Lepansement est un dispositif de protection destiné à recouvrir une plaie pour maîtriser le risque infectieux de la plaie. Classification. Une plaie aiguë avec à risque infectieuxBonjour, Suite à ma première question, j’aurais d’autres questionnements. Je suis aller chez le gynécologue et j’ai piler dans une trace de sang sec par terre. Vous m’avez mentionner ne pas avoir de danger si je m’étais assise sur la tache de sang nu sur la table de gynécologie. Pour faire suite, lorsque je me suis habiller, j’ai toucher à mes bas avec mes doigts dont j’ai des plaies car j’arrache mes cuticules et la peau un peu plus loin De plus, j’ai mis mon pied avec le bas dans ma culotte lorsque je me m’habillait et jai porter cette culotte jusqu’à chez moi préciser qu’il y avait ma propre serviette sanitaire sans sang Il y a t’il danger d’attraper l’Hépatite B,C et VIH dans les situations décrite ? De plus, si je suis vacciner pour l’hépatite B, puis-je attraper, transmettre la maladie et quand les tests pour ces dites maladie sont fiable à 100% Merci Lili Bonjour Lili! Merci encore une fois de faire confiance à AlterHéros avec tes diverses questions concernant la santé sexuelle! Tu es loin d’être la seule à se poser des questions sur les risques de transmission de différentes infections transmissibles sexuellement ou par le sang, et il nous fait toujours plaisir de pouvoir éclairer le public sur ces sujets super importants! Alors si je comprends bien les nouvelles informations que tu me partages, à la suite de cette ancienne question Est-ce qu’il y a un risque de transmission d’hépatites ou de VIH en allant au gynécologue ou en marchant dans une trace de sang? tu précises que tu as de petites plaies sur les doigts en raison du fait que tu as tendance à arracher les cuticules autour de tes ongles. Dans ce contexte, tu te demandes s’il est possible de contracter le VIH, l’hépatite B ou l’hépatite C si tu as pu toucher du sang sec avec tes doigts et qu’il a pu avoir un contact entre ces doigts et ta petite culotte. L’hépatite B, l’hépatite C ou le VIH ne se transmettent pas par les simples contacts avec une personne porteuse du virus, y compris le partage de toilettes, de verres ou d’ustensiles. Ces virus se transmettent s’il y a des sécrétions vaginale/anales, lait parental, sperme ou du sang contaminé à l’un de ces virus pénétrant l’organisme d’une personne non-infectée via une porte d’entrée contact avec les muqueuses, plaie ouverte, injection, etc. Si le sang sur lequel tu t’es assis était sec, alors il y a très peu de chances que celui-ci n’a pas pu entrer dans ton corps via les plaies sur tes doigts. De plus, je doute que les particules de sang séché sur tes doigts aient été suffisamment en grande quantité pour risquer de contracter l’un de ces virus. Il me semble donc peu probable que cette situation puisse être une source de transmission, mais il m’est tout de même impossible de garantir à 100% que ta situation ne comporte aucun risque. Conséquemment, puisque le risque zéro n’existe pas, la meilleure façon d’en avoir la certitude est de réaliser un test de dépistage des diverses infections transmissibles sexuellement ou par le sang. Le dépistage des hépatites B et C ne se fait pas systématiquement dans les dépistages routiniers contrairement au VIH, il faudrait que tu précises à l’infirmier ou l’infirmière qui se chargera de recueillir les échantillons de ton désir de recevoir un dépistage pour ces virus en particulier. Tu peux consulter cette carte du Portail VIH/Sida du Québec pour connaître les différents services de dépistage dans ta région. Un dépistage de temps en temps, ça nous permet de faire un petit suivi, d’adresser des questions concernant la santé sexuelle à l’ s’occupant de nous et d’obtenir les bons traitements advenant un résultat positif! Les périodes fenêtres soit le temps nécessaire entre l’exposition au virus et la possibilité de détecter le virus via un test de dépistage varient selon le virus et selon la technologie utilisée pour le dépistage. Voici la liste des différentes périodes fenêtre pour chacun des virus nommés dans ta question Virus de l’hépatite C De trois à six mois après l’exposition Virus de l’hépatite B Peut être détecté de une à douze semaines suivant l’exposition au virus de l’hépatite B, avec une moyenne de quatre semaines. Ainsi, la période fenêtre peut s’étendre jusqu’à douze semaines. VIH La présence du VIH peut être détectée quelques semaines après l’infection, mais cela peut prendre jusqu’à trois mois. Puis, concernant le vaccin contre l’hépatite B, je tiens à préciser que celui-ci est sûr et efficace, procurant une protection de 95 % à 100 % contre la maladie en fonction des différentes études. La prévention de l’hépatite B permet d’éviter les complications que cette pathologie est susceptible d’entraîner, notamment l’apparition d’une forme chronique ou d’un cancer du foie. Généralement, trois doses du vaccin contre l’hépatite B sont suffisantes pour immuniser un individu pour toute sa vie. Toutefois, il est possible de demander à son médecin de réaliser un test d’anticorps concernant l’hépatite B, notamment 20 ans après la dernière dose du vaccin. Le ou la médecin pourra ainsi déterminer si tu as besoin d’un booster contre l’hépatite B le terme booster est l’expression utilisée par médecins pour définir une dose de rappel d’un vaccin pour augmenter les anticorps. Pour plus d’informations concernant l’hépatite A et l’hépatite B, je te recommande cette page du Portail VIH/Sida du Québec. Pour l’hépatite C, tu peux cliquer ici. Finalement, pour le VIH, je t’invite à consulter cette page. Par ailleurs, je demeure ma foi étonné qu’une trace de sang ait pu se trouver sur la table d’ gynécologue. Il pourrait être intéressant de contacter la clinique où tu as ce rendez-vous pour les inviter à être plus dans l’hygiène de l’espace de travail entre chaque Qu’en penses-tu? J’espère que cela répond à