Garde Ă vue. A la diffĂ©rence de lâaudition libre, le placement en garde Ă vue est envisagĂ© si vous avez Ă©tĂ© interpellĂ©, en flagrant dĂ©lit, et que ces faits nĂ©cessitent que vous soyez maintenu(e) Ă la disposition des enquĂȘteurs dans les locaux de la police. Ce placement en garde Ă vue est dĂ©cidĂ© et placĂ© sous le contrĂŽle du Procureur de la RĂ©publique. Lâarticle 63-1 du
La garde Ă vue et l'audition libre Ătape incontournable lors de l'enquĂȘte pĂ©nale comme lors de l'instruction, l'audition de la personne soupçonnĂ©e d'avoir commis ou tentĂ© de commettre une infraction fait l'objet d'une rĂ©glementation prĂ©cise. AprĂšs les rĂ©formes du 14 avril 2011 et du 27 mai 2014, la personne soupçonnĂ©e peut dĂ©sormais ĂȘtre entendue au cours d'une garde Ă vue ou au cours d'une audition libre. Ces deux mesures prĂ©sentent de nombreux points communs, ne serait-ce que l'objectif de recueillir les dĂ©clarations du suspect ou de l'interroger sur les proximitĂ© ne doit toutefois pas masquer certaines diffĂ©rences importantes la contrainte inhĂ©rente Ă la garde Ă vue implique une dĂ©limitation plus Ă©troite de son domaine et un encadrement plus strict. Ces spĂ©cificitĂ©s se retrouvent alors s'agissant des droits reconnus Ă la personne et s'agissant du dĂ©roulement de la mesure, sans pour autant faire disparaĂźtre ce droit commun applicable Ă l'audition de la personne de la collaboration entre un universitaire et un avocat, cet ouvrage s'inscrit dans une dĂ©marche rĂ©solument pratique ; il s'est nourri de nombreux Ă©changes, oĂč le savoir de l'un s'enrichit de l'expĂ©rience de l'autre et rĂ©ciproquement. Afin de traduire cette volontĂ©, les dĂ©veloppements s'articulent autour des questions concrĂštes que rencontrent les avocats et les autres professionnels concernĂ©s au cours d'une garde Ă vue ou d'une audition libre. Ces mesures, encore modifiĂ©es par les lois du 3 juin 2016 et du 23 mars 2019, sont prĂ©sentĂ©es de façon exhaustive et concrĂšte, Ă travers quatre thĂšmes le recours Ă la garde Ă vue et Ă l'audition libre ; les droits lors de la garde Ă vue et de l'audition libre ; le dĂ©roulement de la garde Ă vue et de l'audition libre ; les suites de la garde Ă vue et de l'audition libre.
Par Lâ audition libre est une mesure que peut prendre la police afin dâinterroger une personne quâelle estime ne pas avoir participĂ© Ă la commission dâune infraction. Cette mesure comme son nom lâindique se fait donc sans contrainte contrairement Ă la garde-Ă -vue qui elle prive de sa libertĂ© la personne concernĂ©e.
