aux Ă©vĂ©nements de la politique intĂ©rieure française le rĂ©alisme socialiste ». Il en sera la figure of [
] Lire la suiteFRANCIS BACON GENÈSE D'UNE ƒUVRE FRAGMENTAIRE repĂšres chronologiquesÉcrit par HervĂ© VANEL ‱ 394 mots 1941-1944 DĂ©clarĂ© inapte au service militaire, Francis Bacon est recrutĂ© comme ambulancier dans le corps de dĂ©fense civile de l'armĂ©e britannique. Au cours de ces annĂ©es, il dĂ©truit la plupart de ses Ɠuvres antĂ©rieures. 1943-1944 La lecture des EumĂ©nides d'Eschyle vers 458 av. oĂč interviennent les Érinyes, divinitĂ©s de la vengeance qui persĂ©cutent Oreste, inspirent Ă  Bacon les figures [
] Lire la suiteFRANCIS SAM 1923-1994Écrit par Jacinto LAGEIRA ‱ 898 mots Issue de la peinture abstraite de l'aprĂšs-guerre, l'Ɠuvre de Sam Francis est fortement caractĂ©risĂ©e par ses enjeux spirituels mais aussi par une tendance Ă  l'immatĂ©rialitĂ© physique. Les artistes qui influencĂšrent Francis Ă  ses dĂ©buts, Clifford Still ou Mark Rothko, bien qu'engagĂ©s eux aussi dans une quĂȘte spirituelle, donnaient Ă  leurs Ɠuvres des qualitĂ©s optiques – tracĂ©, Ă©paisseur, texture – [
] Lire la suiteFRANÇOIS ANDRÉ 1915-2005Écrit par Nelly FEUERHAHN ‱ 965 mots De tout temps, j'ai Ă©tĂ© une espĂšce de Janus Ă  trois visages la peinture avec un P trĂšs majuscule, le graphisme avec comme dieu Cassandre, puis la presse, les contemplant Ă  tour de rĂŽle selon l'opportunitĂ©, l'humeur, la nĂ©cessitĂ© [...]. Puis de plus en plus peintre, espĂ©rant que les trois profils [...] se superposent pour former un seul visage. » Ainsi se prĂ©sentait AndrĂ© François en 1997, [
] Lire la suiteFRANKENTHALER HELEN 1928-2011Écrit par Élisabeth LEBOVICI ‱ 416 mots Helen Frankenthaler appartient Ă  la seconde gĂ©nĂ©ration de peintres expressionnistes amĂ©ricains et plus prĂ©cisĂ©ment de la tendance du color-field painting , au rang desquels on peut compter Morris Louis et Kenneth Noland. Ils ont travaillĂ© sur les apports de Willem De Kooning et de Jackson Pollock tout en mettant en cause l'unitĂ© fictive de l' action painting . Helen Frankenthaler a utilisĂ© la tec [
] Lire la suiteFREUD LUCIAN 1922-2011Écrit par Paul-Louis RINUY ‱ 1 402 mots Dans le chapitre "L' Ingres de l'existentialisme »" 
 Petit-fils de l'inventeur de la psychanalyse, Lucian Freud naĂźt Ă  Berlin dans une famille juive aisĂ©e, qui Ă©migre en Grande-Bretagne en 1933 aprĂšs l'arrivĂ©e au pouvoir de Hitler. NaturalisĂ© britannique en 1939, il se forme Ă  la Central School of Arts and Crafts de Londres, puis Ă  l'East Anglian School of Painting and Drawing de Dedham. Ses premiĂšres peintures Les RĂ©fugiĂ©s , 1941 rĂ©vĂšlent une pa [
] Lire la suiteFRIDA KAHLO / DIEGO RIVERA. L'ART EN FUSION expositionÉcrit par Claude FELL ‱ 1 022 mots ‱ 1 mĂ©dia Le musĂ©e de l’Orangerie Ă  Paris prĂ©sente une exposition intitulĂ©e Frida Kahlo / Diego Rivera . L’art en fusion 9 octobre 2013 - 13 janvier 2014 dĂ©diĂ©e Ă  ces deux artistes, dont l’histoire – Ă©crit Le ClĂ©zio dans l’essai qu’il leur a consacrĂ©, Diego et Frida 1993 – [est celle] d’ un couple exceptionnel qui allait bouleverser la peinture mexicaine et vivre totalement l’histoire de [
] Lire la suiteGARNETT ANGELICA 1918-2012Écrit par Universalis ‱ 398 mots Écrivain et peintre britannique, Angelica Garnett fut la derniĂšre reprĂ©sentante du groupe de Bloomsbury, qui rĂ©unissait du dĂ©but du xx e siĂšcle et jusqu'Ă  la Seconde Guerre mondiale de nombreux artistes et intellectuels britanniques, parmi lesquels Virginia et Leonard Woolf, Roger Fry, J. M. Keynes, Lytton Strachey, Roger Fry... Angelica Bell est nĂ©e en 1918 Ă  Charleston Sussex. NiĂšce de Virgi [
] Lire la suiteGERHARD RICHTER, PANORAMA expositionÉcrit par Erik VERHAGEN ‱ 979 mots ‱ 1 mĂ©dia AprĂšs la Tate Modern de Londres et la Nationalgalerie de Berlin, c'est au tour du Centre Georges-Pompidou Ă  Paris du 6 juin au 24 septembre 2012 de fĂȘter les quatre-vingts ans de Gerhard Richter. ConsidĂ©rĂ© comme le plus important peintre contemporain en activitĂ©, toutes gĂ©nĂ©rations confondues, l'artiste n'avait pas fait l'objet d'une grande rĂ©trospective en France depuis 1993. Presque vingt ans [
] Lire la suiteGONTCHAROVA NATALIA SERGUEÏEVNA 1883-1962Écrit par Jane PATRIE ‱ 256 mots Natalia Gontcharova, qui, en 1898, est entrĂ©e Ă  l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou y rencontre MikhaĂŻl Larionov et, Ă  dater de cette Ă©poque, leur destin et leur Ɠuvre sont indissociables. AprĂšs avoir subi les influences de la peinture europĂ©enne du dĂ©but du siĂšcle, tout en adhĂ©rant au rayonnisme de Larionov, elle est surtout attirĂ©e par l'art populaire russe et l'express [
] Lire la suiteGORKY ARSHILE 1904-1948Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 851 mots NĂ© en ArmĂ©nie turque, Gorky, le premier peintre amĂ©ricain qui ait suscitĂ© une vĂ©ritable lĂ©gende, avait perdu l'usage de la parole Ă  l'Ăąge de trois ans, sous le choc du dĂ©part de son pĂšre, qui s'enfuit en AmĂ©rique pour se dĂ©rober au service militaire turc. Un professeur lui rendit l'usage de la parole deux ans plus tard en faisant semblant de se jeter devant lui du haut d'un rocher. À seize ans, il [
] Lire la suiteGÖTZ KARL OTTO 1914-2017Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 445 mots Peintre allemand nĂ© le 22 fĂ©vrier 1914 Ă  Aachen. Artiste romantique, c'est par le truchement de l'automatisme, du geste spontanĂ© et de l'informel que Karl Otto Götz tente de retrouver les Ă©chos et les rythmes profonds des grands bouleversements du monde et de la nature humaine. Il s'initie pendant son service militaire Ă  la technique du radar, ce qui ne sera pas sans influer fortement sur sa conce [
] Lire la suiteGRANDMA MOSES 1860-1961Écrit par Pierre GEORGEL ‱ 389 mots Illustre centenaire de la peinture amĂ©ricaine, Grandma Moses, de son vĂ©ritable nom Anna Mary Robertson, Ă©tait une fermiĂšre de la Nouvelle-Angleterre, Ă©pouse de Thomas S. Moses, qui Ă  prĂšs de quatre-vingts ans se prit de passion pour la peinture. Elle se consacra Ă  la peinture, qui l'avait dĂ©jĂ  attirĂ©e au cours des annĂ©es vingt, avec tout le naturel qu'elle avait accordĂ© jusqu'alors aux occupations [
] Lire la suiteGROSZ GEORGE 1893-1959Écrit par Lionel RICHARD ‱ 1 595 mots Dessinateur et peintre, George Grosz a marquĂ© de sa vision acerbe la reprĂ©sentation de l'Allemagne Ă  la fin de la PremiĂšre Guerre mondiale et durant la RĂ©publique de Weimar. La critique sociale passe chez lui par le recours Ă  des procĂ©dĂ©s formels tels que la caricature ou le collage. Autant de moyens pour crĂ©er un nouveau vĂ©risme », capable de rĂ©pondre Ă  la violence de la sociĂ©tĂ©, lĂ  oĂč les repr [
] Lire la suiteGUAYASAMIN OSWALDO 1919-1999Écrit par Universalis ‱ 174 mots Peintre, sculpteur et muraliste Ă©quatorien. NĂ© d'un pĂšre indien et d'une mĂšre mĂ©tisse, Oswaldo Guayasamin Ă©tudie Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts de Quito. Quand il visite pour la premiĂšre fois les États-Unis, Ă  vingt-deux ans, il se rend au Museum of Modern Art de New York pour voir Guernica de Picasso. Son Ɠuvre comprend plus de 7 000 peintures et un grand projet auquel il travaillait depuis quatre an [
] Lire la suiteGUERASSIMOV ALEXANDRE MIKHAÏLOVITCH 1881-1963Écrit par Anatole KOPP ‱ 321 mots Peintre soviĂ©tique. De 1903 Ă  1915, Guerassimov fait ses Ă©tudes au CollĂšge de peinture, sculpture et architecture de Moscou. En 1918, il retourne dans sa ville natale, Kozlov, oĂč il s'occupe essentiellement de dĂ©cors de théùtre. RentrĂ© Ă  Moscou en 1925, il adhĂšre Ă  l'Association des peintres de la Russie rĂ©volutionnaire qui s'inspirait de la tradition des Ambulants PeredviĆŸniki de la fin du xix [
] Lire la suiteGUGGENHEIM MUSÉEÉcrit par Universalis ‱ 819 mots Institution au rayonnement international, le musĂ©e Guggenheim possĂšde et expose des objets d'art moderne et contemporain Ă  New York et dans diverses autres villes sous l'Ă©gide de la fondation Solomon R. Guggenheim, créée en 1937. La fondation fĂ©dĂšre ainsi le musĂ©e Solomon R. Guggenheim Ă  New York, la collection Peggy Guggenheim Ă  Venise, le musĂ©e Guggenheim de Bilbao et le Deutsche Guggenheim Ă  [
] Lire la suiteGUSTON PHILIP 1913-1980Écrit par Erik VERHAGEN ‱ 837 mots Peintre amĂ©ricain. Grand amateur de bandes dessinĂ©es, Philip Guston nĂ© Philip Goldstein en 1913 Ă  MontrĂ©al au Canada, il adopte son nom d'artiste en 1935 se voit, Ă  l'Ăąge de treize ans, offrir des cours de dessin par correspondance Ă  la Cleveland School of Cartooning, avant de s'inscrire un an plus tard Ă  la Manual Arts High School de Los Angeles, oĂč il rencontre Jackson Pollock. ImprĂ©gnĂ© aussi [
] Lire la suiteGUTTUSO RENATO 1912-1987Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 901 mots NĂ© Ă  Bagheria Sicile, le plus cĂ©lĂšbre peintre italien du xx e siĂšcle, aprĂšs Giorgio de Chirico, ne se dissocie pas, par la sensualitĂ© et la violence de sa peinture figurative, du pays oĂč il est nĂ©. Il a commencĂ© par y faire des Ă©tudes de droit en 1930 et exposera ses tableaux avec des artistes siciliens jusqu'Ă  la guerre. À partir des annĂ©es 1935-1937, il prend une position antifasciste et s'in [
] Lire la suiteHAMILTON RICHARD 1922-2011Écrit par Guitemie MALDONADO ‱ 1 704 mots Dans le chapitre "Le Big Daddy of Pop » McNay ?" 
 À partir de 1966, Hamilton abandonne ses diffĂ©rentes charges d'enseignement, ainsi que ses fonctions de designer d'exposition, pour se consacrer entiĂšrement Ă  la crĂ©ation. L'ampleur de ses activitĂ©s de diffusion et de pĂ©dagogue ne doit pas Ă©clipser l'importance de son Ɠuvre picturale. AprĂšs avoir entamĂ©, au dĂ©but des annĂ©es 1950, une rĂ©flexion sur l'abstraction gĂ©omĂ©trique, Hamilton rĂ©agit rapide [
] Lire la suiteHARTIGAN GRACE 1922-2008Écrit par Universalis ‱ 327 mots Parfois considĂ©rĂ©e comme l'un des prĂ©curseurs du pop art, la peintre amĂ©ricaine Grace Hartigan crĂ©a des toiles pleines de vitalitĂ© inspirĂ©es de la culture amĂ©ricaine. NĂ©e le 28 mars 1922 Ă  Newark, dans le New Jersey, Grace Hartigan ne reçoit qu'une brĂšve Ă©ducation formelle. Elle se lance ainsi trĂšs tĂŽt dans une carriĂšre de peintre Ă  New York. DĂ©couvrant le mouvement expressionniste abstrait qui [
] Lire la suiteHAYTER STANLEY WILLIAM 1901-1988Écrit par Michel MELOT ‱ 240 mots AprĂšs des Ă©tudes de chimie et de gĂ©ologie au King's College de Londres, Hayter a une activitĂ© d'ingĂ©nieur des pĂ©troles en Iran. Il arrive Ă  Paris en 1926 et fait une rencontre dĂ©cisive pour lui, celle du graveur Joseph Hecht, qui lui apprend la technique du burin. Il installa en 1927, rue du Moulin-Vert, un atelier de gravure qui devint la pĂ©piniĂšre des peintres-graveurs de l'entre-deux-guerres. C [
] Lire la suiteHECKEL ERICH 1883-1970Écrit par GĂ©rard LEGRAND ‱ 194 mots L'un des fondateurs du mouvement Die BrĂŒcke en 1905, ce jeune architecte passionnĂ© de Nietzsche s'avĂšre d'emblĂ©e moins violent, plus mĂ©lancolique que Kirchner et Schmitt-Rottluf. Si dans ses premiers paysages Chevaux dans un prĂ© , 1908, Landsmuseum, MĂŒnster Heckel n'emploie que trois ou quatre couleurs franches, sa palette s'assombrit et son graphisme devient plus complexe lorsqu'en 1911 il se [
] Lire la suiteHEERUP HENRY 1907-1993Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 429 mots Peintre et sculpteur danois, nĂ© Ă  Copenhague en 1907. ImmĂ©diatement danois, dans ses toiles, ses sculptures, ses assemblages, ses bouts de fer », c'est ainsi que le poĂšte et historiographe du groupe Cobra Christian Dotremont qualifie Henry Heerup. C'est dans l'inĂ©puisable monde de fraĂźcheur, de spontanĂ©itĂ©, de rĂ©alisme et de surrĂ©alisme, de fantaisie et de fantastique qu'est l'art populaire dano [
] Lire la suiteHIRSHFIELD MORRIS 1872-1946Écrit par GĂ©rard LEGRAND ‱ 192 mots NĂ© dans une bourgade de la Pologne russe, immigrĂ© aux États-Unis en 1890, ce fabricant de pantoufles pour dames vient Ă  la peinture en autodidacte et ne sera dĂ©couvert qu'en 1939 par l'infatigable critique d'art Sidney Janis. L'Ɠuvre de Hirshfield en fait l'un des trĂšs rares naĂŻfs » vĂ©ritablement originaux depuis le Douanier Rousseau. La plupart de ses toiles sont ordonnĂ©es autour de nus fĂ©minin [
] Lire la suiteHONEGGER GOTTFRIED 1917-2016Écrit par Domitille d' ORGEVAL ‱ 795 mots Acteur majeur de l’ art concret, Gottfried Honegger est nĂ© le 12 juin 1917. Il commence sa carriĂšre comme graphiste dans les annĂ©es 1930 Ă  Zurich, sa ville natale. En 1939, il se rend Ă  Paris oĂč il peint ses premiers paysages et quelques portraits de style cubiste. Le dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale l’oblige Ă  retourner en Suisse oĂč il ne reprendra son activitĂ© artistique qu’en 1949. Proche [
] Lire la suiteHOPPER EDWARD 1882-1967Écrit par Charles SALA ‱ 1 851 mots ‱ 5 mĂ©dias Lorsque le peintre Edward Hopper disparaĂźt en 1967, sa renommĂ©e est fermement Ă©tablie de deux cĂŽtĂ©s de l'Atlantique. Toutefois sa vie, sa conception de la peinture, sa maniĂšre d'ĂȘtre au monde ne semblent Ă©voquer que des paradoxes. Observateur silencieux », il fonde sa description du monde sur ces instants oĂč l'insignifiant et le trivial se rĂ©vĂšlent dotĂ©s d'un puissant pouvoir d'Ă©nigme. [
] Lire la suiteHUANG BINHONG [HOUANG PIN-HONG] 1864-1955 & FU BAOSHI [FOU PAO-CHE] 1904-1965Écrit par Pierre RYCKMANS ‱ 1 948 mots Au xx e siĂšcle, plusieurs peintres chinois ont entrepris de rompre avec une tradition qui leur Ă©tait devenue hermĂ©tique ou avait cessĂ© pour eux d'ĂȘtre pertinente ; leur courage n'a pas encore Ă©tĂ© entiĂšrement couronnĂ© de succĂšs. D'autres, plus nombreux, s'accrochent au culte timorĂ© d'une tradition qu'ils ne sont plus capables de comprendre ni d'animer. Huang Binhong par contre la rĂ©ussite d'artis [
] Lire la suiteHYPERRÉALISMEÉcrit par Élisabeth LEBOVICI ‱ 3 196 mots En 1976, dans la revue Critique , l'historien de l'art Jean-Claude Lebensztejn dĂ©finissait comme sans goĂ»t » la peinture des hyperrĂ©alistes, reprĂ©sentant une AmĂ©rique anesthĂ©siĂ©e, celle des insinuations tĂ©lĂ©visĂ©es, signes publicitaires, sweet rock, grands magasins, Muzak, paradis artificiels en miniature, Jesus Freaks, Guru Freaks, artefacts en plastique imitant le bonheur d'antan ». Ce mouve [
] Lire la suiteINDE Arts et culture L'artÉcrit par RaĂŻssa BRÉGEAT, Marie-ThĂ©rĂšse de MALLMANN, Rita RÉGNIER ‱ 49 040 mots ‱ 67 mĂ©dias Dans le chapitre "L'art contemporain depuis 1947" 
 L’art contemporain indien rĂ©unit l’ensemble des peintures, sculptures, photographies, installations, vidĂ©os et performances, rĂ©alisĂ©es Ă  partir des annĂ©es qui ont suivi la dislocation du British Raj rĂ©gime colonial britannique en 1947, par des artistes indiens ou d’origine indienne. L’art indien ne constitue pas un bloc monolithique. Il faut l’envisager dans le cadre de spatio-temporalitĂ©s rĂ©gi [
] Lire la suiteINDIANA ROBERT 1928-2018Écrit par Élisabeth LEBOVICI ‱ 437 mots L'artiste Robert Indiana – nĂ© Robert Clark le 13 septembre 1928 dans l'État d'Indiana, aux États-Unis – revendique la spĂ©cificitĂ© amĂ©ricaine de son travail. Je suis un peintre amĂ©ricain de signes », aime-t-il Ă  dire. Cette caractĂ©ristique s'applique aussi bien Ă  l'iconographie de ses Ɠuvres, assimilĂ©e Ă  celle du pop art, qu'Ă  son mode d'expression, souvent rapprochĂ© du courant hard- edge froid [
] Lire la suiteITTEN JOHANNES 1888-1967Écrit par Yve-Alain BOIS ‱ 644 mots Si Johannes Itten n'a pas en tant que peintre l'importance d'un Klee ou d'un Kandinsky avec lesquels il professait au Bauhaus, il faut insister sur le caractĂšre rĂ©volutionnaire de son enseignement il s'est d'ailleurs senti trĂšs tĂŽt pĂ©dagogue, puisque, dĂšs 1916, il dirige une Ă©cole d'art Ă  Vienne. En 1919, Walter Gropius charge Itten de prendre en main le cours prĂ©liminaire du Bauhaus de Weimar, [
] Lire la suiteJAPON Arts et culture Les artsÉcrit par François BERTHIER, François CHASLIN, Nicolas FIÉVÉ, Anne GOSSOT, Chantal KOZYREFF, HervĂ© LE GOFF, Françoise LEVAILLANT, Daisy LION-GOLDSCHMIDT, Shiori NAKAMA, Madeleine PAUL-DAVID, Universalis ‱ 56 170 mots ‱ 35 mĂ©dias Dans le chapitre "La peinture de style japonais ou Nihonga" 
 Traditionnellement, la peinture japonaise est rĂ©alisĂ©e au pinceau, sur de la soie ou du papier, avec de l' encre et/ou des pigments colorĂ©s. Les principes en sont l'imitation des maĂźtres, les conventions dĂ©coratives, l'habiletĂ© technique apprise suivant des rĂšgles rigoureuses. Un grand Ă©clectisme rĂšgne pendant la pĂ©riode Edo 1603-1868, dĂ» en particulier aux destinations diverses de ces peintures [
] Lire la suiteJENKINS PAUL 1923-2012Écrit par Universalis ‱ 281 mots Peintre amĂ©ricain proche de l'expressionisme abstrait, Paul Jenkins crĂ©a, grĂące Ă  un savant mĂ©lange de hasard et de maĂźtrise, des formes lĂ©gĂšres, Ă©vocatrices, et des paysages » de couleurs vives aux textures contrastĂ©es, comme dans Phenomena Astral Signal 1964. Connu pour ses expĂ©riences sur l'application de la peinture, il versait sur ses toiles non tendues les pigments, qui s'Ă©coulaient se [
] Lire la suiteJÉSUS ou JÉSUS-CHRISTÉcrit par Joseph DORÉ, Pierre GEOLTRAIN, Jean-Claude MARCADÉ ‱ 21 165 mots ‱ 22 mĂ©dias Dans le chapitre "Peinture moderne et contemporaine" 
 Jung remarque que le Christ symbolise le moi et qu'il est une projection du moi. C'est ce qui caractĂ©rise d'une façon gĂ©nĂ©rale l'iconographie du Christ au xx e siĂšcle. Dans les mouvements fauviste et expressionniste, Emil Nolde , en Allemagne, et Georges Rouault, en France, crĂ©eront des images du Sauveur d'une grande force. Chez Nolde, c'est le GalilĂ©en, le SĂ©mite, qui nous renvoie Ă  un temps ori [
] Lire la suiteJOHNS JASPER 1930- Écrit par Bertrand ROUGÉ, Universalis ‱ 1 332 mots ‱ 1 mĂ©dia Peintre , sculpteur, dessinateur et graveur amĂ©ricain omniprĂ©sent dans les histoires de l'art contemporain et dans les plus grands musĂ©es, Jasper Johns est un des principaux prĂ©curseurs de l'explosion artistique des annĂ©es 1960-1970 aux États-Unis. DĂšs 1958, lors de sa premiĂšre exposition personnelle Ă  la galerie Leo Castelli de New York, ses Ɠuvres s'imposent par leur prĂ©sence Ă©nigmatique ainsi [
] Lire la suiteJONES LOIS MAILOU 1905-1998Écrit par Universalis ‱ 460 mots Peintre et pĂ©dagogue noire amĂ©ricaine, Lois Mailou Jones maĂźtrise dans ses Ɠuvres une grande variĂ©tĂ© de styles, qui vont de la peinture de paysage traditionnelle Ă  l'abstraction inspirĂ©e de thĂšmes africains. NĂ©e le 3 novembre 1905 dans une famille de la classe moyenne de Boston, Lois Mailou Jones est Ă©levĂ©e par des parents qui encouragent les talents et l'ambition dont elle fait montre trĂšs tĂŽt. [
] Lire la suiteJORN ASGER JØRGENSEN dit ASGER 1914-1973Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 717 mots Dire du Danois Asger Jorn qu'il est peintre ou sculpteur ne saurait en aucun cas donner la mesure de l'activitĂ© prodigieuse de ce vandale hĂ©rĂ©ditaire, pĂ©ninsulaire, ingĂ©nu et hilare », de cet innocent gĂ©nie de la vie sans procĂšs » Ă©voquĂ© par Jacques PrĂ©vert. Invoquant sans faillir, Ă©crit son ami Jean-Clarence Lambert, pour les autres et pour lui-mĂȘme la libertĂ© d'essai, d'Ă©preuve et d'expĂ©ri [
] Lire la suiteJUDD DONALD dit DON 1928-1994Écrit par BĂ©atrice PARENT ‱ 603 mots Artiste amĂ©ricain, nĂ© Ă  Excelsior Springs dans le Missouri, Don Judd fut, avec Sol LeWitt, Robert Morris et Dan Flavin, un des principaux reprĂ©sentants de l'art minimal. AprĂšs des Ă©tudes d'art Ă  l'Art Students League de New York et des Ă©tudes de philosophie Ă  l'universitĂ© Columbia, Judd se lance dans la peinture au dĂ©but des annĂ©es 1950, abandonnant progressivement la figuration pour une compositi [
] Lire la suiteKAHLO FRIDA 1907-1954Écrit par Claude FELL ‱ 1 538 mots ‱ 1 mĂ©dia Depuis sa mort prĂ©coce, en 1954, la vie et l'Ɠuvre de Frida Kahlo, qu'on a longtemps prĂ©sentĂ©e dans l'ombre et le sillage de son mari Diego Rivera, font l'objet de rĂ©visions constantes qui soulignent avec de plus en plus de force l'originalitĂ© et la crĂ©ativitĂ© de cette artiste. De son vivant, elle avait dĂ©jĂ  attirĂ© l'attention de personnalitĂ©s aussi diverses que Picasso, Kandinsky, AndrĂ© Breton, [
] Lire la suiteKANDINSKY expositionÉcrit par Jean-Paul BOUILLON ‱ 1 169 mots Depuis la mort de l'artiste en 1944, l'Ɠuvre de Wassily Kandinsky n'a cessĂ© d'ĂȘtre exposĂ©e dans le monde entier. La derniĂšre grande rĂ©trospective parisienne avait accompagnĂ©, en 1984, la donation de sa succession au MusĂ©e national d'art moderne. Du 8 avril au 10 aoĂ»t 2009, le Centre Georges-Pompidou a prĂ©sentĂ© de nouveau un large panorama, qui ne fut possible que grĂące Ă  la collaboration des troi [
] Lire la suiteKANDINSKY WASSILY 1866-1944Écrit par Jean-Paul BOUILLON ‱ 3 936 mots ‱ 4 mĂ©dias Dans le chapitre "L'ultime dĂ©cennie" 
 RĂ©fugiĂ© dĂ©sormais Ă  Paris oĂč il se fait naturaliser, en 1939, et oĂč il mourra le 13 dĂ©cembre 1944, Kandinsky est entourĂ© d'amis et de nombreuses relations, mais dans un milieu qui n'est pas vraiment prĂ©parĂ© Ă  comprendre sa dĂ©marche et oĂč les Ă©loges mĂȘmes ceux des surrĂ©alistes, AndrĂ© Breton au premier chef, et simultanĂ©ment ceux des abstraits parisiens, le groupe Cercle et CarrĂ© puis Abstractio [
] Lire la suiteKEITA SOULEYMANE 1947-2014Écrit par Philippe BOUCHET ‱ 948 mots NĂ© le 17 avril 1947 Ă  GorĂ©e, petite Ăźle situĂ©e Ă  trois kilomĂštres au large de Dakar SĂ©nĂ©gal, Souleymane Keita entre Ă  treize ans Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts de Dakar, oĂč il Ă©tudie d'abord dans la section des arts plastiques, puis Ă  l'atelier de cĂ©ramique. Il reste trĂšs marquĂ© par ses nombreux voyages dans diffĂ©rents continents et par un sĂ©jour de plusieurs annĂ©es aux États-Unis oĂč il s'installe en [
] Lire la suiteKELLY ELLSWORTH 1923-2015Écrit par Erik VERHAGEN ‱ 1 881 mots L'Ɠuvre d'Ellsworth Kelly occupe une place de choix dans l'histoire de l'art abstrait de la seconde moitiĂ© du xx e siĂšcle. Un art abstrait, aux couleurs Ă©purĂ©es et aux lignes tranchantes qui ne saurait plus se reconnaĂźtre dans les dĂ©bordements de l' action painting . Mais aussi abstraite soit-elle, son Ɠuvre n'en demeure pas moins tributaire d'une logique d'observation et de transcription de la [
] Lire la suiteKIEFER ANSELM 1945- Écrit par Éric DARRAGON ‱ 2 387 mots L'Allemagne contemporaine, comme en tĂ©moigne la collection du Bundestag de Berlin oĂč figure Le Vent, le temps et le son 1997, la grande toile dĂ©diĂ©e Ă  Ingeborg Bachmann 1926-1973, doit Ă  ses artistes, parmi lesquels Anselm Kiefer tient une place reconnue, une part importante de son statut international. En effet, ces derniers n'ont pas seulement conquis une renommĂ©e individuelle, ils ont affi [