tes diverses questions! Tu es la bienvenue pour nous écrire de nouveau si tu en ressens le besoin! Chaleureusement, Guillaume, pour AlterHéros heu? tu sais lire ? prend un peu de recul et relit les extraits que tu viens de citer t'as des plaies dans la bouche ? on peut coller tout un 38 tonnes de si, on finira tjrs contaminé si on t'écoutes et fatalement en effet si on cumule les comportements a risques, on finira par y arriver .. que recherches tu ? A quoi sert ce traitement ? Ce traitement, appelé Traitement Post-Exposition TPE permet d'éviter une contamination lorsqu’on a été exposé au VIH. Il se compose de plusieurs médicaments actifs contre le VIH en général une trithérapie. Il doit être pris pendant 28 jours. Pour que son efficacité soit la meilleure possible, il faut débuter le TPE le plus tôt possible idéalement moins de 4 heures après le risque. Comment prendre le TPE ? Généralement les urgences délivrent un traitement post exposition pour 3 à 5 jours. Deux ou trois jours plus tard, lors d’une nouvelle visite médicale, un médecin dit référent VIH» refait un point avec vous sur la situation il peut décider d’arrêter le traitement, de le modifier ou de le poursuivre durant 28 jours en fonction de plusieurs facteurs tolérance, réévaluation du risque, etc.. Pour que le traitement soit efficace, il convient de respecter impérativement la durée , les doses prescrites et les horaires de prise. Y a-t-il des précautions particulières ? La prise du traitement doit se faire avec de la nourriture. Si vous prenez d’autres médicaments, si vous avez une hépatite ou si vous êtes enceinte, signalez-le au médecin. Certains effets indésirables d’intensité variable peuvent apparaître dans les premiers jours. En cas d’effets indésirables importants, parlez-en à un médecin immédiatement pour éviter les interruptions de traitement. Il existe des solutions. Il y a des effets indésirables ? Avec les traitements actuels, il n'y a en général pas ou peu d'effets indésirables. Parfois des diarrhées, nausées, fatigue, qui disparaissent spontanément au bout de quelques jours. Si vous avez des effets indésirables persistants que vous pensez liés au traitement, surtout n’arrêtez pas celui-ci mais parlez-en aussitôt au médecin. Il pourra vous soulager en cas de mauvaise tolérance médicaments anti diarrhéiques, anti vomissements/nausées… ou modifier votre traitement. Que dois-je faire si j’ai oublié une prise ? Si le TPE qui vous a été prescrit se prend 1 fois par jour et que vous vous apercevez de l’oubli • dans les 12 heures suivant l’heure de prise habituelle prenez votre médicament dès que possible et poursuivez votre traitement normalement ; • plus de 12 heures après l’heure de prise habituelle ne prenez pas la dose oubliée et poursuivez votre traitement normalement. Si le TPE qui vous a été prescrit se prend 2 fois par jour et que vous vous apercevez de l’oubli • dans les 4 heures suivant l’heure de prise habituelle prenez votre médicament dès que possible et poursuivez votre traitement normalement ; • plus de 4 heures après l’heure de prise habituelle ne prenez pas la dose oubliée et poursuivez votre traitement normalement. Et si j’ai vomi ? Si vous avez vomi • dans l’heure suivant la prise des médicaments, prenez une nouvelle dose ; • plus d’une heure après la prise des médicaments, il est inutile de prendre une autre dose. Pendant le traitement et pendant 8 semaines après la fin du traitement, protégez-vous et protégez vos partenaires en utilisant un préservatif lors de chaque rapport sexuel. Le résultat du test de dépistage sera totalement fiable 12 semaines après le risque soit 8 semaines après la fin du TPE. Est-ce que je peux avoir des rapports sexuels pendant le traitement ? Malgré une efficacité reconnue, il est recommandé d’utiliser un préservatif, et ce jusqu’au dernier dépistage prévu soit 12 semaines après la prise de risque. Au cours des différentes consultations, le médecin dépistera également les autres IST. Le préservatif protège aussi des autres infections sexuellement transmissibles. Aircontaminé : vous pouvez aussi attraper une maladie de rongeur en respirant de la poussière contaminée par de l’urine de rat ou de souris. Contact avec une plaie : si vous avez une égratignure ou une blessure récente non cicatrisée, elles peuvent être le point d’entrée de la maladie dans votre corps. Connaître les différents types de plaie Une plaie est une déchirure de la chair, plus ou moins profonde. Elle est causée par un contact avec un objet tranchant, par une morsure ou par un choc avec une surface dure, lors d’une chute par exemple. Pour les brûlures, il y a une conduite à tenir spécifique. On distingue plusieurs types de plaies. - Une excoriation cutanée ou égratignure, touche les couches superficielles de la peau. Les bords de la plaie sont irréguliers. Le saignement et de faible abondance et de courte durée et la plaie entraîne une douleur similaire à celle provoquée par une brûlure. - Une plaie profonde, ou entaille, a des bords découpés plus nettement. Les saignements peuvent être importants, et dépendent de la localisation de la blessure ainsi que de sa profondeur. Lorsque la blessure est profonde, elle peut dépasser les tissus sous-cutanés et toucher les tendons, les muscles, les ligaments, les nerfs ou même l’os, notamment au niveau des doigts et des mains. Les saignements sont importants, voire impressionnants lors d’une plaie sur le cuir chevelu. Une blessure au visage ou aux mains peut aussi entraîner un saignement important. SAIGNEMENT. Lorsque le sang gicle ou coule de façon continue de la plaie, une pression doit être exercée directement sur celle-ci afin d'arrêter le saignement. Retrouvez les étapes d’intervention sur le site de la croix-rouge. Complications en cas de plaie Une plaie peut donner lieu à des complications infectieuses qui se manifestent par des rougeurs, des douleurs à la pression ou une douleur pulsante