Mise en examen, garde Ă vue, auditions des enfants... Voici comment les enquĂȘteurs mĂšnent leurs investigations dans ces affaires la mise en examen du directeur d'une Ă©cole de Villefontaine IsĂšre pour viols et agressions sexuelles sur plusieurs Ă©lĂšves de son Ă©tablissement, d'autres affaires Ă©mergent. La justice a annoncĂ©, jeudi 9 avril, avoir recensĂ©, en Savoie, 43 victimes dans l'enquĂȘte sur un instituteur soupçonnĂ© d'avoir violĂ© plusieurs de ses Ă©lĂšves de maternelle et de CP et mis en examen en 2013. "Les parents ont vu ressurgir des souvenirs avec l'affaire de Villefontaine", a dĂ©clarĂ© l'avocat de parents d'une fois que l'affaire a Ă©clatĂ©, que se passe-t-il ? Comment se dĂ©roule l'enquĂȘte ? Francetv info revient sur les Ă©tapes qui jalonnent le parcours dĂ©part, une plainte ou un signalementUn mineur peut porter plainte lui-mĂȘme, mais la plupart du temps, ses parents reprĂ©sentants lĂ©gaux dĂ©posent une plainte en son nom. Ils le font aprĂšs avoir recueilli les confidences de leurs enfants, surtout s'ils sont petits. ContactĂ©e par francetv info, l'avocate Marie Grimaud, qui reprĂ©sente l'association Innocence en danger, cite l'exemple d'une femme qui a portĂ© plainte contre l'animateur du centre de loisirs de sa fille. "Il m'a touchĂ© la zĂ©zette plusieurs fois", avait dĂ©clarĂ© avec spontanĂ©itĂ© la fillette de 3 ans, lors d'une discussion avec sa mĂšre. A l'origine d'une enquĂȘte, il peut aussi y avoir une dĂ©nonciation de la part d'une infirmiĂšre, d'un directeur d'Ă©cole, ou de toute autre personne extĂ©rieure. Lorsqu'une personne a connaissance de la situation d'un enfant en danger ou en risque de l'ĂȘtre, la loi lui impose d'en informer les professionnels assistantes sociales, mĂ©decins... elle doit faire un l'enquĂȘte est prise en charge par les policiers ou les gendarmes formĂ©s pour auditionner les enfants et les personnes soupçonnĂ©es d'infractions sexuelles. En gendarmerie, chaque unitĂ© possĂšde au moins un membre formĂ©. Il existe aussi des brigades spĂ©cialisĂ©es, rĂ©parties par dĂ©partements Brigade de protection des mineurs BPM pour la police, Brigade de prĂ©vention de la dĂ©linquance juvĂ©nile BPDJ pour la gendarmerie. A Paris, la BPM est rattachĂ©e Ă la police judiciaire. C'est la fameuse brigade dont le quotidien est racontĂ© dans le film Polisse, prix du jury au Festival de Cannes en des mineurs, un moment dĂ©licatC'est aux enquĂȘteurs de choisir le meilleur moment pour entendre un enfant. "Je prĂ©fĂšre auditionner rapidement, dans un temps voisin de l'action. Ainsi, l'enfant qui s'est confiĂ© une premiĂšre fois parle une seconde fois, et aprĂšs on le laisse tranquille", confie un enquĂȘteur Ă francetv info. Afin d'Ă©viter les traumatismes liĂ©s Ă la multiplication d'auditions, l'enregistrement sonore ou audiovisuel d'un mineur est obligatoire. Mais cela requiert son consentement ou celui de son reprĂ©sentant auditions sont menĂ©es dans le cadre d'une procĂ©dure appelĂ©e "MĂ©lanie", du nom de la premiĂšre petite fille Ă avoir Ă©tĂ© entendue dans ces conditions. Selon cette procĂ©dure, l'enfant est interrogĂ© dans une salle dĂ©corĂ©e comme le serait une chambre d'enfant entre 4 et 14 ans. Il s'assoit sur une chaise et peut prendre des jouets. Un gendarme formĂ© est Ă l'intĂ©rieur, un autre Ă l'extĂ©rieur. Un expert psychiatre peut ĂȘtre rĂ©quisitionnĂ© pour faciliter l'audition, qui dure 20 Ă 30 minutes."Quel est le prĂ©nom de ton papa ? De ta maman ? OĂč habites-tu ? En quelle classe es-tu ?" ce sont les premiĂšres questions posĂ©es. "Il faut des questions courtes, claires et prĂ©cises", souligne l'enquĂȘteur. Il a appris Ă mettre un enfant en confiance pendant une formation de trois semaines. "S'il aime le foot, on peut lui en parler." Le dialogue peut ensuite s'engager "Est-ce que tu sais pourquoi tu es lĂ ?" "Oui, j'ai eu mal...""Un enfant dĂ©finit le sexe avec ses mots. C'est trĂšs diffĂ©rent selon l'Ăąge. Un enfant de 3 ans peut se confier, mais s'il n'a rien dit au bout de 10 Ă 15 minutes, c'est compliquĂ©. Avec une adolescente, le contact est souvent difficile Ă Ă©tablir", commente l'enquĂȘteur. Parfois, il rend visite avant l'audition, pour devenir un visage familier. "Je me prĂ©sente, comme ça, on peut me reconnaĂźtre." 