Pendantce temps lĂ , Ă  Vera Cruz : «gouverner c’est prĂ©voir» Val de Fontenay, rĂ©pondre au dĂ©fi de la densitĂ© : 300 places vĂ©los pour 30 000 voyageurs / jour.
Le spectateur est un petit ĂȘtre compliquĂ©. Il est prĂȘt Ă  avaler beaucoup de choses ; il est prĂȘt Ă  avaler l’existence de planĂštes en dehors du systĂšme solaire oĂč vivent des personnages compliquĂ©s, il est prĂȘt Ă  avaler l’existence de forces qui dĂ©passe l’homme et permettent de dĂ©placer des objets Ă  distance, il est prĂȘt Ă  avaler l’existence d’un monde parallĂšle dans lequel des sorciers et des magiciens agissent en secret, mais il n’est PAS prĂȘt Ă  avaler un dĂ©roulĂ© chronologique alĂ©atoire oĂč des personnes se retrouvent au mĂȘme endroit quand l’une vient de vivre des aventures qui ont bien dĂ» durer 25 ans et l’autre a Ă  peine eu le temps d’avaler son petit dĂ©jeuner. 1. Toute la saison 7 de GOT Saison 7, Ă©pisode 3 Cersei est enceinte. Saison 7 Ă©pisode 7 Cersei n’a pas le moindre dĂ©but de bide. Donc si on rĂ©sume en moins de 3 mois, l’intĂ©gralitĂ© des armĂ©es se sont dĂ©placĂ©es de plusieurs centaines de kilomĂštres. Les personnages ont parcouru le monde en long en large et en travers. On a extrait des tonnes d’acier valĂ©ryen, on a sauvĂ© des gens, on en a tuĂ© d’autres, on a discutĂ© des heures, on a organisĂ© un sommet international oĂč tout le monde est venu en bateau, on s’est connu, on s’est reconnu, on s’est perdu de vue et tout ça tout ça en TROIS MOIS. PRENDS MOI POUR UN CON. 2. That 70's show Eric a 17 ans en mai 76 et 18 en juillet 78. AprĂšs, les dates de naissance, hein, ce sont essentiellement des conventions, rien ne nous empĂȘche de ne rien en avoir Ă  foutre, rien de rien de rien. 3. Forrest Gump Dans le film, par ses paroles sur un plateau de tĂ©lĂ©, Forrest Gump inspire Imagine Ă  Lennon en dĂ©cembre 71 ; en rĂ©alitĂ©, la chanson a Ă©tĂ© enregistrĂ©e en mai de la mĂȘme annĂ©e. Du coup, Forrest Gump est juste un gros nul qui a voulu faire son malin en citant les paroles de la chanson du mec Ă  cĂŽtĂ© de lui pour avoir l’air intelligent. 4. Gladiator AprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©zinguĂ© par Commode, Maximus s’échappe d’Allemagne Ă  cheval pour rejoindre l’Espagne, oĂč se trouve sa famille. Il est blessĂ© et saigne encore Ă  la fin du voyage alors qu’il devrait avoir cautĂ©risĂ© ou ĂȘtre mort, en rĂ©alitĂ©. Sans compter qu’il a mis presque Ă  la seconde prĂšs le mĂȘme temps que les armĂ©es en forme qui ont fait le mĂȘme trajet en partant avant lui. Il devait connaĂźtre un raccourci. 5. Goldfinger Bond rĂ©ussit Ă  Ă©teindre une bombe programmĂ©e pour exploser dans 31 secondes 7 secondes avant qu’elle n’explose. Je vous laisse calculer ? Oui, ça fait 24 secondes de sĂ©quence. Sauf que ladite sĂ©quence dure 46 secondes. Y’a comme un problĂšme. 6. Skyfall Ce n’est pas exactement de la chronologie, mais quand mĂȘme. Comment voulez-vous que, tout intelligent qu’il soit, Silva puisse prĂ©voir qu’il va ĂȘtre arrĂȘtĂ© par Bond et le Mi6, placĂ© dans CETTE PRISON-LA, CE JOUR-LA pour que le grand shutdown qu’il prĂ©voit corresponde PARFAITEMENT au moment de rotation des gardes ainsi qu’à la tenue d’une audience pas programmĂ©e encore quand il a Ă©chafaudĂ© son plan au cours de laquelle M sera auditionnĂ©e ? C’est simplement dĂ©nuĂ© de sens. 7. L'Empire contre attaque D’un cĂŽtĂ©, Han, LeĂŻa et Chewbacca s’échappent des persĂ©cutions de l’Empire tablons sur 1 journĂ©e de course poursuite se cachent dans un astĂ©roĂŻdes tablons sur 10 heures dans l’astĂ©roĂŻde, rejoignent la citĂ© des nuages tablons sur une semaine dans la citĂ© des nuages avant que Vador n’arrive, et se font capturer par Vador tablons sur 1 petite semaine de captivitĂ©. Ensuite Luke arrive. Sauf que Luke en donc 2 semaines, un jour et dix heures a eu le temps d’arriver sur Dagobah une journĂ©e de voyage, trouver Yoda une journĂ©e supplĂ©mentaire et s’entraĂźner grave pour presque ĂȘtre au niveau jedi, ce qui dans les premiers films prend quelque chose comme 15 ans. MĂȘme si Luke est douĂ© et progresse correctement, il n’est clairement pas restĂ© 2 semaines avec Yoda, il est au moins restĂ© 6 mois. Ce qui fait un peu juste pour aller sauver ses potes. 8. Stranger Things saison 2 Ok donc Eleven se barre. Elle part retrouver sa mĂšre. Elle reste bien deux trois jours lĂ -bas, quand mĂȘme. Puis elle va Ă  Chicago, se fait adopter par la troupe des dingos, organise un coup avec eux, fait le coup, et dĂ©cide de rentrer. En stop. Cette histoire dure au minimum deux semaines. Et pendant ce temps-lĂ , Hopper n’a toujours pas eu le temps de rentrer chez lui pour voir qu’elle n’était pas lĂ . En rĂ©alitĂ©, l’histoire Ă  Hawkins dure max 3/4 jours. 9. Sin City 2 Donc. Dans le premier Sin City, Marv Mickey Rourke meurt sur la chaise Ă©lectrique. Dans le deuxiĂšme Sin City, Marv est de retour et prĂ©sent dans toutes les histoires. Y compris dans celle oĂč l’on voit Jessica Alba, laquelle se dĂ©roule aprĂšs la mort de Marv. Ca doit ĂȘtre cool d’ĂȘtre immortel. 10. Riverdale la remise de diplĂŽme bloquĂ©e dans le temps C’est toujours compliquĂ© de calculer des trucs super compliquĂ©s comme X-7 ou X+7. Par exemple dans Riverdale, les Ă©lĂšves reçoivent leur diplĂŽme en 2021 avant que la sĂ©rie ne fasse un saut dans le temps de sept ans. 2021+7 = 2028, tout le monde ou presque sera d’accord lĂ  dessus. Pourtant, d’aprĂšs les auteurs de la sĂ©rie 2021+7 ça fait 2021 vu qu’il est mentionnĂ© plus tard que c’est l’annĂ©e du prĂ©sent de la sĂ©rie. 11. Les animaux fantastiques et le professeur McGonagall Lors d’un passage flashback des Animaux Fantastiques on voit le professeur McGonagall donner cours Ă  Poudlard en l’an 1927. Ça pourrait passer inaperçu comme ça, sauf qu’en fait on sait que McGonagall est nĂ©e en 1935, ça voudrait dire qu’elle Ă©tait prof Ă  l’écale prĂšs de huit ans avant sa naissance. Ça fait un peu jeune pour donner des cours, non ? 12. La CitĂ© de la peur Et pendant ce temps-lĂ , Ă  Veracruz ». Il est techniquement impossible, compte tenu du dĂ©calage horaire, qu’à l’heure oĂč il fait jour Ă  Paris, ce soit le petit matin sur la cĂŽte mexicaine. Impossible.
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DrĂŽleen ce sens qu’elle est Ă©crite Ă  une Ă©poque oĂč le sujet est encore largement en friche, en particulier de ce cĂŽtĂ©-ci de l’Atlantique ; les idĂ©es de la thĂ©orie de la relativitĂ© commencent Ă  peine Ă  ĂȘtre vulgarisĂ©es et ça se sent, car Barjavel ne cherche pas Ă  dĂ©velopper un raisonnement d’une absolue rigueur sur les effets des paradoxes temporels.
Billets d'humeurs, critiques cinĂ©matographiques, rĂ©cits de voyages rĂ©els ou imaginaires, tranches de vie et autres autobiographies d'un onanisme intellectuel confinant au voyeurisme. Oui ce blog ne changera pas Ă©normĂ©ment de tous ceux que vous connaissez mieux, qui sont depuis plus longtemps logĂ©s dans vos favoris, de vos marque-pages ou que sais-je encore. En attendant ce petit morceau de moi que je me fais fort de vous offrir sera un endroit que j'espĂšre mieux entretenir que mes prĂ©cĂ©dents blogs. D'ailleurs tant qu'on y est rĂ©pondons Ă  cette question, pourquoi un blog ? MĂȘme si je ne suis pas le plus grand informaticien parmi toutes mes connaissances, je serais tout Ă  fait capable de me crĂ©er un vrai site sur internet avec un peu de temps et d'entraĂźnement. Mais du temps il me faut bien avouer que j'en ai dĂ©jĂ  peu, alors de la Ă  le gaspiller pour m'entrainer 
 Cela serait bien trop efficace pour moi, c'est pas mon genre. J'ai toujours Ă©tĂ© un peu flemmard, je me suis parfois laissĂ© entraĂźner dans les trĂ©fonds de ce dĂ©faut, mais je compte bien le garder un minimum. C'est trĂšs agrĂ©able d'ĂȘtre flemmard quand on sait bien s'y prendre, j'aurais tout le temps de vous montrer comment on peut s'y prendre d'ailleurs. Mais revenons au sujet, pourquoi un blog ? Certainement parce que j'Ă©prouve une certaine envie de confier une grande partie de mes rĂ©flexions et surtout de les Ă©prouver face Ă  d'autres avis. Savoir qui on est passe en effet selon moi par une bonne part de remise en question et cette derniĂšre ne peut ĂȘtre encore une fois selon moi efficace que quand l'image que l'on donne aux autres nous est renvoyĂ©e par ces derniers. Tout passe par analyse dans mes remises en questions, rien d'instinctif, mais je ne peux pas provoquer tous les dĂ©clics me permettant d'entamer ces remises en question. De lĂ  Ă  dire que j'envisage ce blog comme une thĂ©rapie personnelle, c'est un pas que je ne pense pas devoir franchir. Je vais bien dans ma tĂȘte, je suis bien comme je suis. Mais ĂȘtre moi-mĂȘme implique ces questionnements et de trouver les rĂ©ponses qui pourront les combler. Donc ce blog est en ce sens plus une aide pour moi mĂȘme, pour avancer dans ma propre vie, que pour toute autre personne. Pas besoin de me justifier car je mets du temps Ă  Ă©crire un nouvel article, juste ĂȘtre moi-mĂȘme. J'avais dĂ©jĂ  tentĂ© l'expĂ©rience au final, avec ce mĂȘme blog il y a une bonne annĂ©e, voire mĂȘme plus encore et c'Ă©tait un Ă©chec. En mĂȘme temps je m'y attendais et ce ne sont pas les rares visites qui m'ont fait enterrer les Tranches de vies. Moins d'envie, de temps et de possibilitĂ©s d'avoir de cette derniĂšre denrĂ©e qui Ă  l'instar de l'innocence devient de plus en plus rare avec le temps. VoilĂ  pourquoi ce blog avait Ă©tĂ© remisĂ© et ce fut une bonne chose, qui m'a permis de comprendre rĂ©ellement oĂč j'en Ă©tais et Ă  quoi je voulais vouer ce blog, comme je l'expliquais un peu plus haut. Nous verrons donc bien qu'est-ce qui se retrouvera gravĂ© Ă  jamais ici, sur cette plateforme numĂ©rique. Bienvenue les gens, puissiez-vous apprĂ©cier la ballade.