avec une sensation de battement, une peau plus chaude et éventuellement l’apparition de pus. L’infection entraîne des complications dès lors qu’elle touche une articulation, ou qu’elle s’accompagne de fièvre ou de ganglions. Il est également recommandé de vérifier si les vaccins anti-tétaniques sont à jour, pour prévenir l’apparition du tétanos. Une plaie profonde touchant les nerfs, tendons ou articulations est susceptible d’entraîner des problèmes moteur en cas de lésion. Traitement des plaies mineures Les éraflures, écorchures ainsi que les coupures cutanées peu profondes et peu étendues peuvent être traitées à domicile après s'être désinfecté les mains. Pour nettoyer la plaie passer la plaie sous un filet d’eau à température ambiante ou avec du sérum physiologique. Les corps étrangers gravillons, brins d’herbe peuvent être retirés avec une pince à épiler désinfectée. Pour désinfecter la plaie nettoyer de l’intérieur vers l’extérieur, avec une compresse et un antiseptique. Si la plaie est suintante, appliquer de l’éosine aqueuse pour l’assécher. Enfin, pour protéger la plaie selon le type de plaie, il est possible de la laisser à l’air libre, ou au contraire de la recouvrir d’un pansement adhésif. Dans le cas d’une coupure peu profonde et peu étendue, poser des bandelettes adhésives dans les six heures qui suivent la blessure en vue d’une bonne cicatrisation. Consultation et prise en charge médicale Il est nécessaire de consulter un médecin dans certains cas saignement abondant ou pulsatile, troubles de la coagulation, plaie profonde ou au contraire petite mais provoquée par un objet pointu, plaie qui touche l’œil ou la main, la tête ou gêne dans la mobilité d’une articulation, présence de vertiges, pâleur, sueurs et signes de malaise. La consultation d’un médecin dans la journée est recommandée si la plaie est très souillée ou s’il s’agit d’une morsure. Elle est également nécessaire en cas de doute sur la vaccination contre le tétanos.
Laffaire du sang contaminé est un scandale ayant touché plusieurs pays dans les années 1980 et 1990 relativement à des infections ayant eu lieu par des transfusions sanguines.En raison de mesures de sécurité inexistantes ou inefficaces, plusieurs personnes ont été contaminées par le virus du sida ou de l'hépatite C suite à une transfusion sanguine.Article Publiée le 27/07/2020 Information proposée par Service Public d’Information en Santé Quels sont les différents types de plaies ? Une plaie est une effraction plus ou moins profonde de la peau. Il en existe de très nombreuses formes. Une excoriation cutanée ou égratignure touche seulement les couches superficielles de la peau. Les bords de la plaie sont alors souvent irréguliers, le saignement de faible abondance et de courte durée. Une excoriation étendue peut toutefois provoquer une douleur ressemblant à une brûlure. En général, les soins locaux suffisent pour ce genre de petit bobo. Les plaies plus profondes ou entailles ont des bords, appelés aussi berges, découpés plus nettement. Les saignements sont parfois importants et la plaie souvent douloureuse. Les berges doivent, dans certains cas, être rapprochées l’une de l’autre suture ou colle biologique par un médecin, afin d’éviter une cicatrice inesthétique. Une plaie peut donner lieu à d’importants saignements, notamment sur le cuir chevelu parfois spectaculaire, au visage et aux mains. Ces saignements peuvent être d’origine veineuse, artérielle ou mixte. Les saignements veineux sont généralement réguliers, en nappes. Les saignements artériels, plus rares, se caractérisent au contraire par une très forte pression et un débit pulsatile le sang sort par à-coups et parfois en jet, au rythme du pouls. Ils peuvent provoquer des hémorragies importantes. Quelles sont les complications éventuelles des plaies ? Une plaie ou une excoriation peut être suivie de complications infectieuses. L’infection se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu’elle touche une articulation ou qu’elle s’accompagne d’autres signes ganglions douloureux, fièvre. Toute plaie est susceptible de se compliquer de tétanos chez une personne non vaccinée. Les plaies peuvent aussi entraîner des problèmes moteurs en cas de lésions nerveuses, tendineuses ou articulaires négligées. Une plaie de la main, même d’aspect bénin, doit ainsi faire l’objet d’un examen médical minutieux. Que faire en cas de plaie ? Si la blessure saigne par jet ou en nappes abondantes, comprimez la plaie avec une compresse stérile, ou à défaut avec un linge propre, de préférence repassé au fer. Ne faites pas de garrot. Attendez dix minutes et levez la compression doucement. Si la plaie saigne à nouveau, consultez un médecin. En cas d’hémorragie persistante, pratiquez une compression manuelle que vous relâchez de temps en temps en attendant les secours. N’appliquez rien sur une plaie autre qu’un antiseptique incolore ou de l’eau si elle comporte des berges éloignées nécessitant d’être rapprochée par suture ou colle biologique. Si la blessure ne présente pas un caractère grave, nettoyez-la à l’eau courante tiède avec du savon. Enlevez les souillures éventuelles avec une pincette propre. Ne désinfectez la plaie qu’après l’avoir nettoyée à l’eau et au savon et rincée soigneusement. Dans la mesure du possible, n’appliquez ni sparadrap ni pansement et laissez la plaie à l’air libre. Si la plaie est une coupure peu profonde, vous pouvez poser des bandelettes adhésives après l’avoir nettoyée, désinfectée et bien séchée. Elles doivent être posées rapidement moins de 6 heures après le moment où la plaie s’est formée. Pour bien rapprocher les bords de la plaie, placez la première bandelette au centre à la coupure, perpendiculairement, en maintenant ses bords rapprochés. Posez ensuite les autres bandelettes en les séparant de quelques millimètres. Finissez en posant deux bandelettes de part et d’autre de la coupure, parallèles à elle et collées sur