3Garde Ă vue et poursuites Ă l'encontre du mis en causeAvant d'entendre la personne soupçonnĂ©e de viols ou d'agressions sexuelles, les enquĂȘteurs cherchent Ă obtenir le maximum d'informations sur elle. Il faut donc travailler sur son environnement. Par exemple, le conjoint du mis en cause sera interrogĂ©, puis son employeur, pour savoir comment il se comporte au les faits se sont produits dans une classe ou en colonie, un maximum d'Ă©lĂšves est, en principe, interrogĂ©, mais tout dĂ©pend de l'ampleur de l'affaire. "Il faut Ă©toffer au maximum, pour avoir des Ă©lĂ©ments probants Ă prĂ©senter en garde Ă vue", explique l'enquĂȘteur, qui cherche toujours Ă obtenir des aveux. "Dans ce type d'affaires, ils sont dĂ©terminants."A l'issue de la garde Ă vue, c'est le parquet qui dĂ©cide des poursuites, ou d'un classement sans suite. Dans le premier cas, la procĂ©dure est classique. Elle dĂ©pend de la gravitĂ© des faits. Les suites peuvent aller d'un jugement en comparution immĂ©diate au tribunal correctionnel, Ă , en cas de viol, un procĂšs devant une cour d'assises. Mais ce type de procĂ©dure est long et coĂ»teux. Alors, pour aller plus vite et pour prĂ©server les victimes, les faits sont souvent correctionnalisĂ©s, constate l'avocate Marie Grimaud. Le crime est converti en dĂ©lit et est jugĂ© devant un tribunal correctionnel, donc sans alternative si la plainte est classĂ©e sans suiteParfois, la plainte est classĂ©e sans suite car l'infraction n'est pas suffisamment caractĂ©risĂ©e. Les poursuites sont donc abandonnĂ©es, mais il reste une possibilitĂ© de relancer une enquĂȘte. Avec l'aide d'un avocat, on peut se constituer partie civile et saisir ainsi directement un juge d'instruction. Lui va mener une nouvelle enquĂȘte, Ă charge et Ă dĂ©charge, et dĂ©cider ou pas d'une mise en le cas pour 80% des clients de Marie Grimaud. "Innocence en danger se constitue partie civile quand l'affaire est mĂ©diatisĂ©e [notamment dans l'affaire de Villefontaine], explique-t-elle. Mais on le fait aussi lorsque les parents viennent nous voir. Quand la plainte est classĂ©e sans suite, les enfants continuent parfois Ă faire des cauchemars, Ă ĂȘtre traumatisĂ©s. Leurs parents veulent donc relancer l'enquĂȘte."C'est ce qui s'est passĂ© pour la mĂšre qui a portĂ© plainte contre l'animateur du centre de loisirs de sa fille. "La plainte avait Ă©tĂ© classĂ©e au bout de sept jours d'enquĂȘte et l'animateur mutĂ© dans un autre centre de loisirs. Mais la fillette pleurait beaucoup et refusait d'aller Ă l'Ă©cole. Le juge d'instruction a ouvert une enquĂȘte et huit mois aprĂšs, a mis en examen l'individu pour agression sexuelle, avec interdiction d'entrer en contact avec des enfants et obligation de soins. Il a finalement reconnu les faits", raconte Marie Grimaud. Il sera prochainement jugĂ© devant un tribunal correctionnel. Il risque jusqu'Ă 10 ans de prison et 150 000 euros d'amende, car la victime a moins de 15 ans.LAudition Libre Et La Garde A Vue - Perrier J.-P.. La garde Ă vue et l'audition libre Ătape incontournable lors de l'enquĂȘte pĂ©nale . Ce site heidiffĂ©rent ! Votre commande mise Ă disposition en librairie ! Votre commande mise Ă disposition en librairie ! 0 Mon panier 0. Nos Ă©diteurs. JEUNESSE-BD . 