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Enplein milieu du film, Les Nuls, adeptes de montages et raccords absurdes ( "Pendant ce temps-là à Vera Cruz"/"C'est une véritable boucherie à l'intérieur") doublent "à l'arrache" les
AmĂ©riques Dans cet Etat cĂŽtier du sud du pays, plusieurs charniers ont Ă©tĂ© rĂ©cemment mis au jour, reflet de la violence perpĂ©trĂ©e par les puissants cartels de la drogue. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Chaque semaine ou presque apporte dĂ©sormais son cortĂšge de dĂ©couvertes macabres dans le Veracruz. Le procureur de cet Etat du sud du Mexique bordĂ© par l’Atlantique, Jorge Winckler, vient ainsi d’annoncer que quarante-sept nouveaux crĂąnes avaient Ă©tĂ© exhumĂ©s non loin de la ville d’Alvarado. Milenio, El FinancieroD’aprĂšs les enquĂȘteurs, certains de ces restes humains, retrouvĂ©s dans huit fosses clandestines, seraient ceux d’une famille portĂ©e disparue depuis septembre et de deux autres personnes de sexe masculin – sans doute des victimes des narcotrafiquants, qui sĂšment l’effroi dans cette partie du pays. Les experts scientifiques poursuivent leurs travaux pour tenter d’identifier les autres ossements rĂ©cupĂ©rĂ©s. El DebateIl y a quelques jours dĂ©jĂ , 250 crĂąnes avaient Ă©tĂ© mis au jour, un peu plus au nord, par des familles – notamment des veuves et des mĂšres – qui, lasses de l’impĂ©ritie des autoritĂ©s, avaient entrepris de retrouver elles-mĂȘmes la trace de leurs proches. BBCDe telles dĂ©couvertes » ne sont pas rares au Mexique, mais l’ampleur de celles-ci est exceptionnelle. A telle enseigne que M. Winckler avait parlĂ© la semaine derniĂšre d’un immense tombeau, le plus grand [du pays] et peut-ĂȘtre du monde ».Le Veracruz est rĂ©putĂ© pour ĂȘtre le principal point d’ancrage des gangs criminels, qui s’y livrent une lutte acharnĂ©e pour le contrĂŽle de la drogue et des filiĂšres de contrebande, note l’International Business aussi l’Etat le plus dangereux pour les mĂ©dias au moins six reprĂ©sentants de la profession y ont Ă©tĂ© tuĂ©s depuis 2010, selon le ComitĂ© pour la protection des journalistes. L’assassinat du chroniqueur Ricardo Monlui, dimanche Ă  Yanga, en est la triste illustration. El UniversalQuant aux charniers, ils tĂ©moignent de la violence qui gangrĂšne le territoire. Rien qu’en janvier, prĂšs de 2 000 meurtres ont Ă©tĂ© recensĂ©s, le niveau le plus Ă©levĂ© pour ce mois de l’annĂ©e depuis la dĂ©cennie 1990, rapporte Newsweek. A ce rythme-lĂ , 2017 pourrait devenir l’annĂ©e la plus sanglante depuis que l’ancien prĂ©sident Felipe Calderon a lancĂ© sa guerre contre les cartels. C’était en 2006
 Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.

Jediscutais avec des amis quand on a parlĂ© de la pyramide de Maslow : j'avoue que, mĂȘme si la nature de l'Homme est plus complexe, je la trouve bien fichue cette pyramide. C'est plutĂŽt interessant que quelqu'un se soit penchĂ© sur le sujet, non? Qu'en

Alors que la factrice ne nous a pas apportĂ© cette fameuse lettre alors qu'une dĂ©cision nous concernant a Ă©tĂ© prise le 12 juillet, nous essayons de trouver les moyens de rendre l'attente plus agrĂ©able! Ne voulant pas passer par la case drogues dures voire douces, qui parait-il donne de bons rĂ©sultats, mais provoque une accoutumance et grappille sĂ©rieusement sur les Ă©conomies, nous avons dĂ©cidĂ© de revenir Ă  une valeur sĂ»re LA BOUFFE! Le chocolat nous a accompagnĂ© un certain temps, mais ses effets commençaient Ă  ĂȘtre moins durable peut-on l'assimiler Ă  une drogue du coup???. Ayant un peu de temps et des envies de frais par ces grosses chaleurs, on vous prĂ©sente notre repas d'hier soir que nous nous sommes concoctĂ©s Alors oui nous Ă©tions 2 pour ce repas et non nous n'avons pas tout mangĂ©, quand mĂȘme!!!!! Vu que le facteur ne passe pas le dimanche, et que nous n'aurons du coup pas de courriers aujourd'hui pffff, ils pourraient faire un petit effort pour nous!, on a anticipĂ© et prĂ©vu le repas de ce soir Ă©galement Niveau dessert, lĂ  aussi la fraicheur a Ă©tĂ© privilĂ©giĂ©e, mais on n'a rien prĂ©parĂ©, on a prĂ©fĂ©rĂ© investir dans une valeur trÚÚÚÚÚÚÚs trĂšs sĂ»re Bref que du trĂšs bon pour le moral!!!!! Par contre on n'avait pas de sakĂ©... Heureusement que le dieu de la biĂšre Ă©tait parmi nous!

Pendantce temps-là à Vera Cruz Publié le 17 avril 2010 par Katy je ne sais pas ce qu'il se passe mais à Vancouver, la vie suit son cours, tranquille. Les beaux jours sont de retours (globalement), les journées sont de plus en plus longues (le passage à l'heure d'été a fait du bien) et la température se réchauffe doucement mais sûrement (à l'ombre c'est pas
J’ai rĂ©flĂ©chi un moment avant d’écrire cet article qui au final va simplement s’ajouter Ă  cette polĂ©mique bien franco-française mais j’avais envie de donner mon point de vue alors le voilĂ . En cause les affiches du film “Les InfidĂšles” que voici Avant d’en dire plus, voici mon avis de trentenaire urbain connectĂ© soumis Ă  des messages publicitaires des dizaines de fois par jour Je trouve les affiches trĂšs marrantes, Dujardin et Lellouche font des tĂȘtes pas possibles dessus j’entends pas lĂ  pas du tout sĂ©rieux, trĂšs second degrĂ© dans leur attitude, les accroches sont trĂšs bien trouvĂ©es et la photographie bien rĂ©alisĂ©e. Je ne les trouve ni plus ni moins sexistes que la pub BlĂ©dina avec son slogan “Du cĂŽtĂ© des mamans” comme si le rĂŽle de la femme Ă©tait de donner Ă  manger Ă  ses mĂŽmes et que l’homme en Ă©tait incapable ou cette publicitĂ© Williams qui a Ă©tĂ© jugĂ© acceptable et n’a pas Ă©tĂ© retirĂ©. Et puis je suis tombĂ© avant hier sur un article de presse de France Tv Info. Je cite Les affiches “prĂ©sente une image dĂ©gradante de la femme” et “sont clairement de nature Ă  heurter, Ă  choquer une partie du public, puisqu’elles propagent une image de la femme portant atteinte Ă  sa dignitĂ© et Ă  la dĂ©cence, indique StĂ©phane Martin, directeur gĂ©nĂ©ral de l’ARPP. On est bien dans la prĂ©sentation d’une image de femme-objet, d’objet sexuel en l’occurrence.” Alors StĂ©phane Martin, laissez moi vous faire un petit rappel. TrĂšs cĂ©lĂšbre. Nous sommes en 2001. Une nouvelle Ă©mission vient de faire son apparition sur M6. Lors d’un de ces Ă©pisodes, devant des milliers de tĂ©lĂ©spectateurs français, une jeune femme vient tout simplement de b***** dans une piscine. Oui oui. Je ne sais pas vous mais pour moi cela restera le moment le plus dĂ©gradant pour l’image de la femme, bien plus qu’une affiche de cinĂ©ma oĂč tout est suggĂ©rĂ©. Vous parlez de femme-objet. D’aprĂšs vous, Ă  quoi a servi cette jeune femme sinon d’ĂȘtre un vulgaire objet de fantasme, un objet servant Ă  faire de l’audimat et de l’argent ? Vous avez souhaitĂ© faire retirer ces affiches ? Soit. Mais alors retirez aussi toutes les publicitĂ©s “sexistes et dĂ©gradantes” Ă  la tĂ©lĂ©vision, Ă  la radio, dans le mĂ©tro. Ne vous arrĂȘtez pas en si bon chemin mĂȘme si je sais que vous n’en avez pas le pouvoir, bannissez aussi d’antenne toutes les Ă©missions de tĂ©lĂ© rĂ©alitĂ©, pas seulement dĂ©gradantes pour la femme mais pour l’humain en gĂ©nĂ©ral. Je vais terminer sur une note positive cette pseudo polĂ©mique m’aura au moins permis de dĂ©couvrir l’existence de ce film qu’il me tarde d’aller voir maintenant. Good blowjob 🙂 Suite aux tweets de l’ami Julien hier, je me suis moi aussi mis Ă  penser Ă  2012 et Ă  ce que j’aimerais faire et voir Ă©voluer cette annĂ©e. Ça change un peu des rĂ©solutions du nouvel an rĂ©solutions que je ne tiens jamais d’ailleurs c’est pour ça que je n’en fais pas 🙂 . On y va. – En 2012, j’aimerais que les parisiens sourient un peu plus et prennent conscience qu’ils vivent dans la plus belle ville du monde au moins. – En 2012, j’aimerais que les parisiennes arrĂȘtent de me prendre de haut et de me faire un regard genre je te maudis sur 10 gĂ©nĂ©rations quand j’ai le malheur de les regarder. – En 2012, j’aimerais qu’on arrĂȘte de dire que c’est la crise. Je vois toujours autant de gens aux terrasses des cafĂ©s, dans les restos, les magasins et 2011 a Ă©tĂ© une annĂ©e record pour la frĂ©quentation des cinĂ©mas. La crise vous avez dit ? – En 2012, j’aimerais que les gens arrĂȘtent d’écouter leur musique sans Ă©couteurs et s’en achĂštent une paire sĂ©rieux ça coĂ»te 5€. – En 2012, j’aimerais que les gens arrĂȘtent de se croire seuls au monde quand ils tĂ©lĂ©phonent votre vie privĂ©e on s’en tape. – En 2012, j’aimerais que les gens arrĂȘtent de se couper les ongles dans les transports en commun c’est pas trĂšs poli et j’ai horreur de ce son. – En 2012, j’aimerais que le mĂ©tro parisien ait le mĂȘme niveau de propretĂ© que celui de Barcelone, New-York ou Vienne. – En 2012, j’aimerais que la SNCF baisse ses tarifs sur le Paris – Angers vous avez dit utopie ?. – En 2012, j’aimerais savoir faire des photos comme Thanh Nguyen et accessoirement me mettre Ă  faire des portraits donc si quelques modĂšles sont prĂȘts Ă  passer devant l’objectif je serais ravi, promis je ne mange personne. – En 2012, j’aimerais qu’Hadopi soit morte et enterrĂ©e mais pour de vrai cette fois pas comme la farce du 24 dĂ©cembre. – En 2012, j’aimerais la paix dans le monde Miss France Style. – En 2012, j’aimerais un nouveau MacBookPro. Et vous, pour 2012, vous aimeriez quoi ? Un jour, j’ai dĂ©couvert qu’un ordinateur pouvait ĂȘtre rose, jaune, vert, bleu, mauve. Un jour, j’ai dĂ©couvert ce que le mot simplicitĂ© voulait dire. Un jour, j’ai dĂ©couvert qu’un ordinateur pouvait ĂȘtre design et fonctionnel. Un jour, j’ai dĂ©couvert qu’un Ă©cran 24″ c’était vachement grand quand mĂȘme. Un jour, j’ai dĂ©couvert qu’un ordinateur tenait dans un Ă©cran. Un jour, j’ai dĂ©couvert que je n’avais pas besoin d’acheter des dizaines de logiciels car tout Ă©tait dĂ©jĂ  inclus dedans. Un jour, j’ai dĂ©couvert qu’on pouvait penser avant tout au plaisir de l’utilisateur. Un jour, j’ai dĂ©couvert le service client irrĂ©prochable d’un de ces magasins. Un jour, j’ai dĂ©couvert qu’un ordinateur plus sous garantie pouvait ĂȘtre rĂ©parĂ© sans dĂ©bourser le moindre centime. Un jour, j’ai dĂ©couvert que je pouvais surfer sur Internet sans avoir besoin d’un antivirus. Un jour, j’ai dĂ©couvert que je pouvais emmener ma bibliothĂšque musicale partout et passer d’un titre Ă  l’autre en effleurant juste l’écran. Un jour, j’ai dĂ©couvert que je pouvais surfer sur Internet avec un doigt. Un jour, j’ai dĂ©couvert que je pouvais zoomer avec deux. Un jour, j’ai dĂ©couvert une souris aux pouvoirs magiques. Un jour, j’ai dĂ©couvert le plaisir de regarder un film sur 8,8 mm d’épaisseur. Pour toutes ces dĂ©couvertes, merci. Aujourd’hui, on retourne en Inde car je vais vous reparler de Laure et Alex qui prĂ©parent activement leurs 280 jours au pays de Ganesh et d’Aishwarya RaĂŻ. Jamais Ă  court d’idĂ©es pour continuer Ă  financer et acquĂ©rir la visibilitĂ© nĂ©cessaire Ă  leur projet, ils viennent de lancer leur boutique en ligne sur God Save the Teatime ParticularitĂ© de cette boutique les objets mis en vente sont des crĂ©ations originales de deux blogueuses dĂ©co Katsumi & Cocon de dĂ©coration. Alors, prĂȘte Ă  acheter une trousse ou un cadre photo Ă  moustache ? Si vous ĂȘtes douĂ©s de vos mains, vous pouvez Ă©galement leur envoyer vos crĂ©ations qui seront mises en vente sur la boutique. Rappel ils cherchent toujours des contacts avec des assos en Inde donc si vous avez des infos ou faites partie d’une association lĂ  bas, n’hĂ©sitez pas Ă  les contacter. Laure m’a confiĂ© hier matin un truc de ouf qui va se dĂ©rouler quelque part du cĂŽtĂ© d’Angers. Mais chut, ce sera pour un prochain article. En attendant, vous pouvez toujours liker la page Facebook Bollywood Moustache et essayer de deviner ce que c’est !