] Lire la suiteKIJNO LADISLAS 1921-2012Écrit par Universalis ‱ 421 mots Peintre français d'origine polonaise, Ladislas Kijno rĂ©alise des Ɠuvres dans lesquelles il expĂ©rimente notamment les techniques du froissage du papier et de la vaporisation de peinture. NĂ© en 1921 Ă  Varsovie d'un pĂšre polonais et d'une mĂšre française, Ladislas Kijno s'installe en 1925 dans le nord de la France, Ă  NƓux-les-Mines. ParallĂšlement Ă  des Ă©tudes littĂ©raires, il dessine et peint. AttirĂ© p [
] Lire la suiteKISLING MOÏSE 1891-1953Écrit par Liliane MEFFRE ‱ 1 068 mots ‱ 1 mĂ©dia MoĂŻse Kisling arrive Ă  Paris en 1910, avec pour tout bagage un talent prĂ©coce de peintre et un immense amour de la France inculquĂ© par son maĂźtre Joseph Pankiewicz, ami personnel de Renoir et de Bonnard. NĂ© en Pologne, Ă  Cracovie, le 22 janvier 1891, dans une modeste famille juive, MoĂŻse Kisling Ă©tait destinĂ© par son pĂšre Ă  une carriĂšre d'ingĂ©nieur. Mais Ă  quinze ans il quitte le collĂšge pour l'Ă©c [
] Lire la suiteKLASEN PETER 1935- Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 757 mots L'un des principaux protagonistes du renouveau de la peinture figurative depuis les annĂ©es 1960, Peter Klasen, qui est nĂ© le 18 aoĂ»t 1935 Ă  LĂŒbeck Allemagne, est venu s'installer Ă  Paris en 1959. Il avait Ă©tudiĂ© la peinture Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts de Berlin-Ouest. Son pĂšre, tuĂ© sur le front russe de mĂȘme que son oncle, peintre, Ă©taient francophiles, et c'est pour Ă©chapper au contexte de l'Allem [
] Lire la suiteKOUNELLIS JANNIS 1936-2017Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 853 mots ‱ 1 mĂ©dia CrĂ©ateur pictural plutĂŽt que peintre, Jannis Kounellis utilise les moyens artistiques pour dire quelque chose qui le transgresse et nie en tout cas le caractĂšre gratuit, superficiel, non historique et non idĂ©ologique de l'art chacune de ses Ɠuvres tente de mettre au jour une problĂ©matique de sens. Grec d'origine, il est nĂ© le 23 mars 1936 au PirĂ©e, et s'Ă©tant installĂ© en 1956 Ă  Rome, il y a d'a [
] Lire la suiteKRASNER LEE 1908-1984Écrit par Yve-Alain BOIS ‱ 872 mots Comme la plupart de ses critiques l'ont remarquĂ©, ce fut Ă  la fois un atout et un handicap considĂ©rable pour Lee Krasner d'avoir Ă©tĂ© l'Ă©pouse puis la veuve de Jackson Pollock avantage de pouvoir tenir un dialogue d'artiste avec un des trĂšs grands peintres du xx e siĂšcle, inconvĂ©nient de devoir jouer le rĂŽle de figure d'accompagnement, pour le marchĂ© comme pour la critique d'art. Si l'on ajoute [
] Lire la suiteKUSAMA YAYOI 1929- Écrit par Erik VERHAGEN ‱ 904 mots ‱ 1 mĂ©dia C'est Ă  l'Ăąge de vingt-huit ans que l'artiste japonaise Yayoi Kusama nĂ©e Ă  Matsumoto, prĂ©fecture de Nagano, en 1929 dĂ©barque Ă  Seattle, dans l'État de Washington, avant de gagner New York, en 1958. Son travail en sera bouleversĂ©, l'artiste abandonnant rapidement sa production de dessins et de gouaches de petits formats, rĂ©alisĂ©s au Japon, au profit de peintures aux dimensions plus imposantes, [
] Lire la suiteLA COLLECTION JEAN PLANQUE expositionÉcrit par CĂ©cile DEBRAY ‱ 1 026 mots La figure du collectionneur a fait son apparition dans le champ de l'histoire de l'art au milieu du xx e siĂšcle, Ă  la suite notamment de l'approche pionniĂšre de l'historien de l'art britannique Francis Haskell. En art moderne, son Ă©tude est plus rĂ©cente, marquĂ©e, en France, par des expositions mĂ©morables comme celles des chefs-d'Ɠuvre du Dr Barnes musĂ©e d'Orsay, Paris, 1993 ou encore des colle [
] Lire la suiteLAM WIFREDO 1902-1982Écrit par GĂ©rard LEGRAND ‱ 517 mots Par son pĂšre chinois et par sa mĂšre mulĂątresse de Cuba, Lam appartient Ă  un passĂ© immĂ©morial, dont il ne se dĂ©prendra jamais, et oĂč il semble que pĂ©riodiquement il ait le secret de se replonger, moins pour se renouveler que pour se rajeunir. C'est seulement en 1928 qu'il voit pour la premiĂšre fois des sculptures africaines dans un musĂ©e de Barcelone, oĂč il est venu poursuivre des Ă©tudes artistique [
] Lire la suiteLAVIER BERTRAND 1949- Écrit par Bernard MARCADÉ, Universalis ‱ 1 436 mots Dans le chapitre "Prendre Ă  la lettre les choses de l'art" 
 La logique visuelle mise en place par Bertrand Lavier possĂšde la clartĂ© et la distinction de l'Ă©vidence cartĂ©sienne Je pense, donc je suis une chose pensante. » Ainsi, pour peindre un objet, il le recouvrira de peinture. Gabriel Gaveau 1981, un piano peint, Ă  l'aide d'une touche qu'il qualifie lui-mĂȘme de touche Van Gogh », d'une couleur identique Ă  celle qu'elle recouvre, constitue l'emb [
] Lire la suiteLE BROCQUY LOUIS 1916-2012Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 576 mots Le visage humain, ou plus exactement l'image du visage humain de quelques grands littĂ©rateurs ou peintres, est le sujet unique et obsessionnel de l'Ɠuvre du peintre irlandais Louis Le Brocquy. Le visage, dit-il, cette Ă©corce irrĂ©futable de la rĂ©alitĂ©, parvient aussi Ă  exprimer l'esprit. C'est cela qui me fascine l'apparence et ce qu'elle rĂ©vĂšle. Car le visage est un paradoxe. Il cache ou masqu [
] Lire la suiteLEIRIS LOUISE 1902-1988Écrit par Philippe PIGUET ‱ 977 mots Au cĂŽtĂ© de l'homme de l'art » que fut Daniel-Henry Kahnweiler – comme l'a si justement surnommĂ© son biographe, Pierre Assouline –, on ne peut manquer de citer le nom de Louise Leiris. Figure active de son temps, elle fut, plus de soixante annĂ©es durant, bien au-delĂ  d'un soutien, le vecteur dynamique et le relais absolu du cĂ©lĂšbre marchand. Leurs vies se sont accompagnĂ©es, sur les plans familia [
] Lire la suiteLEMPICKA TAMARA DE 1898-1980Écrit par Pierre-Emmanuel MARTIN-VIVIER ‱ 930 mots Tamara Gorska est nĂ©e le 16 mai 1898, Ă  Varsovie, en Pologne. Fille d'avocat Ă©levĂ©e dans un milieu privilĂ©giĂ©, la jeune Tamara partage sa vie entre Saint-PĂ©tersbourg, Monte-Carlo et les villes d'eaux europĂ©ennes. En 1914, elle s'installe Ă  Saint-PĂ©tersbourg chez une tante et prend ses premiers cours de peinture. Elle s'Ă©prend d'un jeune avocat russe, Tadeusz Lempicki, qu'elle Ă©pouse en 1916. La rĂ© [
] Lire la suiteLÊ PHO 1907-2001Écrit par Arnauld LE BRUSQ ‱ 662 mots NĂ© le 2 aoĂ»t 1907 Ă  Ha-dong prĂšs de HanoĂŻ alors capitale de l'Union indochinoise, le peintre LĂȘ Pho a vĂ©cu une rĂ©volution artistique majeure il appartient en effet Ă  la gĂ©nĂ©ration d'artistes asiatiques qui, entre 1910 et 1930, ont Ă©tĂ© acteurs de la rencontre entre les modes de reprĂ©sentation extrĂȘme-orientaux classiques et la modernitĂ© occidentale. Fils du tĂŽng-dĂŽc gouverneur de province de H [
] Lire la suiteLEVINE JACK 1915-2010Écrit par Universalis ‱ 599 mots Le peintre Jack Levine fut un membre de l'Ă©cole rĂ©aliste amĂ©ricaine des annĂ©es 1930, versĂ©e dans la critique sociale. Jack Levine naĂźt en 1915 Ă  Boston, dans une modeste famille originaire de Lituanie. Se formant dans un premier temps au centre social juif de Roxbury, quartier de sa ville natale, durant son temps libre, il frĂ©quente ensuite l'Ă©cole du Museum of Fine Arts de Boston, puis Ă©tudie Ă  l [
] Lire la suiteLICHTENSTEIN ROY 1923-1997Écrit par Éric de CHASSEY ‱ 838 mots NĂ© en 1923 Ă  New York, Roy Lichtenstein a Ă©tĂ© considĂ©rĂ©, du dĂ©but des annĂ©es 1960 Ă  sa mort, survenue le 29 septembre 1997 dans la mĂȘme ville, comme l'un des chefs de file du pop art. Mieux qu'aucun autre, il en incarna la version amĂ©ricaine, dĂ©pourvue de l'ambiguĂŻtĂ© qui s'associa dĂšs l'origine aux rĂ©alisations des reprĂ©sentants europĂ©ens de cette tendance. À ses dĂ©buts, Lichtenstein pratique un e [
] Lire la suiteLINDNER RICHARD 1901-1978Écrit par Gilbert LASCAULT, Universalis ‱ 1 406 mots Dans le chapitre "Dans la jungle des villes" 
 Richard Lindner est nĂ© en 1901 Ă  Hambourg. AprĂšs avoir Ă©tudiĂ© la musique, il mĂšne des Ă©tudes d'histoire de l'art Ă  l'Ă©cole des Arts appliquĂ©s de Nuremberg. Il s'essaie au graphisme Ă  Berlin 1927, puis Ă  Munich 1929, rĂ©alise des caricatures et des affiches de cinĂ©ma. Il devient directeur artistique chez l'Ă©diteur Knorr & Hirth, oĂč ses dessins publicitaires ou humoristiques pour la presse conn [
] Lire la suiteLOHSE RICHARD-PAUL 1902-1988Écrit par Serge LEMOINE ‱ 907 mots Peintre, graphiste et thĂ©oricien suisse, Richard-Paul Lohse a Ă©tĂ©, avec Max Bill, Camille Graeser et Verena Loewensberg, le principal reprĂ©sentant de ce groupe d'artistes appelĂ©s concrets zurichois » qui ont approfondi dans le sens de la rigueur la peinture non figurative de tendance gĂ©omĂ©trique. AprĂšs une pĂ©riode de tĂątonnements qui s'achĂšve en 1935, les premiers tableaux de Lohse traduisent [
] Lire la suiteLOUIS MORRIS 1912-1962Écrit par Universalis ‱ 195 mots Peintre amĂ©ricain, nĂ© le 24 novembre 1912 Ă  Baltimore, mort le 7 septembre 1962 Ă  Washington. Morris Louis Bernstein, dit Morris Louis, Ă©tudie la peinture au Maryland Institute de Baltimore 1929-1933. De 1937 Ă  1940, il travaille comme peintre de chevalet pour le Federal Art Project de la Works Progress Administration programme de soutien aux artistes mis en place dans le cadre du Ne [
] Lire la suiteLUCIAN FREUD. L'ATELIER expositionÉcrit par CĂ©cile GODEFROY ‱ 1 047 mots Le MusĂ©e national d'art moderne-Centre Georges-Pompidou Ă  Paris avait accueilli en 1987 une exposition consacrĂ©e Ă  Lucian Freud, artiste nĂ© en 1922 Ă  Berlin et installĂ© Ă  Londres depuis 1933. L'Ă©tape parisienne de cette rĂ©trospective avait reçu un accueil mitigĂ©. C'est pour favoriser la rencontre du public français avec cet artiste, alors ĂągĂ© de quatre-vingt-huit ans, que cette mĂȘme institution lu [
] Lire la suiteLUDWIG PETER 1925-1996Écrit par Robert FOHR ‱ 997 mots Issu d'une famille cultivĂ©e de la grande bourgeoisie de Coblence, Ă©lĂšve du Gymnasium Kaiserin Augusta, Peter Ernst Rudolf Georg Ludwig commence en 1946 son droit Ă  l'universitĂ© de Bonn, avant d'Ă©tudier l'histoire de l'art, la prĂ©histoire, l'archĂ©ologie classique et la philosophie Ă  l'universitĂ© de Mayence. En 1950, il soutient une thĂšse sur Picasso et obtient son doctorat. MariĂ© en 1951 Ă  sa condi [
] Lire la suiteLÜPERTZ MARKUS 1941- Écrit par BĂ©nĂ©dicte RAMADE ‱ 516 mots NĂ© en 1941 Ă  Liberec en BohĂȘme pendant la Seconde Guerre mondiale, Markus LĂŒpertz se forme Ă  la peinture dans les annĂ©es 1960 , Ă  DĂŒsseldorf. Il s'installe peu aprĂšs Ă  Berlin oĂč il ouvre sa propre galerie et expose ses premiĂšres toiles. En 1962, il commence la sĂ©rie de ses peintures dithyrambiques, expressionnistes et matiĂ©ristes en pleine vague pop et conceptuelle. Il Ă©crit, en 1966, L'Art qui r [
] Lire la suiteMAGNELLI ALBERTO 1888-1971Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 567 mots Riche », selon Achille Bonito Oliva, d'une gĂ©omĂ©trie interne et silencieuse qui lui est propre », l'Ɠuvre d'Alberto Magnelli s'inscrit dĂšs 1915 dans le courant abstrait europĂ©en. AprĂšs un retour passager aux Ă©lĂ©ments figuratifs, l'artiste s'adonne Ă  partir de 1935 Ă  une expression rĂ©solument abstraite qui fait de lui l'une des personnalitĂ©s les plus influentes de l'Ă©cole de Paris. Autodidacte, [
] Lire la suiteMAGRITTE expositionÉcrit par Guitemie MALDONADO ‱ 994 mots Partant de l'irrĂ©ductible originalitĂ© du peintre belge RenĂ© Magritte 1898-1967 – au sein mĂȘme du groupe surrĂ©aliste auquel il est le plus souvent affiliĂ© –, Daniel Abadie, directeur de la Galerie nationale du Jeu de Paume et commissaire de l'exposition Magritte 11 fĂ©vrier-9 juin 2003, s'est attachĂ© Ă  montrer les Ă©chos de son Ɠuvre dans la production des artistes de la seconde moitiĂ© du xx e [
] Lire la suiteMAGRITTE RENÉ 1898-1967Écrit par Michel DRAGUET ‱ 1 699 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Vers une reconnaissance internationale" 
 La Seconde Guerre mondiale remet en cause son Ɠuvre. À nouveau, le peintre estime devoir rĂ©agir aux conditions de l'Ă©poque et, en 1943, il abandonne un style qu'il juge trop cĂ©rĂ©bral et trop pessimiste pour exalter le plaisir dans la couleur c'est sa pĂ©riode Renoir » 1943-1947. En 1945, il adhĂšre au Parti communiste belge. Pour Magritte, l'artiste doit aller vers le soleil afin de crĂ©er les [
] Lire la suiteMALAVAL ROBERT 1937-1980Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 788 mots Le 20 aoĂ»t 1980, on retrouvait, dans ce qu'il appelait son atelier-bunker de la rue du Pont-Louis-Philippe Ă  Paris, le corps du peintre Robert Malaval qui s'Ă©tait suicidĂ© en se tirant une balle dans la tĂȘte. Ce geste mettait un terme dramatique Ă  la vie et Ă  la carriĂšre de l'un des plus singuliers crĂ©ateurs des annĂ©es 1960-1970. ProfondĂ©ment individualiste, marginal bien souvent, rebelle aux modes [
] Lire la suiteMALCOLM MORLEY. ITINÉRAIRES LebensztejnÉcrit par HervĂ© VANEL ‱ 1 050 mots Comme l'indique le mot ItinĂ©raires , sous-titre de l'ouvrage monographique Ă©ditions Mamco, GenĂšve, 2002 que Jean-Claude Lebensztejn consacre au peintre amĂ©ricain Malcolm Morley, nĂ© Ă  Londres en 1931, les chemins qui mĂšnent Ă  l'artiste sont multiples. Une telle approche contrastait violemment avec celle que proposait la rĂ©trospective consacrĂ©e Ă  l'artiste par la Hayward Gallery de Londres duran [
] Lire la suiteMANDIARGUES BONA DE 1926-2000Écrit par Guitemie MALDONADO ‱ 750 mots Bona Tibertelli de Pisis dite Bona, artiste peintre, est nĂ©e le 12 septembre 1926 Ă  Rome. Se dĂ©clarant volontiers autodidacte et ignorante », elle eut trĂšs tĂŽt la rĂ©vĂ©lation de la peinture en 1932, son oncle Filippo de Pisis, peintre de la tendance mĂ©taphysique, sĂ©journe dans la rĂ©sidence familiale prĂšs de ModĂšne, installe un atelier et produit sur la petite fille une forte impression qui dĂ© [
] Lire la suiteMARDEN BRICE 1938- Écrit par Universalis ‱ 359 mots Peintre amĂ©ricain, nĂ© le 15 octobre 1938 Ă  Bronxville État de New York. Étudiant en art, Brice Marden obtient sa licence Ă  l'universitĂ© de Boston en 1961 et sa maĂźtrise Ă  Yale en 1963, annĂ©e oĂč il s'installe Ă  New York. Au milieu des annĂ©es 1960, il a dĂ©veloppĂ© un sens raffinĂ© et dĂ©licat de la couleur. Ses Ɠuvres sobres et dĂ©concertantes contribuent Ă  dĂ©finir la peinture minimaliste. Elles sont [
] Lire la suiteMARIN JOHN 1870-1953Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 425 mots Le peintre amĂ©ricain John Marin appartient, comme Georgia O'Keefe, Max Weber, Arthur Dove, Alfred Maurer et Marsden Hartley, Ă  cette premiĂšre gĂ©nĂ©ration d'artistes modernistes qui tentĂšrent de conserver Ă  l'art amĂ©ricain ses qualitĂ©s propres tout en l'unissant aux grands courants europĂ©ens. GroupĂ©s autour du photographe Alfred Stieglitz dont la Galerie 291 est situĂ©e sous les toits dans la CinquiĂš [
] Lire la suiteMARK ROTHKO expositionÉcrit par HervĂ© VANEL ‱ 787 mots C'est notre fonction en tant qu'artiste de faire voir le monde au spectateur de notre façon – pas de la sienne », Ă©crivait Mark Rothko en 1943, affirmant que la portĂ©e de son art reposait sur une force de persuasion brutale. Cette capacitĂ© de l'art Ă  convertir le spectateur dĂ©pend en premier lieu de la facultĂ© qu'a l'artiste de se transformer lui-mĂȘme. En 1921, ce jeune Ă©migrĂ© russe du nom de M [
] Lire la suiteMARKUS LÜPERTZ. UNE RÉTROSPECTIVE expositionÉcrit par Éric DARRAGON ‱ 1 094 mots Le catalogue de l’exposition Markus LĂŒpertz . Une rĂ©trospective musĂ©e d’Art moderne de la Ville de Paris, 17 avril-19 juillet 2015 Ă©tablit avec son lecteur un protocole qu’il n’est pas inutile de souligner. À travers dix questions et rĂ©ponses, il souligne le rĂŽle que LĂŒpertz peut tenir afin que la peinture, substance du monde », demeure culture . On y trouvera ainsi, imprimĂ©es en pleine page, [
] Lire la suiteMARTIN AGNES 1912-2004Écrit par Jean-Marc HUITOREL ‱ 1 093 mots En annonçant sa mort, survenue le 16 dĂ©cembre 2004, Ă  l'Ăąge de quatre-vingt-douze ans, la presse rappelait qu'en 1999, le magazine amĂ©ricain ARTnews avait placĂ© la discrĂšte Agnes Martin dans sa liste des dix meilleurs artistes vivants, et qu'elle avait reçu le lion d'or de la biennale de Venise en 1997. Elle s'est Ă©teinte Ă  Taos, au Nouveau-Mexique, lĂ  oĂč elle avait vĂ©cu le plus clair de son temp [
] Lire la suiteMASELLI TITINA 1924-2005Écrit par Jean CHOLLET ‱ 789 mots Peintre et scĂ©nographe italienne. Titina Maselli naĂźt Ă  Rome en 1924. TrĂšs jeune, aprĂšs avoir suivi des Ă©tudes classiques, elle commence Ă  peindre, encouragĂ©e par un pĂšre critique d'art. Elle expose pour la premiĂšre fois ses toiles, en 1948 Ă  Rome, Ă  l'initiative de Corrado Alvaro. Une crĂ©ation originale remarquĂ©e par la critique, qui salue sa maniĂšre de saisir l'essence tragique de la sociĂ©tĂ© con [
] Lire la suiteMATTA ROBERTO ANTONIO SEBASTIAN 1911-2002Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 1 738 mots Peintre ? PoĂšte ? Philosophe peintre ? Savant utopiste ? Tout Ă  la fois ? Rien de tout cela ? Matta refuse de s'identifier Ă  un peintre, refuse mĂȘme d'assumer le seul jeu d'un Matta ». Il s'agit d'un homme qui a remis en question de nombreuses dĂ©finitions et d'abord celle de la peinture il a su dĂ©montrer par tout son travail, dessinĂ©, peint, construit, sculptĂ©, Ă©crit, que les tableaux ne so [
] Lire la suiteMBAYE CAMARA SERIGNE 1948- Écrit par Philippe BOUCHET ‱ 629 mots NĂ© en 1948 Ă  Saint-Louis SĂ©nĂ©gal, Serigne Mbaye Camara est un ancien Ă©lĂšve de l'Ă©cole des Beaux-Arts de Dakar, oĂč il enseigne. La singularitĂ© de sa dĂ©marche tient Ă  ce que ses Ɠuvres puisent Ă  la fois dans les racines profondes d'une Afrique complexe, colorĂ©e et multiple et dans le dĂ©passement de cette culture. Mbaye Camara n'est pas un continuateur de l'art traditionnel africain qui a si souven [
] Lire la suiteMCCRACKEN JOHN 1934-2011Écrit par Karen SPARKS, Universalis ‱ 403 mots L' AmĂ©ricain John McCracken Ă©tait, avec Donald Judd ou Sol LeWitt, un reprĂ©sentant de l'art minimal. John Harvey McCracken naĂźt le 9 dĂ©cembre 1934 Ă  Berkeley, en Californie. AprĂšs avoir obtenu en 1962 son baccalaurĂ©at spĂ©cialitĂ© arts plastiques au California College of Arts and Crafts d'Oakland, le jeune homme obtient son diplĂŽme des beaux-arts. Il se lance alors dans une carriĂšre picturale, d [
] Lire la suiteMÉDIUM ET TECHNIQUEartsÉcrit par Jean-Pierre MOHEN ‱ 1 117 mots Dans le chapitre "Pour les arts et l'architecture" 
 L'appellation mĂ©dium » ou mĂ©dium Ă  peindre » correspond dĂšs la fin de la Renaissance, en Italie, en Flandre et en Angleterre, Ă  un produit spĂ©cifique À une huile siccative plus ou moins saponifiĂ©e par de la litharge contenant du savon de plomb est additionnĂ©e une solution de rĂ©sine naturelle mastic contenant environ 50 p. 100 d'acides triterpĂ©niques » Jean Petit, Jacques Roire et Henri [
] Lire la suiteMERZ MARIO 1925-2003Écrit par MaĂŻten BOUISSET, Universalis ‱ 1 135 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Le nĂ©on spiritualise la matiĂšre" 
 Bien que nĂ© Ă  Milan, en 1925, c'est Ă  Turin que Merz fera toute sa carriĂšre. Il entame des Ă©tudes de mĂ©decine et, durant la Seconde Guerre mondiale, rejoint un groupe de partisans antifascistes, Justice et LibertĂ©. En l945, il est arrĂȘtĂ© et commence Ă  dessiner sur toutes sortes de supports. Quelques annĂ©es plus tard, il aborde la peinture. Les toiles qu'il expose rĂ©guliĂšrement, Ă  partir de l954, [
] Lire la suiteMIRÓ JOAN 1893-1983Écrit par JosĂ© PIERRE ‱ 1 551 mots Dans le chapitre "La peinture assassinĂ©e et ressuscitĂ©e" 
 DĂšs 1929, MirĂł dĂ©clare la guerre Ă  sa propre facilitĂ©, se refuse aux sonneries de trompettes de la couleur, renonce Ă  l'Ă©lĂ©gance de l'arabesque. Sa haire et sa discipline, au cours de cette crise d'ascĂ©tisme, ce seront les matĂ©riaux ingrats ou dĂ©considĂ©rĂ©s le papier de verre, la corde ou les formes gĂ©omĂ©triques. En 1935-1936 surgissent les peintures sauvages », les plus dramatiques de l'Ɠuvre [
] Lire la suiteMITCHELL JOAN 1926-1992Écrit par Jean-François POIRIER ‱ 1 040 mots Joan Mitchell est nĂ©e Ă  Chicago le 21 fĂ©vrier 1926 d'une mĂšre poĂšte et d'un pĂšre mĂ©decin qui dessinait un peu comme Lautrec ». J'Ă©tais dĂ©chirĂ©e », dira-t-elle dans un entretien accordĂ© en 1982 Ă  Suzanne PagĂ© et BĂ©atrice Parent, car je faisais aussi de la poĂ©sie et vers onze ans j'ai dĂ» choisir ». Avant d'entrer Ă  la School of the Art Institute Ă  Chicago 1944-1947 elle avait dĂ©jĂ  manifestĂ© [
] Lire la suiteMONGILLAT JANINE 1930-2002Écrit par Universalis ‱ 148 mots Artiste française. FormĂ©e aux Beaux-Arts de Paris 1951-1956, Janine Mongillat passe vite du figuratif Ă  l'abstraction informelle. Ses toiles arborent des couleurs chaudes, des dĂ©calages de plans, du cartonnage » intĂ©grant des Ă©lĂ©ments dĂ©coratifs dĂ©couverts en Inde elle est l'Ă©pouse du peintre indien Sayed Haider Raza. Dans les annĂ©es 1970, ses travaux d'assemblage en relief l'entraĂźnent ver [
] Lire la suiteMONOCHROME, peintureÉcrit par Denys RIOUT ‱ 3 834 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Monochromie et fin de la peinture" 
 Parmi les pionniers de la monochromie, MalĂ©vitch 1878-1935 et Rodtchenko 1891-1956 occupent une place de choix. Pour l'un comme pour l'autre de ces deux artistes, la monochromie annonce la fin de la peinture. MalĂ©vitch expose son CarrĂ© noir – nommĂ© Ă©galement CarrĂ© noir sur fond blanc Galerie Tretyakov, Moscou – en 1915. En 1919, il prĂ©sente son CarrĂ© blanc sur fond blanc 1918, Museum [
] Lire la suiteMORANDI GIORGIO 1890-1964Écrit par Charles SALA ‱ 1 101 mots L' Ɠuvre de Morandi, longtemps isolĂ©e au sein de la culture figurative italienne du xx e siĂšcle, trouve aujourd'hui sa place grĂące Ă  l'analyse historique. Cependant, la valeur qu'on lui attache tient moins Ă  la dĂ©marche rassurante de l'optique historiciste qu'au pouvoir presque obsessionnel des signes que crĂ©e l'artiste tout au long d'un parcours formel d'une rigueur exemplaire. L'Ă©motion froide [
] Lire la suiteMORRISSEAU NORVAL 1931 ou 1932-2007Écrit par Universalis ‱ 424 mots Artiste canadien d'origine amĂ©rindienne, Norval Morrisseau inspira par son style pictographique de nombreux peintres plus jeunes dans les annĂ©es 1970. Petit-fils d'un chaman et d'une catholique, Norval Morrisseau naĂźt le 14 mars 1931 ou 1932, dans la rĂ©serve de Sand Point, prĂšs de Thunder Bay, en Ontario. Son art commence Ă  trouver sa forme propre en 1959 alors qu'il travaille dans les mines. Il [
] Lire la suiteMORT 1 par HervĂ© VANEL ‱ 268 mots ‱ 1 mĂ©dia Quelque dix annĂ©es aprĂšs le suicide collectif » dans leur cellule le 18 octobre 1977, de quatre des membres du groupe terroriste Rote Armee Fraktion Fraction ArmĂ©e rouge, Gerhard Richter, peintre allemand nĂ© en 1932, rĂ©alisa puis exposa pour la premiĂšre fois un cycle de quinze peintures, 18 octobre 1977 Museum of Modern Art, New York consacrĂ©es Ă  la mort suspecte des principaux activistes d [