les précédentes. Les bandelettes doivent être retirées après une semaine en les humidifiant. Vérifiez que vous êtes à jour de vos vaccinations contre le tétanos rappel tous les vingt ans à l’âge adulte. Quand consulter en cas de plaie ? Appelez votre médecin traitant immédiatement, ou rendez-vous au service d’urgence le plus proche si la plaie provoque un saignement qui semble abondant ou pulsatile. s'il s'agit d'une morsure. si elle est profonde et béante, ou au contraire petite mais provoquée par un objet pointu couteau, clou, etc.. si la plaie touche l'œil ou la main, quelle que soit sa profondeur. si le blessé présente une pâleur du visage, des sueurs, une soif importante, des vertiges ou des petits malaises. Consultez un médecin dans la journée si la plaie est très souillée. si la plaie se situe sur le visage, le cou, la tête ou entraîne une gêne pour mobiliser une articulation voisine. si elle n'arrête pas de saigner faiblement. si la personne a été vaccinée contre le tétanos depuis plus de vingt ans ou s'il existe un doute sur cette vaccination. si la personne est diabétique ou immunodéprimée risque d'infection augmenté. si la plaie présente des signes d'infection rougeur, chaleur, douleur. si la plaie ne cicatrise pas au bout de deux semaines. Comment soigner une plaie ? L’utilisation d’un antiseptique local ne doit pas faire négliger la première étape indispensable au soin d’une plaie le nettoyage. Un simple lavage soigneux à l’eau tiède et au savon permet d’éliminer la majorité des germes. Cette étape doit être suivie d’un rinçage tout aussi soigneux car certains antiseptiques peuvent être inactivés par la présence de savon. Les antiseptiques les plus couramment utilisés sont les biguanides chlorhexidine et hexamidine, ainsi que les dérivés du chlore et de l’iode. L’association de plusieurs antiseptiques doit toujours être évitée. Elle risque d’annuler leurs effets ou, dans certains cas, elle peut entraîner la formation de produits irritants. Il faut toujours préférer les formes unidoses ou les petits flacons une fois ouverts, les antiseptiques peuvent, paradoxalement, être contaminés. Il est important de respecter les modes d’emploi pur ou dilué, rinçage, date de péremption, etc.. Le pansement protecteur doit être changé tous les jours pendant deux à trois jours, puis tous les deux jours. À chaque renouvellement de pansement, mieux vaut la nettoyer doucement avec de l'eau ou du soluté physiologique. En cas de saignement chez les personnes sans troubles connus de la coagulation, la compression de la plaie pendant quelques minutes est souvent suffisante. Le Service Public d’Information en Santé, au sein du Ministère des solidarités et de la santé, associe les institutions et agences publiques missionnées dans les champs de la santé, ainsi que les partenaires privés à but non lucratif associations, ordres professionnels, sociétés savantes, universités…. La démarche vise à assurer la cohérence et la cohésion des actions autour d’une vision commune de l’information publique en santé prévoyant également l’élaboration d’outils favorisant l’implication des usagers au processus d’amélioration du système de santé. Service Public d’Information en Santé Le contenu proposé vous a-t-il été utile ? Sila blessure touche un membre inférieur, allongez-vous et soulevez la zone affectée au-dessus du niveau du cœur. 3. Glace. L’application de glace sur une plaie contracte les vaisseaux sanguins, permettant une rapide coagulation sanguine et d’arrêter le saignement. La meilleure façon d’y parvenir est d’envelopper des glaçons dans un chiffon propre et sec et de la placer
On se rappelle que selon les troupes du Général Tolé » 1, Simon 2 peut vous empêcher de circuler à Ouagadougou ou vous interdire l’accès de certaines artères de la cité-capitale. C’est certainement une simple boutade mais on ne le sait que trop bien, quelquefois la fiction rattrape la réalité. Les chiens de Ouagadougou en feront l’amer constat. Du 9 au 22 juin dernier, tout chien rencontré sans accompagnant et non tenu en laisse devait passer de vie à trépas si ses pattes et un brin de chance ne lui permettaient pas d’échapper aux plombs 12 et aux gourdins qui lui étaient réservés. Les raisons de cette fatwa du maire contre nos plus fidèles compagnons plus de 4 000 morsures de chiens en moins de 6 mois dans la ville ; plus de 1 000 cas de rage détectés avec des décès ; un millier d’accidents causés par des animaux en divagation dont des chiens avec des décès ; un début de psychose dans certains quartiers ; des services municipaux désemparés ; … L’opération d’abattage ordonnée par le maire laisse sur le carreau, pardon sur le goudron, 442 chiens et sur la ville un début de polémique. L’Opinion, votre hebdomadaire, est allé renifler dans ce qu’on pourrait appeler sale temps pour les chiens à Ouagadougou. Vendredi 25 juin 2010. Il est 10 H au Service d’hygiène de la mairie de Ouagadougou ? ; Herbert Louis HIEN, trois ans et demi, dans les bras de sa mère, vient de recevoir sa dose de rabisin du jour. Il vient du secteur 17 et suit le traitement antirabique depuis deux semaines. Il a été mordu par un chien alors qu’il était à l’école. Il a été dès lors mis en observation. L’observation ?! C’est sous ce registre qu’est répertorié aussi Ousseini SAWADOGO, un employé de maison au secteur n°8. Mordu, lui aussi il y a deux semaines par le chien de son employeur, alors que celui-ci lui avait ordonné de l’attacher. Les cicatrices sur sa main attestent de la violence de la morsure. En observation aussi, M. Ablassé OUEDRAOGO du Secteur 23, victime de son propre chien. C’est en portant secours au fils de son voisin mordu par le chien enragé, que l’attaque s’est produite… Un véritable problème de santé publique Si vous n’êtes pas pressés restez quelques minutes, vous verrez vous-mêmes de vos propres yeux ce que nous vivons ici tous les jours ! », nous lâchent les maîtres des lieux, des