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Teeshirt La citĂ© de la peur pendant ce temps Ă  Vera Cruz sublimation. Tee shirt avec logo La citĂ© de la peur pendant ce temps Ă  Vera Cruz. disponibles pour homme et femme,couleurs aux choix . La couleur des tee-shirts est identique Ă  celle affichĂ©e sur l'image du produit. Nos produits ne sont pas personnalisables. Quality. Titre de votre L’écriture de Barry Gifford est une traversĂ©e en Ă©quilibre au-dessus du chaos, toujours sur le point de basculer dans la violence ou dans la farce, mais toujours maintenue dans une pure jouissance du texte. Barry Gifford a Ă©crit des poĂšmes, des romans, des scĂ©narios. Il est connu pour le cycle de Sailor & Lula qu’il a adaptĂ© avec David Lynch, on retrouve aussi sa patte dans Lost Highway dont il est le co-scĂ©nariste, mais cela n’est que la partie Ă©mergĂ©e d’un iceberg littĂ©raire que les Ă©ditions 13e Note contribuent Ă  faire dĂ©couvrir. Nous avons rencontrĂ© Barry Ă  l’occasion de la sortie d’un recueil de nouvelles Ă©trange et rĂ©ussi. Dans Vera Cruz sous les Ă©toiles on passe, parfois dans la mĂȘme nouvelle, du conte au polar ou du polar Ă  l’histoire d’amour tragique, l’ensemble portĂ© par des personnages qui n’en font qu’à leur tĂȘte. CrĂ©dit Jean-Luc Bertini William B. Vera Cruz sous les Ă©toiles regroupe des histoires trĂšs diffĂ©rentes dans leur longueur, leur genre ou leur pays, et pourtant le recueil a un Ă©quilibre qui lui est propre
 Barry G. Je me suis aperçu que j’écrivais des histoires qui se passaient dans diffĂ©rents pays. Je voyage beaucoup et du coup, petit Ă  petit, des histoires s’accumulent. Alors j’ai inventĂ© ce personnage de l’équilibriste qui vit dans cet hĂŽtel et qui recueille toutes ces histoires. Il est un personnage, mais il est aussi le point de convergence dans cet hĂŽtel de Vera Cruz. J’avais une petite amie Ă  lĂ  bas et j’y allais souvent, l’histoire de l’unijambiste se passe dans un bar que je connais bien lĂ -bas, c’est la derniĂšre histoire du recueil mais c’est celle que j’ai Ă©crite en premier, et c’est celle qui encadre toutes les autres histoires. D’ailleurs un film vient d’ĂȘtre tournĂ© Ă  partir d’une des nouvelles, le tournage vient de se terminer en Roumanie le film a Ă©tĂ© intitulĂ© The Phantom father d’aprĂšs un autre texte de Gifford – NDA. Le rĂ©alisateur m’a demandĂ© de jouer un petit rĂŽle. C’est l’histoire de cet universitaire amĂ©ricain qui part en Europe Ă  la recherche de son passĂ©, et je joue le rĂŽle de son chef de dĂ©partement Ă  l’universitĂ©, j’essaye de le dissuader d’y aller. Bon, bien sĂ»r il ne m’écoute pas, sinon il n’y aurait pas de film. Il faut dire que vos personnages n’en font souvent qu’à leur tĂȘte
 En gĂ©nĂ©ral ce sont eux qui Ă©crivent le livre, je ne sais pas toujours oĂč ils vont, mais eux le savent ; disons que je les suis. Certains Ă©crivains ont besoin de savoir oĂč ils vont, Mickey Spillane commençait toujours par Ă©crire la fin de ses romans, il disait ok, la fille tue le type » et Ă  partir de lĂ  il remontait jusqu’au dĂ©but. Pour moi ça ne peut pas fonctionner. C’est une chose difficile Ă  expliquer, c’est sans doute pour cela que je n’ai jamais enseignĂ©. Peut-ĂȘtre Ă  cause des personnages Ă©tranges qui peuplent vos histoires, dans tout ce que vous Ă©crivez on se trouve souvent au bord de la farce, d’une certaine forme de surrĂ©alisme, quelque chose que l’on retrouve diffĂ©remment chez Lynch avec qui vous avez collaboré  Je ne parlerai pas de surrĂ©alisme, parce que le surrĂ©alisme suppose des rĂšgles, presque un dogme, et que finalement je ne cherche pas des rĂšgles extĂ©rieures. J’ai un ami qui a vu le film The Phantom father et le dit empreint d’un rĂ©alisme mystique, pas magique mais mystique. Mais, dans l’ensemble, je me considĂšre plutĂŽt comme un Ă©crivain rĂ©aliste, mais la maniĂšre dont je perçois ou ressens les choses est un peu diffĂ©rente. J’essaye d’écrire straight, mais il y a des choses qui surviennent, et je n’y rĂ©flĂ©chis pas trop. Et Lynch travaille aussi un peu comme ça, en faisant confiance Ă  l’intuition, en laissant les choses arriver. Peut-ĂȘtre que le terme surrĂ©alisme » est mal choisi, on pourrait parler d’une fantaisie similaire Ă  celle qui parcourt certains romans de Raymond Chandler
 Oui, je ne sais pas trop. Mais c’est Chandler qui disait que quand on est coincĂ© dans l’écriture d’une histoire et qu’on ne sait plus comment avancer, un bon moyen de s’en sortir est de faire entrer dans la piĂšce un type avec un flingue, et puis voir ce qu’il se passe. C’est une bonne solution, mais il Ă©crivait dans un genre Ă  part. Entre les nouvelles du recueil, sont glissĂ©s des textes trĂšs courts, parfois juste quelques mots, ils sonnent comme des poĂšmes chinois ou japonais. Ils me rappellent Kerouac qui s’était essayĂ© au haĂŻku. Oui, il y a sans doute quelque chose d’asiatique. J’ai Ă©crit un libretto pour le compositeur japonais Tore Takemitsu et lorsqu’il m’a contactĂ© pour me le proposer, il m’a parlĂ© de mes poĂšmes. C’est sans doute qu’il a trouvĂ© dans ces poĂšmes quelque chose qui lui parlait. Kerouac, lui, s’est plus intĂ©ressĂ© Ă  la forme classique du haĂŻku. Le rĂ©sultat est souvent un peu scolaire. C’est vrai, c’est trĂšs difficile de coller Ă  une forme qui correspond Ă  une autre civilisation, une autre maniĂšre de penser, c’est pour cela que je ne cherche pas Ă  respecter les rĂšgles de la poĂ©sie chinoise ou japonaise. Mais Kerouac a Ă©crit quelques beaux haĂŻkus tout de mĂȘme. Je me rappelle d’un, il y en a d’autres mais je me rappelle de celui-ci In my medicine cabinet, the winter fly has died » 
 of old age. Yeah, that’s good, you know the shit. Les AmĂ©ricains n’assument pas toujours Kerouac. La biographie de Kerouac que j’ai Ă©crite est finalement en train d’ĂȘtre adaptĂ©e au cinĂ©ma, mais le paradoxe c’est que le film est fait par Walter Salles, un BrĂ©silien, avec deux acteurs anglais et un financement français. C’est peut-ĂȘtre un juste retour des choses, aprĂšs tout la beat generation Ă©tait assez attirĂ©e par l’Europe, la culture EuropĂ©enne. C’est surtout que personne aux States ne voulait sortir d’argent pour le faire
 Dans le livre, vous mentionnez en passant deux auteurs amĂ©ricains Hemingway, en disant d’une anecdote, c’était comme le Vieil homme et la mer, mais c’était une histoire vraie » et plus loin il y a cet Ă©change entre une fille dans un bar et le narrateur, Ă  propos de Moby Dick. J’ai le sentiment que ce sont pour vous deux pĂŽles, l’un nĂ©gatif et l’autre positif, entre lesquels se situe votre Ă©criture. Pour moi Moby Dick est sans doute le plus grand des romans amĂ©ricains. Il a fallu que je le relise deux ou trois fois Ă  diffĂ©rents moments de ma vie pour rĂ©aliser que c’était ma vĂ©ritĂ©, peut-ĂȘtre avec Absalom Absalom. Je viens d’écrire le livret d’un opĂ©ra sur Melville, c’est assez fascinant, comment ce type qui Ă©crivait des romans de mer – un genre entier Ă  l’époque – et qui en vivait plutĂŽt bien – il Ă©tait un mauvais marin mais avec ça il s’en sortait – tout d’un coup dĂ©cide de se consacrer Ă  la littĂ©rature et personne ne le suit, personne ne prend conscience de ce qu’il Ă©crit, pas mĂȘme son ami Hawthorne. Justement, dans Moby Dick, il y a ce mĂ©canisme que l’on retrouve dans vos livres et qui est tout l’inverse de ce que peut faire Hemingway. La grandeur, le souffle ne vient pas de la grande machine dĂ©ployĂ©e par l’auteur, mais il s’accumule, dĂ©tail aprĂšs dĂ©tail, presque en contrebande. Il y a cette expression, the Devil is in the details », mais c’est assez vrai, ce sont les petites choses qui font basculer l’ensemble. On dĂ©cide d’aller manger au restaurant, ça a l’air simple, et puis votre petite amie n’a pas envie de venir, et puis il se met Ă  pleuvoir et soudain ça prend des proportions trĂšs diffĂ©rentes. Et pour moi les histoires sont dans les dĂ©tails. C’est souvent cette accumulation qui forme l’intrigue de mes livres. Sailor et Lula par exemple, est un gros livre rempli de dĂ©tails ; il se passe toujours des choses, des kidnappings, des meurtres, mais pas au sens de la construction d’une intrigue 1. J’ai fait un livre avec une intrigue solide, The Sinaloa Story. Il y a une prostituĂ©e qui pousse un homme Ă  tuer et voler son souteneur. Puis la fille disparaĂźt, l’homme part Ă  sa recherche et quand il la retrouve, elle est engagĂ©e dans un mouvement de guĂ©rilla. Par-dessus se greffe des histoires secondaires avec la mafia, c’est un livre Ă  l’intrigue trĂšs construite, mais en gĂ©nĂ©ral je ne m’intĂ©resse pas trop Ă  l’intrigue. Mais ce personnage que vous dĂ©crivez, cette prostituĂ©e qui devient une combattante, possĂšde une particularitĂ© qu’ont beaucoup de vos personnages, qui ont toujours plusieurs visages, qui peuvent, en quelques pages, ĂȘtre Ă  la fois des hĂ©ros et des sales types, Ă  la fois coupables et innocents
 Mais c’est normal, vous ĂȘtes pareil, vous n’ĂȘtes pas toujours la mĂȘme personne, vous changez en fonction de qui vous avez en face de vous. Pourquoi est-ce que vous le seriez ? Cela ne veut pas dire que vous jouez un rĂŽle, vous avez juste diffĂ©rentes facettes. Les problĂšmes arrivent quand on essaye d’avoir une approche comportementaliste de la vie. Cela crĂ©e du jeu dans l’action, le livre n’est plus seulement une machine narrative