] Lire la suiteMORTENSEN RICHARD 1910-1993Écrit par Inge Vibecke RAASCHOU-NIELSEN ‱ 384 mots Peintre danois, Richard Mortensen est un des pionniers de l'art abstrait au Danemark. Au dĂ©but des annĂ©es trente, un intĂ©rĂȘt tout particulier pour les Ɠuvres de Kandinsky et de MirĂł le porte vers le Bauhaus, le constructivisme et le surrĂ©alisme. Mais son but est d'unifier les idĂ©es surrĂ©alistes en une peinture construite et rythmique. Il fonde la Ligne, groupe de peintres qui s'efforcent en ces an [
] Lire la suiteMOSSET OLIVIER 1944- Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 976 mots NĂ© Ă  Berne Suisse Ă  la fin de la guerre, l’artiste Olivier Mosset incarne sans doute les contradictions des avant-gardes artistiques, telles qu'elles se sont manifestĂ©es en Europe et aux États-Unis depuis les annĂ©es 1960. Ayant vĂ©cu et travaillĂ© Ă  Paris de 1965 Ă  1977, il s'est installĂ© ensuite aux États-Unis, oĂč il joue, non sans un certain dĂ©tachement, un rĂŽle de pivot entre les deux continent [
] Lire la suiteMOTHERWELL ROBERT 1915-1991Écrit par HervĂ© GAUVILLE ‱ 1 072 mots Le nom du peintre amĂ©ricain Robert Motherwell est associĂ© aux dĂ©buts de l'expressionnisme abstrait, c'est-Ă -dire au premier grand mouvement artistique, aux États-Unis, qui soit Ă©mancipĂ© de l'influence du Vieux Continent. Pourtant, Motherwell est sans doute le plus europĂ©en des membres de l'École de New York, ainsi nommĂ©e pour la distinguer de et l'opposer Ă  celle de Paris. DĂšs 1938, le jeune h [
] Lire la suiteMUEHL OTTO 1925-2013Écrit par Matthias SCHÄFER ‱ 955 mots Dans le chapitre "Le corps dĂ©gradĂ©" 
 De 1943 Ă  1945, Otto Muehl nĂ© en 1925 Ă  Grodnau, Autriche sert dans la Wehrmacht, une expĂ©rience qui aura un fort retentissement sur son Ɠuvre. DotĂ© d’une connotation politique antifasciste et anticapitaliste, le travail de Muehl se veut une critique de la civilisation. Transposant dans ses actions ses souvenirs de guerre en douleur et cruautĂ©, l’artiste cherche plus encore Ă  exorciser une honte [
] Lire la suiteMURALISMEÉcrit par Claude FELL ‱ 2 231 mots Dans le chapitre "Un art transnational" 
 Durant les deux dĂ©cennies qui prĂ©cĂšdent la Seconde Guerre mondiale, le muralisme mexicain jouit d'un prestige incontestable Ă  l'Ă©chelle du continent tout entier. En 1927, aprĂšs l'Ă©chec d'un premier attentat contre Trotski, Siqueiros est emprisonnĂ©, puis il doit s'exiler dans diffĂ©rents pays d'AmĂ©rique latine – Venezuela, Argentine, Uruguay, Chili, Cuba oĂč il peint en 1936 AllĂ©gorie de l'Ă©galitĂ© [
] Lire la suiteMURRAY ELISABETH 1940-2007Écrit par Universalis ‱ 477 mots Artiste amĂ©ricaine parfois qualifiĂ©e de nĂ©o-expressionniste, Elizabeth Murray contribua Ă  donner un nouvel Ă©lan Ă  la peinture dans les annĂ©es 1970-1980 en faisant appel Ă  une imagerie vivante et en reconsidĂ©rant le format traditionnel, rectangulaire, du tableau. Selon la critique d'art amĂ©ricaine Roberta Smith, elle a remodelĂ© l'abstraction moderniste en un langage des formes plein de vivacitĂ©, [
] Lire la suiteMUSIC ZORAN 1909-2005Écrit par Pierre WAT, Universalis ‱ 1 037 mots NĂ© Ă  Gorizia, alors dĂ©nommĂ©e Görz Frioul-VĂ©nĂ©tie julienne, le 12 fĂ©vrier 1909, mort Ă  Venise le 25 mai 2005, le peintre Zoran Music fut l'un des derniers tĂ©moins d'un monde aujourd'hui disparu, dont il allait rendre compte dĂšs 1946 dans ses dessins, gravures et toiles. Cet homme Ă  la haute stature et au visage de guerrier tatare a traversĂ© le terrible xx e siĂšcle, et a Ă©tĂ© traversĂ© par lui. Da [
] Lire la suiteN'DIAYE IBA 1928-2008Écrit par Universalis ‱ 302 mots Le peintre sĂ©nĂ©galais Iba N'Diaye, nĂ© en 1928 Ă  Saint-Louis, en Afrique-Occidentale française, fut l'un des plus grands artistes modernistes de son pays et l'un des fondateurs du mouvement artistique de la nĂ©gritude baptisĂ© Ă©cole de Dakar. N'Diaye s'installe en France en 1949 afin d'Ă©tudier l'art et l'architecture Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts de Paris ; il demeure en mĂ©tropole jusqu'en 1959 et rentre [
] Lire la suiteNEWMAN BARNETT 1905-1970Écrit par HervĂ© VANEL ‱ 1 367 mots Dans le chapitre "L'ambition" 
 Le but Ă©levĂ© que Newman formula pour son art tient sans doute dans la rĂ©ponse qu'il donnait Ă  ceux qui doutaient de son sens et de sa portĂ©e effective le comprendre correctement, affirmait-il encore peu avant sa mort Ă  New York en 1970, signifierait la fin de toute forme de capitalisme d'État et de totalitarisme ». Certes, entre les deux guerres, une possible rĂ©forme du monde par l'art avait d [
] Lire la suiteNEW YORK ÉCOLE DEÉcrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 1 578 mots ‱ 1 mĂ©dia La Seconde Guerre mondiale qui marque un temps d'arrĂȘt dans la vie artistique europĂ©enne voit apparaĂźtre aux États-Unis, en particulier Ă  New York, une gĂ©nĂ©ration de jeunes artistes qui affirment pour la premiĂšre fois leur originalitĂ© et apportent une contribution importante Ă  l'Ă©volution internationale de l'art moderne. AnimĂ© par des personnalitĂ©s aussi diffĂ©rentes que Jackson Pollock 1912-1956 [
] Lire la suiteNICHOLSON BEN 1894-1982Écrit par HĂ©lĂšne LASSALLE ‱ 1 123 mots L'Ɠuvre du peintre anglais Ben Nicholson, synthĂšse de rĂ©alisme et d'abstraction, alliance entre la gĂ©omĂ©trie et l'observation sensible, s'Ă©carte des tendances continentales autant qu'elle s'y rĂ©fĂšre. Sa maturation a Ă©tĂ© lente. Rien ne semblait prĂ©disposer Ben Nicholson au style qui allait faire son originalitĂ© et lui confĂ©rer une place trĂšs particuliĂšre dans l'art du xx e siĂšcle. Fils de William [
] Lire la suiteNITSCH HERMANN 1938-2022Écrit par Matthias SCHÄFER ‱ 1 013 mots Hermann Nitsch est l’une des figures majeures de l’actionnisme viennois durant sa carriĂšre, il a rĂ©alisĂ© 142 actions et il est le seul Ă  utiliser ce langage artistique jusqu’à aujourd’hui. Hermann Nitsch, nĂ© en 1938 Ă  Vienne, sort diplĂŽmĂ© de l’Institut des arts graphiques en 1958. Ses goĂ»ts le portent vers les sujets religieux peints par Titien, le Greco et Rembrandt et vers le langage expressio [
] Lire la suiteNOËL GEORGES 1924-2010Écrit par Universalis ‱ 447 mots Peintre informel, Georges NoĂ«l recourt Ă  une calligraphie abstraite favorisant l'improvisation libre, voire une gestualitĂ© proche de l'automatisme. NĂ© Ă  BĂ©ziers en 1924, il s'initie aux techniques de la peinture et du travail sur bois auprĂšs de son pĂšre. Il conduit des Ă©tudes d'ingĂ©nieur et consacre son temps libre Ă  l'apprentissage du dessin et de la peinture. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, e [
] Lire la suiteNOLAND KENNETH 1924-2010 Écrit par Universalis ‱ 293 mots Peintre amĂ©ricain expressionniste abstrait, nĂ© le 10 avril 1924 Ă  Asheville Caroline du Nord, dĂ©cĂ©dĂ© le 5 janvier 2010. Kenneth Noland Ă©tudie auprĂšs de Josef Albers et Ilya Bolotowsky au Black Mountain College en Caroline du Nord, puis auprĂšs du sculpteur français Ossip Zadkine Ă  Paris en 1948-1949. Sa premiĂšre exposition personnelle se tient Ă  Paris Ă  la galerie Raymond Creuze en 1949. Influ [
] Lire la suiteNOLDE EMIL 1867-1956Écrit par Lionel RICHARD, Universalis ‱ 1 676 mots Dans le chapitre "Du graphisme Ă  la recherche chromatique" 
 LiĂ© profondĂ©ment Ă  son terroir, Nolde n'en voyage pas moins hors de l'Allemagne. Il visite l'Italie en 1905, la Belgique en 1911, et pendant cette derniĂšre pĂ©rĂ©grination il s'arrange pour rencontrer le peintre James Ensor Ă  Ostende. Il se passionne pour les artistes français, italiens, hollandais et voue une admiration fervente au Titien, Ă  Rembrandt, Ă  Goya, au NorvĂ©gien Munch. Il est l'un des pr [
] Lire la suiteO'GORMAN JUAN 1905-1982Écrit par GĂ©rard LEGRAND ‱ 870 mots Le mouvement muraliste », est apparu au Mexique en 1920. Pendant plus de trente ans, ce fut le seul mouvement plastique d'origine non europĂ©enne Ă  atteindre une Ă©chelle internationale, puisqu'il influença les peintres amĂ©ricains de l'Ăšre rooseveltienne Jackson Pollock fut d'abord Ă©lĂšve de David Alfaro Siqueiros et provoqua des rĂ©alisations sporadiques dans d'autres contrĂ©es, notamment Ă  Cuba v [
] Lire la suiteOPPENHEIM MÉRET 1913-1985Écrit par GĂ©rard LEGRAND ‱ 1 085 mots Les femmes ont des idĂ©es nouvelles ? Toute idĂ©e nouvelle est une agression. Cette qualitĂ© qu'est l'agression contredit absolument l'image de la fĂ©minitĂ© que l'homme se fait de la femme et qu'il projette sur elle [...]. Les hommes eux aussi font partie d'un Ă©levage aussi singulier que celui des femmes et, comme elles, ils se font d'eux-mĂȘmes une idĂ©e tout Ă  fait dĂ©formĂ©e... » Cet extrait d'une al [
] Lire la suiteOROZCO JOSÉ CLEMENTE 1883-1949Écrit par Charles SALA ‱ 460 mots Peintre mexicain, JosĂ© Clemente Orozco participa pour la premiĂšre fois Ă  une manifestation artistique importante en 1910, lors de l'exposition d'art mexicain organisĂ©e par le docteur Atl. Ce dernier, amateur d'art et partisan d'un renouveau de la peinture mexicaine, a exercĂ© une grande influence sur les jeunes peintres de son pays. Comme Siqueiros et Rivera, Orozco rallie les artistes mexicains po [
] Lire la suitePAALEN WOLFGANG ROBERT 1905-1959Écrit par GĂ©rard LEGRAND ‱ 627 mots NĂ© Ă  Vienne dans une famille qui encourage trĂšs tĂŽt sa vocation picturale, Paalen Ă©tudie librement la peinture en Italie, en Allemagne et Ă  Paris. DĂšs 1925, il est invitĂ© Ă  participer Ă  l'Exposition de la Berliner Secession. Il pratique un impressionnisme tempĂ©rĂ© par le culte de CĂ©zanne, qu'il gardera toute sa vie. La crise de 1929 ruine sa famille et Paalen, malgrĂ© une santĂ© fragile, ne peut se r [
] Lire la suitePADAMSEE AKBAR 1928-2020 Écrit par RaĂŻssa BRÉGEAT ‱ 835 mots Akbar Padamsee, l’une des figures majeures de la scĂšne artistique indienne, est nĂ© Ă  Bombay Mumbai le 12 avril 1928. Connu pour ses paysages archĂ©typaux, il dĂ©peint un monde Ă  la frontiĂšre de l’abstraction et de la reprĂ©sentation. Outre la peinture, il explore d’autres formes plastiques la sculpture, le dessin, l’aquarelle, mais aussi le cinĂ©ma, l'estampe numĂ©rique et la photographie. EntrĂ© Ă  [
] Lire la suitePARRINO STEVEN 1958-2005Écrit par Universalis ‱ 176 mots Artiste amĂ©ricain. Peintre abstrait, de sensibilitĂ© punk-minimaliste » selon la critique amĂ©ricaine, Steven Parrino aura trouvĂ© moins d'audience auprĂšs d'elle qu'en Europe. DiplĂŽmĂ© de la Parsons School of Design en 1982, il se distingue d'emblĂ©e dans la pratique d'un monochrome le plus souvent noir, par des gestes autocritiques, lacĂ©rant des toiles qu'il montre gisant au sol. Ses misshaped p [
] Lire la suitePEDERSEN CARL-HENNING 1913-2007Écrit par Universalis ‱ 376 mots Artiste peintre danois. NĂ© le 23 septembre 1913 Ă  Copenhague, Carl-Henning Pedersen est avec son ami Asger Jorn l'une des figures majeures de l'Ă©phĂ©mĂšre 1948-1951 mais non moins influent groupe Cobra Copenhague, Bruxelles et Amsterdam qui propose un art fondĂ© sur la libertĂ©, l'imagination et la spontanĂ©itĂ©. Issu d'une famille appartenant Ă  la classe ouvriĂšre, Carl-Henning Pedersen commence Ă  [
] Lire la suitePELLAN ALFRED 1906-1988Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 418 mots ConsidĂ©rĂ©, avec Paul-Émile Borduas, comme l'un des peintres canadiens les plus importants de sa gĂ©nĂ©ration, Alfred Pellan est fortement marquĂ© par les grandes tendances de l'avant-garde parisienne, qu'il cĂŽtoiera pendant prĂšs de quinze ans entre 1926 et 1940. Ses premiĂšres Ɠuvres, surtout des natures mortes, s'inscrivent dans une forme de cubisme acadĂ©mique, oĂč se lisent, outre l'influence de Pi [
] Lire la suitePENCK A. R. 1939-2017Écrit par Élisabeth LEBOVICI ‱ 479 mots Les Ɠuvres de A. R. Penck – peintre, Ă©crivain, musicien – s'efforcent de restituer Ă  l'art sa fonction active, catalysante. Avant leur rĂ©unification, il a tĂ©moignĂ© de la dĂ©chirure entre les deux Allemagnes, du conflit entre deux idĂ©ologies Est/Ouest. Facteurs de dĂ©conditionnement », selon Jacques Beauffet, directeur du musĂ©e d’Art moderne de Saint-Étienne de 1998 Ă  2003, elles visent Ă  la c [
] Lire la suitePIAUBERT JEAN 1900-2002Écrit par Philippe BOUCHET ‱ 652 mots NĂ© le 27 janvier 1900 Ă  Feydieu, en Gironde, dans une famille de viticulteurs, Jean Piaubert passe sa jeunesse dans le vignoble bordelais. En 1918, aprĂšs des Ă©tudes classiques, il s'inscrit Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts de Bordeaux tout en travaillant dans un atelier de dĂ©cors de théùtre. Au retour du service militaire, en 1922, il s'installe Ă  Paris et frĂ©quente l'acadĂ©mie de la Grande ChaumiĂšre et pl [
] Lire la suitePICASSO ET LES MAÎTRES expositionÉcrit par Robert FOHR ‱ 1 121 mots Avec Picasso et les maĂźtres Galeries nationales du Grand Palais, Paris, 8 octobre 2008-2 fĂ©vrier 2009, c'est une exposition blockbuster », comme on dit dans le jargon anglo-saxon du théùtre, du cinĂ©ma et des musĂ©es, c'est-Ă -dire une superproduction promise au plus grand succĂšs plus de 8 000 visiteurs par jour, que la RĂ©union des musĂ©es nationaux et le musĂ©e national Picasso ont organisĂ©e, [
] Lire la suitePICASSO MUSÉE, ParisÉcrit par Philippe PIGUET ‱ 1 206 mots Dans le chapitre "Une dation" 
 Quand il meurt le 8 avril 1973, Ă  l’ñge de quatre-vingt-onze ans, sa succession est d’ores et dĂ©jĂ  avancĂ©e. Jacqueline Roque, sa seconde Ă©pouse et la derniĂšre des huit femmes avec lesquelles il a vĂ©cu, et Paul, le fils qu’il eut avec Olga Khokhlova, sa premiĂšre femme, sont ses deux seuls hĂ©ritiers lĂ©gitimes. Étant nĂ©s hors mariage, ses trois autres enfants sont tout d’abord tenus Ă  l’écart mais ga [
] Lire la suitePICASSO PABLO 1881-1973Écrit par AndrĂ© FERMIGIER, HĂ©lĂšne SECKEL ‱ 3 124 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre "Guernica et Dora Maar" 
 En 1937, Picasso, que la guerre civile espagnole a Ă©veillĂ© aux problĂšmes politiques, grave Sueño y mentira de Franco Songe et mensonge de Franco et peint pour le pavillon rĂ©publicain de l'Exposition internationale l'immense toile de Guernica Centro de arte Reina Sofia, Madrid, qui Ă©voque le bombardement par l'aviation allemande d'une petite ville du Pays basque . Seul tableau historique p [
] Lire la suitePIGNON-ERNEST ERNEST 1942- Écrit par Gilbert LASCAULT ‱ 2 016 mots Le dessinateur, peintre, crĂ©ateur d'Ă©vĂ©nements Ă  travers le monde Ernest Pignon-Ernest est nĂ© Ă  Nice en 1942. Travaillant la ville comme un matĂ©riau plastique et symbolique, Ernest Pignon-Ernest crĂ©e des Ɠuvres Ă©phĂ©mĂšres par nature dont les traces nous sont offertes, dans les musĂ©es et dans les galeries, Ă©galement dans les livres et les films dessins prĂ©paratoires faits Ă  l'atelier, photographie [
] Lire la suitePINCEMIN JEAN-PIERRE 1944-2005Écrit par Anne BALDASSARI ‱ 821 mots Mener d'une maniĂšre paradoxale des principes rigoureux et construits, et d'autres empruntĂ©s et imagĂ©s, sans jamais faire de choix » c'est ainsi que, peu avant sa brutale disparition, Ă  l'Ăąge de soixante et un ans, l'artiste français Jean-Pierre Pincemin anticipait avec humour ce qui pourrait, dans un article de dictionnaire, rĂ©sumer la singularitĂ© de son travail. Il plaçait la libertĂ© d'impro [
] Lire la suitePOLKE SIGMAR 1941-2010Écrit par Erik VERHAGEN ‱ 2 357 mots NĂ© en 1941 Ă  Oels en SilĂ©sie, Sigmar Polke se rĂ©fugie avec sa famille en Thuringe, lors de l'expulsion des communautĂ©s allemandes qui suit la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis passe Ă  l'Ouest en 1953. De 1959 Ă  1960, il est apprenti chez un maĂźtre verrier de DĂŒsseldorf et intĂšgre en 1961 la Kunstakademie de cette mĂȘme ville, oĂč il cĂŽtoie dĂšs 1962 le peintre Gerhard Richter nĂ© en 1932 et [
] Lire la suitePOLLOCK JACKSON 1912-1956Écrit par Yve-Alain BOIS ‱ 2 491 mots Dans le chapitre "Formation" 
 NĂ© dans l'Ouest amĂ©ricain – il en garda toute sa vie une nostalgie pour les grands espaces et un intĂ©rĂȘt trĂšs vif pour l'art des Indiens –, Pollock fut initiĂ© Ă  la peinture dĂšs son adolescence par son frĂšre Charles. En 1930, il rejoint celui-ci Ă  New York pour y Ă©tudier avec Thomas Hart Benton, le chef de file de l'Ă©cole rĂ©gionaliste, qui s'oppose aux mĂ©diocres tentatives des peintres amĂ©ricains [
] Lire la suitePOP ARTÉcrit par Bertrand ROUGÉ ‱ 3 816 mots ‱ 3 mĂ©dias NĂ© et baptisĂ© dans l'Angleterre des annĂ©es cinquante, quand l'Europe de l'aprĂšs-guerre dĂ©couvrait la sociĂ©tĂ© de consommation, les mass media et leur iconographie importĂ©s d'outre-Atlantique, le pop art n'eut sur le continent qu'un Ă©cho faible et dĂ©formĂ©. Il caractĂ©rise surtout les États-Unis des annĂ©es soixante oĂč, spontanĂ©ment et sans esprit d'Ă©cole, des artistes nĂ©s au cours des annĂ©es vingt [
] Lire la suitePORTINARI CANDIDO 1903-1962Écrit par GĂ©rard LEGRAND ‱ 187 mots Peintre brĂ©silien, Candido Portinari s'est efforcĂ© de donner Ă  son pays l'Ă©quivalent des fresques monumentales qu'un Orozco ou un Diego Rivera ont donnĂ©es au Mexique. Ses thĂšmes sont empruntĂ©s au folklore, mais la retenue de ses couleurs, oĂč dominent le brun-vert et le bleu-gris, contraste avec le dĂ©bridĂ© de son graphisme, rĂ©solument orientĂ© vers un pathĂ©tique d'ailleurs sincĂšre. C'est dans ce sty [
] Lire la suitePORTUGALÉcrit par Roger BISMUT, Cristina CLIMACO, Michel DRAIN, JosĂ©-Augusto FRANÇA, Michel LABAN, Jorge MORAÏS-BARBOSA, Eduardo PRADO COELHO ‱ 39 965 mots ‱ 27 mĂ©dias Dans le chapitre "De l'esthĂ©tique des LumiĂšres Ă  l'art contemporain" 
 Le 1 er novembre 1755, Lisbonne, ville d'un quart de million d'habitants, fut dĂ©truite par un tremblement de terre d'une ampleur jamais enregistrĂ©e et dĂ©vorĂ©e par un incendie monstrueux. Dix mille morts, des pertes incalculables, la terreur, la misĂšre, mais aussi une rĂ©action Ă©tonnante qui conduisit Ă  la reconstruction, voire Ă  la re-crĂ©ation » de la capitale disparue. Jean V Ă©tait mort depuis [
] Lire la suitePUBLICITÉ ET ARTÉcrit par Marc THIVOLET ‱ 6 509 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Le surrĂ©alisme comme Ă©lĂ©ment perturbateur dans la peinture et la publicitĂ©" 
 À l'intĂ©rieur de la logique Ă©volutionniste qui contraignit la critique et le public cultivĂ© Ă  comprendre – ou tout au moins Ă  s'expliquer – les grandes secousses de l'art moderne au prix, il est vrai, de quelques oublis, ceux de l'Art nouveau et de la sĂ©cession, par exemple, le surrĂ©alisme avec Chirico, Max Ernst, DalĂ­ et surtout Magritte allait jeter le trouble et donner Ă  la publicitĂ© des arm [
] Lire la suiteQI BAISHI [TS'I PAI-CHE] 1863-1957Écrit par M. M. CHIN ‱ 1 332 mots Le xx e siĂšcle restera peut-ĂȘtre dans l'histoire comme l'Ă©poque la plus tourmentĂ©e de la Chine, et cela sur tous les plans, notamment sur le plan artistique. Alors que la plupart des artistes chinois luttaient pour le maintien de la peinture traditionnelle, Qi Baishi s'est engagĂ© dans la voie tracĂ©e par Xu Wei, Bada shanren, Shitao et son prĂ©dĂ©cesseur immĂ©diat Wu Changshi. Peintre autodidacte, is [
] Lire la suiteRAINER ARNULF 1929- Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 1 094 mots Peintre autrichien nĂ© en 1929 Ă  Baden prĂšs de Vienne, littĂ©rairement formĂ© par ses lectures d'Artaud, de Georges Bataille et de Cioran, Rainer a commencĂ© de 1949 Ă  1951 Ă  peindre de maniĂšre informelle, selon des procĂ©dĂ©s automatiques, proches de l'automatisme surrĂ©aliste. Mais, déçu par sa rencontre avec AndrĂ© Breton, qui eut lieu pendant le voyage qu'il fit Ă  Paris au dĂ©but des annĂ©es 1950, et co [
] Lire la suiteRAUSCHENBERG ROBERT 1925-2008Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 1 563 mots Robert Rauschenberg est, avec Jasper Johns, l'un des artistes qui, autour des annĂ©es 1950, opĂ©ra une remise en question radicale du mode d'expression liĂ© Ă  l'art gestuel, tel que le pratiquait la premiĂšre gĂ©nĂ©ration de l'Ă©cole de New York. En intĂ©grant Ă  la peinture la rĂ©alitĂ© sociologique sous sa forme la plus Ă©vidente et la plus agressive, l'artiste annonce la crise de valeur qui va succĂ©der Ă  [
] Lire la suiteRAY MAN 1890-1976Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 2 418 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "Un stimulant de singularitĂ©" 
 C'est par ses objets, ses assemblages, que Man Ray a atteint – Ă  partir de l' Abat-jour de 1919, simple feuille de mĂ©tal suspendue en spirale, la dimension obsessionnelle et mythique sans laquelle tout ne serait chez lui que dĂ©monstration anarchique du tout est possible Ă  partir de rien ». Son Cadeau de 1921, un fer Ă  repasser, dont la semelle est hĂ©rissĂ©e de clous, son Objet Ă  dĂ©truire de 19 [
] Lire la suiteRÉALISME RETOUR AUÉcrit par Jean CLAIR ‱ 5 157 mots ‱ 5 mĂ©dias Dans le chapitre "Par-delĂ  le maniĂ©risme l'exemple de Jim Dine" 
 DĂšs les annĂ©es 1960, le Pop Art et le photorĂ©alisme, ce dernier connu en Europe sous le nom d'hyperrĂ©alisme, avaient offert une alternative figurative au primat de l'abstraction. En dĂ©pit de leur formalisme, ces deux courants avaient dĂ©jĂ  amenĂ© quelques peintres Ă  s'interroger sur la nature du procĂšs rĂ©aliste et sur le statut de l'image figurative. Par un curieux effet rĂ©flexe, ces deux formes de [
] Lire la suiteREBEYROLLE PAUL 1926-2005Écrit par Philippe PIGUET ‱ 771 mots CĂ©lĂ©brĂ© en 1995 par la construction d'un espace portant son nom, dans sa ville natale d'Eymoutiers, prĂšs de Limoges, Paul Rebeyrolle, nĂ© le 3 novembre 1926, s'est Ă©teint le 7 fĂ©vrier 2005 Ă  Boudreville, en Bourgogne. Peintre et sculpteur, il laisse une Ɠuvre figurative violente et engagĂ©e, d'une rare puissance d'expression. AprĂšs une enfance passĂ©e Ă  la campagne, oĂč ses parents Ă©taient institute [
] Lire la suiteRECALCATI ANTONIO 1938- Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 1 009 mots NĂ© en 1938 dans la banlieue de Milan, Ă  Bresso, Antonio Recalcati, fils d'ouvrier, rĂȘvait de devenir chanteur Ă  la Scala. Il devint peintre, mais toute son Ɠuvre garde la trace de ce rĂȘve d'enfant la furia » d'un spectacle grandiose, oĂč la rĂ©alitĂ© vĂ©cue acquiert les dimensions d'une Ă©popĂ©e. Jeune hĂ©ros déçu, il a prĂ©sentĂ© sa premiĂšre exposition personnelle Ă  l'Ăąge de dix-neuf ans. Il aurait pu [
] Lire la suiteREGO PAULA 1935-2022Écrit par Camille VIÉVILLE ‱ 1 039 mots NĂ©e le 26 janvier 1935 Ă  Lisbonne sous la dictature d’Antonio Oliveira Salazar, Maria Paula Figueiroa Rego grandit dans une famille antifasciste, anticlĂ©ricale et anglophile. Ses parents dĂ©cident de l’envoyer en Angleterre afin qu’elle finisse librement sa scolaritĂ© secondaire et qu’elle poursuive un cursus artistique Ă  la Slade School of Fine Art de Londres, ville oĂč elle s’établira dĂ©finitiveme [