1 2 3 Soleil; AB Ludis Le Quotidien du 21 novembre 2011 ProcĂ©dure pĂ©nale RĂ©f. Cons. const., dĂ©cision n° 2011-191/194/195/196/197 QPC, du 18 novembre 2011 N° Lexbase A9214HZB CrĂ©er un lien vers ce contenu [BrĂšves] "QPC Garde Ă vue II" constitutionnalitĂ© des nouvelles dispositions et rĂ©serve Ă©mise quant aux dispositions relatives Ă l'audition libre. Lire en ligne Copier A la suite de la dĂ©cision du Conseil constitutionnel du 30 juillet 2010 Cons. const., dĂ©cision n° 2010-14/22 QPC, du 30 juillet 2010 N° Lexbase A4551E7P, censurant plusieurs articles du Code de procĂ©dure pĂ©nale relatifs Ă la garde Ă vue, la loi n° 2011-392 du 14 avril 2011 N° Lexbase L9584IPN a eu pour objet de remĂ©dier Ă cette inconstitutionnalitĂ©. A cette fin, ont notamment Ă©tĂ© insĂ©rĂ©s dans le Code de procĂ©dure pĂ©nale les articles 63-3-1 N° Lexbase L9629IPC, 63-4 N° Lexbase L9746IPN, 63-4-1 N° Lexbase L9630IPD Ă 63-4-5 N° Lexbase L9634IPI. Par ailleurs, il rĂ©sulte de l'article 62 du mĂȘme code N° Lexbase L9750IPS qu'une personne Ă l'encontre de laquelle il apparaĂźt qu'il existe des raisons plausibles de soupçonner qu'elle a commis ou tentĂ© de commettre une infraction peut ĂȘtre entendue par les enquĂȘteurs en dehors du rĂ©gime de la garde Ă vue dĂšs lors qu'elle n'est pas maintenue Ă leur disposition sous la contrainte. Cette disposition permet ce qui est parfois dĂ©nommĂ© "l'audition libre". Saisi au titre d'une question prioritaire de constitutionnalitĂ© soulevĂ©e Ă l'encontre de ces dispositions, le Conseil constitutionnel a jugĂ© conformes Ă la Constitution les articles 63-3-1, 63-4, 63-4-1 Ă 63-4-5 relatifs Ă la garde Ă vue, et Ă©mis une rĂ©serve sur l'article 62 relative Ă l'audition libre pour en assurer la conformitĂ© Ă la Constitution Cons. const., dĂ©cision n° 2011-191/194/195/196/197 QPC, du 18 novembre 2011 N° Lexbase A9214HZB. Le second alinĂ©a de l'article 62 permet "l'audition libre" d'une personne en dehors du rĂ©gime de la garde Ă vue, c'est-Ă -dire sans son maintien Ă la disposition des enquĂȘteurs sous le rĂ©gime de la contrainte. DĂšs lors que la personne consent librement Ă ĂȘtre entendue, aucune exigence constitutionnelle n'impose qu'elle bĂ©nĂ©ficie de l'assistance effective d'un avocat. Toutefois, le Conseil constitutionnel a jugĂ© qu'il rĂ©sulte du respect des droits de la dĂ©fense qu'une personne Ă l'encontre de laquelle il apparaĂźt, avant son audition ou au cours de celle-ci, qu'il existe des raisons plausibles de soupçonner qu'elle a commis ou tentĂ© de commettre une infraction pour laquelle elle pourrait ĂȘtre placĂ©e en garde Ă vue, ne saurait ĂȘtre entendue ou continuer Ă ĂȘtre entendue librement par les enquĂȘteurs que si elle a Ă©tĂ© informĂ©e de la nature et de la date de l'infraction qu'on la soupçonne d'avoir commise et de son droit de quitter Ă tout moment les locaux de police ou de gendarmerie. Sous cette rĂ©serve applicable aux auditions rĂ©alisĂ©es postĂ©rieurement Ă la publication de la prĂ©sente dĂ©cision, le Conseil constitutionnel a jugĂ© que les dispositions du second alinĂ©a de l'article 62 du Code de procĂ©dure pĂ©nale ne mĂ©connaissent pas les droits de la dĂ©fense. © Reproduction interdite, sauf autorisation Ă©crite prĂ©alable newsid428852 Utilisation des cookies sur Lexbase Notre site utilise des cookies Ă des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramĂ©trer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels. En savoir plus Parcours utilisateur Lexbase, via la solution Salesforce, utilisĂ©e uniquement pour des besoins internes, peut ĂȘtre amenĂ© Ă suivre une partie du parcours utilisateur afin dâamĂ©liorer lâexpĂ©rience utilisateur et lâĂ©ventuelle relation commerciale. 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