 Je ne cherche pas vraiment Ă  construire. Il y a des auteurs qui ont des sujets, des thĂšses, Hemingway par exemple et son all grace under pressure business », ou Styron qui va choisir un thĂšme, l’holocauste par exemple, et qui, partant de lĂ , va accumuler des dĂ©tails pour construire quelque chose. Personnellement, j’écris souvent Ă  partir d’une image, une photographie, une peinture. Pour The Sinaloa story, je suis tombĂ© un jour sur une photographie noir et blanc, la photographie d’une vieille voiture dans le dĂ©sert, et juste derriĂšre la voiture un flash de lumiĂšre. Et je me suis demandĂ© Gee I wonder who’s in that car, where does he go ? » et presque tout mes livres partent de lĂ , d’une image qui pose une question. And that’s it. Barry Gifford // Vera Cruz sous les Ă©toiles // Editions 13e note 1. Le film de David Lynch dont Barry Gifford est Ă©galement coscĂ©nariste est tirĂ© d’une histoire de Sailor et Lula, mais il y a au total sept romans que Barry Gifford considĂšre comme one big book full of details ». Quelques histoires annexes ont Ă©tĂ© Ă©crites avec Sailor et Lula, dont une commande du Lacma. Le Lacma voulait Sailor et Lula, alors Gifford a Ă©crit Sailor and Lula and the capital R, brĂšve conversation entre les deux personnages autour d’une toile de Warhol. IA Gifford par Gonzai_mag Et pendant ce temps lĂ , Ă  Vera Cruz PostĂ© par Chuck #1 le 29/10/15 Ă  16:06. ÉvaluĂ© Ă  2. Plus d'un an aprĂšs l'annonce de l'ouverture du code de Ubuntu One, on attend toujours de voir la moindre ligne de code Cette signature est publiĂ©e sous licence WTFPL # Re: Et pendant ce temps lĂ , Ă  Vera Cruz PostĂ© par Malizor le 29/10/15 Ă  À l’occasion des 20 ans du film d’Alain BerbĂ©rian "La CitĂ© de la peur" – le film est sorti au cinĂ©ma le 9 mars 1994 – on se devait de vous livrer un florilĂšge des meilleurs moments de la comĂ©die culte Ă©crite et jouĂ©e par les Nuls. Alain Chabat est Serge Karamasov, un garde du corps crĂ©tin aucun lien fils unique », Chantal Lauby est Odile Deray, une attachĂ©e de presse qui est maquillĂ©e, je vous dis pas, c’est une horreur » et Dominique Farrugia est Simon JĂ©rĂ©mi, un acteur attardĂ© de seconde zone qui est entrĂ© dans le cinĂ©ma parce qu’[il] connaissait l’ouvreuse » ! Ces trois-lĂ  sont Ă  Cannes pendant le festival du film alors qu’un tueur en sĂ©rie assassine tous les projectionnistes qui diffusent "Red is Dead" le navet dans lequel joue Simon. Kara est donc engagĂ© pour escorter l’acteur et Odile Deray organise les projos et les soirĂ©es dĂ©diĂ©es au film. Les gags pleuvent de la premiĂšre minute du film la projection de "Red is Dead" Ă  la toute derniĂšre voir la scĂšne aprĂšs le gĂ©nĂ©rique lui-mĂȘme bourrĂ© de calembours. Bref le film est devenu culte avec ses vannes ZAZ au rythme d’une toutes les cinq secondes. Un film hors norme qui fĂȘte donc ses 20 ans et qui fait toujours autant rire ! La preuve avec quelques joyaux en vidĂ©o. RED IS DEAD Le film qui a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© Ă  Cannes, c’est lui "Red is Dead", un film d’horreur oĂč un tueur en sĂ©rie dĂ©cime une famille avec sa faucille et son marteau
 Un film culte dans un film culte ! Du calme Sandy c’est moi ! Sandy, la maĂźtresse de maison est interprĂ©tĂ©e par HĂ©lĂšne de Fougerolles, avant de se prendre une cheminĂ©e, elle crie fort ! Zut l’aspirateur, j’ai oubliĂ© de l’éteindre À bord de sa voiture, alors qu’il s’apprĂȘte Ă  fuir, Benjamin se rend compte qu’il ne peut pas partir comme ça
 il a oubliĂ© d’éteindre l’aspirateur ! ODILE DERAY ? NON JE SUIS LE PAPE ET J’ATTENDS MA SƒUR ! Le trio infernal se retrouve pour la premiĂšre fois Ă  l’aĂ©roport de Nice. Les gags s’enchaĂźnent Ă  un rythme incroyable, et ce n’est que le dĂ©but du film ! ArĂ©oport de Nice, deux minutes d’arrĂȘt Outre le fait de rencontrer Dave Ă  l’arĂ©oport de Nice, on y croise aussi Loulou. C’est parce que je connais l’ouvreuse HĂ© ouais, les relations ça sert ! YOURI, UN SERIAL-KILLER COMMUNISTE À Cannes, un tueur en sĂ©rie assassine les projectionnistes de "Red is Dead" Ă  la maniĂšre du serial-killer dans le film qu’ils diffusent. VĂȘtu d’un bleu de travail, d’un masque de soudeur, d’une faucille et d’un marteau, le mĂ©chant laisse des lettres derriĂšre lui pour laisser des indices O-D-I-L LIDO, c’est peut-ĂȘtre une danseuse » ! Je suis quoasiment sĂ»r que nous avons affaire Ă  un serial killer Un quoi ? C’est une vĂ©ritable boucherie Ă  l’intĂ©rieur Vous avez le cƓur bien accrochĂ© ? Il est interdit de manger de la choucroute Instinct basique de plat rĂ©gional avec saucisse
 Je vais me chier dessus Vous n’avez besoin de rien ? Non c’est bon ! J’ai du papier ! LE COMMISSAIRE BIALÈS L’enquĂȘte Ă  Cannes est confiĂ©e au commissaire BialĂšs interprĂ©tĂ© par GĂ©rard Darmon. Le film diffuse une chronique qui raconte son parcours NĂ© le 25 juillet 1950 Ă  Oran en AlgĂ©rie, d’une mĂšre artiste de variĂ©tĂ© et d’un pĂšre gendarme, le petit Patrick EmfrĂš Tiburce Biales est fils unique. En 1962, les BialĂšs quittent l’AlgĂ©rie et arrivent Ă  Nice. Puis, de Nice, ils prennent le bus et s’installent Ă  Cannes. Patrick a 12 ans. Voulant faire plaisir Ă  la fois Ă  sa mĂšre et Ă  son pĂšre, il hĂ©site entre une profession artistique et policiĂšre. Mais le destin dĂ©cidera pour lui, puisqu’en 1968, pendant les Ă©vĂ©nements, son pĂšre meurt, Ă©touffĂ© la tĂȘte coincĂ©e dans une grille d’arbre. Il embrasse alors la carriĂšre policiĂšre et abandonne les Ă©tudes de trapĂšze. C’est aprĂšs avoir Ă©lucidĂ© le mystĂšre du tĂ©lĂ©phone jaune, et celui du labyrinthe maudit, qu’il est promu inspecteur. Puis il gagne Ă  la finale rĂ©gionale des chiffres et des lettres, et devient ainsi commissaire principal de la ville de Cannes, fonction qu’il occupe aujourd’hui encore. Parlez-moi de vous Pluto ? Le dialogue le plus dingo du film ! Vous voulez un whisky ? Juste un doigt ! Tu bluffes Martoni Ton arme n’est pas chargĂ©e ! FLORILÈGE DE SKETCHS Une voiture qu’elle est bien pour la conduire IntermĂšde publicitaire pour la Reneault Safrane sĂ©rie limitĂ©e Palme d’or, une voiture qu’elle est bien pour la conduire ! Alors que revoilĂ  la sous-prĂ©fĂšte ! Y’en a une qui aime monter les marches du palais et passer puis repasser sur le tapis rouge ! Pendant ce temps Ă  VĂ©ra Cruz Mais qu’est-ce qui se passe Ă  l’autre bout du monde ?! Sarah Connor ? AprĂšs la cigarette de Sharon Stone devenue choucroute, autre hommage au cinĂ©ma amĂ©ricain avec un clin d’Ɠil Ă  Terminator toujours Ă  la recherche de sa victime ! Pour des raisons de budget, la scĂšne suivante sera entiĂšrement bruitĂ©e Ă  la bouche. Plic Ploc Plic Ploc ! J’ai perdu ma mĂšre ce matin Elle Ă©tait lĂ  et pouf je l’ai perdue ! La Carioca Et pour finir, rien de tel qu’une petite chanson, sur une musique avec ses cuivres et dans des dĂ©cors de palmiers et de coucher de soleil
 Youpi ! Dansons la Carioca ! histoirede jouer sur les mots, la vraie phrase c'est : Pendant ce temps, Ă  Vera Cruz La suite ? [espagnol] Homme : Et avec ça madame ? Femme : Non, c'est tout, merci. ... le feuilleton Santa barbina continue une jeune bolivienne d'adoption en vacances avec 4 beaux garcons, un mexicain, un espagnol, un roux et un blond en gros 2 gringos !. Ca fait plein de possibilitĂ©s ! Le niveau d'espagnol n'est pas le mĂȘme pour tout le monde, mais CĂŽme nous a bien fait rire ! profitons en tant qu'il ne parle pas bien, ca ne va pas durer, surtout avec 98 lecons d assimil.... AprĂšs quelques jours dans la capitale aprĂšs l'arrivĂ©e de CĂŽme, Ă  visiter le centre et les rues envahies par la guerrilla des partisans d'Obrador le Mexique est toujours sans prĂ©sident... avec Hugo, nous voila partis pour Veracruz, en bus de nuit pire que les boliviens, dur a croire !. Une fois arrivĂ©s vers 15h, on dĂ©barque Ă  la maison louĂ©e pour la semaine et lĂ , l'Ă©lectricitĂ© ne marche pas... la pauvre meuf, enfin la señora Maru, a beau faire ce qu'elle peut, mĂȘme attaquer les fusibles Ă  coup de balai, ... rien Ă  faire ! Sachant que Veracruz a un climat de canicule 35° minimum, taux d'humiditĂ© tropical, la premiĂšre nuit fut rude et humide, et les quelques achats de bouffe n'ont pas rĂ©sistĂ© sans Romain devait essayer de nous rejoindre dans la nuit depuis Cuernavaca, et comme son portable high tech ne marchait pas, impossible de savoir son heure d'arrivĂ©e, le soir ou le lendemain. Nous voilĂ  donc Ă  coincher tous les 4, CĂŽme, Vincent, le Hugo et moi. Au dĂ©but ca allait, mais quand le soleil s'ets couchĂ© et qu'on avait toujours pas de lumiĂšre, les choses se sont corsĂ©es un peu ! Finalement, le petit rouquin est arrivĂ© vers minuit et demie, heureux d'apprendre que nous allions finir la soirĂ©e Ă  la bougie !Ensuite les choses se sont arrangĂ©es, aprĂšs une nuit de transpiration, nous deux dans la "chanbre des parents" et les 3 enfants avaient installĂ© leur dortoir dans le salon, un peu plus frais que les autres piĂšces... Direction les plages pour trouver un peu de fraicheur... ratĂ©, la mer est beaucoup trop chaude pour rafraichir et le sable brĂ»le rapidement la plante des pieds !! Minet et Juju, je sais pas comment vous faites pour tenir a Cancun !On ne va pas se plaindre non plus d'avoir trop chaud, surtout que ca ne va pas durer trĂšs longtemps pour moi... De Veracruz, quelques grands moments les nĂ©gociations de plus en plus efficaces avec les taxis, la dĂ©couverte des taxis tunĂ©s, avec leurs grosses enceintes sur l'arriĂšre de la voiture, le pur reggeton Ă  fond et toutes les petites lampiotes multicolores, les volants de F1 , DĂ©par on a pensĂ© fort Ă  toi ! ; le festival afrocaribĂ©en avec la prĂ©sence d'un groupe bolivien pas Ă©vident de comprendre d'oĂč vient la culture afrocaribĂ©enne en Bolivie... puis notre participation inoubliable au bal salsa, ou danzon, de veracruz CĂŽme a attirĂ© l'attention des mexicains qui voulaient l'aider en lui donnant des cours... ah ce gringo !. Toujours est il que ce petit blondinet s'est retrouvĂ© dans les bras d'une jeune baronnable qui finalement dansait comme une cruche... De son cĂŽtĂ©, Romain a trĂšs vite appris les pas avec une femme mexicaine trĂšs douĂ©e. Son mari a ensuite voulu qu'elle aide CĂŽme mais ca n'a pas suffi... Pour Vincent et moi, aprĂšs quelques tentatives de copier les pas mexicains, et aprĂšs s'ĂȘtre fait aidĂ©s par un mexicain tout en blanc, on est finalement retournĂ©s Ă  notre technique habituelle essayer d'aller en mĂȘme temps dans la mĂȘme direction, le tout en harmonie !Enfin, une petite sĂ©rie de dĂ©dicace Ă  Romain, qui nous a rĂ©galĂ© en se changeant sous nos yeux, en pissant sur un arbre, mais en faisant le tour de l'arbre en mĂȘme temps, en bouchant les chiottes, et bien d'autres ! Merci Rom !!Pour finir cette soirĂ©e de folie, un petit cigare de La havane pour les photos et pour le style !Le dimanche, Hugo s'est levĂ© Ă  5h pour aller se faire 2 plongĂ©es, dont une dans une Ă©pave plutĂŽt sympa. A son retour, visite du musĂ©e de l'histoire navale de veracruz, plutĂŽt intĂ©ressante avec tous ses pirates, ses attaques et les invasions espagnoles. L'aprĂšs midi Ă©tait dĂ©diĂ© Ă  l'anniversaire de CĂŽmette ! Il a pu dĂ©couvrir la piñata, jeu traditionnel mexicain pour les anniversaires des enfants. La piñata, c'est une grosse boule de papier dĂ©corĂ©e, qui reprĂ©sente le diable et les 7 pĂ©chĂ©s capitaux, remplie de bonbons et d'autres petits cadeaux le bracelet de tortues a eu beaucoup de succĂšs.... Cette grosse boule est acrochĂ©e sur une corde et CĂŽme, les yeux bandĂ©s et armĂ© d'un pied de parasol, devait la dĂ©foncer pour faire tomber les cadeaux... Un grand moment !!! CĂŽme s'est bien dĂ©foulĂ©, il a failli harponner Hugo qui prenait les vidĂ©os, et nous, on s'est bien fendu la gueule !Bilan du voyage, quelques coups de soleil pour Romain, CĂŽme et moi, de bonnes nĂ©gociations pour baisser la location de la maison avec la señora Maru une nuit et un jour sans Ă©lectricitĂ©, la tĂ©lĂ© qui avec eux ne marchait pas, ...mais avec nous trĂšs bien ! Bref on a bien baissĂ© les prix..., des cours de danse mexicaines pas inutiles et pas mal de gros fous rires dans les taxis et ailleurs ! Maintenant Hugo est rentrĂ© a Texcoco retrouver sa coloc adorĂ©e, Romain est au boulot mais sa dulcinĂ©e arrive jeudi et ils se font 2 semaines de vacances, et nous on reste tous les 3 Ă  Mexico jusqu'a vendredi ! Et on bosse quand dans tout ca ??Besos !!MaĂ«lle