agents de santé, toutes des dames. Nous nous asseyons donc, curieux de voir ce qu’on nous a promis, avec néanmoins un brin de scepticisme surtout quelqu’une de nos hôtes a cru devoir ajouter que Si vous étiez venus plus tôt, nous aurions eu bien peu de commentaires à faire. Mais attendez tout de même ». Les minutes s’égrènent, le préau qui sert en même temps de salle d’accueil et de consultation se remplit tout doucement ? ; des victimes de chiens. Suivez avec nous Souleymane KOUANDA, neuf ans, Secteur 28, accompagné de son père et du frère du propriétaire du chien qui l’a mordu ; Jean Arnaud PILABRE, neuf ans, mordu alors qu’il jouait au ballon ; Aminata SANFO, elle, se tort de douleur ; elle vient juste d’être mordue ; Nématou OUEDRAOGO, deux ans et demi, Secteur 20, accompagnée de son père et de M. Pascal KAFANDO, propriétaire du chien qui l’a mordu. Il nous informe que le chien coupable est mort il y a deux jours ? Les agents du service vétérinaire m’ont confirmé que mon chien est mort de la rage ». Le défilé se poursuit avec d’autres arrivées. Quand se présenta la petite Nouriata COMPAORE, six ans, Secteur 17, l’horreur atteignit son comble ! Sa blessure était béante et grave. Il a manqué de peu que la bête lui arrache l’œil gauche. Inutile de dire que l’ambiance générale était tendue et tout à la douleur. Cris, pleurs et grimaces de douleur, compassion, stupeur et incompréhension, … tout se lisait sur les visages. Une heure de temps était à peine passée et nous étions à une douzaine de victimes. Ainsi nos hôtes du jour n’exagéraient rien du tout ?! Leur responsable, Mme Cécile TIEMTORE, nous confiera d’ailleurs que ça, ce n’est rien. Hier, NDLR nous étions au vendredi 25 juin nous avons enregistré et traité au total vingt-quatre 24 personnes victimes de morsure de chien. Sur les vingt-quatre cas, il y a cinq cas de suspicion et deux cas de rage confirmée. Mais ce nombre est très en deçà de la moyenne que nous enregistrons d’habitude. Les périodes de pointe sont celles des fêtes juste avant et juste après et la période de rut comme c’est le cas actuellement. Vous pouvez vérifier dans le registre. » Ce que nous faisons sans nous faire prier. Là nous découvrons l’ampleur et la gravité de la situation. 4 215 cas de personnes mordues par des chiens depuis le début de l’année jusqu’à ce vendredi 25 juin, dont 325 sont mises sous traitement. Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes puisque nous ne sommes qu’à la moitié de l’année et que les fêtes, périodes de recrudescence, ne sont pas encore en vue. Le pire serait-il à venir ? Il faut le craindre. Surtout que pendant notre lecture Mme TIEMTORE nous fera observer que vous n’êtes même pas venu le bon mauvais jour ». Il y’a des jours où on a envie même de fuir d’ici. Vous n’avez pas idée de ce que nous endurons ici. Parfois des personnes mordues viennent ici avec la rage déjà déclarée. Là, imaginez ! Vous avez déjà vu un homme enragé ? ». Une sueur glaciale descendit le long de notre colonne vertébrale alors que nous lui répondionsun petit Non ! » avant de poursuivre. Selon les statistiques du Service d’hygiène, en 2006, 3 926 personnes ont été victimes de morsure de chiens. 908 d’entre elles ont été mises sous traitement antirabique. En 2007 ces chiffres étaient respectivement de 3 415 et 780 ; en 2008 ils étaient de 3 979 personnes, 992 mises sous traitement et 107 cas de rage confirmée. En 2009 les statistiques ont augmenté dans tous domaines avec 4 204 personnes mordues, 1110 mises sous traitement antirabique et 175 cas de rage confirmée. Les statistiques de cette année sont donc en nette progression par rapport à celles de l’année dernière. Une étude prospective sur l’état des lieux de la rage dans la ville de Ouagadougou menée par Dr Germaine MINOUNGOU du Laboratoire national de l’élevage, complète ces chiffres. Selon cette étude menée entre 2000 à 2008, les années 2001 et 2006 non comprises, 3 862 personnes ont reçu des traitements contre la rage et 29 d’entre elles en sont décédées, soit une moyenne d’un peu moins de 650 cas confirmés et 5 décès par an. Cette année et ce jusqu’au mois de juin, plus de 4000 personnes ont été mordues et on a dénombré 5 décès après que les victimes concernées aient aboyé comme des chiens enragés à l’hôpital où ils ont été transférés du service d’hygiène. Selon l’étude du Dr Germaine MINOUNGOU, 32% des cas positifs qu’elle a observés proviennent de morsures de chiens errants. Ceci explique-t-il cela ? En tout cas le phénomène des chiens errants à Ouagadougou est un fait de société tout simplement normal » qui n’émeut personne. Et pourtant pas tant que ça ! En effet, de nombreuses victimes des canins ne se sont pas limité à se plaindre et à se morfondre sur leurs sorts, elles ont élevé le ton, allant jusqu’à accuser les pouvoirs publics de laxisme, voire d’irresponsabilité. Propos forts bien compréhensibles quand on sait que les attaques dont elles ont été victimes se sont souvent produites dans la rue, sur la voie publique, alors qu’elles vaquaient à leurs activités ou étaient juste de passage. Des plaintes que le Dr. Lambert SIMPORE, Chef du Service d’Hygiène a entendues des centaines voire des milliers de fois. Ne pouvant plus supporter les lamentations répétées et quotidiennes de ces victimes et au regard des grands dommages causés, il envoya une missive au maire de la ville de Ouagadougou dans laquelle il préconisera une solution radicale C’est moi qui ai demandé à la mairie de mener l’opération d’abattage des chiens errants dans la ville de Ouagadougou … Car ils sont à l’origine des cas de rage que nous constatons ici. » Au constat, le docteur a été entendu par les autorités municipales et bien même, puisque pendant près de deux semaines du 9 au 22 juin des équipes d’exterminateurs » écumeront la ville traquant les chiens errants. Sale temps pour les chiens ?