] Lire la suiteREINHARDT AD 1913-1966Écrit par Élisabeth LEBOVICI ‱ 353 mots Les Ɠuvres et les Ă©crits du peintre Ad Reinhardt tĂ©moignent d'une dĂ©marche rigoureuse et courageuse, visant Ă  Ă©liminer de la peinture toute anecdote figurative ou mĂȘme abstraite. Il n'y a rien Ă  voir, que la peinture », dĂ©clarait Reinhardt Ă  propos de son travail, oĂč la rĂ©duction du nombre des couleurs et des rapports de forme aboutissent, selon Alfred Pacquement qui organisa la premiĂšre rĂ©tros [
] Lire la suiteRICHTER GERHARD 1932- Écrit par Erik VERHAGEN ‱ 2 304 mots NĂ© en 1932 Ă  Dresde, Gerhard Richter s'inscrit en 1951 Ă  l'Ă©cole supĂ©rieure des Beaux-Arts de sa ville natale oĂč, infĂ©odĂ© au rĂ©alisme socialiste et tenu Ă  l'Ă©cart des diffĂ©rentes avant-gardes occidentales, il se spĂ©cialise dans la peinture murale. Il obtient son diplĂŽme Ă  la suite d'une rĂ©alisation pour le musĂ©e de l'HygiĂšne allemand en 1956. Trois ans aprĂšs, Richter entreprend un voyage Ă  Cassel [
] Lire la suiteRIOPELLE JEAN-PAUL 1923-2002Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 919 mots Peintre et sculpteur canadien, Jean-Paul Riopelle est mort, au printemps 2002, Ă  l'Ăąge de soixante-dix-neuf ans dans sa maison de l'Île-aux-Grues, sur le Saint-Laurent, oĂč il avait choisi de se retirer au dĂ©but des annĂ©es 1990. Des funĂ©railles nationales ont marquĂ© l'hommage solennel que la ville de MontrĂ©al entendait rendre Ă  un artiste canadien cĂ©lĂ©brĂ© dans le monde entier. Au mois de juin de la [
] Lire la suiteRIVERA DIEGO 1886-1957Écrit par Charles SALA ‱ 572 mots Peintre mexicain, originaire de Guanajuato, Diego Rivera a suivi dans sa jeunesse les cours de l'Ă©cole des beaux-arts de Mexico. Il se libĂ©rera de l'acadĂ©misme espagnol en particulier de l'influence de VelĂĄzquez Ă  la suite d'un sĂ©jour Ă  Paris. C'est en effet dans la capitale française que le peintre, ami de Modigliani et d'Apollinaire, dĂ©couvre l'art moderne, et surtout l'avant-garde cubiste. Ma [
] Lire la suiteROSENQUIST JAMES 1933-2017Écrit par Charles SALA ‱ 681 mots ‱ 1 mĂ©dia ReprĂ©sentant du pop art, le peintre amĂ©ricain James Rosenquist est nĂ© le 29 novembre 1933 Ă  Grand Forks Dakota du Nord. AprĂšs avoir suivi des cours au Minneapolis Institute of Art et Ă©tudiĂ© Ă  l’universitĂ© du Minnesota de 1952 Ă  1954, il se rend Ă  New York oĂč il intĂšgre l’Art Students League . ParallĂšlement, il travaille comme peintre de panneaux publicitaires, une pratique qui influencera son Ɠu [
] Lire la suiteROTELLA MIMMO 1918-2006Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 792 mots L'artiste italien Mimmo Rotella fut l'un des premiers Ă  emprunter son vocabulaire formel aux matĂ©riaux issus du paysage urbain, et en particulier aux affiches publicitaires, qu'il rĂ©cupĂšre et dĂ©tourne en les lacĂ©rant. Pierre Restany Ă©voque ce puissant instinct analytique qui le pousse Ă  souligner le moindre effet-choc dans le champ du quotidien urbain et qui fait de lui le grand donneur Ă  voir [
] Lire la suiteROTHKO MARK 1903-1970Écrit par Éric de CHASSEY ‱ 2 616 mots Dans le chapitre "Une figuration expressionniste" 
 Marcus Rothkowitz, nĂ© en Russie, est arrivĂ© aux États-Unis Ă  l'Ăąge de dix ans. AprĂšs des Ă©tudes inachevĂ©es Ă  la prestigieuse universitĂ© Yale, oĂč il suit une formation littĂ©raire, il s'installe en 1923 Ă  New York et y reçoit son premier enseignement artistique. Ses Ɠuvres de jeunesse manifestent l'influence d'un de ses enseignants, le peintre Max Weber, ex-moderniste pratiquant dĂ©sormais une figur [
] Lire la suiteRUSCHA ED 1937- Écrit par Erik VERHAGEN ‱ 943 mots ‱ 1 mĂ©dia Artiste amĂ©ricain. DestinĂ©, Ă  la suite d'Ă©tudes entreprises au Chouinard Art Institute de Los Angeles, Ă  une carriĂšre dans les arts appliquĂ©s, Ed Ruscha nĂ© en 1937 Ă  Omaha, Nebraska dĂ©laisse progressivement ses ambitions d'illustrateur et de graphiste pour devenir l'un des protagonistes majeurs de la jeune scĂšne californienne. MarquĂ© aussi bien par des artistes locaux peuvent ĂȘtre citĂ©s, entre [
] Lire la suiteRUSTIN JEAN 1928-2013Écrit par Universalis ‱ 439 mots Le peintre Jean Rustin est nĂ© en 1928 Ă  Montigny-lĂšs-Metz Moselle. De 1948 Ă  1952, il se forme Ă  l’École des beaux-arts de Paris. Dans ses premiĂšres Ɠuvres, il rĂ©alise une peinture abstraite, riche en matiĂšre et au chromatisme vif, influencĂ©e par les peintres du groupe Cobra et de l’art informel, tels que Jean Fautrier et Jean Dubuffet. Des Ă©lĂ©ments figuratifs apparaissent Ă  la fin des annĂ©es 1 [
] Lire la suiteRYMAN ROBERT 1930-2019Écrit par Élisabeth LEBOVICI ‱ 499 mots L'AmĂ©ricain Robert Ryman a conduit une Ɠuvre singuliĂšre, qu’on a parfois rapprochĂ©e de la dĂ©marche analytique du minimal art . Elle est, en effet, vouĂ©e Ă  l'interrogation de chacun des constituants de la peinture format, chĂąssis, nature du support, pinceau, ton du blanc son unique couleur, accrochage, etc. NĂ© le 30 mai 1930 Ă  Nashville Tennessee, Robert Ryman s'installe au dĂ©but des annĂ©es [
] Lire la suiteSARKIS 1938- Écrit par Jacinto LAGEIRA ‱ 1 540 mots La phrase souvent citĂ©e de Sarkis, Ma mĂ©moire est ma patrie » titre de l'une de ses Ɠuvres exposĂ©e en 1985 Ă  la Kunsthalle de Berne, rĂ©sume parfaitement la dĂ©marche de ce plasticien dont l'Ɠuvre se trouve Ă  la fois nulle part car elle est en devenir constant au travers de multiples satellites », pour reprendre un terme utilisĂ© par l'artiste et en des lieux prĂ©cis selon les expositions ell [
] Lire la suiteSAURA ANTONIO 1930-1998Écrit par Georges RAILLARD ‱ 800 mots Le peintre Antonio Saura, frĂšre du cinĂ©aste Carlos Saura, est mort le 22 juillet 1998 Ă  Cuenca. Annonçant la disparition du peintre du noir » sur toute sa premiĂšre page, El PaĂ­s parlait de lui comme d' un des artistes espagnols les plus importants de ce siĂšcle et [d']un nom essentiel de l'avant-garde. » La singularitĂ© de son art et la place originale qui allait ĂȘtre la sienne n'avaient pas Ă©ch [
] Lire la suiteSCHIFANO MARIO 1934-1998Écrit par Universalis ‱ 169 mots Peintre italien. Autodidacte, il collabore avec son pĂšre, qui est archĂ©ologue, Ă  la restauration de peintures au musĂ©e Ă©trusque de la Villa Giulia Ă  Rome. Ses premiĂšres Ɠuvres, au dĂ©but des annĂ©es 1960, sont de grandes toiles monochromes. Sans jamais se laisser enrĂŽler dans une Ă©cole il passera de la toile aux matĂ©riaux les plus divers Ă©mail industriel, plaques de Plexiglas, Ă  diffĂ©rents mĂ©diu [
] Lire la suiteSCHILLING ALFONS 1934-2013Écrit par Christina TSCHECH ‱ 822 mots Dans le chapitre "L’expĂ©rience du temps et du mouvement" 
 À la fin des annĂ©es 1950, inspirĂ© par la dynamique de l’expressionnisme abstrait de la New York School, Alfons Schilling commence, avec GĂŒnter Brus, Ă  projeter violemment de la peinture sur de grands papiers fixĂ©s au mur. AnimĂ© par le dĂ©sir d’intĂ©grer l’expĂ©rience du mouvement Ă  l’Ɠuvre, Alfons Schilling met au point une installation rotative qui permet d’exĂ©cuter des peintures sur une plaque tour [
] Lire la suiteSCHMIDT-ROTTLUFF KARL 1884-1976Écrit par Pierre VAISSE ‱ 417 mots Le peintre allemand Schmidt-Rottluff est l'un des reprĂ©sentants de l'expressionnisme allemand au dĂ©but du siĂšcle. Karl Schmidt qui adjoignit plus tard Ă  son nom celui de Rottluff, faubourg de Chemnitz oĂč il avait vu le jour vint Ă  Dresde en 1905 pour Ă©tudier l'architecture. Il y retrouve Heckel et se lie avec Ludwig Kirchner et Fritz Bleyl. Les quatre jeunes gens forment la mĂȘme annĂ©e la communa [
] Lire la suiteSCHNEIDER GÉRARD 1896-1986Écrit par Élisabeth LEBOVICI ‱ 482 mots Disparu Ă  l'Ăąge de quatre-vingt-dix ans, GĂ©rard Schneider est toujours restĂ© fidĂšle Ă  l'abstraction lyrique. Éminent reprĂ©sentant de l'Ă©cole de Paris, il avait reçu, en 1975, le grand prix national des arts, et la mĂ©daille de vermeil de la Ville de Paris, en 1983. NĂ© en Suisse, le 24 avril 1896, GĂ©rard Schneider passa la plus grande partie de son enfance et de son adolescence Ă  NeuchĂątel, avant d' [
] Lire la suiteSCHUMACHER EMIL 1912-1999Écrit par Universalis ‱ 155 mots Peintre allemand. Emil Schumacher suit Ă  Dortmund 1932-1935 les cours de l'École des arts appliquĂ©s, puis il s'oriente vers la peinture. Sous l'influence de Christian Rohlfs 1849-1938, peintre dont les Ɠuvres sont qualifiĂ©es de dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©es » par les nazis en 1937, ses premiĂšres toiles sont expressionnistes. Mais, aprĂšs la guerre, sa peinture Ă©volue vers l'abstraction, il utilise des matĂ©ria [
] Lire la suiteSEVERINI GINO 1883-1966Écrit par Charles SALA ‱ 649 mots ‱ 1 mĂ©dia Membre du groupe futuriste qui occupe une place Ă  part dans la peinture italienne du xx e siĂšcle. Le milieu artistique dans lequel Ă©volue Gino Severini pendant sa jeunesse 1900-1906 Ă©tait dans une impasse la peinture des macchiaioli ne peut plus servir de rĂ©fĂ©rence pour les jeunes gĂ©nĂ©rations, et les premiĂšres tentatives impressionnistes ou divisionnistes dĂ©gĂ©nĂšrent en un acadĂ©misme Ă©troit. [
] Lire la suiteSHAHN BENJAMIN dit BEN 1898-1969Écrit par Élisabeth ZADORA ‱ 257 mots Benjamin Shahn est nĂ© en 1898 Ă  Kovno Lithuanie. En 1906, il Ă©migre Ă  New York avec sa famille. De 1913 Ă  1917, Ben Shahn est apprenti chez un lithographe et suit des cours le soir. Il frĂ©quente de 1919 Ă  1922 l'universitĂ© et le City College de New York, puis la National Academy of Design. Deux voyages en Europe 1925 et 1927 lui rĂ©vĂšlent l'art occidental mais, vers 1930, il dĂ©couvre sa voie pr [
] Lire la suiteSIQUEIROS DAVID ALFARO 1896-1974Écrit par Charles SALA ‱ 631 mots Peintre mexicain, David Alfaro Siqueiros a toujours menĂ© de front la pratique picturale et la pratique politique. DĂ©jĂ , en 1914, il participa Ă  la fameuse grĂšve politico-pĂ©dagogique » dĂ©clenchĂ©e par les Ă©tudiants mexicains. À dix-huit ans, il s'engage dans la rĂ©volution de Zapata en lutte contre la dictature de Huerta. Vers 1918, il participe au CongrĂšs des artistes soldats et se rend ensuite en [
] Lire la suiteSLUYTERS JOHANNES CAROLUS BERNARDUS dit JAN 1881-1957Écrit par Robert L. DELEVOY ‱ 221 mots Peintre nĂ©erlandais originaire de Bois-le-Duc, Jan Sluyters a, dĂšs le dĂ©but du xx e siĂšcle, suivi la voie nĂ©o-impressionniste importĂ©e aux Pays-Bas par Jan Toorop, sans toutefois en dĂ©passer l'aspect technique, c'est-Ă -dire la stricte utilisation d'un procĂ©dĂ©, ici purement analytique. Sa vocation expĂ©rimentale et son tempĂ©rament de coloriste Fleurs dans un vase , 1912, Kröller-MĂŒller Museum, Ot [
] Lire la suiteSPERO NANCY 1926-2009Écrit par Universalis ‱ 335 mots Plasticienne amĂ©ricaine. NĂ©e en 1926 Ă  Cleveland Ohio, Nancy Spero sort diplĂŽmĂ©e en 1949 de l'Art Institute de Chicago et suit l'annĂ©e suivante les cours d'AndrĂ© Lhote Ă  l'Ă©cole des Beaux-Arts de Paris. Avec son mari, l'artiste amĂ©ricain Leon Golub 1922-2004, Nancy Spero sĂ©journe en Italie oĂč elle Ă©tudie l'art Ă©trusque, la peinture romaine et les fresques du Quattrocento. AprĂšs avoir passĂ© [
] Lire la suiteSTAáș’EWSKI HENRYK 1894-1988Écrit par Andrzej TUROWSKI ‱ 645 mots La mort du peintre Henryk StaĆŒewski clĂŽt une Ă©poque de l'art polonais avec lui disparaĂźt le dernier crĂ©ateur de l'avant-garde artistique. À quatre-vingt-dix ans passĂ©s, il continuait Ă  symboliser l'intransigeance d'un peintre moderniste. Lors de ses Ă©tudes qu'il termina en 1920, Ă  l'École des beaux-arts de Varsovie, StaĆŒewski Ă©tait dĂ©jĂ  trĂšs proche des jeunes artistes Ă  la recherche des nouvea [
] Lire la suiteSTELLA FRANK 1936- Écrit par BĂ©nĂ©dicte RAMADE ‱ 1 713 mots Peintre contemporain amĂ©ricain, Frank Stella s'est orientĂ© Ă  ses dĂ©buts vers une abstraction gĂ©omĂ©trique qui tend Ă  supprimer toute trace de facture picturale ou d'intervention de la main du peintre, et toute suggestion d'un rapport sensible existant entre l'artiste et son tableau. Cette Ɠuvre radicale amorcĂ©e en 1958 correspond Ă  la pĂ©riode la plus connue de l'artiste et est gĂ©nĂ©ralement, consi [
] Lire la suiteSTILL CLYFFORD 1904-1980Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 329 mots Dramaturge qui cultive le contraste le plus entier », ainsi Barbara Rose, dans L'Art amĂ©ricain depuis 1900 Bruxelles, 1969, dĂ©finit-elle le peintre amĂ©ricain Clyfford Still. Au sein de l'expressionnisme abstrait amĂ©ricain, il tend vers une peinture plus statique que dynamique. Alors que Pollock et De Kooning explorent toutes les possibilitĂ©s de l'abstraction gestuelle et graphique, Still, com [
] Lire la suiteSURVAGE LÉOPOLD 1879-1968Écrit par GĂ©rard LEGRAND ‱ 314 mots Ayant dĂ©couvert Matisse dans la collection d'un amateur russe, LĂ©opold Survage quitte sa ville natale, Moscou, pour Paris en 1908, afin de suivre les cours que donnait alors le chef de file du fauvisme. Il subit ensuite l'empreinte de CĂ©zanne et, en 1912, expose avec les cubistes au Salon des indĂ©pendants. Il est l'ami d'Apollinaire qui donne quelques-uns de ses Calligrammes en prĂ©face Ă  l'une de [
] Lire la suiteSUTHERLAND GRAHAM 1903-1980Écrit par Charles SALA ‱ 360 mots Peintre anglais Ă  la vocation artistique prĂ©coce, Graham Sutherland s'inscrit, en 1921, Ă  la Goldsmith's School of Art de Londres, sa ville natale. Entre 1921 et 1933, on assiste Ă  une longue et importante pĂ©riode de gestation » de l'Ɠuvre, ponctuĂ©e par des recherches sur les valeurs du signe graphique et par l'Ă©tude de la gravure. Sutherland va d'ailleurs enseigner cette technique Ă  la Chelsea [
] Lire la suiteTAL COAT PIERRE JACOB dit 1905-1985Écrit par Robert FOHR ‱ 950 mots Le peintre Tal Coat est dĂ©cĂ©dĂ© le 12 juin 1985 Ă  son domicile de la Chartreuse » de Dormont Ă  Saint-Pierre-de-Bailleul dans l'Eure. Fils de pĂȘcheur, nĂ© Ă  Clohars-CarnoĂ«t prĂšs de QuimperlĂ© le 12 dĂ©cembre 1905, Pierre Jacob ne prendra le pseudonyme de Tal Coat Front de bois » qu'en 1926, pour se distinguer d'un autre QuimpĂ©rois dĂ©jĂ  cĂ©lĂšbre, Max Jacob. AttirĂ© trĂšs tĂŽt par le dessin et la sculp [
] Lire la suiteTAMAYO RUFINO 1899-1991Écrit par Christophe DOMINO ‱ 663 mots NĂ© au tournant du siĂšcle Ă  Oaxaca, dans un Mexique religieux et populaire, Rufino Tamayo doit Ă  l'Église de son enfance le goĂ»t de la vie intĂ©rieure et la sensibilitĂ© aux images et aux couleurs. Tamayo est vite lassĂ© par l'acadĂ©misme des cours de l'École des beaux-arts. DĂšs 1921, il est nommĂ© au MusĂ©e archĂ©ologique de Mexico. Il Ă©tudie alors de prĂšs les arts prĂ©hispaniques, qui seront une rĂ©vĂ©lati [
] Lire la suiteTANGUY YVES 1900-1955Écrit par Catherine VASSEUR ‱ 1 413 mots Dans le chapitre "Le choix de l'exil et l'innommable obsession" 
 En 1941, le couple s'installe dans le Connecticut, et Tanguy ne participe plus que de loin aux activitĂ©s de la diaspora surrĂ©aliste rĂ©fugiĂ©e Ă  New York durant la Seconde Guerre mondiale. Peu enclin Ă  Ă©tablir des contacts avec les artistes locaux, il n'exercera pas sur la peinture amĂ©ricaine un rĂŽle aussi important que Masson, Ernst ou Matta. Sans se laisser influencer par les lieux ou les circonst [
] Lire la suiteTANNING DOROTHEA 1910-2012Écrit par Karen SPARKS ‱ 482 mots P eintre et femme de lettres amĂ©ricaine, Dorothea Tanning fut une figure importante du surrĂ©alisme, bien que sa carriĂšre artistique fĂ»t Ă©clipsĂ©e par celle de son Ă©poux, le peintre et sculpteur Max Ernst. Dorothea Margaret Tanning est nĂ©e le 25 aoĂ»t 1910 Ă  Galesburg Illinois. AprĂšs un trĂšs court passage par l'Academy of Art de Chicago, elle s'installe Ă  New York en 1936. Elle y ouvre un studio, m [
] Lire la suiteTÀPIES ANTONI 1923-2012Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 1 323 mots Peintre de la matiĂšre dense et lacĂ©rĂ©e dans laquelle viennent s'inscrire signes et mots, empreintes et objets, le catalan Antoni TĂ pies Ă©crit Ă  propos du tableau Celui-ci n'est qu'un support... Le talisman qui dresse ou Ă©croule des murs dans les recoins les plus reculĂ©s de notre esprit, qui ouvre et parfois ferme les portes et les fenĂȘtres des Ă©difices de notre impuissance, de notre servitude [
] Lire la suiteTASLITZKY BORIS 1911-2005Écrit par Universalis ‱ 177 mots Peintre français. À dix-sept ans Boris Taslitzky entre Ă  l'École nationale supĂ©rieure des beaux-arts de Paris. En 1933, il adhĂšre Ă  l'Association des Ă©crivains et artistes rĂ©volutionnaires et, deux ans plus tard, au Parti communiste. Il peint Les GrĂšves de juin 1936 et, Ă  partir de 1937, illustre le journal Ce Soir . Prisonnier en 1940, il s'Ă©vade et rejoint la RĂ©sistance. ArrĂȘtĂ© l'an [
] Lire la suiteTATAH DJAMEL 1959- Écrit par Paul-Louis RINUY ‱ 860 mots Le peintre Djamel Tatah est nĂ© Ă  Saint-Chamond Loire en 1959. Il est passĂ© par l'École des beaux-arts de Saint-Étienne de 1981 Ă  1986 et a connu sa premiĂšre exposition personnelle Ă  la galerie Art actuel de Toulouse en 1989. Sa brillante carriĂšre au fil des annĂ©es 1990 est rĂ©vĂ©latrice du regain d'intĂ©rĂȘt portĂ© Ă  une figuration dĂ©nuĂ©e de toute nostalgie, qui s'inscrit rĂ©solument dans le champ de [
] Lire la suiteTOBEY MARK 1890-1976Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 1 107 mots NĂ© Ă  Centerville dans le Wisconsin, le peintre amĂ©ricain Mark Tobey appartient Ă  une famille d'origine anglaise qui Ă©migre dans diffĂ©rentes villes des États-Unis avant de se fixer Ă  Chicago. ÉlĂšve studieux, passionnĂ© par l'histoire naturelle, la littĂ©rature et le dessin, Mark Tobey doit cependant abandonner trĂšs jeune ses Ă©tudes pour travailler. Sa premiĂšre formation artistique se rĂ©duit Ă  quelque [
] Lire la suiteTOMLIN BRADLEY WALKER 1899-1953Écrit par Universalis ‱ 220 mots Peintre amĂ©ricain, nĂ© le 19 aoĂ»t 1899 Ă  Syracuse New York, mort le 11 mai 1953 Ă  New York. Pendant une grande partie de sa carriĂšre, Bradley Walker Tomlin peint des natures mortes cubistes dans une veine lyrique, tout en enseignant au Sarah Lawrence College de Bronxville New York et dans diverses Ă©coles de garçons. Au milieu des annĂ©es 1940, il subit l'influence du peintre Adolph Gottlieb. Il [
] Lire la suiteTOOKER GEORGE 1920-2011Écrit par Karen SPARKS, Universalis ‱ 356 mots Peintre amĂ©ricain, George Tooker a reprĂ©sentĂ© dans ses Ɠuvres l'angoisse et l'aliĂ©nation du xx e siĂšcle. George Clair Jr. Tooker naĂźt le 5 aoĂ»t 1920 dans le quartier new-yorkais de Brooklyn. AprĂšs avoir obtenu un diplĂŽme de lettres Ă  l'universitĂ© Harvard en 1942, il se lance dans des Ă©tudes artistiques. Inscrit aux cours de Reginald Marsh Ă  l'Art Students League de New York, il est alors influenc [
] Lire la suiteTORONI NIELE 1937- Écrit par Bernard MARCADÉ ‱ 1 000 mots L'artiste suisse Niele Toroni est nĂ© en 1937 Ă  Muralto. En 1959, il quitte son Tessin natal, oĂč il Ă©tait instituteur, et dĂ©cide de venir Ă  Paris pour faire de la peinture ». À partir de 1966, il formule la mĂ©thode de son travail de la peinture qui consiste Ă  appliquer un pinceau plat, large de 50 mm, sur une surface donnĂ©e, Ă  intervalles rĂ©guliers de 30 cm. Il n'a jamais dĂ©rogĂ© Ă  cette mĂ©thode. [
] Lire la suiteTOYEN MARIA ČERMÍNOVÁ dite 1902-1980Écrit par GĂ©rard LEGRAND ‱ 692 mots On prend mieux aujourd'hui la mesure de ce que fut, vers 1923, l'avant-garde tchĂ©coslovaque dans tous les domaines peinture, linguistique. Ces domaines n'Ă©taient pas cloisonnĂ©s, et un mĂȘme courant politique rĂ©volutionnaire les traversait. C'est dans ce milieu que Toyen, dĂšs son adolescence, s'affirme en adoptant pour pseudonyme la fin du premier mot français qu'elle apprit citoyen ». Quand e [
] Lire la suiteTROIS ÉTUDES POUR DES FIGURES AU PIED D'UNE CRUCIFIXION F. BaconÉcrit par HervĂ© VANEL ‱ 250 mots Toute sa vie, Francis Bacon 1909-1992 considĂ©ra le triptyque Trois Études pour des figures au pied d'une crucifixion Tate Modern, Londres comme son premier tableau. Historiquement, rien n'est moins vrai quelques-unes des Ɠuvres qu'il rĂ©alisa dans les annĂ©es 1930 subsistent et ont Ă©tĂ© exposĂ©es, quoique rarement du vivant de l'artiste. ThĂ©oriquement rien n'est plus justifiĂ© les trois Ă©tudes [
] Lire la suiteTURCATO GIULIO 1912-1995Écrit par Jacinto LAGEIRA ‱ 704 mots Giulio Turcato a Ă©tĂ© l'un des crĂ©ateurs de l'art abstrait italien de l'aprĂšs-guerre. Il contribua de maniĂšre dĂ©cisive aux dĂ©veloppements purement plastiques de son temps, ainsi qu'Ă  la redĂ©finition des finalitĂ©s d'un art qui se devait alors de rendre des comptes Ă  une sociĂ©tĂ© Ă©prouvĂ©e par la guerre et le fascisme. AttaquĂ© par les tenants du rĂ©alisme socialiste », mais dĂ©fendu par des historiens [
] Lire la suiteTURNBULL WILLIAM 1922-2012Écrit par Universalis ‱ 349 mots William Turnbull, artiste britannique majeur de l'aprĂšs-guerre, fut connu comme sculpteur, peintre et graveur. William Turnbull, nĂ© en 1922 Ă  Dundee en Écosse, quitte l'Ă©cole Ă  l'Ăąge de quinze ans et travaille comme ouvrier. Il suit des cours de dessin le soir et devient illustrateur pour les Ă©ditions DC Thomson en 1939. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle il sert comme pilote, Wil [
] Lire la suiteTWOMBLY CY 1928-2011Écrit par Lucile ENCREVÉ ‱ 1 404 mots ‱ 1 mĂ©dia Depuis les annĂ©es 1950, Cy Twombly rĂ©alisait, dans ses ateliers de New York et d'Italie, des Ɠuvres sur toile et sur papier couvertes de traces et de signes que Roland Barthes a dĂ©crites comme un palimpseste pervers ». S'inscrivant dans la continuitĂ© de l'expressionnisme abstrait tout en Ă©tant associĂ©es au nĂ©odadaĂŻsme, sensuelles et ironiques, elles vont marquer des gĂ©nĂ©rations de peintres, dan [
] Lire la suiteUBAC RAOUL 1910-1985Écrit par Marie-Aline PRAT ‱ 1 076 mots Au cours d'une conversation avec son ami Jean Bazaine, Raoul Ubac aurait dit Mon vieux, le jour oĂč tu laisses passer ta photo dans un journal, quelque chose d'impur s'est installĂ© en toi, dĂ©finitivement. » Cet artiste au regard transparent, dont le visage aurĂ©olĂ© de cheveux blancs rayonnait de bontĂ©, exprimait ainsi l'essence mĂȘme de sa quĂȘte artistique et de sa personnalitĂ© ignorant les con [
] Lire la suiteVAN DER LECK BART 1876-1958Écrit par Robert L. DELEVOY ‱ 242 mots Peintre hollandais originaire d'Utrecht, ami de Mondrian, actif militant du nĂ©o-plasticisme, Van der Leck s'est joint dans le courant de l'annĂ©e 1917 au groupe des fondateurs du mouvement et de la revue De Stijl . Ses positions mĂ©taphysiques et son idĂ©alisme sont trĂšs apparentĂ©s aux thĂ©ories de Van Doesburg. Comme ce dernier, il s'est attachĂ© Ă  analyser les rapports entre la peinture et l'architec [