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Alors que les dĂ©veloppeurs de Sting nous ont depuis quelque temps habituĂ©s Ă  des jeux atypiques, dĂ©jantĂ©s, complexes, ces gens-lĂ  ne sont pas complĂštement monomaniaques. Il leur arrive aussi de travailler sur des productions plus classiques et moins dĂ©tonantes dans le paysage des J-RPG. Hexyz Force fait partie de celles-lĂ  et on constate que, parfois, cela fait du bien de ne pas se prendre la tĂȘte. Dans un monde façonnĂ© des millĂ©naires en amont par la lutte entre la dĂ©esse de la crĂ©ation, Norvia, et le dĂ©mon de la destruction, Delgaia, le calme est peu Ă  peu revenu. Sauf que, devinez quoi, le moment est venu pour les humains de choisir leur camp entre les deux antagonistes pour Ă©viter le chaos. On nage donc en pleins clichĂ©s des RPG, et l'heure fatidique approche. Le hasard faisant bien les choses, ce sont les deux hĂ©ros du jeu qui, en tant que Hexyz fraĂźchement confirmĂ©s –comprenez Ă©lus mais ça fait moins sĂ©rieux–, tiennent le destin du monde entre leurs ce temps-lĂ  Ă  Vera Cruz Vous le sentez l'antagonisme lĂ  ? Le joueur devra d'ailleurs choisir lequel il suivra d'un bout Ă  l'autre de l'aventure tandis que l'autre vivra ses propres pĂ©rĂ©grinations en parallĂšle. Du cĂŽtĂ© lumineux du monde Lustrous Berge, c’est la jeune nonne Cecillia, prototype mĂȘme de l'antihĂ©roĂŻne flemmarde, enjouĂ©e et iconoclaste donc marrante et attachante, qui se voit confier les pouvoirs d'un sceptre sacrĂ© par la dĂ©esse elle-mĂȘme pour lui permettre de dĂ©jouer le retour de son pendant dĂ©moniaque. Du cĂŽtĂ© sombre Dark Berge, c'est le chevalier Levant, droit dans ses bottes et taciturne, soit l'exact opposĂ© de sa consƓur, qui se retrouve embringuĂ© dans une histoire de trahison, de rĂ©bellion et autres joyeusetĂ©s qui menacent l'Ă©quilibre de son royaume. Le choix importe peu puisqu'en dĂ©finitive, malgrĂ© des buts divergents, les deux hĂ©ros et leurs Ă©quipes se croiseront et se recroiseront frĂ©quemment au fil de leur quĂȘte, et les scĂ©narios n'ont au final rien de trĂšs enthousiasmant sorti de quelques rebondissements l'ABC du RPG En gĂ©nĂ©ral l'artillerie lourde est efficace. La progression, elle, consiste Ă  suivre les modĂšles chibi de nos Hexyz au fil de leurs voyages. Au programme, trekking en forĂȘt, tĂ©lĂ©portations, quelques Ă©nigmes et quĂȘtes annexes Ă  rĂ©soudre, rencontre de personnages hauts en couleur, donjons peuplĂ©s de nombreux trĂ©sors plus ou moins bien cachĂ©s et d'ennemis visibles Ă  l'Ă©cran et combats au tour par tour. Chouette programme qui devra se faire deux fois –une pour chaque protagoniste– pour visionner le scĂ©nario dans son ensemble. Pas trĂšs enthousiasmant quand les ennemis rencontrĂ©s et les lieux traversĂ©s se rĂ©pĂštent d’une partie sur l’autre, changeant seulement par l’ordre de visite. Heureusement, pour pimenter une seconde partie un mode New Game+ permet de garder intacte une grande partie de ses possessions. La trame des combats, au tour par tour, reste rĂ©solument classique Ă  une petite exception prĂšs les attaques de vos personnages ne dĂ©pendent pas de leur niveau, mais de leurs armes Ă©quipĂ©es. La grande majoritĂ© des armes du jeu est constituĂ©e d'artefacts communs, pouvant ĂȘtre Ă©quipĂ©s par tous et dotĂ©s d'effets variĂ©s. Ces Spiritfacts sont spĂ©cialisĂ©s en techniques offensives, d'autres en magie de soin, d'attaque ou de soutien. On trouve aussi des artefacts trĂšs rares munis d'effets puissants. La contrainte du systĂšme Ă©tant que chacune de ces techniques ne sont utilisables qu'en un nombre limitĂ© –parfois une ou deux fois seulement– avant de devenir obsolĂštes, ce qui en fait au final des consommables. Il faut donc utiliser leurs pouvoirs avec parcimonie pour Ă©viter de se retrouver Ă  poil devant un boss. Il y a tout un tas de choses Ă  prendre en compte. En revanche les Ragnafacts, des artefacts divins qui s'obtiennent automatiquement au fil de l’aventure, ou plus rarement au cours de quĂȘtes annexes ou trĂ©sors cachĂ©s, ne prĂȘtent leurs pouvoirs Ă©volutifs qu'Ă  des Hexyz bien spĂ©cifiques. Voyez ça comme un systĂšme de classes, oĂč le Ragnafact jouera le rĂŽle d’arme et dotera le porteur d’un type dĂ©fini de techniques spĂ©ciales, gĂ©nĂ©ralement un peu moins puissantes que celles que l’on trouve sur les Spiritfacts, mais sans limite d’utilisation cette fois. Ce sont ces skills qui formeront le cƓur de votre systĂšme d’attaque et de soin, en gardant Ă  l’esprit qu’elles consomment des Ragna Points Ă  l’utilisation et qu’une fois ces points Ă  zĂ©ro, le personnage devient incapable d’agir. Heureusement, ces points remontent dĂšs que le personnage est placĂ© en position de garde. Ce n’est pas lĂ  toute l’étendu du systĂšme de combat qui comprend aussi, pĂȘle-mĂȘle, une gestion plus ou moins pratique des Ă©lĂ©ments affiliĂ©s aux attaques, Ă  surveiller pour booster vos dĂ©gĂąts, une super-attaque spĂ©ciale utilisable grĂące Ă  une jauge qui se remplit au fil du combat, ainsi qu’une barre d’action Ă  la Grandia pour vous permettre de rĂ©flĂ©chir les coups de vos personnages. On obtient donc un systĂšme de combat lĂ©gĂšrement tactique malgrĂ© son air classique, fondĂ© sur des techniques spĂ©ciales qu’il faut utiliser de façon rĂ©flĂ©chie en gĂ©rant la garde en parallĂšle. PlutĂŽt efficace en Berge Ne vannez pas trop les persos, ils le prennent mal. Autre variable qui a son importance dans la gestion de votre Ă©quipe, les Force Points que vous obtiendrez en fin de combat ou en dĂ©mantelant vos piĂšces d’armure ou Forcefacts. D’une utilitĂ© cruciale pour votre Ă©volution, ces points peuvent aussi bien servir Ă  guĂ©rir votre Ă©quipe ou Ă  rĂ©cupĂ©rer des objets sur des points de collecte qu’à amĂ©liorer son Ă©quipement. En effet, les Ragnafacts sont livrĂ©s en Ă©tat brut, et il appartient au joueur de les faire Ă©voluer selon ses envies. Peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©s leur puissance d’attaque, leur panel de techniques, ou –tout aussi utile– la vitesse d’attaque et la quantitĂ© de points dĂ©pensĂ©e par les skills. Chacune de ces Ă©volutions doit ĂȘtre choisie avec soin pour obtenir les personnages les plus puissants possible. Enfin, ces Force Points peuvent Ă©galement ĂȘtre ingurgitĂ©s par l’inusable petite mascotte soĂ»lante qui accompagne chacun des personnages principaux. Cela lui permettra de gĂ©nĂ©rer des fusions d’objets directement dans votre inventaire, ce qui n’est pas du luxe puisqu’il s’agit du seul ersatz de magasins que vous trouverez dans le jeu. En utilisant vos objets ou mĂȘme vos Spiritfacts comme matiĂšre premiĂšre, vous pourrez rĂ©cupĂ©rer de meilleurs Ă©quipements fort utiles pour le bon dĂ©roulement de votre et ParadisSi encore une fois le scĂ©nario n’a rien de passionnant, il sera affectĂ© par divers choix moraux ou actions entreprises durant le pĂ©riple. Pour faire simple, certaines actions feront pencher la balance du bien et du mal dans l’une ou l’autre des directions, ce qui influera directement sur la fin du jeu. Les choix de dialogues ont bien sĂ»r leur importance en la matiĂšre, mĂȘme si le bouchon est parfois poussĂ© un peu trop loin –on peut se demander par exemple en quoi critiquer la coiffure d’un personnage amĂ©liore votre affinitĂ© avec un dieu destructeur. Mais ce n’est Ă©videmment pas la seule influence, la rĂ©solution des quĂȘtes annexes ou la purification par l’anĂ©antissement d’ennemis de certaines sources sur le terrain fera tendre la tendance vers le bien, tandis que l’utilisation de Ragnafacts maudits, la fuite de combats ou la mise d’un de vos Ă©quipiers fera pencher la balance du mauvais cĂŽtĂ©. On obtient donc six fins diffĂ©rentes selon l’affinitĂ© obtenue Bonne, Neutre et Mauvaise et le personnage pourrait reprocher Ă  Hexyz Force un certain manque de personnalitĂ©, tant le contraste avec certaines des anciennes productions de Sting est saisissant. MalgrĂ© des graphismes soignĂ©s et techniquement plutĂŽt propres, aucun Ă -cĂŽtĂ© ne vient vraiment donner du caractĂšre au jeu qui reste cruellement oubliable. Les personnages bien stĂ©rĂ©otypĂ©s ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© vus mille fois. Les quelques voix enregistrĂ©es se font rares, tout comme les cinĂ©matiques animĂ©es. Plus gĂȘnant, alors que les musiques ne sont pas fondamentalement mauvaises et collent bien aux ambiances, elles ne resteront pas autant dans les mĂ©moires que celles des Dept. Heaven. Enfin, alors que toutes les possibilitĂ©s de gameplay Ă©voquĂ©es ci-dessus auraient pu ĂȘtre mises en application de mille maniĂšres, le challenge proposĂ© n’est pas vraiment Ă  la hauteur. Dommage. Points fortsQuelques idĂ©es bien trouvĂ©es pour agrĂ©menter le gameplay notamment en combatsOn dĂ©couvre finalement un jeu assez completDeux aventures pour une durĂ©e de vie correcte, si on aime la redondancePoints faiblesScĂ©nario classique Ă  l'extrĂȘmeLe gameplay de base l'est tout autant, ce qui dĂ©tonne dans la ludothĂšque de ce dĂ©veloppeurPeu d'aspĂ©ritĂ©s en matiĂšre de direction artistique et musicale, dans le bon ou le mauvais sens du termeLes quelques spĂ©cificitĂ©s d'Hexyz Force ne suffisent malheureusement pas Ă  le sortir de sa condition de J-RPG banal et trop classique. Il n'en reste pas moins agrĂ©able Ă  parcourir, plutĂŽt bien fait, et si peu de monde aura le courage de lancer directement la seconde aventure en NG+, le premier parcours se suffit Ă  lui-mĂȘme. Un bon petit jeu Ă  se faire en pĂ©riode de de la L'avis des lecteurs 4 Lire les avis des lecteursDonnez votre avis sur le jeu !