à Ouaga ! », tel aurait pu être le titre d’un film sur cette campagne qui a été loin de faire l’unanimité. Et pourtant ce ne sont pas les arguments en sa faveur qui manquent. Ils sont plutôt nombreux et de divers ordres. A comportement de moton réaction de berger Sur le plan sanitaire, il faut noter que le traitement de la rage est exclusivement à titre préventif car lorsqu’elle se déclare cliniquement, la rage conduit immanquablement à la mort. Et dans des conditions horribles. A cela il faut ajouter nous dira Dr. SIMPORE, que le traitement de la rage coûte très cher. Autour de quarante mille francs CFA. Nous avons constaté que la plupart de ceux qui sont mordus sont des indigents qui ont des problèmes pour réunir cette somme … » C’était le cas pour bon nombre de ceux que nous avons vu. Ce n’est pas la mère du petit Herbert qui nous dira le contraire, elle qui nous a confié que ça nous coûte cher. Mais que voulez-vous ? On n’a pas le choix. Si on ne trouve pas cette somme, vous imaginez ce qui va se passer ? ». Pourtant, c’est un prix subventionné parce que la mairie supporte une belle part du coût réel. Cela pèse environ 50 à 60millions de francs CFA par an dans le budget de la mairie de Ouagadougou nous dira Dr SIMPORE. Ainsi donc la morsure d’un chien ne coûte pas qu’à la victime, ses parents et éventuellement au propriétaire ; toute la communauté trinque. Un argument de poids pour les partisans de l’abattage des chiens errants pour lesquels ils seraient de véritables dangers publics puisqu’aussi à l’origine de beaucoup d’autres nuisances comme des accidents de circulation. C’est pour le moins l’avis du directeur des aménagements paysagers DAP de la mairie de Ouagadougou, M. Issa SAWADOGO, pour qui l’errance des animaux, surtout des chiens n’est pas seulement source de contraction de maladie mais aussi cause de nombre d’accidents dans la ville. Les données statistiques sur les cas d’accidents ayant été causés par des faits d’animaux relevés par la Brigade nationale des sapeurs pompiers indiquentque de juin à décembre 2005, il y a eu 41 accidents de la circulation entre des engins à deux roues et des animaux. Deux victimes sont décédées des suites de ces accidents. En 2006, sur toute l’année, il y’a eu 121 accidents et 5 décès. 141 en 2007 pour 2 décès. En 2008, ces chiffres étaient de 162 accidents et 5 décès et en 2009, 164 et un décès. Cette année, au mois de janvier, les sapeurs pompiers ont dû secourir 14 victimes d’accidents causés par des bêtes ; 14 en février ; 17 en mars ; 15 en avril et 23 en mai. Soit au total 83 accidents pour seulement les 5 premiers mois. Pour le reste, la somme des valeurs catégorielles augure plus d’accidents et de décès induits que les deux dernières années. Autant de chiffres qui font monter l’adrénaline du côté des services municipaux directement confrontés aux conséquences du phénomène. On comprend aisément Dr SIMPORE lorsqu’il s’offusque devant les comportements des propriétaires de chiens Il ne suffit pas de prendre un chien pour uniquement dire qu’on a un chien alors qu’on ne lui donne même pas à manger et ne même pas savoir où il est. Ça c’est très mauvais et ces gens-là sont dangereux. » En effet, la plupart des chiens sous nos latitudes trimbalent leur cabosse à la manière du pauvre chien errant de Jean de la Fontaine, à la recherche de leur ration, disons de leurs os journaliers, dans les poubelles, les gargotes, restaurants populaires et devant les grillades. C’est dans ces conditions qu’ils sont contaminés par la rage et deviennent dangereux pour leurs entourages et même de simples passants. Les propriétaires des chiens errants ont donc d’immenses responsabilités dans cette affaire. Naturellement les avis divergent sur la conduite à tenir. Pourtant la loi est sans équivoque sur le sujet Encadré Que dit la loi ?. Les autorités de la commune ont elles opté pour une solution radicale l’abattage des chiens errants. Qui mieux que M. Issa SAWADOGO Directeur des Aménagements Paysagers était le plus indiqué pour conduire cette opération. A le croire l’opération a un double objectif diminuer le nombre de chiens errants sans propriétaires et par ce biais celui des chiens contaminés et inciter les propriétaires de chiens à s’en occuper comme le leur impose la loi. Pour exécuter la mission ; une équipe de dix-huit personnes composée de manœuvres, de tireurs professionnels triés sur le volet dont des chasseurs, d’anciens militaires et des policiers, de chauffeurs et de superviseurs qui sera scindée en sous-groupes. Ils écumeront les arrondissements, secteurs et quartiers pendant les 12 jours que durera l’opération. Une logistique conséquente est mise à leur disposition ? fusils de calibres 12, munitions en quantité, gourdins et véhicules bâchés. Les consignes et le mode opératoire sont clairs et nets. Leur application aussi. Pour la consigne M. Issa SAWADOGO nous rassure » Nous voulons au maximum alléger la souffrance de l’animal. » Pour la technique un coup de fusil suivi d’un coup de gourdin sur la tête pour s’assurer que l’animal est bien mort. La plus grande opération d’abattage de chiens de l’histoire du Burkina pouvait donc commencer. Pendant 12 jours de 5 Heures du matin à 14 Heures de l’après-midi tout chien retrouvé sur la place publique ou dans une rue sans maître, ou sans chaîne au cou est systématiquement abattu. Les hommes de M. SAWADOGO ne laissent aucun répit aux canins errants. Nous nous sommes même joints à une équipe pour vivre concrètement la traque. A la fin du travail » Quatre cent quarante-deux 442 chiens passent de vie à trépas sans autres formes de procès. Le coût total de l’opération 1 700 000 francs CFA. Les effets sont immédiats ! Une opération controversée Comme par enchantement certains citoyens ont trouvé des chaines pour leurs chiens qui pourtant trainaient dans les quartiers Depuis que l’opération a commencé j’ai attaché mon chien de peur qu’il ne soit abattu » nous confie un habitant du secteur 5. Il a fallu