] Lire la suiteVAN DONGEN CORNELIS THEODORUS MARIE dit KEES 1877-1968Écrit par Charles SALA ‱ 471 mots Parmi les peintres du groupe fauve, un certain nombre d'artistes font figure d'isolĂ©s. Le plus intĂ©ressant d'entre eux est le Hollandais Van Dongen, par l'ampleur de son Ɠuvre et par sa personnalitĂ©. NĂ© prĂšs de Rotterdam, Van Dongen arrive Ă  Paris en 1897. Sans ressources, il va exercer divers mĂ©tiers avant de s'installer Ă  Montmartre au Bateau-Lavoir. Le marchand Vollard lui organise en 1904 une [
] Lire la suiteVAN ELK GER 1941- Écrit par BĂ©atrice PARENT ‱ 532 mots NĂ© Ă  Amsterdam, Ger Van Elk est avec Jan Dibbets l'un des artistes hollandais les plus reprĂ©sentatifs de la gĂ©nĂ©ration apparue Ă  la fin des annĂ©es 1960. Il poursuit une rĂ©flexion critique et analytique sur l'art du xvii e siĂšcle, notamment sur la peinture de genre hollandaise nature morte, paysage et portrait. Ses dĂ©buts sont liĂ©s Ă  une conception radicalement moderniste de l'art oĂč l'utilisati [
] Lire la suiteVAN LINT LOUIS 1909-1986Écrit par Robert L. DELEVOY ‱ 354 mots Peintre belge d'origine bruxelloise, Ă©lĂšve de Jacques Maes Ă  l'AcadĂ©mie de Saint-Josse, Louis van Lint appartient au mouvement Jeune Peinture belge, fondĂ© Ă  Bruxelles en 1945 pour unir les reprĂ©sentants d'une dĂ©marche rĂ©putĂ©e d'avant-garde. Il s'est, dĂšs ses premiĂšres affirmations, attachĂ© Ă  transgresser les apparences, Ă  dissoudre, sous le feu d'un regard dĂ©cidĂ©, toute figuration mesurable pour l [
] Lire la suiteVELIČKOVIĆ VLADIMIR 1935-2019Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 741 mots NĂ© le 11 aoĂ»t 1935 Ă  Belgrade, Vladimir Veličković est, avec Dado et Ljuba, l'un des trois peintres d'origine yougoslave qui, venus Ă  Paris aprĂšs la guerre, s'y sont fait connaĂźtre internationalement. AprĂšs avoir reçu en 1960 un diplĂŽme de la facultĂ© d'architecture de Belgrade, il s’installe Ă  Paris en 1966. Il avait remportĂ© un an auparavant le prix de la Biennale de Paris. Il se fait tout de sui [
] Lire la suiteVIEIRA DA SILVA MARIA ELENA 1908-1992Écrit par Michel FRIZOT ‱ 490 mots On a souvent soulignĂ© que les Ă©tagements et les imbrications des maisons de Lisbonne oĂč elle est nĂ©e dĂ©terminent toute l'Ɠuvre de Maria Elena Vieira da Silva. C'est insister Ă  juste titre sur l'importance de son enfance dans une famille qui la destine par avance Ă  une carriĂšre artistique ; carriĂšre qui sera marquĂ©e de façon dĂ©terminante par l'exemple de BissiĂšre, qu'elle rencontre Ă  Paris en 193 [
] Lire la suiteVORDEMBERGE-GILDEWART FRIEDRICH 1899-1962Écrit par Michel FRIZOT ‱ 322 mots ‱ 1 mĂ©dia En 1919, Vordemberge-Gildewart Ă©tudie la sculpture et l'architecture Ă  Hanovre, alors foyer actif d'art contemporain, oĂč il vit de 1919 Ă  1935, pĂ©riode entrecoupĂ©e de nombreux voyages. Il pratique, Ă  ce moment, un art gĂ©omĂ©trique Ă  partir d'Ă©lĂ©ments simples. En 1924, il fonde avec Hans Nitzschke le groupe K, participe au mouvement Sturm, rencontre Jean Arp et Kurt Schwitters, qui habite Hanovre. S [
] Lire la suiteVOSS JAN 1936- Écrit par Alain JOUFFROY ‱ 889 mots Peintre nĂ© en 1936 Ă  Hambourg, Ă©tudiant Ă  l'École des beaux-arts de Munich de 1955 Ă  1960, Jan Voss vit et travaille Ă  Paris depuis 1960. Il occupe en France une place Ă  part, et la premiĂšre rĂ©trospective de son Ɠuvre, au musĂ©e d'Art moderne de la Ville de Paris À portĂ©e de vue , 1978, a permis de mesurer la libertĂ©, l'indĂ©pendance par rapport Ă  toutes les modes auxquelles les arts visuels sont [
] Lire la suiteWARHOL ANDY 1928-1987Écrit par Bernard MARCADÉ ‱ 1 918 mots ‱ 1 mĂ©dia Dans le chapitre "De l'art de la reproduction Ă  la reproduction comme art" 
 En 1960, Andy Warhol exĂ©cute ses premiĂšres peintures d'aprĂšs des bandes dessinĂ©es Dick Tracy , Superman , Saturday's Popeye . Ces Ɠuvres, qui sont contemporaines de celles de Roy Lichtenstein, inaugurent une nouvelle maniĂšre d'aborder la peinture Ă  partir d'images prĂ©existantes, le plus souvent en provenance des mass media. Il ne s'agit plus de se rĂ©fugier derriĂšre les paravents de l'imagination [
] Lire la suiteWÉRY MARTHE 1930-2005Écrit par Denys RIOUT ‱ 740 mots Marthe WĂ©ry/les couleurs du monochrome ce titre, celui de sa derniĂšre grande exposition au musĂ©e des Beaux-Arts de Tournai en 2004, rĂ©sume l'un des aspects de l'Ɠuvre de cette artiste belge. Son travail, accompli Ă  une Ă©poque oĂč la peinture semblait obsolĂšte, manifeste une libertĂ© d'autant plus remarquable qu'il se dĂ©veloppe avec une grande rigueur pour confĂ©rer Ă  la surface peinte une ouver [
] Lire la suiteWESSELMANN TOM 1931-2004Écrit par Christophe DOMINO ‱ 952 mots En empruntant dans sa peinture certains traits Ă  la communication commerciale, et plus encore, en traitant Ă  satiĂ©tĂ© de l'objet idĂ©al du consommateur moderne – le corps fĂ©minin mis au rang de marchandise dĂ©sirable en mĂȘme temps que confrontĂ© Ă  l'hĂ©ritage du nu artistique –, en jouant d'une fascination ironique pour la figure de la poupĂ©e gonflable et d'une rĂ©elle et inventive habiletĂ© quant aux qu [
] Lire la suiteWOLS ALFRED OTTO WOLFGANG SCHULZE dit 1913-1951Écrit par Catherine VASSEUR ‱ 788 mots Évoquant le surgissement de la peinture de Wols sur la scĂšne artistique parisienne, Ă  la fin des annĂ©es 1940, son cadet Georges Mathieu Ă©crivait, dans Au-delĂ  du tachisme 1963 Wols a tout pulvĂ©risĂ© [...]. AprĂšs Wols, tout est Ă  refaire. » Cette dĂ©claration, qui maintint durablement Wols dans le rĂŽle du pionnier de l' abstraction lyrique », tendait aussi Ă  dĂ©signer un Ă©quivalent europĂ©en Ă  [
] Lire la suiteWU GUANZHONG 1919-2010Écrit par Universalis ‱ 413 mots Le peintre chinois Wu Guanzhong a su marier la pratique traditionnelle de l'encre et du pinceau avec les styles de la peinture Ă  l'huile occidentale pour crĂ©er une forme inĂ©dite d'art moderne qui s'incarne Ă  merveille dans ses magnifiques paysages, souvent au bord de l'abstraction. NĂ© en 1919 dans une famille paysanne de Yixing, dans la province orientale du Jiangsu, Wu Guanzhong suit une formatio [
] Lire la suiteWYETH ANDREW 1917-2009Écrit par Universalis ‱ 519 mots Le peintre amĂ©ricain a acquis une considĂ©rable notoriĂ©tĂ© dans son pays en reprĂ©sentant avec le plus grand rĂ©alisme les constructions, champs, collines et personnages qui composent son univers personnel. Andrew Newell Wyeth naĂźt le 12 juillet 1917 Ă  Chadds Ford, Pennsylvanie. Son pĂšre, Newell Converse Wyeth 1882-1945, illustrateur de renom, formĂ© auprĂšs de Howard Pyle 1853-1911, lui-mĂȘme auteu [
] Lire la suiteZACK LÉON 1892-1980Écrit par MaĂŻten BOUISSET ‱ 478 mots NĂ© Ă  Nijni Novgorod, LĂ©on Zack dĂ©cide trĂšs jeune de se consacrer Ă  la peinture, et, s'il fait des Ă©tudes universitaires de lettres Ă  Moscou, il suit Ă©galement des cours de dessin et de peinture. En 1907, il expose pour la premiĂšre fois au Salon de la FĂ©dĂ©ration des peintres moscovites, mais la guerre et la rĂ©volution ralentissent son activitĂ©. Il entreprend alors Ă  travers l'Europe un voyage qui l [
] Lire la suiteZAO WOU-KI, chin. ZHAO WUJI [TCHAO WOU-KI] 1921-2013Écrit par GĂ©rard LEGRAND ‱ 638 mots ‱ 1 mĂ©dia Un Chinois, Zao Wou-Ki , nĂ© en 1921 Ă  PĂ©kin, dĂ©couvre seul l'art occidental et choisit de s'installer Ă  Paris, oĂč il apporte la tradition renouvelĂ©e d'un art plus que millĂ©naire cette aventure devait avoir lieu un jour ou l'autre, et dĂ©boucher comme ce fut le cas sur des illustrations pour des Ɠuvres de RenĂ© Char, d'AndrĂ© Malraux, de Henri Michaux. Ce dernier, avec qui il se lie d'amitiĂ©, cons [
] Lire la suiteZAUGG RÉMY 1943-2005Écrit par HervĂ© GAUVILLE ‱ 777 mots Peintre, RĂ©my Zaugg l'Ă©tait au plein sens du terme. Et aussi, Ă  l'occasion, sculpteur. Mais il s'Ă©tait Ă©galement fait connaĂźtre en travaillant Ă  des projets d'urbanisme, en collaborant avec des architectes, et surtout, ce qui est moins frĂ©quent, en scĂ©nographiant des expositions. Certes, dĂšs lors qu'il s'agit d'exposer son Ɠuvre, un artiste se transforme peu ou prou en commissaire et, en gĂ©nĂ©ra [
] Lire la suiteZHANG DAQIAN 1899-1983Écrit par Jean-Marie SIMONET ‱ 838 mots Zhang Daqian Tchang Ta-ts'ien, qui mourut Ă  Taibei le 2 avril 1983, ĂągĂ© de quatre-vingt-quatre ans et entourĂ© de la vĂ©nĂ©ration nationale, passe pour avoir Ă©tĂ© le plus cĂ©lĂšbre des peintres chinois contemporains. Sa renommĂ©e s'Ă©tendant des Ă©lites culturelles et politiques jusqu'Ă  l'homme de la rue fit de lui une vĂ©ritable institution. Le cĂŽtĂ© pittoresque du personnage, sa jovialitĂ©, son mode de vi [
] Lire la suitePrĂ©ciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, HervĂ© Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, Ă©criture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 articlesMOTEURS À EXPLOSION12 articlesRÉSISTANCE À LA CORROSION12 articlesMÉTIER À TISSER2 articlesUN LIEU À SOI, Virginia Woolf11 articlesMARCHÉS À TERME9 articlesARMES À FEU9 articlesMARCHÉ À OPTIONS9 articlesCHAMBRES À GAZ8 articlesAVIONS À RÉACTION ou JETS8 articlesPROPULSION À RÉACTION8 articlesTURBINES À VAPEUR8 articlesVER À SOIE8 articlesMACHINE À FILER8 articlesDINOSAURES À PLUMES7 articlesCHAMBRE À BULLES7 articlesSCÈNE À L'ITALIENNE7 articlesTANGENTE À UNE COURBE6 articlesPÂTE À PAPIER6 articlesCARTES À JOUER6 articlesPILE À COMBUSTIBLE6 articlesTURBINES À GAZ6 articlesLASERS À SEMICONDUCTEURS6 articlesTUBE À VIDE5 articlesBOMBE À NEUTRONS5 articlesPIÈGE À IONS5 articlesMACHINE À ÉCRIRE5 articlesMOULIN À VENT5 articlesMACHINE À COUDRE5 articlesLAMPE À INCANDESCENCE5 articlesBATEAU À VAPEUR4 articlesNOMBRE DE MASSE A4 articlesFLÛTE À BEC4 articlesCORNET À PISTONS4 articlesGARDE À VUE4 articlesBALEINE À FANONS4 articlesSAUT À SKIS3 articlesPOMPE À CHALEUR3 articlesCHAMBRE À BROUILLARD3 articlesFOUGÈRES À GRAINES3 articlesLASERS À NÉODYME3 articlesSERPENT À PLUMES3 articlesCANON À ÉLECTRONS3 articlesVIELLE À ROUE3 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S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 Ă  19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR À articlesEULER MÉTHODE DU PAS À PAS D', analyse numĂ©rique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHĀLÄȘ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 Ă  1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 Ă  1917137 articlesRUSSIE, histoire, des origines Ă  1801110 articlesCHINE, histoire, de 1949 Ă  nos jours110 articlesFRANCE, histoire, de 1815 Ă  1871104 articlesITALIE, histoire, de 476 Ă  14942 articlesADMINISTRATIVE BEHAVIOR, Herbert A. Simon2 articlesSOCIODYNAMIQUE DE LA CULTURE, Abraham A. Moles1 articleJETABLE ou PĂ P prĂȘt Ă  photographier174 articlesFRANCE, histoire, du XVIe s. Ă  171591 articlesFRANCE, histoire, de 1715 Ă  178973 articlesITALIE, histoire, de 1870 Ă  194557 articlesINDE, histoire de 1947 Ă  nos jours51 articlesESPAGNE, histoire, de 1900 Ă  nos jours50 articlesITALIE, histoire, de 1945 Ă  nos jours48 articlesGRÈCE, histoire, de 1830 Ă  nos jours47 articlesITALIE, histoire, de 1494 Ă  178944 articlesPERSE, histoire de 651 Ă  150141 articlesÉGYPTE, histoire, de 1952 Ă  nos jours40 articlesJAPON, histoire, des origines Ă  119239 articlesITALIE, histoire, de 1789 Ă  187038 articlesÉGYPTE, histoire de 1805 Ă  195237 articlesPOLOGNE, histoire, de 1914 Ă  194537 articlesPOLOGNE, histoire, de 1945 Ă  nos jours36 articlesBELGIQUE, histoire, de 1945 Ă  nos jours36 articlesPERSE, histoire de 1501 Ă  192535 articlesJAPON, histoire, de 1946 Ă  nos jours34 articlesPOLOGNE, histoire, de 1500 Ă  176334 articlesSYRIE, histoire, de 1941 Ă  nos jours33 articlesBELGIQUE, histoire, de 1830 Ă  194533 articlesMEXIQUE, histoire, de 1910 Ă  nos jours33 articlesPOLOGNE, histoire, de 1764 Ă  19146 taxe Ă  la valeur ajoutĂ©e17 articlesASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION AMP ou PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE PMA4 ligne Ă  grande vitesse29 articlesÉGYPTE, histoire de 639 Ă  180529 articlesHONGRIE, histoire, de 1945 Ă  nos jours3 sociĂ©tĂ© Ă  responsabilitĂ© limitĂ©e3 articlesSECAM sĂ©quentiel couleur Ă  mĂ©moire28 articlesBRÉSIL, histoire, de 1950 Ă  nos jours2 zone Ă  urbaniser en prioritĂ©26 articlesMEXIQUE, histoire, de la conquĂȘte Ă  la rĂ©volution24 articlesBELGIQUE, histoire, des origines Ă  183024 articlesIRAN, histoire de 1925 Ă  197924 articlesJAPON, histoire, de 1192 Ă  160323 articlesITALIE, histoire, des origines Ă  47622 articlesMAROC, histoire, de 1956 Ă  nos jours3 articlesAVIONS À DÉCOLLAGE & ATTERRISSAGE VERTICAUX ou vertical take off and landing2 articlesÉLECTRONS BIDIMENSIONNELS TRANSISTORS À GAZ D'18 articlesCANADA, histoire, de 1968 Ă  nos jours2 articlesLE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON À TRAVERS LA SUÈDE, Selma Lagerlöf2 articlesART ET HUMANISME À FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, AndrĂ© Chastel13 articlesGRÈCE, histoire, jusqu'Ă  l'indĂ©pendance 183012 articlesAUTRICHE, histoire, de 1945 Ă  nos jours15 articlesVILLA, architecture du XVIIIe s. Ă  nos jours3 articlesMATIF MarchĂ© Ă  terme d'instruments financiers, puis MarchĂ© Ă  terme international de France206 articlesPEINTURE DU XXe SIÈCLE, de 1900 Ă  19393 articlesHISTOIRE MONDIALE DE LA SPÉCULATION FINANCIÈRE, DE 1700 À NOS JOURS, Charles P. Kindleberger1 articleLETTRES À MIRANDA SUR LE DÉPLACEMENT DES MONUMENTS DE L'ART DE L'ITALIE, Antoine QuatremĂšre de Quincy171 articlesÉGLISE HISTOIRE DE L', du concile de Trente Ă  nos jours3 articlesLA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 Ă  nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 Ă  194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 Ă  191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indĂ©pendances Ă  nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 Ă  194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 Ă  191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 Ă  nos jours57 articlesPAROLE POUVOIRS DE LA, de l'AntiquitĂ© Ă  l'Ăąge classique48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 Ă  18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines Ă  15792 articlesBORGOÑA JUAN DE actif de 1494 Ă  15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 Ă  15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 Ă  15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 Ă  14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 Ă  13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 Ă  15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 Ă  15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 Ă  16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 Ă  16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 Ă  153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 Ă  nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 Ă  nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. Ă  nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 Ă  19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Âge Ă  1806103 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 Ă  193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 Ă  188088 articlesJAPON, histoire, de l'Ăšre Meiji Ă  19463 rĂ©seau numĂ©rique Ă  intĂ©gration de services1 articleSICAV SociĂ©tĂ© d'investissement Ă  capital variable1 autorisations d'usage Ă  des fins thĂ©rapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour Ă  domicile1 articleANTARES, tĂ©lescope sous-marin Ă  neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DÉBUT DU XXIeSIÈCLE, de 1939 Ă  nos jours271 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1945 Ă  nos jours4 articlesSVEN ou SVEND À LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1865 Ă  19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, des origines Ă  18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 Ă  12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 Ă  14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activitĂ© connue de 1517 Ă  15371 articleKHĀZINÄȘ AL- actif de 1115 Ă  1121 env.9 articlesCEA Commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique et aux Ă©nergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan Ă  la RĂ©volution de 191167 articlesCHINE, histoire de la RĂ©volution de 1911 Ă  la RĂ©publique populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. Ă  la conquĂȘte britannique 175777 articlesALLEMAGNE RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D' RFA, histoire, de 1945 Ă  19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 Ă  1480 SystĂšme d'imagerie gamma Ă  masque alĂ©atoire, tĂ©lescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu Ă  3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Âge de 1066 Ă  1485149 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe et dĂ©but du XXIe s. de 1939 Ă  nos jours2 articlesCEPMMT Centre europĂ©en de prĂ©vision mĂ©tĂ©orologique Ă  moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines Ă  la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 Ă  13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite Ă  traĂźnĂ©e Compens
EnRapport Avec Le Pere De La Psychanalyse - CodyCross La solution à ce puzzle est constituéÚ de 5 lettres et commence par la lettre D CodyCross Solution pour EN RAPPORT AVEC LE PERE DE LA PSYCHANALYSE de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle
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despulsions destructrices dĂ©clenchĂ©es lors du sevrage que l'enfant se dĂ©tourne de la mĂšre pour se porter vers le pĂšre. Si en 1926, Melanie Klein propose l'idĂ©e que, le garçon, comme la fille, adopte une attitude fĂ©minine devant le pĂšre, en 1928, elle laisse planer la possibilitĂ© que le garçon adopte une attitude masculine avant cette position fĂ©minine. Cette idĂ©e ne se retrouve Accueilmots croisĂ©srecherche par dĂ©finition Rechercher dans le dictionnaire Solutions pour les mots croisĂ©s et les mots flĂ©chĂ©s Lettre connue Utilisez la barre espace en remplacement d'une lettre non connue Solution pour la rĂ©solution de "pĂšre de la psychanalyse" Dictionnaire et dĂ©finitions utilisĂ©s DĂ©finition 66 mots associĂ©s Ă  pĂšre de la psychanalyse ont Ă©tĂ© trouvĂ©. Lexique aucune lettre connue saisie RĂ©sultat 1 mots correspondants DĂ©finition et synonyme en 3 Ă  10 lettres En rapport avec le pĂšre de la psychanalyse PĂšre d'impairsBouchĂ©BĂȘteDĂ©nuĂ© d'intelligenceIl est reconnu sans jugementVraiment pas malinPrivĂ© de jugementManque de bon sensPĂšre du faonSa famille est hardeRuminant des boisGrand cervidĂ©Animal Ă  boisLe grand-pĂšreGrand-pĂšre de pagnolPlat suisseSelon le film culte le pĂšre noĂ«l en est unePersonne digne de mĂ©pris LepĂšre se demande Ă  quoi est due la survenue de sa phobie mais au lieu de se poser la question de sa propre responsabilitĂ©, il la met d’emblĂ©e sur le dos de la mĂšre : c’est de sa faute. « Je vous adresse encore quelque chose touchant Hans – hĂ©las cette fois-ci c’est une contribution Ă  l’histoire d’un cas. L’analyse de deux femmes et de leurs rĂȘves montre comment celles-ci, par une reconnaissance de ce qui les enfermait dans une attitude rigide et unilatĂ©rale, ont pu rencontrer des valeurs paternelles, vĂ©cues jusqu’ici comme nĂ©gatives parce qu’interdites par la mĂšre. Ces valeurs par dĂ©placement de l’énergie ont pu accĂ©der Ă  la conscience, et par ce biais devenir utilisables dans le vĂ©cu. On voit comment la fille peut retrouver le chemin du pĂšre, en rapport avec le sentiment entendu comme fonction d’évaluation, et s’arracher ainsi de la confusion avec la MĂšre. Mots-clĂ©s Antigone Cordelia Femme Mythologie PĂšre RĂȘve Sentiment GastonBachelard (1938, p. 23). Introduction. 1Le titre de mon rapport « De la fonction du pĂšre au principe paternel » reflĂšte le fil rouge de mon propos qui est de mener une rĂ©flexion Ă  partir d’une triple question : qu’est-ce qu’un pĂšre d’un point de vue psychanalytique ; quelle est son origine ; quelle est sa fonction dans le psychisme individuel et dans le psychisme collectif ? Le CongrĂšs des Psychanalystes de Langue Française de 2012 nous avait rappelĂ© que le complexe d’ƒdipe fut une des grandes dĂ©couvertes de la pensĂ©e freudienne, inscrite dans l’histoire humaine par l’universalitĂ© du mythe grec d’ƒdipe, au-delĂ  de l’histoire du sujet. L’un des traits de gĂ©nie de Freud fut d’articuler la structure triangulaire familiale dans laquelle le pĂšre est Ă  la fois un rival et un objet dĂ©sirĂ©, avec l’universalitĂ© de la loi du tabou de l’inceste en rĂ©fĂ©rence au meurtre du pĂšre de la horde primitive. La triangulation de l’ƒdipe n’était donc pas qu’une histoire familiale. Le congrĂšs de 2013 sur le paternel nous a amenĂ© Ă  d’autres interrogations. Avant l’accĂšs Ă  cette conflictualitĂ© Ɠdipienne, qu’en est-il des premiĂšres relations de l’enfant avec ses deux parents ? La mĂšre bien sĂ»r mais aussi le pĂšre. Dans cette perspective, le dĂ©but de la vie psychique peut-il se penser en termes de triangulations prĂ©coces s’organisant avec la mĂšre et le pĂšre ? Les premiers liens mĂšre-enfant ont Ă©tĂ© beaucoup Ă©tudiĂ©s. Qu’en est-il des relations avec le pĂšre Ă  la mĂȘme pĂ©riode de vie de l’enfant ? Si l’importance du pĂšre de la horde et son hĂ©ritage phylogĂ©nĂ©tique sont des acquis de la thĂ©orie psychanalytique, la question reste posĂ©e de ce mĂȘme point de vue sur l’implication du pĂšre rĂ©el de la vie quotidienne auprĂšs de l’enfant. Il est vrai qu’on fait peu rĂ©fĂ©rence Ă  des textes freudiens sur le thĂšme des deux parents et particuliĂšrement du pĂšre auprĂšs de l’enfant au dĂ©but de sa vie. Je vais en Ă©voquer trois. Le premier est la lettre Ă  Fliess du 6-4-1897 dans laquelle il Ă©voque le vĂ©cu des trĂšs jeunes enfants quant Ă  la scĂšne primitive Je veux parler des fantaisies hystĂ©riques, qui remontent rĂ©guliĂšrement, comme je le constate, aux choses que les enfants ont entendues trĂšs tĂŽt et comprises seulement aprĂšs-coup. L’ñge auquel ils ont reçu un tel message est tout Ă  fait Ă©tonnant, dĂšs 6 ou 7 mois ! » Cette citation est intĂ©ressante car on y retrouve Ă  la fois la prĂ©occupation pour ne pas dire l’acharnement qu’aura Freud Ă  retrouver la rĂ©alitĂ© de la scĂšne primitive dans l’histoire de l’Homme aux loups, mais aussi la certitude qu’aura MĂ©lanie Klein dans sa thĂ©orie, de la perception trĂšs tĂŽt par l’enfant de la sexualitĂ© de ses parents, Ă  l’époque indiquĂ©e par Freud. Le second extrait se trouve dans L’interprĂ©tation du rĂȘve 1900 oĂč il soulignait l’importance de la question paternelle. En parlant des patients susceptibles de mettre en doute certaines interprĂ©tations au cours de la cure analytique, Freud prĂ©cisait Je m’attends bien Ă  ce que ce genre d’accueil me soit rĂ©servĂ© lorsque je mets Ă  dĂ©couvert le rĂŽle insoupçonnĂ© que joue le pĂšre chez les malades du sexe fĂ©minin dans les motions sexuelles les plus prĂ©coces