\n\n\n et pendant ce temps lĂ  Ă  vera cruz
Pendantce temps, Ă  Vera Cruz FFXIV - Le Symposium d'Hydaelyn. Forums: 1 308: Rechercher . Dans ce sujet Chartes et documents lĂ©gaux. Charte des contributeurs ; Conditions gĂ©nĂ©rales d'utilisation; Traitement des donnĂ©es personnelles; × Rechercher. Dans ce sujet . Tout JOL; Dans les forums; Dans ce sujet; Un forum; Un auteur; Rechercher

Vendredi matin, Guayaquil. 6h30. Maria m’attend sur le pas de la porte, afin de prendre une photo de moi pour son site web. Je suis un petit Ă©vĂ©nement d’habitude camp de base des voyageurs Ă  destination des GalĂĄpagos, sa petite guest house n’a vu personne partir pour l’archipel depuis Mars
J’arrive Ă  l’aĂ©roport avec presque trois heures d’avance, prĂȘt Ă  en dĂ©coudre avec la bureaucratie. Mais, Ă©tonnamment, les dĂ©marches se font avec une fluiditĂ© dĂ©concertante. Et je me retrouve Ă  la porte d’embarquement en un tournemain. Ce qui me laisse tout le loisir de feuilleter l’Equipe du jour sur mon iPhone, comme presque tous les matins. C’est important de prendre des nouvelles du pays. J’ai hĂ©ritĂ© d’une place cĂŽtĂ© hublot dans l’avion. Lorsque celui-ci perce le voile de nuages qui surplombe les GalĂĄpagos, je dĂ©couvre un paysage Ă©tonnant l’üle de baltra qui hĂ©berge l’aĂ©roport est un champs de roches noires couchĂ©es sur un lit rouge bauxite. Un rappel de l’origine volcanique de l’archipel. Les dĂ©marches Ă  l’arrivĂ©e sont tout aussi fluides, mais lentes. Les passagers assistent en spectateurs au dĂ©chargement des bagages, puis Ă  leur passage en revue par une Ă©quipe canine de l’armĂ©e Ă©quatorienne. Il nous faut ensuite prendre un premier bus, puis un bateau, puis un second bus qui traverse l’üle de Santa Cruz jusque Puerto Ayora, ma premiĂšre ville Ă©tape. Pendant le trajet, Francisco, un autochtone, m’explique les difficultĂ©s causĂ©es par la pandĂ©mie, et le tourisme somnolent qui en dĂ©coule. Il en profite pour tenter de me vendre des excursions Ă  prix d’ami, mais c’est de bonne guerre. Nous Ă©changeons nos numĂ©ros, et il convient de me tenir informĂ© des croisiĂšres journaliĂšres vers les Ăźles du nord partant ces prochains jours. Le bus me laisse au petit port de Puerto Ayora. Sous le ciel couvert, la mer a des reflets d’opale blanche. Mais on devine que, touchĂ©e par les rayons du soleil, elle rĂ©vĂ©lera ses teintes turquoises. Pendant ce temps-lĂ , Ă  Vera Santa Cruz
 Je traverse le village pour rejoindre mon hĂŽtel. Les agences proposant plongĂ©s et tours en bateau se mĂ©langent aux magasins de souvenirs, restaurants, et hĂŽtels en tout genre c’est bien une station balnĂ©aire. Nous ne sommes pas nĂ©anmoins sur la CĂŽte d’Azur toutes les rues ne sont pas goudronnĂ©es. Et l’affluence est mitigĂ©e les touristes ne sont pas lĂ©gions et nombre de lieux ont portes closes. L’hĂŽtel Sueños Silvestres rĂȘves sauvages en espagnol
 est bien ouvert lui. Un sympathique couple de soixantenaires me conduit dans une trĂšs belle petite chambre. Je vais ĂȘtre bien ici. Ces prairies bordĂ©es de cactus Le temps d’enfiler short et tongs et me voilĂ  parti Ă  la dĂ©couverte du coin. Enfin aprĂšs un almuerzo puisque le voyage m’a donnĂ© faim. L’aprĂšs midi est dĂ©jĂ  bien entamĂ©e je dĂ©cide de remettre Ă  demain le premier bain de mer et les premiĂšres Ă©motions de snorkelling, et choisis de me rendre au Charles Darwin Center. Cette station de recherche Ɠuvre pour la pĂ©rennitĂ© des Ă©cosystĂšmes et espĂšces endĂ©miques de l’archipel. Cest d’ailleurs un refuge pour les tortues des GalĂĄpagos, qui sont lĂ©gions dans le centre. Un guide nous mĂšne, avec mes acolytes du moment, un couple d’amĂ©ricains et un autre d’équatoriens, Ă  travers les enclos des diffĂ©rentes espĂšces. Certaines sont Ă©normes ! Et dĂ©passent les 150 ans
Ces crĂ©atures prĂ©historiques dĂ©gagent Ă  la fois une force brute, archaĂŻque, et une subtile douceur. Jambes en mousse Panzer VoilĂ  Ă  quoi ça ressemble une tortue, sans la carapace. La visite terminĂ©e, je reprends le sentier, qui passe par une petite plage. LĂ , tout naturellement, un lion de mer dort au pied d’un arbre. Plus loin sur le chemin, c’est un iguane marin qui bronze sur la chaussĂ©e. Je continue mon chemin et croise Ă  nouveau un lion de mer et une famille d’iguanes. Sans que quiconque ne s’en Ă©meuve. Je suis dans un monde parallĂšle ! Sentir le sable sous ma tĂȘte
 Lendemain de cuite Sur le chemin de l’hĂŽtel, je croise par hasard Camille et Vincent, le couple de français rencontrĂ© le premier jour Ă  Quito ! Je savais qu’ils Ă©taient dans le coin, car ils me donnaient fort gentiment des tuyaux Ă  distance sur les Ăźles. Mais c’est tout de mĂȘme une belle surprise que de tomber sur eux ! Nous nous donnons rendez-vous pour l’apĂ©ro un peu plus tard. Le temps de jeter mes premiĂšres impressions sur ce lieu magique sur mon carnet et je rejoins mes nouveaux comparses dans un bar Ă  biĂšre de Puerto Ayora. Pendant ce temps-lĂ , Ă  Vera Santa Cruz
 La biĂšre est bonne. Chacun refait le film des quatre derniĂšres semaines, prenant soin de distiller de prĂ©cieuses recommandations sur les “must do” des rĂ©gions traversĂ©es. Nous nous quittons vers 22h30, un heure avancĂ©e pour moi certes mais la soirĂ©e aurait pu se prolonger tant nous Ă©tions volubiles, enthousiasmĂ©s par nos aventures Ă©quatoriennes. Demain Vincent part Ă  7h30 pour une plongĂ©e au large, il est donc plus raisonnable de s’en tenir lĂ . Et puis les Ă©motions de la journĂ©e, et le dĂ©calage horaire, ont eu raison de moi. Je m’effondre dans mon trĂšs confortable lit. Samedi matin, Puerto Ayora. Aujourd’hui, le programme est simple dĂ©couvrir Tortuga Bay, une des pĂ©pite de Santa Cruz, accessible Ă  pied de Porto Ayora. Mes charmants hĂŽtes me prĂ©parent un petit dĂ©jeuner sommaire, puis, appareil photo en main, je traverse la ville en direction du sentier de la baie des tortues. Je passe devant le port, oĂč un groupe de pĂ©licans semble converser avec les pĂȘcheurs, en habituĂ©s. Et avec ceci Michel ? La street cred de cet iguane
 J’arrive Ă  l’entrĂ©e du chemin, fait de jolies dalles brunes, au milieu de cactus et verdoyants bosquets. Les lĂ©zards ont colonisĂ© l’endroit. Comme ici tout est diffĂ©rent, ils n’échappent pas Ă  la rĂšgle ils sont trapus et rĂąpeux, comme de drĂŽles d’iguanes miniatures. LĂ©zard gonflĂ© aux prot’ Au bout d’environ 3 km, le chemin dĂ©bouche sur une grande plage paradisiaque. Sable blanc. Tranches de mer qui vont du turquoise au bleu sombre, sĂ©parĂ©es par de jolies vagues rĂ©guliĂšres. Tortuga Bay Des pĂ©licans dĂ©rivent au grĂ© du ressac, ou bien volent quelques mĂštres au dessus des vagues. Plus loin, des iguanes marins dorment sur le sable, ou se laissent, impassibles, submerger par la marĂ©e. En me rapprochant de l’extrĂ©mitĂ© de la baie, ce sont des grappes entiĂšres de ces Ă©tranges reptiles qui paressent au soleil. C’est loin quand mĂȘme
 Je lĂąche l’affaire
 Zoom De-zoom T’as pas une clope ? Colors En tournant Ă  droite au fond de la baie, je dĂ©couvre un lagon entourĂ© de mangrove, dont le calme contraste avec les courants de la baie. Sur la petite plage, des crabes rouges courent, latĂ©ralement, sur le sable fin. Lagoon J’explore les environs. Il faut ĂȘtre prudent et faire attention Ă  ses pieds ! Je manque d’écraser un pauvre petit iguane qui se confond avec la roche volcanique
L’impassibilitĂ© de ces ĂȘtres d’un autre temps est dĂ©sarmante. Ils me fascinent. Ils semblent avoir Ă©tĂ© forgĂ©s dans les entrailles de la terre, mais ne dĂ©gagent pas une once d’agressivitĂ©. Dans leur regard de pierre se lit seulement une indiffĂ©rence sereine. La technique du cailloux Jean Michel Ballec Ballec aussi de profile Je poursuis sur les bords du lagon et rencontre un trio de fous Ă  pieds bleus. Eux aussi d’une effarante tranquillitĂ©. L’un se nettoie le buste. Un autre somnole. Le dernier se ventile la gorge, sans Ă©mettre un son. Mais oĂș j’ai mis mes clĂ©s de bagnoles
 Dtc Ah oui merci. Dans l’eau peu profonde dans laquelle baigne la mangrove, un lion de mer fait la planche, la tĂȘte complĂštement immergĂ©e. Chavirer Quel paradis ! Je profite un instant de la quiĂ©tude de l’endroit pour mesurer ma chance, puis fait demi-tour, retraversant la merveilleuse plage de Tortuga Bay. MaĂźtre PĂ©lican sur son arbre perchĂ© Et les tortues dans tout ça, me direz-vous ? Elles sont au programme de l’aprĂšs-midi ! Car je compte bien revenir, sans appareil photo mais avec un maillot de bain pour explorer le lagon de l’intĂ©rieur cette fois. De retour Ă  Puerto Ayora, je croise Sydney et Keith, le couple d’amĂ©ricains retraitĂ©s rencontrĂ© hier lors de la visite du centre Darwin. Nous bavardons un moment puis je repasse par l’hĂŽtel pour y enfiler mon costume de plage. Rapide dĂ©jeuner dans une gargote du centre et me revoilĂ  parti, masque et tuba en poche, vers mon paradis du matin. A peine arrivĂ© sur la petite plage du lagon, oĂč je croise Ă  nouveau Sydney et Keith Santa Cruz est un village
, je me jette Ă  l’eau. La tempĂ©rature est dĂ©licieuse. Par contre, mĂȘme en longeant la mangrove, la visibilitĂ© sous l’eau est trĂšs limitĂ©e. Je parviens tout de mĂȘme Ă  apercevoir prĂšs du fond sablonneux quelques petits poissons. Je traverse Ă  la nage le lagon pour aller chercher ma chance sur les bords opposĂ©s. L’eau n’est pas beaucoup plus claire, mais j’y ai le bonheur de nager quelques instants avec deux iguanes, aussi imperturbables en mer que sur terre. De retour au sec, je ne renonce pas, et me mets en quĂȘte d’un autre moyen de voir les habitants du lagon. Une petite dame loue des kayaks Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la plage. AprĂšs quelques coups de pagaie, en longeant la mangrove, je dĂ©couvre une bande de requins de rĂ©cifs Ă  pointes blanches, dont les plus gros font prĂšs d’1m50. Requin de rĂ©cif Ă  pointe blanche ppdm – photo pas de moi Je poursuis vers une bande rocheuse vers le fond du lagon. C’est lĂ  que je les aperçois. Leurs petites tĂȘtes curieuses qui Ă©mergent subitement Ă  quelques mĂštres de mon embarcation. Puis elles replongent pour me faire admirer leur carapaces vert pĂąle. Certaines passent sous mon kayak. Une des tortues semble joueuse, et je parviens Ă  naviguer Ă  ses cĂŽtĂ©s pendant quelques secondes magiques. A ce moment la je ressens une immense joie, et un sourire bĂ©at est encore fixĂ© sur mon visage lorsque je restitue mon bateau Ă  sa propriĂ©taire. Tortue de mer ppdm Je prends le chemin du retour, que je connais maintenant par cƓur, me dĂ©lectant des lumiĂšres de fin du jour sur Tortuga Bay. Fourbu j’ai marchĂ© prĂšs de 30km aujourd’hui, je m’effondre aprĂšs un dĂźner rapide en ville. Quelle premiĂšre journĂ©e aux GalĂĄpagos ! Dimanche, hĂŽtel Sueños Silvestres. Aujourd’hui, je vais explorer l’intĂ©rieur de l’üle. AprĂšs le bonheur d’un premier “Google meet” familial, je vais louer une bicyclette pour la journĂ©e, accompagnĂ© de Vincent. La route grimpe vers le centre de l’üle. Vincent dans mon sillon, nous parvenons Ă  Bellavista, puis tournons Ă  gauche vers Santa Rosa. LĂ , mon compagnon d’échappĂ©e me laisse, fourbu, pour aller retrouver sa dame. Je continue, en montĂ©e toujours, vers Los Gemelos, deux gouffres de parts et d’autre de la route, au beau milieu du parc national des GalĂĄpagos. Ils ressemblent Ă  des cratĂšres effondrĂ©s mais ce ne sont pas des volcans. C’est tout de mĂȘme bien l’activitĂ© volcanique qui est Ă  l’origine de ces effondrement. La forĂȘt qui borde Los Gemelos dĂ©borde de pinsons de Darwin, des noirs, des bruns, des jaunes
 L’un des deux jumeaux Avec ou sans feuilles ? Il est oĂč le moiniau? Je remonte sur mon vĂ©lo et fais demie tour pour la seconde attraction de la journĂ©e le ranch El Chato et ses tortues gĂ©antes. Le lieu est trĂšs vert, Ă  vrai dire je ne m’attendais pas Ă  rencontrer ce type de paysage au GalĂĄpagos. Et au milieu des clairiĂšres, d’énormes tortues se promĂšnent paisiblement. C’est autrement plus impressionnant des les voir Ă©voluer dans leur milieu naturel. Lorsque l’on s’en approche trop, elle rentrent Ă  l’intĂ©rieur de leur carapace Ă©mettant un bruit aĂ©rien, entre l’aspirateur et la respiration saccadĂ©e de Darth Vador