l’opération pour que nombre de nos concitoyens pensent à leurs chiens. » affirme Paul D du Secteur 17. Comme vous le savez les chiens ont un 6ème sens ; donc quand les exterminateurs » arrivent dans une zone ils sont accueillis par des concerts d’aboiements et vous voyez les chiens détaler dans tous les sens. » nous informe Mme Z qui semble se réjouir de la mesure. Selon les services la mairie aurait reçu des messages d’encouragement et de persévérance, certains proposant même qu’une telle opération se fasse chaque semaine. D’autres proposent une fois par mois ou encore une fois par trimestre. Pour ces citoyens une telle opération est salutaire car elle permet de diminuer le nombre de chiens dont les maîtres se soucient à peine du sort. D’autres à l’image de Ernest TIEMTORE au secteur 20 pensent que cela permet de dissuader les autres propriétaires de chiens errants et même ceux qui n’enchaînent jamais les leurs. Mais l’opération est très loin de ne faire que des heureux. En effet la colère monte chez certains citoyens qui trouvent à redire et ne manquent pas de le faire savoir. Beaucoup sont mécontents. Les propriétaires de chiens abattus notamment. C’est le cas de cette famille domiciliée au secteur 29, qui pleure son chien et soutient qu’il n’était pas un chien errant. Les enfants de la cour soutiennent que le canin est juste sorti avec l’un d’entre eux et s’étant attardé un peu, s’est tout simplement retrouvé face à l’équipe de la mairie. Un innocent donc au mauvais endroit et au mauvais moment. Inutile de vous faire un dessin les noms d’oiseaux volaient dans tous les sens. Pour I. OUEDRAOGO, un haut cadre du Secteur 9, l’opération quoique légale est tout simplement inhumaine, inappropriée et irrecevable car les chiens errants ne sont pas responsables de leur situation ». Pour lui on a opté pour la solution de facilité. Ce n’est pas du sentimentalisme que je fais. On peut abattre un chien suspecté de rage ou même un chien qui a mordu quelqu’un, mais on ne peut pas prendre une fatwa contre tout chien rencontré dans la rue. » Lorsque nous lui disons que la loi le permet il nous répond que la loi doit être revue et que son propos n’est pas dirigé contre les autorités municipales mais tout simplement contre une mesure injuste. A. KAFANDO, du Secteur 17, lui n’y va pas avec le dos de la cuillère cette décision trahie une certaine irresponsabilité car les autorités devraient prendre plus de hauteur par rapport aux populations qui laissent leurs plus fidèles compagnons à l’abandon. Si en plus le maire doit faire tirer sur eux vous comprenez qu’il ne fasse pas bon d’être un chien à Ouaga ! » La question semble diviser au sein même de l’administration. En effet, le mercredi 30 juin, soit 8 jours après la fin de l’opération, une rencontre au ministère des Ressources animales a réuni les acteurs du domaine, notamment les services vétérinaires, les responsables de l’élevage et des autorités décentralisées représentés en grande partie par des conseillers municipaux. Des chiens abattus vendus ? Selon l’organisateur de cette rencontre, en l’occurrence le directeur provincial de l’élevage du Kadiogo, M. Dramane BANAO, c’est au mois de février 2010 qu’il a été alerté lors d’un entretien avec Dr SIMPORE. L’importance et la dangerosité de la situation était telle qu’il fallait agir. Mais il fallait selon lui, prendre le temps d’étudier la question. Prendre le temps, vraisemblablement pour le Service d’hygiène, c’était donner trop de temps au temps. Avec les souffrances et les lamentations quotidiennes des milliers de patients, c’était apparemment trop demander. Il fallait agir vite. Et on agît. Pas tout à fait du goût du directeur provincial pour lequel le schéma devait être sensibilisation », vaccination » et extermination ». C’est vrai qu’ à partir des personnes reçues au Service d’hygiène et à la vue des statiques que ça fait très peur et que le danger est réel. Je pense que dans ces conditions, il faut d’abord faire en sorte que les populations soient informées des dangers qu’elles courent et les sensibiliser à amener leurs animaux en vaccination. Ensuite, les amener à participer et à s’impliquer massivement à la campagne de vaccination qui sera programmée. Et une fois que les gens auront été suffisamment sensibilisés sur la nécessité de vacciner leurs chiens et informés que c’est un devoir conformément aux textes …, on pourra alors passer à l’abattage des animaux errants. » De son point de vue, l’opération d’abattage doit se faire en concertation avec les services vétérinaires. Manifestement il y a de l’eau dans les gaz ! Néanmoins, appréciant l’opération de cette année, il nous confiera que Nous avons estimé que ce qui a été fait est salutaire parce que c’est compte tenu de la gravité de la situation. Mais cela aurait encore été meilleur s’il y’avait eu une concertation avec les services vétérinaires qui auraient pu suggérer un certain nombre de choses par rapport aux dispositions à prendre pour mieux la réussir ». Le médecin après la mort en somme ? Que non ! Car pour M. BANAO Nous en tant que service vétérinaire, nous ne pouvons pas nous lever et dire que nous allons abattre les animaux. On se réfère à l’autorité municipale qui décide et on organise l’opération. Je pense qu’on gagnerait tous à être associés au maximum pour pouvoir réussir davantage l’opération. » Ce qui est certain, c’est qu’il y a des choses à éclaircir dans cette affaire de … chiens. Surtout que l’opération ne s’est pas déroulée sans anicroche. En effet entre superstition, affabulations et rumeurs les Ouagalais n’ont pas manqué leur sport favori. Et nous les règles de notre métier, puisqu’à tous les coups nous avons exposé les faits à qui de droit et sans détour. Il nous est ainsi revenu que les chiens abattus seraient revendus. Certains avancent même des prix notamment 2500 et 3 ?000 FCFA la carcasse. Les réponses des responsables de l’opération sont fermes même