Je pense pour confirmer cela Ă  tel ou tel exemple oĂč la mort du pĂšre s’était produite Ă  un Ăąge trĂšs prĂ©coce de l’enfant, et oĂč des incidents ultĂ©rieurs, inexplicables autrement, dĂ©montraient que l’enfant avait bel et bien inconsciemment conservĂ© des souvenirs de la personne qui lui avait Ă©tĂ© si prĂ©cocement ravie. » J’ajouterais pour ma part, l’intĂ©rĂȘt que joue le pĂšre aussi pour les patients de sexe masculin. Le troisiĂšme texte de Freud 1932 se trouve dans la 35Ăšme Nouvelle suite des leçons d’introduction Ă  la psychanalyse, D’une vision du monde. A propos de l’état de dĂ©tresse infantile, il parle de la protection apportĂ©e par le pĂšre et prĂ©cise plus exactement, sans doute l’instance parentale composĂ©e du pĂšre et de la mĂšre » comme dans Le moi et le ça », Ă  propos de l’identification au pĂšre de la prĂ©histoire personnelle, il avait apportĂ© la prĂ©cision Peut-ĂȘtre serait-il plus prudent de dire avec les parents ». Il souligne alors que l’ĂȘtre humain se sait en possession de forces plus grandes que dans son enfance mais aussi qu’il est restĂ© tout autant en dĂ©saide » et privĂ© de protection qu’à cette Ă©poque ; que face au monde, il est toujours un enfant ». Reconnaissant maintenant, poursuit Freud, que son pĂšre est un ĂȘtre Ă©troitement limitĂ© dans sa puissance et nullement pourvu de tous les mĂ©rites
 il remonte Ă  l’image mnĂ©sique du pĂšre de l’époque enfantine, tellement surestimĂ© par lui ; il Ă©lĂšve celle-ci au rang de divinitĂ© et lui fait prendre place dans le prĂ©sent et dans la rĂ©alitĂ©. » Il est intĂ©ressant de souligner que dans ce texte, Freud fait rĂ©fĂ©rence Ă  la dĂ©tresse infantile de l’enfant et au lien avec le pĂšre Ă  cette Ă©poque de la vie. De mĂȘme dans ce texte, il est fait allusion Ă  un pĂšre surestimĂ©, idĂ©alisĂ© dont on peut penser qu’il serait pour l’enfant, en lien avec un pĂšre tout puissant hĂ©ritĂ© du passĂ© phylogĂ©nĂ©tique. Ainsi, le pĂšre tout-puissant et son hĂ©ritage archaĂŻque seraient en lien profond avec le pĂšre de la dĂ©tresse infantile, celui de la toute petite enfance qui dans le meilleur des cas perdurera toute la vie, sous d’autres formes au grĂ© des rencontres avec d’autres hommes et continuera Ă  accompagner le sujet. Ce lien entre le pĂšre de l’hĂ©ritage archaĂŻque et le pĂšre de la quotidiennetĂ© confirme bien Ă©videmment la diffĂ©rence fondamentale, structurale avec la mĂšre, tout en prenant en compte les liens prĂ©coces du pĂšre et de l’enfant. Cela valide, lorsqu’on pense le pĂšre du dĂ©but de la vie psychique, la nĂ©cessaire intĂ©gration, prise en compte d’un pĂšre tyrannique des temps originaires issu de la phylogĂ©nĂšse tel que Freud l’a dĂ©fini, s’organisant dans le psychisme du sujet avec un pĂšre ontogĂ©nique » dont une des origines se situe dans la rĂ©alitĂ©, le pĂšre de la quotidiennetĂ© ». C’est ce dernier que j’ai appelĂ© par ailleurs de maniĂšre un peu caricaturale Le pĂšre primaire GĂ©rard, 2004. Il nous parait important de mettre en relief ce pĂšre du quotidien qui vit avec l’enfant car d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la question du pĂšre en psychanalyse est abordĂ©e dans la suite des travaux de Freud dans Totem et tabou, oĂč le pĂšre est considĂ©rĂ© principalement d’un point de vue phylogĂ©nĂ©tique, le meurtre du pĂšre de la horde primitive s’y dĂ©clinant alors en une culpabilitĂ© dont un des termes allait devenir sous la plume de Freud L’identification au pĂšre de la prĂ©histoire personnelle et par ailleurs le surmoi ; cela amenant Ă  considĂ©rer le pĂšre principalement d’un point de vue symbolique. Cette question du pĂšre du dĂ©but de la vie psychique a Ă©tĂ© abordĂ©e par plusieurs auteurs postfreudiens, Ă©videmment chacun Ă  leur maniĂšre. - On peut ainsi citer MĂ©lanie Klein 1928 et sa conception de l’OEdipe prĂ©coce, complĂ©tĂ© par ce qu’elle en dit Ă  la fin de son oeuvre en 1945 lorsqu’elle Ă©voque dans une note de son article Le complexe d’OEdipe Ă©clairĂ© par les angoisses prĂ©coces En m’attardant sur la relation fondamentale du petit enfant au sein maternel et au pĂ©nis paternel, et sur les situations d’angoisse et les dĂ©fenses qui en parviennent, je ne pense pas seulement Ă  des objets partiels. En fait ces objets sont associĂ©s dĂšs le dĂ©but dans la pensĂ©e de l’enfant, Ă  sa mĂšre, et Ă  son pĂšre. Les expĂ©riences quotidiennes avec les parents, la constitution de la relation inconsciente avec eux en tant qu’objets internes, viennent s’ajouter Ă  ces objets partiels primitifs et accroĂźtre leur relief dans l’inconscient de l’enfant ». C’est un point de vue intĂ©ressant puisque MĂ©lanie Klein dans cette citation prend en compte non seulement la fantasmatique inconsciente de l’enfant, mais aussi son vĂ©cu dans la rĂ©alitĂ©. - Jacques Lacan 1958 particuliĂšrement dans son sĂ©minaire Les formations de l’inconscient dans les trois chapitres La forclusion du nom du pĂšre, La mĂ©taphore paternelle, Les trois temps de l’OEdipe. Je voudrais souligner Ă  propos de cet auteur que, si on a put lui faire le reproche d’une thĂ©orie trop centrĂ©e sur la symbolique paternelle, on peut noter la position originale pour l’époque qu’il a par rapport Ă  ce qu’il appelle la symbolisation primordiale entre la mĂšre et l’enfant et qui me parait proche de la symbolisation primaire telle qu’on en parle aujourd’hui 
mĂȘme si elle est un ĂȘtre mal adaptĂ© Ă  ce monde de symbole ou qui en a refusĂ© certains Ă©lĂ©ments, cette symbolisation primordiale ouvre tout de mĂȘme Ă  l’enfant la dimension de ce que la mĂšre peut dĂ©sirer d’autre, comme on dit sur le plan imaginaire. C’est ainsi que le dĂ©sir de l’Autre fait son entrĂ©e
de façon concrĂšte
 ». N’est-ce pas lĂ  une formulation proche de la censure de l’amante » que je vais Ă©voquer en parlant de Michel Fain ? - Claude Le Guen 1975 et sa conception du non-mĂšre » Cet auteur s’est intĂ©ressĂ© lui aussi aux relations originaires de l’enfant particuliĂšrement sous l’angle du dĂ©veloppement du moi, ce qu’il appelle l’éveil du moi ». Pour Le Guen, le moi de l’enfant existe et se constitue en mĂȘme temps que l’objet, le tĂ©moin de cette Ă©tape du dĂ©veloppement en seraient les conditions du dĂ©clenchement de l’angoisse Ă  la vue de l’étranger. Cela se situerait entre six et neuf mois Ă  l’ñge de la survenue de la peur de l’étranger ». La mĂšre est dĂ©signĂ©e comme l’objet reconnu en tant que tel et pouvant donc ĂȘtre perdue. L’étranger troisiĂšme personnage est celui qui vient dĂ©signer cette perte sans ĂȘtre lui-mĂȘme investi comme objet prĂ©cise l’auteur. Il signifie la perte de la mĂšre et est la marque de son interdit. Le Guen le nomme non-mĂšre, pure nĂ©gativitĂ© souligne-t-il n’existant que par la non-existence de la mĂšre. L’auteur 
propose de considĂ©rer cette situation, telle qu’elle est postulĂ©e par la peur de l’étranger, comme Ă©tant l’expression d’un modĂšle structurant et organisateur celui du complexe d’ƒdipe originaire. » Ce non-mĂšre permettra d’étayer l’imago du pĂšre. - Piera Aulagnier. Dans son livre La violence de l’interprĂ©tation 1975, sa thĂ©orisation l’amĂšne Ă  considĂ©rer que le plaisir du corps de l’enfant apprend Ă  dĂ©couvrir un autre-sans-sein mais qui peut nĂ©anmoins se rĂ©vĂ©ler pour l’ensemble de ses zones fonctions Ă©rogĂšnes source de plaisir, devenir une prĂ©sence qu’on dĂ©sire, mĂȘme si elle est souvent la prĂ©sence qui dĂ©range. L’entrĂ©e du pĂšre sur la scĂšne psychique obĂ©it Ă  la condition universelle rĂ©glant cet accĂšs pour tout objet ĂȘtre source d’une expĂ©rience de plaisir qui en fait pour la psychĂ© un objet d’investissement. » - Michel Fain et son texte sur La censure de l’amante parle du dĂ©sir paternel ressenti d’emblĂ©e, ce qui nous parait bien rendre compte d’un pĂšre rĂ©el, important dans sa rencontre prĂ©coce avec l’enfant 
la mĂšre redevenant femme rompt l’identification primaire, et libĂšre de ce fait les potentialitĂ©s instinctuelles du ça de l’enfant. C’est ce qui m’a amenĂ© Ă  parler de la censure de l’amante s’exerçant d’emblĂ©e sur ces potentialitĂ©s susceptibles de gĂȘner le dĂ©sir paternel. Ainsi, dans de bonnes conditions, le ça de l’enfant se trouve prĂ©cocement confrontĂ© au dĂ©sir paternel. » Il me parait important de souligner que dans cette citation, Michel Fain parle du dĂ©sir paternel pouvant ĂȘtre ressenti directement par l’enfant ; dĂ©sir Ă  son Ă©gard et dĂ©sir pour la mĂšre. Il perçoit donc dĂšs cette Ă©poque la diffĂ©rence qualitative des dĂ©sirs de ses deux parents. - Jean-Luc Donnet qui dans son travail sur l’identification primaire considĂšre que celle-ci 
 dĂ©signerait, au sein des liens primitifs de la symbiose, un pĂŽle anti-çaĂŻque », prĂ©sexuel, prĂ©symbolique ». Il Ă©voque aussi le caractĂšre anaclitique du lien au pĂšre dans le texte de Freud Pour introduire le narcissisme, considĂ©rant que le pĂšre a toujours Ă©tĂ© dĂ©jĂ  lĂ , et s’il vient en second », c’est toujours dans une temporalitĂ© de l’aprĂšs-coup ». Cette rapide revue de textes de Freud et d’auteurs postfreudiens montre que ce pĂšre du dĂ©but est Ă©voquĂ© dans plusieurs travaux non nĂ©gligeables. Mais force nous est d’observer qu’on n’y fait que peu rĂ©fĂ©rence. Peut-ĂȘtre parce qu’une telle approche remettrait en question ce qui n’est pas le cas la dyade mĂšre-enfant qui est Ă  la base de bien des thĂ©ories psychanalytiques ? C’est dans cette perspective d’une approche plus systĂ©matisĂ©e des relations entre le pĂšre et l’enfant au dĂ©but de la vie psychique, que je situerai mon propos. Avec cette prĂ©cision que cet accent mis sur ces liens prĂ©coces n’écarte en rien la prĂ©valence des relations avec la mĂšre, que le principe gĂ©nĂ©ral de la triangulation apportĂ©e par les deux parents auprĂšs de l’enfant. De mĂȘme, cette idĂ©e ne remet pas en question le principe gĂ©nĂ©ral d’un pĂšre de la prĂ©maturitĂ© qui incarnerait dĂšs le dĂ©but l’ambivalence inhĂ©rente au complexe paternel, ce que la nĂ©vrose de contrainte met caricaturalement en relief le pĂšre impitoyable et le pĂšre adulĂ© ». Rappelons que Freud, reprenant les travaux d’Abraham, relie l’apparition des premiĂšres marques de l’ambivalence de l’identification primaire au stade sadique-oral. C’est cette phase de l’incorporation orale que Freud met Ă©troitement en lien avec l’identification primaire. Cela soulignĂ© pour prĂ©ciser une nouvelle fois la diffĂ©rence entre la relation pĂšre-enfant et mĂšre-enfant ; d’emblĂ©e, nous ne sommes pas dans le mĂȘme registre, mĂšre et pĂšre sont diffĂ©renciĂ©s. Ce que Freud 1921 dĂ©veloppera dans le chapitre sur l’identification dans Psychologie des masses et analyse du moi, apportant des Ă©lĂ©ments essentiels. L’identification au pĂšre Ă©voquĂ©e dans un registre oedipien l’est aussi dĂšs le dĂ©but » L’identification est au demeurant ambivalente dĂšs le dĂ©but, elle peut tout aussi bien se tourner vers l’expression de la tendresse que vers le souhait de l’élimination. Elle se comporte comme un rejeton de la premiĂšre phase orale de l’organisation de la libido, dans laquelle on s’incorporait, par le fait de manger, l’objet dĂ©sirĂ© et prisĂ©, et ce faisant on l’anĂ©antissait en tant que tel. » Comme le disait Freud L’identification est la forme la plus prĂ©coce et la plus originelle de la liaison de sentiment », cela pouvant concerner la relation avec la mĂšre, mais aussi celle avec le pĂšre au dĂ©but de la vie. Dans ces liens de la prĂ©maturitĂ©, l’identification primaire joue un rĂŽle de premier plan et amĂšne, comme nous l’avons soulignĂ©, la marque d’une ambivalence d’emblĂ©e prĂ©sente dans la relation pĂšre-enfant. Cette caractĂ©ristique de la relation avec le pĂšre la diffĂ©rencie clairement de la relation primaire avec la mĂšre. Mais si l’on prend en compte ce lien pĂšre-enfant Ă  la mĂȘme Ă©poque et ses effets sur la psychĂ©, nous pouvons postuler que, sans remettre en question l’identification au pĂšre de la prĂ©histoire personnelle telle que Freud 1923 la dĂ©finit particuliĂšrement dans Le moi et le ça, l’identification au pĂšre pourrait, elle aussi, ĂȘtre dĂ©finie comme l’est l’identification primaire Ă  la mĂšre. Cette identification au pĂšre serait donc antĂ©rieure au choix d’objet, mais appartenant aussi Ă  cette catĂ©gorie de lien primaire dans lequel investissement d’objet et identification ne sont pas Ă  distinguer l’un de l’autre » pour reprendre la formule de Freud dans Le moi et le ça. On peut en effet penser, que la proximitĂ© avec le pĂšre inclut des vĂ©cus affectifs et sensoriels qui font trace dans le psychisme en devenir de l’infans. Freud parle ainsi dans la citation dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e D’une vision du monde 
d’image mnĂ©sique du pĂšre de l’époque enfantine. » Cette conception des relations avec le pĂšre est cohĂ©rente avec un point de vue Ă©conomique considĂ©rant que le narcissisme le plus prĂ©coce n’exclut pas la possibilitĂ© des investissements d’objet, comme cela est possible dans la relation avec la mĂšre. De mĂȘme, cette idĂ©e d’un pĂšre perçu dĂšs le dĂ©but par l’enfant n’est pas en contradiction avec le principe d’une dualitĂ© mĂšre-enfant parfois qualifiĂ©e de symbiose primaire ou de dyade. On peut en effet considĂ©rer que dans les stades du dĂ©but du dĂ©veloppement psychique, les objets mĂšre et pĂšre sont diffĂ©renciĂ©s dans la rĂ©alitĂ© au-dehors », ce que le moi du sujet ne peut encore percevoir comme tel du fait de sa maturation en cours. Ils ne sont donc pas nĂ©cessairement diffĂ©renciĂ©s au niveau du psychisme du sujet au-dedans », ce n’est qu’ultĂ©rieurement que se diffĂ©rencieront les imagos. A ce stade, il ne s’agit que de traces qui n’ouvriront sur une diffĂ©renciation interne qu’avec la construction progressive du moi. L’enjeu est important si on accepte de considĂ©rer que le pĂšre de la quotidiennetĂ©, affectif et corporel, a un rĂŽle dans l’apparition de ce pĂŽle prĂ©sexuel, prĂ©symbolique. L’affect est en effet essentiel dans ce temps mystĂ©rieux de l’aube de la vie psychique, ce dont rend bien compte la belle dĂ©finition du pictogramme chez Piera Aulagnier 1975 affect de la reprĂ©sentation et reprĂ©sentation de l’affect ». Un point essentiel nous parait ĂȘtre de considĂ©rer que si le sujet ne peut diffĂ©rencier les objets mĂšre et pĂšre, il peut sans doute trĂšs tĂŽt percevoir la diffĂ©rence de leur pulsionnalitĂ© du fait de relations corporelles, sensorielles, psychiques diffĂ©rentes. C’est dans cette perspective que s’inscrirait la perception du pĂšre dĂšs le dĂ©but par l’infans, non pas reconnu comme tel, mais dans une diffĂ©rence, prĂ©curseur des premiĂšres triangulations. Cet investissement pulsionnalisĂ© et diffĂ©renciĂ© du sujet par chaque parent, rencontrant la propre pulsionnalitĂ© du sujet, lequel ferait preuve d’une rĂ©ceptivitĂ© Ă  la pulsionnalitĂ© des objets primaires, comme Ă  la complexitĂ© de leurs modes de gestion de leurs mouvements pulsionnels, permettrait l’entrĂ©e dans le prĂ©symbolique et le prĂ©sexuel. Ce pĂšre du dĂ©but » tel que nous le dĂ©crivons, incarnĂ©, sensoriel, est Ă  diffĂ©rencier du pĂšre symbolique dont le rĂŽle est principalement de trianguler la relation avec la mĂšre sur le principe de la conflictualitĂ© Ɠdipienne. Il est aussi Ă  diffĂ©rencier du pĂšre de l’ƒdipe prĂ©coce de MĂ©lanie Klein car dans ma façon de voir les choses, l’infans perçoit la diffĂ©rence de pulsionnalitĂ© de ses deux parents avant de percevoir l’aspect sexuel et Ɠdipien de leur lien. Ce pĂšre n’est pas non plus le pĂšre dans la tĂȘte de la mĂšre » qui est en fait un pĂšre Ɠdipien, organisĂ© Ă  partir du complexe d’ƒdipe de la mĂšre. Ce n’est pas un rival de la mĂšre, ni un substitut, ni un pĂšre mimant la mĂšre dans un rĂŽle maternant, il est identifiĂ© auprĂšs de l’enfant par son investissement et sa propre pulsionnalitĂ©. Comme on le voit, il y a plusieurs pĂšres, celui du dĂ©but de la vie de l’enfant que j’ai appelĂ© pĂšre primaire », le pĂšre symbolique qui triangule par principe et bien sĂ»r dans la rĂ©alitĂ©, le pĂšre dans la tĂȘte de la mĂšre » qui lui permet bien Ă©videmment d’assurer la loi et la triangulation en l’absence du pĂšre ou d’un de ses substituts. Dans cette perspective, nous retrouvons les dĂ©veloppements du rapport du CongrĂšs de 2013 de Christian Delourmel sur ce qu’il appelle le couple inhibition/tiercĂ©isation. Je pense en effet que la relation avec ce pĂšre du dĂ©but de la vie psychique conditionne l’élaboration des symbolisations primaires que je dĂ©finis comme organisatrices du moi corporel, prises dans la relation affective avec l’objet, organisant les premiĂšres diffĂ©renciations dedans/dehors, contenant/contenu, bon/mauvais. Ce qui permet alors la diffĂ©renciation du moi-rĂ©el dĂ©finitif Ă  partir du moi-plaisir initial tel que Freud 1925 le dĂ©finit dans La nĂ©gation. Ces symbolisations primaires permettront l’élaboration des premiĂšres triangulations. Dans ma façon de concevoir ces premiers temps de la vie psychique, une atteinte portĂ©e aux symbolisations primaires aurait pour consĂ©quence une source de confusion au niveau du moi naissant liĂ©e aux difficultĂ©s dans les diffĂ©renciations contenant/contenu empĂȘchant alors cette fin de la mobilitĂ© de la pulsion » dont parle Freud dans Pulsions et destins des pulsions. C’est dans ce manque que s’organiserait la pathologie des premiĂšres inhibitions avec des suites possibles sur les processus de refoulement, l’élaboration de la conflictualitĂ© Ɠdipienne et les inhibitions secondaires. Dans ma conception de l’inhibition primaire GĂ©rard 2009, je suis proche Ă  la fois de la conception de Freud 1895 dans L’Esquisse d’une psychologie scientifique oĂč le moi se voit investi de la fonction d’inhiber les processus primaires, et en accord avec la dimension Ă©conomique de limite du passage de quantitĂ© telle qu’elle sera dĂ©veloppĂ©e dans la 2Ăšme topique. Les liens entre l’inhibition et les processus primaires sont en effet Ă©voquĂ©s par Freud dans L’esquisse dans ce qu’il appelle Ă  cette Ă©poque expĂ©rience de satisfaction ». Le moi se voit investi de la fonction d’inhiber les processus primaires consistant en une libre circulation de l’excitation jusqu’à l’image. L’inhibition a ainsi trĂšs tĂŽt une fonction essentielle, liĂ©e Ă  l’état de dĂ©tresse infantile, Ă  l’ Hiflosigkeit », au plus proche de la naissance psychique. Il y a lĂ  une dimension Ă©conomique de limite de passage de quantitĂ© dont on sait l’importance qu’elle aura dans la 2Ăšme topique, prenant toute sa valeur dans les pathologies traumatiques, narcissiques et limites. Mais la notion d’inhibition renvoie bien sĂ»r aussi, Ă  la conception freudienne de 1926 d’Inhibition, symptĂŽme et angoisse, Ă  une forme de renoncement mettant au premier plan une fonction du moi faisant l’économie d’un conflit ou Ă©vitant les consĂ©quences des processus de refoulement, ce dont le patient Ă©tat-limite serait privĂ©, le laissant ainsi confrontĂ© Ă  ses angoisses du fait de la difficultĂ©, voire de l’impossibilitĂ© Ă  constituer des symptĂŽmes. On rencontre ainsi chez ces patients des angoisses sans objet ou encore la difficultĂ© de constituer des phobies dans l’enfance. Cet Ă©vitement du refoulement amĂšne Ă  considĂ©rer ce qui se passe antĂ©rieurement Ă  ce processus, et donc Ă  s’interroger sur les relations possibles entre l’inhibition et l’intĂ©gration des premiĂšres expĂ©riences. Au-delĂ  des relations de l’inhibition avec le moi, la question se poserait des liens entre l’inhibition et des mĂ©canismes telle que l’identification primaire, donc bien avant la pĂ©riode Ɠdipienne. À l’inverse, pourront aussi se dĂ©velopper des formes d’excitation psychique retrouvĂ©es dans la pathologie de certains enfants en difficultĂ© et des patients Ă©tats-limite. En effet, les premiers freinages pulsionnels, ainsi que les prĂ©mices de la rencontre avec l’objet qui sera progressivement perçu et diffĂ©renciĂ©, dĂ©coulent de la qualitĂ© de ces premiĂšres inhibitions. On peut en effet imaginer qu’une atteinte portĂ©e Ă  ces Ă©lĂ©ments, laisse le sujet dans une forme d’excitation qui ne permet pas les diffĂ©renciations les plus Ă©lĂ©mentaires ; cet ensemble conditionnĂ© par l’inhibition primaire peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un prĂ©alable Ă  la mise en place du fantasme de scĂšne primitive, dont on connait l’importance pour le dĂ©veloppement de la conflictualitĂ© Ɠdipienne. Les troubles des premiĂšres diffĂ©renciations moi-rĂ©el, moi-plaisir pourraient porter atteinte Ă  l’instauration de ce fantasme originaire en empiĂ©tant sur la possibilitĂ© d’instaurer un fantasme de scĂšne primitive uniquement fantasmatique GĂ©rard, 2010. Comme si une forme de doute s’instaurait, amenant le sujet Ă  un accrochage dans le perceptif qui prendrait alors le pas sur l’endopsychique, pouvant perdurer tout au long de la vie comme dans le cas des patients Ă©tats limite. C’est ce qui amĂšnerait ces patients Ă  toujours rechercher un contact perceptif avec l’analyste, rendant ainsi parfois difficile le passage au cadre classique divan-fauteuil ; la disparition de l’analyste du champ visuel du patient renvoyant sans doute ce dernier Ă  des troubles des premiĂšres symbolisations telles que nous les avons dĂ©finies. Je reviens Ă  la question des premiĂšres symbolisations. Leur qualitĂ© conditionne l’accĂšs aux symbolisations secondaires. Ces derniĂšres sont les symbolisations qui permettent l’entrĂ©e dans le monde secondarisĂ©, et Ă  l’enfant d’accĂ©der aux apprentissages et Ă  un monde fantasmatique nuancĂ© et apaisĂ©. En derniĂšre extrĂ©mitĂ©, leur dysfonctionnement, leur manque jusqu’à la question de la forclusion conduit le sujet vers la psychose. Mais cette question des symbolisations primaires et secondaires est Ă  aborder de maniĂšre plus nuancĂ©e et plus compliquĂ©e car elle apparait frĂ©quemment dans notre clinique sous des formes plus discrĂštes. Sans doute tout d’abord dans la clinique des enfants dysmatures, hypermatures, ou plus encore dysharmoniques, dont le moi s’est dĂ©veloppĂ© de maniĂšre hĂ©tĂ©rogĂšne donnant le sentiment d’un fonctionnement bancal. Ce sont des enfants qui prĂ©sentent des rĂ©sultats complexes, lorsqu’ils passent un bilan psychologique, les performances sont en dĂ©calage avec les aspects affectifs, Ă©motionnels de la personnalitĂ©. Il s’agit lĂ  probablement du dĂ©veloppement de symbolisations secondaires Ă©tayĂ©es par des symbolisations primaires constituĂ©es dans des conditions de dĂ©but de vie difficiles pour l’enfant. On retrouve ce type de difficultĂ©s chez les