Elles sont les doyennes de l’üle. L’üle est leur territoire. Elles ne connaissent pas d’enclos, et vont et viennent comme bon leur semble c’est pourquoi on les trouve si frĂ©quemment sur les routes
. Ces Ă©tranges crĂ©atures imposent le respect, Ă  l’image de ces chefs indiens ridĂ©s au regard d’une profondeur infinie. Elles nous rappellent de façon saisissante que nous, humains, ne sommes qu’une espĂšce parmi les autres, et bien plus jeune de surcroĂźt. Michelangelo, aprĂšs une bonne dose d’épinards The Shire Simon tu as un bout de salade sur la joue La dame aux camĂ©lias En revenant Ă  l’entrĂ©e du parc, je croise Ă©videment Sydney et Keith. Nous dĂ©jeunons ensemble en regardant les tortues mĂącher langoureusement. Le charmant couple a quittĂ© Chicago aprĂšs leur retraite il y a trois ans, et depuis, ils voyagent. Tous les trois mois, ils Ă©lisent domicile dans un lieu diffĂ©rent SĂ©ville, Lisbonne, Tel-Aviv, le Canada
Je reprends la route aprĂšs cette agrĂ©able conversation, me dirigeant vers la “Playa El Garrapaterro”, ultime Ă©tape de mon bike trip. J’arrive vers 16h, Ă©reintĂ© par tous ces kilomĂštres et dĂ©nivelĂ©s
Mais l’endroit vaut le dĂ©tour. Pas aussi imposante de beautĂ© que Tortuga Bay, la plage a tout de mĂȘme de beaux arguments Ă  faire valoir sable blanc, eau turquoise, mangrove, et vue sur l’Isla Santa Fe. Et puis j’arrive juste Ă  l’heure du dĂźner des pĂ©licans, qui tournoient au dessus des eaux et s’abattent comme des flĂšches sur leur proies. Le calme avant la tempĂȘte
 Envol Prise d’altitude Reconnaissance, et repĂ©rage Verrouillage de la cible Impact Je retrouve Camille et Vincent qui sont venus prendre le soleil et profiter du paysage. Tout prĂšs d’eux, un lion de mer dort, la tĂȘte calĂ©e sous un tronc d’arbre. Je nage un instant dans la petite baie, puis il est temps de rentrer Ă  Puerto Ayora. Avant de quitter la plage, nous faisons un court dĂ©tour vers une lagune cachĂ©e derriĂšre les arbustes. LĂ , un flamand rose sonde la vase en quĂȘte de nourriture. Je me dis alors que trois jours aprĂšs avoir atterris ici, je n’ai rien perdu encore de ma capacitĂ© d’émerveillement. Avec plaisir et soulagement, je jette mon vtt dans le coffre du pickup taxi affrĂ©tĂ© par mes acolytes et nous rentrons Ă  la ville. Nous dĂ©cidons de nous offrir une dĂ©licieuse biĂšre dans notre QG, la Santa Cruz Brewery, pour nous rĂ©compenser de nos efforts de la journĂ©e. Et sur le chemin du bar, nous tombons sur Julie et AurĂ©lien, fraĂźchement dĂ©barquĂ©s dans l’archipel. Ils ont dans les mains deux langoustes et sur le visage de larges sourires. L’acclimatation a Ă©tĂ© rapide. Sur le chemin qui me ramĂšne Ă  l’hĂŽtel, je fais le point sur les dĂ©couvertes de la journĂ©e et peine Ă  croire Ă  tout ce que j’ai vu. La magie envoĂ»tante des lieux prend peu Ă  peu le pouvoir sur mon esprit. Et je n’y oppose aucune rĂ©sistance
 Lundi matin, Santa Cruz. Je me lĂšve heureux, mais avec quelques symptĂŽmes tout de mĂȘme de mon tour de l’üle Ă  vĂ©lo
Aujourd’hui, c’est dĂ©tente. Je me rends dans la matinĂ©e sur le site de “Las Grietas” les fissures, qui se trouve Ă  quelques minutes de marche du port. L’endroit est magnifique une faille au fond de laquelle brillent deux piscines naturelles. L’eau est cristalline, les bassins Ă©troits et profonds une dizaine de mĂštre. Et du bord de la faille, quinze mĂštres plus haut, on voit s’ébattre les poissons tant l’onde est limpide. Las Grietas Mon couloir de nage privĂ© Je plonge dans le premier bassin, muni d’un masque et d’un tuba. L’eau est dĂ©licieuse, chauffĂ©e par les rayons du soleil, qui Ă©merge entre les parois de pierre. Et j’ai le lieu presque pour moi seul. Je le partage tout de mĂȘme avec quelques minuscules iguanes marins, et de superbes poissons perroquets ! Je passe un long moment Ă  nager, Ă  quelques mĂštres de profondeur, avec ces drĂŽles d’oiseaux des mers. Je retrouve l’intense joie enfantine que je ressentais en explorant les fonds de l’üle de Bendor Ă  la recherche de poulpes, ou de rascasses. Encore un moment magique. Poisson perroquet ppdm Je sors du bassin au bon moment quelques touristes bruyants viennent perturber la quiĂ©tude de l’endroit. Notamment une bimbo Ă©quatorienne qui tient des poses instagramables, avec des moues qui rappellent Ă©trangement mes amis les poissons perroquets. Sur le chemin du retour, je m’octroie une sieste sur la charmante petite plage Las Alemanes, puis reviens au port. Je flĂąne un peu sur la promenade, sans programme en tĂȘte, et me viens l’envie de retourner Ă  Tortuga Bay. La plage est toujours aussi belle, voire d’avantage sous un soleil plus franc. Je prends un bain dans l’eau turquoise, croisant le chemin de deux requins de bonne taille qui slaloment au ras du sable. J’ai envie de nager, je pousse donc un peu plus loin vers la lagune, dont les eaux calmes se prĂȘtent aux longueurs de crawl. J’y croise Julie et AurĂ©lien, qui profitent de la beautĂ© tranquille du lieu, Ă  l’ombre d’un arbuste. Nous allons ensemble observer, du rivage, les nombreuses tortues qui luttent contre les vagues, alors que la mer a forcit. Écran total Le coin des tortues Cherchez la tĂȘte
 SapĂ© comme jamais Gommage gratos Nous rentrons ensemble vers Puerto Ayora, passant devant des grappes d’iguanes, rĂ©unis dans un cĂąlin gĂ©ant. C’est l’amour Nous conversons avec enthousiasme sur notre journĂ©e du lendemain une sortie en plongĂ©e Ă  l’üle de Seymour ! DĂ©couvrir la plongĂ©e aux GalĂĄpagos, quelle merveilleuse opportunitĂ© ! En ville, les instructeurs nous attendent au club pour signer les dĂ©charges administratives et essayer nos Ă©quipements pour le lendemain. Vincent est lĂ , il sera aussi des nĂŽtres, mais, plongeur averti prĂšs de 300 Ă  son actif, il aura le droit d’évoluer en eaux plus profondes. Afin de souder le groupe nous prenons une rapide biĂšre Ă  la Santa Cruz Brewery, puis rentrons nous coucher tĂŽt pour ĂȘtre d’attaque dĂšs 7h le lendemain. De nouvelles aventures exaltantes nous attendent ! Mardi matin, archipel des GalĂĄpagos. Mon enthousiasme exacerbĂ© a eu raison de mon sommeil, mais je me lĂšve sans encombre, tant l’envie est grande de vivre cette journĂ©e. Les instructeurs nous accueillent au club avec le cafĂ©. Nous chargeons le matĂ©riel dans les pickups et traversons Santa Cruz vers le dĂ©barcadĂšre de Baltra, oĂč nous attend le bateau. Cap au nord, vers l’ülot DaphnĂ©, un gros cailloux colonisĂ© par les fous aux pieds bleus, dont les fientes blanchissent la roche. LĂ , Vincent et Augustin, un Ă©quatorien venu grossir nos rangs, effectuent leur premiĂšre plongĂ©e. En tant qu’experts, ils ont droit Ă  deux sorties aujourd’hui. Pendant ce temps, Richard, notre instructeur, nous briefe pour notre “discovery session” Ă  venir. À la fois caustique et professionnel, il rĂ©ussit sans mal Ă  mettre tout le monde en confiance. Alors que la leçon touche Ă  sa fin, un groupe de dauphins fait son apparition non loin du bateau. Juan Carlos, le capitaine, lance alors son navire Ă  vive allure, et les cĂ©tacĂ©s s’empressent de venir jouer autour de nous. La matinĂ©e dĂ©bute Ă  peine et je suis dĂ©jĂ  comblĂ©. Tu me vois Tu ne me vois plus Y a toujours un guignol pour se glisser sur les photos
 Nous revenons vers l’ülot, oĂč nous avons tout de mĂȘme laissĂ© Vincent et sa bande Ă  20 mĂštres de profondeur. Et, en attendant qu’ils remontent, nous enfilons combinaisons, palmes, masques et tubas pour une courte session de snorkelling. L’eau est froide ! Mais ce que nous voyons nous le fait vite oublier des dizaines de poissons magnifiques affleurent les rochers ! Richard descend mĂȘme rĂ©veiller gentiment un requin Ă  pointe noire qui dort quelques mĂštres sous nos palmes. De gigantesques Ă©toiles de mer rouges, jaunes, et bleues colorent ce merveilleux paysage sous-marin. Joyeux NoĂ«l C’est tellement beau que j’en oublie presque l’objectif principal du jour, la plongĂ©e. Il est temps de remonter Ă  bord, nos collĂšgues expĂ©rimentĂ©s refont surface. Direction l’üle de Seymour, au nord de Baltra, pour, enfin, ma premier immersion dans le monde du silence. Julie et AurĂ©lien sont sereins, ils ont dĂ©jĂ  fait quelques baptĂȘmes. Je le suis Ă©galement, mĂȘme si je trĂ©pigne d’impatience
C’est le moment. ÉquipĂ©s, nous nous laissons tomber en arriĂšre, comme dans les documentaires de Cousteau que je regardais enfant. Richard nous aide Ă  descendre, tranquillement. Nous nous tenons tous pendant quelques instant, jusque Ă  atteindre le fond. Je me laisse guider, rĂ©alisant doucement que je respire sous l’eau. Richard me lĂąche et, seulement Ă  ce moment, je prends la mesure de ma libertĂ©. Une douce et paisible euphorie me gagne. Je n’ai jamais ressenti ça avant. Je nage au milieu des poissons, je fais partie intĂ©grante de leur environnement. D’ailleurs, je les frĂŽle tant ils ne font pas attention Ă  moi. Ayant pleinement intĂ©grĂ© ces Ă©motions, je me concentre sur ce que je vois. Une multitude de poissons multicolores. Un requin qui approche les deux mĂštres et passe en zigzaguant tout prĂšs de nous. Un escadron de raies lĂ©opard qui vole gracieusement au dessus du sable. Une raie manta au loin, que je mets Ă  suivre malgrĂ© moi, alors que Richard me rappelle Ă  l’ordre au son de sa clochette. Le courant forcit et un dĂ©portement dangereux est vite arrivé  Raies lĂ©opards ppdm Nous sommes ensuite encerclĂ©s par un immense banc de gros poissons tropicaux jaunes et gris, eux-mĂȘmes ballotĂ©s par le courant. Richard nous montre alors une minuscule nudibranche noire et bleue, rappel que la magie de la mer rĂ©side Ă©galement dans les petites choses. Une limace qui a du style ppdm Un contrĂŽle de nos jauges d’oxygĂšne nous indique qu’il va falloir remonter. DĂ©jĂ  ! Nous sommes sous l’eau depuis 40 minutes, mais j’ai perdu toute notion du temps dans ces limbes aquatiques. Toute notion des distances aussi, puisque j’apprends que nous sommes descendus Ă  13m de profondeur, alors que la surface me paraissait si proche
De retour dans le bateau, je reste bĂ©at pendant quelques minutes, nostalgique de cette envoĂ»tante expĂ©rience. Puis nous Ă©changeons nos impressions avec entrain avec Julie, AurĂ©lien, Vincent et Augustin. Le verdict est unanime, nous venons de vivre une plongĂ©e somptueuse ! Pour le dĂ©jeuner, nous nous rĂ©galons de ceviche Ă  bord, devant un band de sable blanc oĂč paressent de nombreux lions de mer. Puis retour au dĂ©barcadĂšre de Baltra. Je ne vois pas le trajet du retour, m’étant effondrĂ© Ă  peine assis sur la banquette arriĂšre. L’équipe nous laisse au club vers 15h, fatiguĂ©s mais heureux. Je rentre Ă  l’hĂŽtel Ă©crire un peu et retrouve les frenchies pour l’apĂ©ro. Julie et AurĂ©lien rentrent se prĂ©parer un Ă©norme rouget dans leurs quartiers, tandis que Camille, Vincent et moi nous offrons poisson et langoustes sur le grill dans un petit restaurant. Un dĂ©lice! La soirĂ©e est trĂšs agrĂ©able et nous ne voyons pas le temps filer
Je rejoins le Sueños Silvestres Ă  minuit passĂ©, et sombre instantanĂ©ment dans un sommeil aussi profond que les bancs de sable de Seymour. Mercredi matin, Puerto Ayora. Difficile de faire aussi intense qu’hier en terme de sensations
Mais je m’y attelle. Aujourd’hui, on ne change pas une Ă©quipe qui gagne, nous, les frenchies au complet, partons pour une excursion snorkelling Ă  l’üle de Pinzon, Ă  l’ouest de Santa Cruz. Nous embarquons avec cinq autres personnes, un couple de Quito, deux amies sƓurs ? de Baños, et un business man colombien. Plus le guide Leo et le capitaine bien sĂ»r. AprĂšs une petite heure de navigation, durant laquelle Julie et AurĂ©lien, Ă  l’étage, aperçoivent quelques ailerons de requins des GalĂĄpagos pouvant atteindre 4 mĂštres
, nous faisons un premier arrĂȘt Ă  l’Eden Beach, au nord-ouest de Santa Cruz. L’endroit est magnifique. Petite pĂ©ninsule de sable et de rocher, parsemĂ©e de mangrove. Mercredi ou la vie sauvage L’eau est en revanche sablonneuse et trouble, mais en plongeant Ă  1m50 de profondeur, je mets Ă  jour une raie Ă©pineuse cachĂ©e dans le sable. La bĂȘte fait pas moins d’un mĂštre d’envergure, et dans ces eaux troubles et peu profondes, cette rencontre est un peu effrayante. D’autant que sa longue queue est dotĂ©e d’un aiguillon venimeux
Je la laisse donc s’éloigner et rejoins le groupe sur la plage. Le tout dernier Dyson ppdm De l’autre cĂŽtĂ© de la pĂ©ninsule, AurĂ©lien a repĂ©rĂ© une tortue qui nage non loin du rivage. Il se jette Ă  l’eau dans l’espoir de la rejoindre. Mais l’eau est opaque et le vaillant nordiste perd l’animal dans le brouillard aquatique. Ce n’est que partie remise
Nous remontons Ă  bord et dĂ©jeunons dans ce petit paradis d’eden beach, secouĂ©s par les vagues qui viennent mourir sur la plage. Puis cap sur Pinzon. Sur le trajet, je parle industrie pharmaceutique avec Mauricio, le colombien, qui est responsable des ventes Pour l’AmĂ©rique du sud chez Ferring. Nous atteignons notre destination en un tournemain, et c’est l’heure de retourner Ă  la mer, en “open water” cette fois. L’eau est limpide. Et froide ! Il y a plus de fond aussi. On devine des fonds abyssaux Ă  quelques dizaines de mĂštres de l’üle Ă  peine. Nous restons donc sagement Ă  distance raisonnable, et progressons au dessus de gros rochers et bancs de sable blanc. La profusion de poissons est inimaginable ! Impossible de les recenser tous ici, je vous en nomme cependant quelques-uns napolĂ©on arc en ciel, poisson ange roi, tang jaune. Napoleon, petit par la taille, grand par le destin il nettoie les gros poissons – ppdm Poisson ange roi ppdm Tang jaune, cousin Ă©loignĂ© du Banga orange ppdm Sur le fond, cachĂ©e sous un rocher, je repĂšre une large raie, que je montre fiĂšrement Ă  Julie et Aurelien. La chasse Ă  la raie nous a fait sĂ©rieusement dĂ©vier vers la zone des requins des GalĂĄpagos. Nous rejoignons donc Ă  la hĂąte le groupe, poussĂ©s par une lĂ©gĂšre montĂ©e d’adrĂ©naline
Le guide nous emmĂšne alors dans une petite anse, peu profonde, bordĂ©e de gros rochers noirs. Julie est la premiĂšre a l’apercevoir. Une tortue broute nonchalamment les algues accrochĂ©es au rocher. Non loin, un serpent de mer blanc tachĂ© de noir ondule sur le sable, face au courant. Beetle juice ppdm Sur la berge, une bande de lions de mer nous observe, curieuse. Puis ils se jettent Ă  l’eau et viennent nager autour de nous, joueurs. Quelle grĂące ! Nous traversons l’anse en direction des zones trĂšs peu profondes qui embrassent la mangrove. LĂ , dans moins d’un mĂštre d’eau, nous flottons au dessus d’une bonne douzaine de requins Ă  pointes blanches qui somnolent sur le sable. Ils font entre 1m et 1m50 de long et ont un air patibulaire. InquiĂ©tant
Mais ils demeurent inoffensifs, et nous faisons chemin arriĂšre pour retrouver le bateau. La promiscuitĂ© sous marine ppdm Je n’ai pas envie de remonter Ă  bord mais je suis frigorifiĂ©, donc pas mĂ©content. En route, un peu Ă  l’écart du groupe, Julie, AurĂ©lien et moi croisons la nage d’une petite tortue vert clair. Je plonge et me mets sur le dos pour accompagner ses hypnotisants mouvements. Le temps se suspend alors. Sans la nĂ©cessitĂ© biologique de remonter prendre de l’air Ă  la surface, je l’aurai suivi toute une vie, cette petite tortue. De retour Ă  bord, j’ai les doigts des mains et des pieds blancs et bleus, et un large sourire sur mon grelotant visage. Quelques litres de thĂ© rĂ©tablissent ma tempĂ©rature corporelle Ă  un niveau decent. Sur la route qui nous ramĂšne Ă  Puerto Ayero, je converse longuement avec AurĂ©lien, en dominant les vagues puisque j’ai Ă©tĂ© “upgradĂ©â€ sur le pont supĂ©rieur. Au port, nous saluons nos acolytes de la journĂ©e, puis chacun prend la direction de ses foyers afin de se reposer d’une autre journĂ©e magique et intense. Je retrouve tout de mĂȘme Vincent et Camille pour un dĂźner rapide. Et nous nous saluons car nos chemins se sĂ©parent pour un temps demain, je ferai cap vers l’Ile d’Isabella, Ă  l’Ouest, quand eux iront Ă  San Cristobal, Ă  l’Est.

Pendantce temps à Vera Cruz, le Club des 5 Ratés reprend le chemin de l'école, pour étudier avec sérieux les adaptations de Stephen King sortis à la fin du dernier millénaire. Au programme de cet exposé à 5 voix : de la fascination morbide, des facultés psychiques, des souris et des hommes. 00:00 / Introduction de l'émission

Gens, Peuple, Parfois, je me demande si je ne me trouve pas au centre d’un immense complot intergalactique. Je veux dire, elles le savent bien pourtant les filles de que mon ADN il n’est pas gĂ©nĂ©tiquement programmĂ© pour faire du tu as notĂ© que mĂȘme Ă©crire le mot en entier ça m’est trĂšs trĂšs difficile ?. Et bien, je te prie de croire que ces petites perverses, dĂšs qu’il est question d’aller me faire transpirer sur un tapis, qui appellent-elles en premier lieu ? Je te le donne en mille Emile Tatie Sonia ! Et il faut croire que j’aime ça, vu que je ne peux rien leur refuser. Le pire c’est que j’en redemande, Ă©tant donnĂ© que j’y retourne Ă  chaque fois, souvenez-vous de mon cours de sport sur internet
 A force, je deviens docile et je ne bronche mĂȘme plus tu sais. C’est comme les yaourts en fait tout le bien que ça te fait Ă  l’intĂ©rieur, ça se voit Ă  l’extĂ©rieur. Un jour, je crois que je deviendrai mĂȘme aimable
 Ainsi, pour le test de ce semaine, me voici donc propulsĂ©e Ă  l’insu de mon plein grĂ©, lĂ -bas au centre de Paris, dans un endroit terrible et ultra haut-de gamme, la crĂšme de la crĂšme des Clubs de Sport, le temple de la sueur de Luxe, j’ai nommĂ© L’Usine ! Qui ne porte d’usine que de nom, car je te prie de croire qu’à l’intĂ©rieur c’est au top de la branchitude. Quand tu rentres dedans, c’est bien simple, on se rend tout de suite compte que c’est pas un Club de Sport lambda. Il y a des vachement confortables canapĂ©s, des belles machines Ă  cafĂ© avec des clĂŽnes de Georges Clooney derriĂšre, des jus de fruits terribles, des beaux meubles et tout et tout. On m’a mĂȘme expliquĂ© que quand tu laissais tes affaires de sport dans ton casier, et bien il y a un service de pressing qui vient les prendre, et ainsi tu trouves toujours le lendemain une tenue propre et fraĂźchement repassĂ©e. Et la Dame elle m’a dit que les adhĂ©sions Ă©taient limitĂ©es Ă  2000 membres, comme ça les gens ils ne se marchent pas dessus et ils ne font pas la queue aux machines et donc, il n’y a pas les bonnes effluves de transpiration comme dans les clubs oĂč tout le monde s’entasse. Pas une seule nĂ©nette habillĂ©e en fluo et qui fait genre t’as vu comment je suis trop bien gaulĂ©e ?Nan, ça ya pas lĂ -bas, mais en revanche, il y a Dita Van Teese en vrai oui, oui, comment veux-tu qu’elle soit comme ça naturellement sinon ? C’est qu’un ĂȘtre humain aprĂšs tout !. Bon, revenons Ă  nos moutons, moi j’étais prĂ©sentement lĂ  pour tester le Cours collectif qui s’appelle trĂšs poĂ©tiquement 90-60-90. Nan c’est pas une position sessouelle ! C’est un cours durant de 30 minutes Ă  1 heure, et qui est supposĂ© te dessiner une silhouette de rĂȘve. MĂȘme qu’aprĂšs ça, tu auras les mensurations parfaites enfin, ça dĂ©pend pour qui hein. DĂ©jĂ , quand tu vois la Dame-Prof, tu te dis Mais pourquoiiiiiiii ??? NDLR cette phrase est Ă  prononcer sur le mĂȘme ton que Moundir quand il crie dans la forĂȘt de Koh-Lanta. Je dis ça parce que la dame, c’est pas possible qu’elle soit fabriquĂ©e avec juste de la viande, des os et de l’eau. Comment ces matĂ©riaux ont pu s’assembler sur elle de cette façon, et que ça fait pas du tout pareil sur moi ? Elle est tout en caoutchouc, elle se plie dans tous les sens, elle est habillĂ©e en jaune et mĂȘme pas c’est ridicule si moi je fais ça, je ressemble Ă  un poussin dĂ©pressif. Elle s’agite dans tous les sens, elle reste bien coiffĂ©e et elle ne transpire pas si moi je fais ça, je ressemble automatiquement Ă  un schtroubi – chien mouillĂ© » en Alsacien. Alors, on commence par mettre un genre de ceinture Ă©lastique autour de ses chevilles. C’est trĂšs seyant car tu ne peux pas marcher correctement sans avoir l’air d’un canard boiteux. Mais c’est fait exprĂšs pour ça justement. C’est pour t’obliger Ă  tirer encore plus fort sur tes muscles d’ailleurs, c’est lĂ  que l’on fait soudainement connaissance avec des parties de soi-mĂȘme dont on ne soupçonnait mĂȘme pas l’existence
. Pendant que tu es en vive souffrance personnellement, j’étais en train de visualiser des petits kebabs bien gras, la dame elle te dit plein de mots barbares, tels que sangle, ceinture abdominale, etc
 LĂ , il y a une fille qui est arrivĂ©e en retard. Je lui ai dit ben mets-toi devant. Elle rĂ©pond nan, je ne peux pas tricher sinon
 je l’ai trouvĂ©e trĂšs cool. Ensuite, il faut enlever les sangles de ses chevilles et les accrocher Ă  une sorte de bĂąton le GymStick que ça s’appelle. Et faut savoir une chose trĂšs importante quand ils sont bleus, c’est qu’ils sont gentils ; mais quand ils sont noirs, c’est qu’ils sont trĂšs trĂšs mĂ©chants
 Ca fait comme un bĂąton de majorette en fait, et toi tu dois jouer avec traduction les soulever et les tirer. Sauf que ceux des majorettes sont mignons et Ă  peu prĂšs disciplinĂ©s
 Pendant ce temps-lĂ  Ă  Vera Cruz, toi tu te demandes oĂč qu’elle est l’horloge ??? Cherche pas, je faisais pareil quand ma maman m’avait inscrite au Conservatoire de Danse Classique lĂ -bas Ă  Beauvais dans l’Oise. Il n’y en avait qu’une seule blottie sous la pendule moi. Et la dame elle continue Ă  dire des choses incroyables comme cuisse, angle droit, jambes Ă©cartĂ©es
 D’ailleurs, je voudrais dire un truc
 Je ne sais pas si je peux, mais il faut absolument que je m’exprime Ă  ce sujet et bien, c’est rudement sessouel ce cours
 Je veux dire quand tu vois tous ces fessiers s’agiter devant toi il y a aussi des garçons, ça te fait des choses trĂšs bizarres dans le dedans de toi-mĂȘme tu sais
 La chaleur elle commence Ă  monter en toi au moment oĂč l’on doit se mettre Ă  4 pattes, et faire comme si on Ă©tait un petit chien qui avait une envie pressante genre j’ai trouvĂ© un arbre. Je t’avoue qu’il y a vraiment de quoi avoir des idĂ©es trĂšs trĂšs Ă©tranges
 Soudainement, tu es tirĂ©e de tes pensĂ©es libidineuses par la dure phrase rĂ©elle suivante Est-ce que ça va ? Comme tu es polie, tu rĂ©ponds Non. La Dame-Prof Est-ce que vous sentez vos triceps ? Moi C’est quoi ça des triceps ? Ça se trouve oĂč dans le corps humain ? La Dame-Musclor Comment ça vous ne les sentez pas ? Moi Euh, oui oui oui Madame, je les sens, ne me mangez pas !!! C’est juste que je sais pas oĂč ils sont ! ou alors, j’en ai pas, mais lĂ  ce n’est pas de ma faute. Bon, tu termines par du stretching. ImmĂ©diatement, dĂšs qu’il y a dĂ©tente oĂč il faut que tu fasses la position du fƓtus, lĂ  ça va tout de suite beaucoup mieux tu sais
 Conclusion En fait, ce cours 90-60-90 c’est exprĂšs fabriquĂ© pour un renforcement et une tonification musculaire trĂšs ciblĂ©e. Tout est passĂ© au crible Hanche, Taille, et Poitrine. Mais ce n’est pas sectaire hein ! MĂȘme les garçons ont le droit au bonheur et de penser Ă  ces endroits lĂ  aprĂšs tout. Il ne s’agit pas d’un cours de cardio-training dont tu ressors complĂštement Ă©chevelĂ©. Mais je te prie de croire qu’à la fin de la sĂ©ance, tu ressens chaque partie traitĂ©e de façon assez phĂ©nomĂ©nale
 Et pourquoi Ă  ton avis ? Et bien tout simplement parce que ça fonctionne mes enfants ! Infos Pratiques L’usine On va voir les chroniques de Sonia A lire Ă©galement Sonia a testĂ© le maquillage Ă  1 euros Sonia a testĂ© la dĂ©tox par les pieds Sonia a testĂ© la boisson qui rend ta peau belle

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  • et pendant ce temps lĂ  Ă  vera cruz