patients adultes souffrant de troubles narcissiques, ceux qu’on appelle les Ă©tat-limite, pouvant par exemple prĂ©senter une rĂ©ussite sociale importante avec parfois des postes de haute responsabilitĂ© et qui par ailleurs se retrouvent dans des situations personnelles, Ă©motionnelles, compliquĂ©es et douloureuses, confrontĂ©s aussi Ă  des angoisses souvent sans objet. On reconnait lĂ  rapidement dĂ©crits, les patients rencontrĂ©s dans la clinique actuelle. LĂ  encore, les aspects dysharmoniques de leur personnalitĂ© Ă©voquent un dĂ©veloppement dans lequel les alĂ©as de l’organisation des premiĂšres symbolisations n’ont pas permis un dĂ©veloppement harmonieux de la personnalitĂ©. Cela permet de s’interroger sur le fait que les patients Ă©tat-limite rencontrĂ©s dans la clinique adulte pourraient ĂȘtre les enfants dysharmoniques rencontrĂ©s dans les consultations pour enfant. Avec comme arguments que les uns comme les autres, outre les troubles des symbolisations primaires Ă©voquĂ©s, prĂ©sentent des carences des processus de refoulement, des difficultĂ©s d’entrĂ©e dans la conflictualitĂ© Ɠdipienne, une qualitĂ© d’angoisse souvent sans objet. Bien sĂ»r, il n’est pas nouveau de mettre ainsi l’accent sur la qualitĂ© des premiĂšres relations objectales dans les processus de symbolisation. Mais je voudrais aussi mettre en relief le rĂŽle de ces symbolisations primordiales dans le deuil des objets primaires et dans les dĂ©fenses maniaques. Peut-ĂȘtre devrions-nous parler plutĂŽt de deuil des reprĂ©sentations des objets primaires, puisqu’au moment oĂč ces questions se posent chez les patients adultes, ce sont des objets inconscients. Mais l’important est que ces symbolisations primordiales ont une fonction essentielle dans la diffĂ©renciation de l’objet et en consĂ©quence sur l’individuation du sujet puisqu’elles permettent les premiĂšres diffĂ©renciations contenant-contenu. On peut aussi faire l’hypothĂšse que la persistance dans l’inconscient d’imagos indiffĂ©renciĂ©es est en lien avec cette pathologie du deuil primaire. Si le pĂšre ne peut tenir une place suffisamment organisatrice d’une triangulation prĂ©coce de bonne qualitĂ© au dĂ©but de la vie, il y aurait alors une atteinte portĂ©e aux premiĂšres symbolisations gĂ©nĂ©rant comme nous l’avons Ă©voquĂ© une forme de confusion au niveau du moi du fait des difficultĂ©s Ă  diffĂ©rencier le contenant et le contenu. C’est dans ce manque que s’enracinerait la pathologie de l’inhibition, ce que nous avons retrouvĂ© dans notre clinique lorsque le pĂšre reste mystĂ©rieusement endeuillĂ© depuis toujours. » Les identifications primaires dont il est porteur sont alors infiltrĂ©es par ses propres identifications dĂ©pressives, en fait le plus souvent mĂ©lancoliques dans les cas les plus graves. La confusion est une source d’inhibition. Un trouble des premiĂšres inhibitions en serait la consĂ©quence sur le modĂšle du couple inhibition-dĂ©pression du monde secondarisĂ©. Le cas de l’Homme aux loups va dans ce sens, Ă©voquant un enfant confrontĂ© Ă  un pĂšre dĂ©primĂ©, voire mĂ©lancolique. Ces identifications possibles Ă  l’objet de l’objet ou aux identifications des parents, rendent compte d’une perspective transgĂ©nĂ©rationnelle et de transmission de troubles apparemment magiques pouvant sauter une ou plusieurs gĂ©nĂ©rations. S’il est vrai que dans l’histoire de l’Homme aux loups tel que Freud l’évoque, le phylogĂ©nĂ©tique fut un recours pour lui lorsqu’il voulut prouver la pertinence de ses thĂ©ories sur la scĂšne originaire, l’exemple de ce cĂ©lĂšbre patient de Freud renvoie aussi Ă  l’importance du pĂšre de la rĂ©alitĂ©. On se souvient Ă  ce propos que le pĂšre de SerguĂ« fut un pĂšre trĂšs prĂ©sent et trĂšs proche de son fils. Un pĂšre primaire » pourrait-on dire, trĂšs attentif Ă  tout ce qui concernait son fils prĂ©cocement. On peut se rappeler aussi de la mĂšre dĂ©crite implicitement comme un objet primaire carenciel. Le cas de l’Homme aux loups me parait illustrer de maniĂšre Ă©vidente le fait que les pathologies ne sont pas toujours en lien avec la relation maternelle prĂ©coce. On y retrouve une mĂšre apparemment froide et un pĂšre mĂ©lancolique ou presque. Incidences sur la clinique. Un des intĂ©rĂȘts de suivre mon point de vue pourrait ĂȘtre de considĂ©rer qu’il ouvrirait sur la clinique. Je vais reprendre le 1er cas d’un des rapports du CongrĂšs sur le Paternel, celui de Christian Delourmel, pour illustrer mon propos. L’hypothĂšse d’une diffĂ©renciation de la pulsionnalitĂ© perçue prĂ©cocement par le sujet dĂšs le dĂ©but de la vie psychique comme je l’ai Ă©voquĂ©e, permet de penser qu’elle se retrouverait dans la relation transfĂ©rentielle de la cure psychanalytique. De la mĂȘme maniĂšre qu’on peut parler d’un transfert paternel et d’un transfert maternel, il serait possible de considĂ©rer que les transferts archaĂŻques rencontrĂ©s dans les traitements des patients Ă©tat-limite et des enfants en grande difficultĂ© ne sont pas indiffĂ©renciĂ©s ils pourraient s’organiser dans un registre de transfert maternel primaire mais aussi dans un registre de transfert paternel primaire. Dans son rapport, l’auteur nous parle d’un patient dont les difficultĂ©s ont commencĂ© dĂšs la toute petite enfance Ă©nurĂ©sie, encoprĂ©sie, troubles du langage, anorexie, hypothĂšse d’une capsule autistique », troubles s’étant ensuite dĂ©veloppĂ©s tout au long de sa vie. L’absence de rĂȘve et les activitĂ©s dĂ©bordantes amĂšnent Ă  s’interroger sur la qualitĂ© des inhibitions du dĂ©but de la vie telles que je les ai Ă©voquĂ©es et sur les premiers freinages pulsionnels. Un manque dans les premiĂšres triangulations aurait-il portĂ© atteinte Ă  l’organisation des symbolisations primordiales ? Le cocon, la capsule dans laquelle il se sent enfermĂ©, renverraient-ils Ă  un impossible deuil de l’objet primaire, un enfermement avec une imago indiffĂ©renciĂ©e jusqu’à la rencontre avec son analyste ? Pourrait-on entendre cette extraction de la vielle carcasse de homard » comme un travail dans le registre d’une relation transfĂ©rentielle paternelle telle que je viens de la dĂ©finir, permettant ce deuil et une sortie de cette relation pathogĂšne ? Les rĂ©sultats de ce travail dans le contexte de ce transfert particulier ouvrent Ă  la diffĂ©renciation des imagos maternelle et paternelle. Ce qui est visible lorsque le patient Ă©voque Mon pĂšre, transparent, collĂ©, englobĂ© Ă  ma mĂšre
 » et qu’ensuite, aprĂšs qu’ait pu ĂȘtre Ă©laborĂ© le fantasme de scĂšne primitive, apparait clairement la reprĂ©sentation des deux parents. Un exemple d’interprĂ©tation illustrant cette hypothĂšse pourrait ĂȘtre ce que dit l’analyste lorsque le patient Ă©voque une nouvelle fois la scĂšne du dĂ©shabillage de la mĂšre. L’auteur du rapport se souvient Ă  ce moment d’une sĂ©ance au cours de laquelle le patient avait parlĂ© de son pĂšre rĂ©parant un mur et lui dit Vous aligniez vos formules de maths comme votre pĂšre montait des briques, pour mettre un mur entre votre mĂšre et vous ? Pour qu’elle ne lise pas dans votre regard un dĂ©sir de mĂąle ? Comme le mur de paroles que vous montez ici entre vous et moi ? » De notre point de vue l’analyste se place avec cette interprĂ©tation comme triangulant la relation mĂšre-fils dans un transfert paternel primaire puisque l’interprĂ©tation de Delourmel Ă  propos de ce mur de paroles montĂ© entre le patient et lui, fait Ă©cho aux propos de Mr H qui disait qu’il se sentait envahi par le corps de sa mĂšre » quand il avait Ă©voquĂ© ce souvenir. Par ailleurs, du point de vue de son contre-transfert, l’auteur du rapport ne se situe-t-il pas lĂ  encore dans une position paternelle telle que nous la dĂ©finissons, lorsqu’il s’interroge sur le discours mur du son – mur de sons » de son patient ayant eu pour fonction d’assurer, dans la situation analytique, celle d’un mur-Ă©cran-bouclier opaque interne visant Ă  le protĂ©ger d’une imago de mĂšre phallique projetĂ©e sur l’analyste » ? Une triangulation prĂ©coce dans le transfert pourrait-on dire. L’intĂ©rĂȘt du repĂ©rage d’un transfert dont la qualitĂ© pourrait ĂȘtre qualifiĂ©e de paternel primaire est de permettre d’envisager une stratĂ©gie interprĂ©tative diffĂ©rente d’un registre de transfert archaĂŻque de type maternel. SchĂ©matiquement, le premier se situerait dans un contexte triangulant et sĂ©parateur c’est l’exemple dans le cas du patient de Christian Delourmel quand le second serait globalement plus contenant. Pour terminer et pour rĂ©sumer J’ai soulignĂ© l’importance accordĂ©e au pĂšre de la prĂ©histoire et particuliĂšrement au pĂšre de la quotidiennetĂ©. Ce pĂšre de la rĂ©alitĂ© affective et corporelle de l’enfant m’apparait en effet important Ă  prendre en compte dans sa contribution Ă  l’élaboration des symbolisations primaires, des triangulations prĂ©coces, des premiers freinages pulsionnels et de l’élaboration des prĂ©mices du fantasme de scĂšne originaire. Dans cette perspective, la perception par l’enfant dĂšs le dĂ©but de la vie psychique, de la diffĂ©rence de la pulsionnalitĂ© maternelle et paternelle, me semble un Ă©lĂ©ment essentiel de la discussion. L’hypothĂšse d’une diffĂ©renciation des transferts archaĂŻques en transfert maternel primaire et paternel primaire en dĂ©coulerait. Sa reconnaissance par l’analyste peut permettre une ouverture dans la cure analytique des patients Ă©tats limite et des enfants en grande difficultĂ©, pour lesquels les analystes sont parfois dĂ©munis, confrontĂ©s au caractĂšre dĂ©sorganisĂ© et dĂ©sorganisant de certains transferts archaĂŻques, préƓdipiens. ConfĂ©rences d’introduction Ă  la psychanalyse, 13 FĂ©vrier 2014 RĂ©fĂ©rences bibliographiques Aulagnier P. 1975, La violence de l’interprĂ©tation, PUF. Delourmel C., 2013, De la fonction du pĂšre au principe paternel, Revue Française de Psychanalyse, t. LXXVII, spĂ©cial congrĂšs. Donnet 1995, Surmoi I, Monographies de la Revue Française de Psychanalyse, PUF. Fain M., 1971, PrĂ©lude Ă  la vie fantasmatique, RFP, vol. 35, n° 2-3. Freud S., 1897, Lettre Ă  Fliess 123 – 6avril 1896, PUF, 2006. Freud S. 1921, Psychologie des masses et analyse du moi, OCF, XVI, Paris, Puf, Freud S. 1923, Le Moi et le Ça, OCF, XVI, Paris, Puf. Freud S. 1925, La nĂ©gation, OCF, XVII, Paris, Puf. Freud S. 1932, D’une vision du monde, 35Ăšme Nouvelle suite des leçons d’introduction Ă  la psychanalyse, OCF t. XIX, p. 247, Paris, Puf. GĂ©rard C. 2004, Le pĂšre, un objet primaire, Revue Française de Psychanalyse, vol. 68, n° 5 spĂ©cial congrĂšs. GĂ©rard C. 2009, L’inhibition et ses liens avec le pĂšre primaire, Revue française de psychanalyse, n°2, pp 369-385. GĂ©rard C. 2010, Les triangulations prĂ©coces, un prĂ©alable Ă  la scĂšne primitive, Revue Française de Psychanalyse, t. LXXIV, n° 4. Klein M., 1945, Le complexe d’OEdipe Ă©clairĂ© par les angoisses prĂ©coces, in Essais de psychanalyse, Payot, 1968 Lacan J., 1958, Les trois temps de l’ƒdipe, in Le SĂ©minaire livre IV, Les formations de l’inconscient, Seuil.
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Le 1er site d’information sur l’actualitĂ©. Retrouvez ici une info de la thĂ©matique PhilatĂ©lie au quotidien du 05 octobre 2018 sur le sujet Françoise Dolto, de la psychanalyse au

Sigmund Freud, le pĂšre de la et psychiatre autrichien d’origine juive, Sigmund Freud est le pĂšre de la psychanalyse. Ses thĂ©ories ont souvent Ă©tĂ© controversĂ©es, mais Freud est sans aucun doute l’un des scientifiques qui aura le plus influencĂ© la pensĂ©e de son jeunesseIl grandit en Autriche, Ă  Vienne, oĂč il fera des Ă©tudes universitaires brillantes, mais probablement pas en accord avec ses propres attentes. AttirĂ© Ă  une Ă©poque par un engagement politique, il a nourri tout au long de sa vie une ambition forte, mais conservera toujours une certaine distance avec le pouvoir. Le climat social et politique ne lui sera pas vraiment favorable. Il trouvera dans la mĂ©decine et plus particuliĂšrement la micro - chirurgie rĂ©paratrice de la verge, de quoi comprendre une part de son Ă©volution, et la nature des ses futures dĂ©couvertes. Il deviendra en ce domaine un chirurgien reconnu et recherchĂ©, mais il finira par tourner le dos Ă  cette spĂ©cialitĂ© pour se consacrer aux souffrances dĂ©buts dans la psychanalyseEn 1885, Freud obtient une bourse pour se rendre Ă  Paris et suivre un stage Ă  la SalpĂȘtriĂšre auprĂšs du docteur Charcot, neurologue le plus reconnu de l’époque. C’est alors qu'il prĂ©cise ses connaissances sur l’hystĂ©rie, pathologie trĂšs en vogue Ă  l’époque et considĂ©rĂ©e jusqu'alors comme liĂ©e Ă  l'utĂ©rus, et sur les traitements Ă  base d’hypnose. Fort de cette expĂ©rience, il revient Ă  Vienne aprĂšs un passage par Berlin et ouvre son cabinet de consultation. C’est aussi Ă  cette pĂ©riode qu’il se consacre Ă  l’étude d’Anna O, jeune femme hystĂ©rique, en collaboration avec Joseph qu’il pratique la mĂ©decine nerveuse traditionnelle dans son cabinet, Freud dĂ©cide, faute de rĂ©sultats convaincants, de tenter la mĂ©thode de l’hypnose. C’est sur le dĂ©sormais cĂ©lĂšbre cas d’Anna O que Freud concrĂ©tise ses recherches et obtient des rĂ©sultats concluants, publiĂ©s dans les Etudes sur l’hystĂ©rie en 1895. La dĂ©couverte fondamentale est le lien entre les symptĂŽmes de la malade et ses souvenirs refoulĂ©s dont elle n’a pas conscience. En faisant revivre Ă  la patiente ses souvenirs sous hypnose, les symptĂŽmes de la maladie s’attĂ©nuent. C’est ce que Freud appelle la catharsis, c’est-Ă -dire la purification. Toutefois, il doit faire face Ă  l’hostilitĂ© du corps partir du cas d’Anna O, Freud va alors s’engager dans une nouvelle voie et mettre au point la psychanalyse. Sa mĂ©thode prend un nouveau tournant lorsqu’il abandonne l’hypnose pour la libre association, acceptant la demande d’une patiente connue sous le nom d’Elisabeth von R. DĂ©sormais, les patients s’expriment consciemment mais en ne pratiquant pas la censure habituelle dans le langage social et en se laissant guider par ce qui leur vient Ă  l’ affectĂ© par la mort de son pĂšre en 1896, dĂ©cide de pratiquer une auto-analyse et se consacre parallĂšlement Ă  l’interprĂ©tation de ses rĂȘves. En parallĂšle, il fait des recherches sur la sexualitĂ© infantile, ce qui l’éloigne de son ami Joseph concept de transfert, c’est-Ă -dire de report de sentiments infantiles refoulĂ©s sur son entourage, sa thĂ©orie sur le complexe d’ƒdipe ainsi que les phases de la sexualitĂ© chez l’enfant sont thĂ©orisĂ©s dans cette pĂ©riode faste. Avec les publications successives de "De l’interprĂ©tation des rĂȘves" et de "Trois thĂ©ories sur la sexualitĂ©", Freud met ainsi au point une vĂ©ritable thĂ©orie qui lui vaut beaucoup de critiques parmi les mĂ©decins, mais qui aboutit aussi Ă  une vĂ©ritable Ă©cole oĂč l’on retrouve notamment Alfred Adler et Carl principaux conceptsSelon Freud, notre comportement est le rĂ©sultat d’une Ă©quation savamment orchestrĂ©e entre trois instances distinctes Le Ça il s’agit de manifestations somatiques agressives, sexuelles ; aspect instinctif et animal. Si le Ça est inaccessible Ă  la conscience, les symptĂŽmes de maladie psychique et les rĂȘves permettent d’en avoir un aperçu. Le Ça obĂ©it au principe de plaisir et recherche la satisfaction immĂ©diate, c’est une sorte de marmite oĂč bouillonnent tous nos dĂ©sirs Moi il est en grande partie conscient, c'est le reflet de ce que nous sommes en sociĂ©tĂ©. Il cherche Ă  Ă©viter les tensions trop fortes du monde extĂ©rieur, Ă  Ă©viter les souffrances grĂące notamment aux mĂ©canismes de dĂ©fense se trouvant dans la partie inconsciente de cette instance. Le Moi est l’entitĂ© qui rend la vie sociale possible. Il suit le principe de Surmoi il se constitue par diffĂ©renciation du Moi. C’est une modification du Moi par intĂ©riorisation des forces rĂ©pressives que l’individu a rencontrĂ© au cours de son dĂ©veloppement. En cas de conflit avec le Moi, son activitĂ© se manifeste par le dĂ©veloppement des Ă©motions qui se rattachent Ă  la conscience morale, principalement la culpabilitĂ©. Dans certaines nĂ©vroses, ce sentiment peut rendre la vie intolĂ©rable. Le Surmoi se forme, entre autres, par l’identification de l’enfant aux parents idĂ©alisĂ©s, normalement au parent du mĂȘme thĂ©rories sur la sexualitĂ© infantileC'est en psychanalysant des malades adultes que Freud a dĂ©couvert des Ă©vĂ©nements traumatisants ou des difficultĂ©s relationnelles survenues lors des premiĂšres annĂ©es de leur vie. Selon lui, toute la genĂšse de la personnalitĂ© s'explique en fonction du dĂ©veloppement de la pulsion sexuelle, ou libido. Il fit scandale en son temps lorsqu'il parla de "sexualitĂ© infantile", dont voici les diffĂ©rents stades Le stade oral de la naissance Ă  12-18 mois, la zone Ă©rogĂšne privilĂ©giĂ©e du bĂ©bĂ© est la bouche, notamment Ă  travers l'action de l'allaitement. Il prend plaisir Ă  tĂ©ter le sein de sa mĂšre. C'est le plaisir de manger et d'ĂȘtre stade anal l'enfant se focalise entre 18 mois et 3-4 ans sur la rĂ©gion rectale, le plaisir est gĂ©nĂ©rĂ© par le fait de retenir les matiĂšres fĂ©cales rĂ©tention ou de les expulser dĂ©fĂ©cation. C'est aussi Ă  ce moment que l'enfant entre en opposition constante, ce qui a parfois donnĂ© Ă  ce stade le nom de stade stade phallique Pour Freud, la structure de notre personnalitĂ© se crĂ©e par rapport au complexe d’ƒdipe et Ă  la fonction paternelle. Le complexe d’ƒdipe intervient au moment du stade phallique. Cette pĂ©riode se termine par l’association de la recherche du plaisir Ă  une personne extĂ©rieure, la mĂšre. Le pĂšre devient alors rival et l’enfant craint d’ĂȘtre puni de son dĂ©sir de la mĂšre, par la castration par le pĂšre. L’enfant refoule donc ses dĂ©sirs et alimente son Surmoi avec le concept de culpabilitĂ© et de pudeur entre travail sur les rĂȘvesPour Freud, son travail sur les rĂȘves est le plus important de tous. Ce sont des reprĂ©sentations de dĂ©sirs refoulĂ©s dans l’inconscient par la censure interne le Surmoi. Les dĂ©sirs se manifestent dans le rĂȘve de maniĂšre moins rĂ©primĂ©e qu'Ă  l'Ă©tat de veille. Le contenu manifeste du rĂȘve est le rĂ©sultat d'un travail intrapsychique qui vise Ă  masquer le contenu latent, par exemple un dĂ©sir oedipien. En cure de psychanalyse, le travail repose sur l'interprĂ©tation Ă  partir du rĂ©cit du rĂȘve. Les associations du patient sur son rĂȘve permettent de rĂ©vĂ©ler son contenu travail du rĂȘve repose sur quatre procĂ©dĂ©s Le rĂȘve est condensĂ©, car en une seule reprĂ©sentation seront concentrĂ©es plusieurs idĂ©es, plusieurs images, parfois des dĂ©sirs rĂȘve est dĂ©centrĂ©, le dĂ©sir dĂ©formĂ© sera fixĂ© sur un autre objet que celui qu'il vise, ou sur de multiples objets jusqu'Ă  l'Ă©parpillement. Il y a un dĂ©placement de l'accent rĂȘve est une illustration du dĂ©sir en ce qu'il ne l'exprime ni en mots ni en actes, mais en images. Ici joue le symbole la reprĂ©sentation substitutive de l'objet et du but du dĂ©sir est parfois typique et d'usage le rĂȘve est aussi le produit d'une activitĂ© Ă©galement inconsciente, mais s'efforce de lui donner une apparence de vraisemblance, d'organisation, de logique interne. C'est l'Ă©laboration principaux ouvragesLes principaux ouvrages de Freud qui ont marquĂ© leur temps - Cinq leçons sur la psychanalyse 1904, par Sigmund Freud, Yves Le Lay, et Serge JankĂ©lĂ©vitch - Payot 9 juin 2004.-Trois essais sur la thĂ©orie sexuelle 1905, par Sigmund Freud - Gallimard 28 septembre 1989.- NĂ©vrose, psychose et perversion, par Sigmund Freud - Presses Universitaires de France PUF, 12e Ă©d 1 aoĂ»t 1999.- Sur le rĂȘve, par Sigmund Feud - Gallimard 24 octobre 1990. -La naissance de la psychanalyse, par Sigmund Freud - Presses Universitaires de France PUF, janvier 1991. Lasolution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 5 lettres et commence par la lettre D. CodyCross Solution pour EN RAPPORT AVEC LE PERE DE LA PSYCHANALYSE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes
Quelques considĂ©rations spĂ©cifiques sur la psychanalyse dans ses relations avec le divin » ou plus trivialement avec la morale chrĂ©tienne La psychanalyse, art extrĂȘmement dĂ©licat, puisqu’il vise Ă  modifier la personnalitĂ© humaine dans ses relations morales avec autrui famille, milieu culturel et sociĂ©tĂ©, doit ĂȘtre rĂ©servĂ©e Ă  une Ă©lite de praticiens » ConsidĂ©rations gĂ©nĂ©rales sur la psychanalyse Les stades de dĂ©veloppement libidinal/ Fonctions de Complexe d’OedipeDans l'Ă©volution de l'activitĂ© libidinale la psychanalyse, distingue des pĂ©riodes ou stades de Le stade oral Premier stade de l'Ă©volution libidinale, le plaisir sexuel est alors liĂ© de façon prĂ©dominante Ă  1'excitation de la cavitĂ© buccale et des lĂšvres. L'activitĂ© de nutrition fournit les significations Ă©lectives par lesquelles s'exprime et s'organise la relation d'objet, par exemple la relation d'amour Ă  la mĂšre sera marquĂ©e par les significations manger, ĂȘtre Le stade sadique anal DeuxiĂšme stade de l'Ă©volution libidinale, qu’on peut approximativement situer entre deux et quatre ans ; il est caractĂ©risĂ© par une organisation de la libido sous le primat de la zone Ă©rogĂšne anale; la relation d'objet est imprĂ©gnĂ©e de significations liĂ©es Ă  la fonction de dĂ©fĂ©cation expulsion rĂ©tention et Ă  la valeur symbolique des fĂšces. On y voit s'affirmer le sado-masochisme en relation avec le dĂ©veloppement de la maĂźtrise Le stade phalliqueStade d'organisation infantile de la libido venant aprĂšs le stade oral et anal et caractĂ©risĂ© par une unification des pulsions partielles sous le primat des organes gĂ©nitaux ; mais 1'enfant, garçon ou fille, ne connaĂźt Ă  ce stade qu'un seul organe gĂ©nital, l'organe mĂąle, et l'opposition des sexes est Ă©quivalente Ă  l'opposition phallique, chĂątrĂ©. Le stade phallique correspond au moment culminant et au dĂ©clin du complexe d'Oedipe; le complexe de castration y est Le stade gĂ©nital Stade du dĂ©veloppement psycho sexuel caractĂ©risĂ© par 1'organisation des pulsions partielles sous le primat des zones gĂ©nitales ; il comporte deux temps sĂ©parĂ©s par la pĂ©riode de latence ; la phase phallique et l'organisation gĂ©nitale proprement dite qui s'institue Ă  la pubertĂ©. 19 Pour Hesnard l’intĂ©rĂȘt sexuel socialisĂ© fait naĂźtre le dĂ©sir du but sexuel adulte, l’acte sexuel pĂ©nĂ©tration active chez l’homme, passive chez la femme, et de l’objet sexuel adulte, le partenaire du sexe opposĂ©La mĂšre, par la nourriture, le sein qu’elle donne Ă  l’enfant, par les soins qu’elle lui prodigue, par l’amour qu’elle lui manifeste, Ă©veille l’enfant au dĂ©sir, et sera toujours l’objet idĂ©alisĂ© dans tous les choix d’objets, le paradis perdu Ă  jamais, parce que dĂ©sir auquel il faut le garçon, le dĂ©sir est Ă  son apogĂ©e dans le dĂ©sir de l’inceste, dĂ©sir impossible, dĂ©sir qui doit ĂȘtre judicieusement contrecarrĂ© par le pĂšre, qui doit signifier Ă  son fils, parfois rappeler Ă  sa femme, dans la mesure oĂč l’enfant est pour elle un objet sexuel exclusif, le nĂ©cessaire interdit de l’incestePour la psychanalyse, le complexe d'Oedipe joue donc un rĂŽle fondamental dans la structuration de la personnalitĂ© et dans 1'orientation du dĂ©sir humain. Chez les garçons le dĂ©sir est Ă  son apogĂ©e dans le dĂ©sir de 1'inceste, dĂ©sir qui doit ĂȘtre contrecarrĂ© par le pĂšre. Le complexe d'Oedipe du garçon sombre sous 1'effet du complexe de castration qui introduit le garçon dans la reconnaissance de la Loi du chez le garçon la menace de la castration est dĂ©terminante, le complexe de castration prise de conscience du manque de pĂ©nis introduit 1'Oedipe chez la fille qui dĂ©sire avoir le pĂ©nis du pĂšre. La femme adulte et normale » doit renoncer Ă  1'envie du pĂ©nis et accepter d'ĂȘtre pĂ©nĂ©trĂ©e par le pĂ©nis de 1'autre sexe. 20Pour Freud, l’envie du pĂ©nis chez la femme ou le comportement de protestation masculine Freud fait allusion aux mouvements fĂ©ministes est une nĂ©vrose en gĂ©nĂ©ral. Avoir un enfant de quelqu’un d’autre que son pĂšre, est pour la psychanalyse, la rĂ©alisation substitutive du dĂ©sir de la femme d’avoir un Freud "Une premiĂšre opposition apparaĂźt avec le choix d'objet qui, en effet, prĂ©suppose sujet et objet. Au stade de l'organisation prĂ©gĂ©nitale sadique anale il n'est pas encore question de masculin et de fĂ©minin, l'opposition entre actif et passif est celle qui domine. Au stade suivant, celui de 1'organisation gĂ©nitale infantile, il y a bien un masculin mais pas de fĂ©minin; 1'opposition s'Ă©nonce ici organe gĂ©nital masculin ou chĂątrĂ©. C'est seulement quand le dĂ©veloppement, Ă  1'Ă©poque de la pubertĂ©, s'achĂšve, que la polaritĂ© sexuelle coĂŻncide avec masculin et fĂ©minin. Le masculin rassemble le sujet, 1'activitĂ© et la possession du pĂ©nis ; la fĂ©minitĂ© perpĂ©tue 1'objet et la passivitĂ©. Le vagin prend maintenant valeur comme logis du pĂ©nis, il recueille 1'hĂ©ritage du sein maternel."Pour la psychanalyse, parents et Ă©ducateurs doivent imposer Ă  l'enfant les "frustrations nĂ©cessaires" qui Ă©tablissent chez le sujet un Ă©quilibre entre le "principe du plaisir" et le "principe de rĂ©alitĂ©". Pour la psychanalyse le vrai plaisir est la rĂ©solution efficace et adaptĂ©e des tensions provoquĂ©es par le "manque", c'est le "repos du guerrier" .L'enfant doit apprendre que tout se "paye", que tout se "conquiert" par le travail et le renoncement aux plaisirs immĂ©diats...Pour Freud"Cette incapacitĂ© de la pulsion sexuelle Ă  se procurer la satisfaction complĂšte, dĂšs qu'elle est soumise aux premiĂšres exigences de la civilisation, devient la source des oeuvres culturelles les plus grandioses qui sont accomplies par une sublimation toujours plus poussĂ©e de ses composantes pulsionnelles. Quel motif les hommes auraient-ils pour utiliser autrement les forces d'impulsion sexuelles si elles pouvaient se procurer, par une rĂ©partition quelconque, une satisfaction donnant un plaisir complet? Ils ne se dĂ©tacheraient plus jamais de ce plaisir et n'accompliraient plus aucun progrĂšs...Puisque le pĂ©nis - pour suivre Ferenczi - doit son investissement narcissique extraordinairement Ă©levĂ© Ă  la signification organique qu'il a pour la continuation de l'espĂšce, on peut considĂ©rer que la catastrophe que subit le complexe d'Oedipe dĂ©tournement de l'inceste et instauration d’une conscience morale comme une victoire de la race sur l'individu."Pour la normalitĂ© et l’équilibre psychique de l’enfant et de l’adulte de demain, les parents doivent ĂȘtre Ă  la fois objet dĂ©sirable mais aussi savoir imposer la Loi du PĂšre, tenir le dĂ©sir de l’enfant Ă  distance pour Ă©viter les fixations incestueuses, mais en mĂȘme temps Ă©veiller l’enfant au dĂ©sir Pour Freud L’affection de l’enfant pour ses parents laisse les impression s les plus profondes peut-ĂȘtre, qui renouvelĂ©es pendant la pubertĂ© commanderont la direction du choix des objets
 Les querelles des parents entre eux, un mariage malheureux, entraĂźnent comme suite de lourdes prĂ©dispositions Ă  des troubles du dĂ©veloppement sexuel ou Ă  des nĂ©vroses chez leurs enfants. » 21Les parents doivent donc imposer Ă  l’enfant les frustrations nĂ©cessaires, ni trop, ni trop peu pour que l’enfant aboutisse Ă  un certain renoncement aux instincts pour qu’advienne, selon la psychanalyse, le nĂ©cessaire Ă©quilibre entre le principe de plaisir et le principe de rĂ©alitĂ©. Le vrai plaisir ne peut ĂȘtre, pour un adulte normal et civilisĂ©, que la rĂ©solution efficace et adaptĂ©e, admise par la culture » des tensions provoquĂ©es par le manque », les frustrations et renoncements qui s’imposent quotidiennement. Le plaisir de l’homme civilisĂ© la fin d’une tension, la rĂ©compense d’un effort, le repos du guerrier ».L’enfant doit apprendre que rien n’est donnĂ© gratuitement, que tout se paye », que les bienfaits de la civilisation sont le rĂ©sultat d’un travail pas toujours marrant, d’un dur labeur. La seule recherche du plaisir, la satisfaction immĂ©diate et totale des pulsions signifierait le retour Ă  l’ancienne loi de la jungle » des dĂ©buts de l’humanitĂ©, le retour Ă  la barbarie de l’homme primitif »De ce fait La psychanalyse, art extrĂȘmement dĂ©licat, puisqu’il vise Ă  modifier la personnalitĂ© humaine dans ses relations morales avec autrui famille, milieu culturel et sociĂ©tĂ©, doit ĂȘtre rĂ©servĂ©e Ă  une Ă©lite de praticiens » MĂȘme si certains psychanalystes se dĂ©marquent d'un psychologisme simpliste, s'ils s'interrogent sur la finalitĂ© de la psychanalyse, ils reviennent toujours sur la nĂ©cessitĂ© de faire face Ă  la Serge Leclaire"Assumer la castration c'est, sinon regarder la rĂ©alitĂ© en face tout au moins tenir compte de 1'impossible mesure de la jouissance....La dĂ©marche psychanalytique tend Ă  travers le dĂ©chiffrement du rĂ©seau oedipien Ă  conduire celui qui s'y engage Ă  faire face Ă  la castration, c'est Ă  dire considĂ©rer le manque sans s'en dĂ©tourner aussitĂŽt. Le concept de castration dĂ©signe l'opĂ©ration par laquelle le manque rĂ©el, irrĂ©versible, insupportable et vĂ©ritablement historique s'articule avec le jeu et la rĂšgle des diffĂ©rences... Faire face Ă  la castration, c'est ayant reconnu qu'Ă  l'impossible chacun se trouve tenu, savoir que s'engager dans les voies du possible, consiste Ă  marcher comme il se doit en boitant." 22.Psychanalyse Ă©ducation sexuelle et morale chrĂ©tienneDans les annĂ©es soixante, 1’éducation sexuelle des enfants est devenue une "ardente obligation". Parents "informĂ©s", Ă©ducateurs "avertis", mĂ©decins et psychologues, sont appelĂ©s Ă  prendre en charge, conjointement et de façon continue, ce germe prĂ©cieux et pĂ©rilleux, dangereux et en danger, qu'est le sexe de l'enfant "Devant le danger prĂ©judiciable Ă  1'Ă©panouissement de 1'ĂȘtre humain et de la famille dans sa libertĂ© et sa dignitĂ©, il faut dĂ©velopper rapidement Ă©ducation et information sexuelle pour permettre aux individus d'assumer sainement la promotion Ă  la libertĂ© de procrĂ©ation, sinon 1'ampleur mĂȘme de cette Ă©volution risque de perturber Ă  la fois les individus et la collectivitĂ© qui auraient abandonnĂ© d'anciennes structures sans avoir su prĂ©parer de nouvelles libertĂ©s."Le livre "La vĂ©ritĂ© sur 1 'amour" de Marie-Claude Monchaux, dont nous citons quelques extraits hautement significatifs, nous a paru bien reprĂ©sentatif de 1'orientation de cette Ă©ducation sexuelle moralisante et chrĂ©tienne d'inspiration psychanalytique "La sexualitĂ© est un don magnifique que la vie fait Ă  chacun de nous .C'est aussi un don redoutable si 1 ' on en fait un mauvais usage... La masturbation est un Ă©goĂŻsme et nul bonheur rĂ©el ne peut jamais venir d'un Ă©goĂŻsme..".Si 1'adolescent atteint physiologiquement la maturitĂ© sexuelle il doit se maĂźtriser"La nature fait se chercher les garçons et les filles, et les rend amoureux...C'est un piĂšge...Tous les adolescents qui se lancent dans le flirt doivent savoir que cette attirance physique peut devenir trĂšs forte et les entraĂźner loin, quelques fois plus loin qu'ils n'ont le droit d'aller... Le dĂ©sir physique est un appel impĂ©rieux. Ils ne doivent pas y succomber parce que leur propre bonheur physique est en cause. La premiĂšre responsabilitĂ© consiste pour les adolescents Ă  se garder." La relation sexuelle idĂ©ale est la relation vĂ©cue par un couple adulte "L'amour physique pour atteindre Ă  la plĂ©nitude doit ĂȘtre vĂ©cu par des adultes en pleine possession de leur caractĂšre et de leurs facultĂ©s de tendresse...Autrement il n'est qu'une pauvre satisfaction personnelle coupĂ©e de toute sa richesse la plus grande... Le bonheur suprĂȘme pour le couple est dans et par leur relation la naissance d'un enfant."23Avec Marc Oraison, prĂȘtre et psychanalyste, nous atteignons les "hautes sphĂšres" de la morale chrĂ©tienne et des discours thĂ©ologiques avec lesquels le pape Jean-Paul II et ses Ă©vĂȘques nous gavent encore aujourd'hui "Les problĂšmes sexuels, s'ils ne sont pas bien Ă©clairĂ©s et mis en place, risquent fort de devenir une gĂȘne et parfois un obstacle Ă  une attitude religieuse vraie...Puissance d'amour relationnel et de procrĂ©ation, la sexualitĂ© est, dans la crĂ©ature rationnelle une participation analogique lointaine mais trĂšs directe au mystĂšre de Dieu, "Dieu crĂ©a 1 ' homme Ă  son image, Ă  1 ' image de Dieu il les crĂ©a. Gn 1. 27. Sous cette perspective, la jouissance affective et physique ne peut se concevoir, en valeur, que dans la signification Ă  la fois d'amour personnel et de gĂ©nĂ©ration qu'elle comporte dans le plan de Dieu; autrement elle devient littĂ©ralement monstrueuse, comme un dĂ©sordre vital et une trahison dĂ©gradante. En toute logique chrĂ©tienne, la rĂ©alisation sexuelle ne peut se concevoir comme juste positivement bonne que dans une relation conjugale de deux personnes unies par un couple dĂ©finitif."24}Si dans son ouvrage "L'Avenir d'une Illusion" Freud procĂšde Ă  une critique sans complaisance, comme nous 1'avons vu plus haut, des dogmes de la religion,il ne reste pas moins vrai qu'entre les prĂ©ceptes fondamentaux de la morale chrĂ©tienne et la psychanalyse, qui inscrit la rĂ©pression des dĂ©sirs,la soumission Ă  la Loi du PĂšre, l'acceptation de la "castration" dans son enseignement,et estime que la rĂ©volte est une "vanitĂ©",la rĂ©volution un danger mĂȘme pour 1'humanitĂ©, il y a une Ă©tonnante doute, sous l'influence du christianisme, la soumission Ă  la Loi du PĂšre n'apparaĂźt plus comme une obĂ©issance aveugle et sans une certaine contrepartie, qui est l’amour, la reconnaissance » promis Ă  ceux qui se soumettent, d’ailleurs cette soumission librement consentie s'est inscrite dans nos mentalitĂ©s comme Ă©tant la seule voie d’accĂšs Ă  la libertĂ©. AprĂšs avoir condamnĂ© la psychanalyse, 1'Eglise lui accorde une sympathie critique de bon aloi, confortĂ©e par une certaine convergence des enseignements et des pratiques de la psychanalyseDe fait, bon nombre de psychanalystes ont montrĂ© que les enseignements de la psychanalyse non seulement ne s'opposaient pas Ă  la religion chrĂ©tienne, mais pouvaient apporter un Ă©clairage nouveau dans la lecture de la Sainte exemple, Françoise Dolto, dans son livre"Les Evangiles et la foi au risque de la psychanalyse des Evangiles" fait des commentaires originaux et bien Ă©clairants qui soulignent bien cette proximitĂ© entre la figure, la personnalitĂ© du Christ, et 1'idĂ©al humain tel qu'il est conçu par la psychanalyse. 25 JĂ©sus lui-mĂȘme a Ă©tĂ© jusqu’au bout de son dĂ©sir faire ce que le PĂšre voulait. Il n’a aucune pensĂ©e de vengeance contre ceux qui le torturaient et lui donnaient injustement la mort, il n’a eu ni dĂ©robade ni esquive devant cette mort malgrĂ© les tourments de l’angoisse au Jardin des Oliviers. Son ĂȘtre tout entier volontairement acceptait de servir le dĂ©sir inconnaissable qui, par lui, devait s’accomplir pour sauver tous les humains des angoisses de leur dĂ©sir masquĂ© de l’horreur du pĂ©chĂ©, terrifiĂ© par la mort sommes des ĂȘtres de chair, nous cherchons la satisfaction de notre dĂ©sir, le jouir dans la chair. Mais jamais cette chair et les plaisirs qu’elle nous procure ne nous suffisent ni ne nous comble. JĂ©sus ressuscitĂ© nous enseigne que si nous cherchons en esprit et en vĂ©ritĂ©, en affrontant le doute et son Ă©preuve, si nous dĂ©passons la chair sans en bannir les plaisirs partagĂ©s, sans faire l’économie des risques pour notre corps, par-delĂ  la mort, nous trouverons l’épanouissement de notre dĂ©sir
.AprĂšs la mort, nous nous Ă©veillons donc, comme le dit l’Evangile pour le Christ, Ă  une vie autre. Le spirituel n’étant pas de la consommation charnelle, apportera une joie indicible avec nos mots actuels, car le plaisir dans la jouissance du corps n’est qu’une mĂ©taphore, une analogie. Nous dĂ©couvrirons alors le dĂ©sir de l’esprit effleurĂ©, pressenti seulement dans l’amour de maintenant. Oui, nous pourrons en esprit connaĂźtre la vĂ©ritĂ© de l’amour et, je le crois, une jouissance dont nous n’avons aucune notion avant d’ĂȘtre passĂ© par la delĂ  de notre pĂšre et de notre mĂšre et de tous les autres, jĂ©sus nous appelle Ă  oser ĂȘtre authentique, Ă  tenter d’ĂȘtre sincĂšre en vivant, Ă  son exemple, notre dĂ©sir unique et disponible Ă  chaque instant. Celui qui mange ma chair dit JĂ©sus, vivra. ». C’est, traduit dans le domaine spirituel, la transformation que vit sur le plan affectif chaque humain avec ses parents et ses amis. Le pain partagĂ© et le vin bu ensemble sont tĂ©moins de vie donnĂ©e, celle de JĂ©sus incandescence d’ disait de baptiser, c’est Ă  dire de plonger le monde entier dans un tourbillon d’amour fluide et circula. Il se sentait ĂȘtre ce tourbillon, ardeur de dĂ©sir de communication, passion d’amour crĂ©ateur. »JĂ©sus veut initier chacun Ă  vivre dans l’amour. VoilĂ  la clĂ© de la vie voilĂ  la victoire sur le pĂ©chĂ©, sur le sentiment de culpabilitĂ© nĂ© de l’orgueil des humains qui deviennent dĂ©pressifs aprĂšs l’échec de leurs projets ou de leurs entreprises. L’amour ne remĂąche ni les blessures, ni les Ă©checs, ni les dĂ©sespĂ©rances. L’amour mise et risque sur l’avenir .L’amour espĂšre tout. JĂ©sus nous initie au fait que la mort physique n’est pas un scandale. C’est une nĂ©cessitĂ© 25Dans sa pĂ©nĂ©trante "Histoire de la SexualitĂ©", Michel Foucault montre bien que la psychanalyse participe Ă  la mise en place d'un ordre moral qui se situe dans la perspective chrĂ©tienne du XVIII0 siĂšcle"On se moquera du reproche de pansexualisme qui fut un moment objectĂ© Ă  Freud et Ă  la psychanalyse. Mais ceux qui paraĂźtront aveugles seront moins ceux qui 1 ' on formulĂ© que ceux qui 1 ' on Ă©cartĂ© d’un revers de main, comme s'il traduisait seulement les frayeurs d'une vieille pudibonderie. Car les premiers, aprĂšs tout, ont Ă©tĂ© seulement surpris par un processus qui avait commencĂ© depuis bien longtemps et dont ils n'avaient pas vu qu'il les entourait dĂ©jĂ  de toutes parts ; ils avaient seulement attribuĂ© au mauvais gĂ©nie de Freud ce qui avait Ă©tĂ© prĂ©parĂ© de longue main; ils s'Ă©taient trompĂ©s de date quant Ă  la mise en place dans notre sociĂ©tĂ©, d'un dispositif gĂ©nĂ©ral de sexualitĂ©. Mais les seconds, eux, ont fait erreur sur la nature du processus; ils ont cru que Freud restituait enfin au sexe la part qui lui Ă©tait due et qui lui avait Ă©tĂ© si longtemps contestĂ©e; ils n'ont pas vu que le bon gĂ©nie de Freud l'avait placĂ© en un des points dĂ©cisifs marquĂ©s depuis le XVIII0 siĂšcle par les stratĂ©gies de savoir et de pouvoir; et qu'il relançait ainsi avec une efficacitĂ© admirable, digne des plus grands spirituels et directeurs de 1'Ă©poque classique, 1'injonction sĂ©culaire d'avoir Ă  connaĂźtre le sexe et Ă  le mettre en discours .On Ă©voque souvent les innombrables procĂ©dĂ©s par lesquels le christianisme ancien nous avait fait dĂ©tester le corps; mais songeons un peu a toutes ces ruses par lesquelles, depuis plusieurs siĂšcles, on nous a fait aimer le sexe,par lesquelles on nous a rendu dĂ©sirable de le connaĂźtre, et prĂ©cieux tout ce qui s'en dit; par lesquelles aussi on nous a incitĂ©s Ă  dĂ©ployer toutes nos habiletĂ©s pour le surprendre, et attachĂ©s au devoir d'en extraire la vĂ©ritĂ©;par lesquelles on nous a culpabilisĂ©s de 1'avoir si longtemps mĂ©connu...Ironie de ce dispositif il nous fait croire qu'il y va de notre "libĂ©ration"." 26Le refus de la Loi du PĂšre est un "pĂ©chĂ© contre l'Esprit" pour la religion nous y reviendrons plus loin ; dans nos dĂ©mocraties ce refus » est considĂ©rĂ© comme la manifestation d'un "anarchisme destructif", et pour la psychologie il est, tout simplement, symptĂŽme du dĂ©lirePour Jacques Lacan 27 " C’est dans le nom du pĂšre qu’il nous faut reconnaĂźtre de la fonction symbolique qui, depuis l’orĂ©e des temps historiques, identifie sa personne Ă  la loi ».Lacan reconnaĂźt bien volontiers que la place essentielle qu’occupe le Nom du PĂšre vient bien de la religion L’attribution de la procrĂ©ation au pĂšre ne peut ĂȘtre que l’effet du pur signifiant, d’une reconnaissance non pas du pĂšre rĂ©el, mais de ce que la religion nous a appris Ă  invoque comme le le Nom du PĂšre » La religion chrĂ©tienne qui lui attribue la fonction de procrĂ©ation, l’enfantement de la Vierge Marie est bien l’Ɠuvre de L’Esprit Saint, et la place qu’a pu prendre la Vierge Marie au dĂ©but du 20iĂšme corrobore bien ce constat » Ă©tablit par Lacan, qui reconnaĂźt bien cette convergence de la vraie religion » c’est Ă  dire du Christianisme avec la psychanalyse, et il ne souhaite pas moins une nĂ©cessaire » Ă©mancipation de la psychanalyse Ă  l’endroit de la religion qu’il Ă©pingle de bien belle maniĂšre Ă  la fin des Ecrits Peut-on espĂ©rer que la religion prenne dans la science un statut un peu plus franc ? Car depuis quelque temps, il est d’étranges philosophes Ă  y donner de leurs rapports la dĂ©finition la plus molle, fonciĂšrement Ă  les tenir pour se dĂ©ployer dans le mĂȘme monde, oĂč la religion dĂšs lors a la position enveloppante Pour nous, sur ce point dĂ©licat, oĂč certains entendraient nous prĂ©venir de la neutralitĂ© analytique, nous faisons prĂ©valoir ce principe que d’ĂȘtre ami de tout le monde ne suffit ps de prĂ©server la place d’oĂč l’on a Ă  opĂ©rer
 L’analyse Ă  partir de sujet de la science conduit Ă  y faire apparaĂźtre les mĂ©canismes que nous connaissons de la nĂ©vrose obsessionnelle. Freud les a aperçus dans une fulgurance qui leur donne une portĂ©e dĂ©passant toute critique traditionnelle. PrĂ©tendre y calibrer la religion, ne saurait ĂȘtre inadĂ©quat 
Disons que le religieux laisse Ă  Dieu la charge de la cause, mais qu’il coupe lĂ  son propre accĂšs Ă  la vĂ©ritĂ©. Aussi est-il amenĂ© Ă  remettre Ă  Dieu la cause de son dĂ©sir, ce qui est proprement l’objet su sacrifice. Sa demande est soumise au dĂ©sir supposĂ© d’un Dieu qu’il faut sĂ©duire. Le jeu de l’amour entre par lĂ . Le religieux installe la vĂ©ritĂ© en un statut de culpabilitĂ©. Il en rĂ©sulte une mĂ©fiance Ă  l’endroit du savoir, d’autant plus sensible dans les PĂšres de l’Eglise, qu’ils se montrent plus dominants en matiĂšre de raison. La vĂ©ritĂ© y est renvoyĂ©e Ă  ce qu’on appelle des fins eschatologiques
 d’oĂč le relent d’obscurantisme qui s’en reporte Ă  tout usage scientifique de la voir la situation actuelle Ă  travers ces derniĂšres rĂ©flexions nous en sommes bien loin, et certaines craintes exprimĂ©es sur un Ă©ventuel consensus mou entre la religion et la pour Françoise Dolto La mort du Christ sur la croix qui a pour corollaire sa rĂ©surrection est exemplaire parce qu'elle est accomplissement de l'ĂȘtre, Ă©panouissement du dĂ©sir. Le dĂ©sir ne peut se rĂ©aliser que dans l'accomplissement de la VolontĂ© du PĂšre " JĂ©sus a Ă©tĂ© jusqu'au bout de son dĂ©sir faire ce que le PĂšre voulait.». Mais il se pourrait bien que Jacques Lacan se renfrogne dans sa tombe, en lisant le dernier ouvrage de Françoise Dolto, et lui fasse des reproches assez sarcastiques» sur son idĂ©e que le dĂ©sir ne puisse se rĂ©aliser pleinement que par l’accomplissement de la volontĂ© du PĂšre, pour la raison, toute simple et d’une flagrante Ă©vidence, qu’il y a un certain hiatus, une contradiction essentielle entre la soumission Ă  la Loi du PĂšre et l’accomplissement du dĂ©sir. Jacques Lacan Ă©crit bien quelque part dans Ecrits quelque chose qui nous paraĂźt essentiel, et pointe les contradictions dans lesquelles, ce grand Monsieur » pouvait se mouvoir avec une certaine reconnaĂźt, certes, que Le dĂ©lire est forclusion du Nom du PĂšre, le Nom du PĂšre soutient la structure du dĂ©sir avec celle de la loi."
 Mais Quand la loi est vraiment lĂ , le dĂ©sir ne tient pas, mais c’est pour la raison que la loi et le dĂ©sir refoulĂ© sont une seule et mĂȘme chose. » En dernier lieu, il nous a paru intĂ©ressant de relever cette rĂ©ponse, hautement significative, Ă  une question posĂ©e par une journaliste, Ruth Grorichard Ă  un Ă©minent psychanalyste, Moustafa Safwan, elle apporte une derniĂšre touche bien savoureuse » aux rapports actuels entre psychanalyse et religionQuestion Freud n’y voyait-il pas une “illusion”, une nĂ©vrose obsessionnelle collective qui Ă  la fois soulage et entretient la culpabilitĂ© inconsciente Ă©prouvĂ©e par chaque individu, coupable selon lui d’avoir dĂ©sirĂ© dans sa petite enfance la mort du pĂšre ? Mais Freud pensait aussi que le progrĂšs de l’esprit scientifique devrait finir par dissiper cette illusion qu’est pour lui la religionRĂ©ponse Oui, mais cette thĂšse est aujourd’hui dĂ©passĂ©e. Le psychanalyste Jacques Lacan pense au contraire que la religion a de l’avenir, parce qu’elle donne sens Ă  un monde de plus en plus soumis au dĂ©chaĂźnement aveugle de la technique. La croyance, inĂ©liminable, est la forme premiĂšre de la pensĂ©e, et, comme l’a montrĂ© LĂ©vi-Strauss, les lois originelles auxquelles sont soumis les ĂȘtres parlants sont les lois du langage. DĂšs la naissance, nous sommes tous inconsciemment assujettis au langage que Lacan appelle le grand Autre. Dans les religions primitives, cet Autre Ă©tait incarnĂ© par l’ancĂȘtre mythique, le totem, les dieux de la citĂ© antique, avant de devenir le Dieu unique des religions monothĂ©istes, rĂ©vĂ©lant sa Loi par l’intermĂ©diaire de ses prophĂštes ».
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  • en rapport avec le pĂšre de la psychanalyse