si elles laissent la porte ouverte à toutes les éventualités. Voilà ce que nous a dit Issa SAWADOGO, Coordonateur de l’opération Certaines personnes nous ont rapporté que les chiens que nous avons abattus ont été vendus. Vraiment, en tant que responsable, vous comprenez que c’est difficile de répondre à cette question, dans la mesure où je ne peux pas être partout en même temps. Il est possible que certains agents l’aient fait ; rien n’est à exclure à priori. Mais je dis fermement qu’à notre niveau ici, tous les chiens abattus qui sont arrivés ici ont été amenés à Gnimdi pour incinération. Et cela dans les règles de l’art ! » Quand au Dr SIMPORE, il s’emporte pour de bon et assène Nous avons initié cette opération d’abattage d’abord pour lutter contre la rage parce que nous avons remarqué qu’elle était devenue pratiquement un problème de santé publique. Comment revendre les chiens abattus à cette même population que nous voulons protéger ? Il ne s’agit pas d’une question d’humeur, mais d’une question d’urgence. Nous n’allons quand même pas initier une campagne d’abattage pour les caprices digestifs des gens tout de même ! Il s’agit d’un problème de santé publique. Nous ne sommes pas là pour nous amuser ! » A chacun de se faire sa propre opinion. Néanmoins au regard de l’importance du sujet il serait important que l’autorité prenne l’information au sérieux, s’assure qu’elle est vraie ou fausse, prenne les décisions qu’elle implique et en tienne compte pour les opérations à venir. Elle ne devrait admettre aucune concession là-dessus et on sait le maire Simon COMPAORE suffisamment à cheval sur les principes pour tolérer un quelconque manquement dans une telle situation. Il semble que les chiens n’auraient pas été les seules victimes des hommes de M. Issa SAWADOGO. On nous a signalé le cas d’une dame, Mme Jeanne-Marie KABORE, épouse de M. Emile B. KABORE, inspecteur du Travail, que nous sommes allés rencontrer. Elle raconte qu’elle allait au marché quand elle a vu un attroupement et des gens qui courraient. Elle a cru que s’était un voleur qui était pourchassé mais s’était une équipe à pied d’œuvre. Elle a entendu un coup de fusil et senti une vive douleur à la poitrine au-dessus du sein gauche. Elle poursuit Lorsque j’ai baissé la tête, j’ai vu que la balle avait perforé mon habit. J’ai donc dit aux policiers que j’avais été touchée. Après avoir regardé ma blessure, le chef le superviseur m’a dit d’aller faire le marché comme prévu et de les rejoindre à la mairie après. Une fois le marché fait, je suis revenue à la maison. Ensuite j’y suis allée ». Au Service d’hygiène, elle est auscultée et reçoit en traitement de l’amoxiciline, de l’ibuprophen et de la bétadine. Son mari nous dit qu’il exige que son épouse soit correctement soignée et dédommagée en conséquence. Affabulations, mysticisme et rumeurs Le directeur de l’opération, Issa SAWADOGO ne reconnaît pas pourtant les faits. Sa version est toute autre. Je vous assure n’avoir jamais entendu cette histoire ou le nom même de cette rendez compte de ce qu’elle dit ? Est-ce que vous connaissez une balle de calibre 12 ? Si elle avait été touchée, et surtout à la poitrine comme l’indique la plaie dont elle fait état, elle ne serait pas là en train de parler ». Selon lui, les balles de calibre 12 ricochent parfois sur les cailloux. Si quelqu’un est touché par les cailloux projetés on peut croire que c’est une balle. Parce que ça fait très mal et même ça peut faire saigner. Il se pourrait donc que ce soit ce qui s’est passé, a-t-il soutenu. Il le croit d’autant plus que d’autres personnes ont prétendu avoir été atteintes de balles de l’opération et cela s’est révélé faux. M ; SAWADOGO poursuit Vous savez, c’est psychologique. On m’a ramené ici un vieil homme qui a affirmé avoir été touché. Lorsque nous l’avons interrogé, nous nous sommes rendu compte que c’est la pédale de son vélo qui a du l’égratigner ; certainement qu’au moment où il a entendu le coup de fusil il est tombé de peur ou croyant avoir reçu une balle. Et lorsqu’il s’est relevé il a dit aux agents de ne pas partir parce que lui a été touché. Voyez-vous, il doit s’agir d’un cas similaire » Dr Lambert SIMPORE, qui a reçu et soigné Mme KABORE ne dit pas autre chose Quand on palpe la boursouflure dont elle parle, on ne remarque que la présence de caillot de sang. Où est donc rentrée la balle ? Les blessures par balle ont des caractéristiques particulières qu’on ne retrouve pas. Enfin, comment a-t-elle pu continuer à marcher au point d’aller faire le marché, revenir chez elle avant de venir ici pour recevoir les soins … Elle n’aurait pas pu tenir le coup. Aucun organisme n’y résiste surtout à l’endroit dont elle parle ». A chacun de se faire sa propre opinion. L’opération a aussi heurté la sensibilité de certains de nos concitoyens. Ce serait le cas pour ceux qui ne supportent pas la vue du sang. Particulièrement celui du chien. Notre totem c’est le chien. Nous ne mangeons pas sa viande et pire, nous ne devons jamais toucher ou enjambé son sang. Si bien que dès qu’on a entendu parler de l’opération, mon père nous a recommandé de faire attention. » ; nous a confié Zéphirin W. Sur le chapitre on en a entendu de bien pire. Ce n’est pas bon de massacrer les chiens. Attendez de voir, un malheur s’abattra sur tous ceux qui ont participé à cette opération. Le chien n’est pas n’importe quelle bête », lâche un passant. Au secteur n°28, à Taab-tenga, un doyen fait remarquer sans nuances que Sous le Général Sangoulé LAMIZANA, une opération similaire d’abattage de chiens avait été initiée. Avant la fin de cette année-là, tous ceux qui ont pris part à l’opération sont morts. Et le Général, lui-même, cette année, a été destitué. Qu’ils continuent donc. Ils verront ce qui va leur arriver ». Dans un registre moins mystique non moins ferme certains Ouagalais s’insurgent contre la mesure car pour eux les chiens ne sont pas responsables. “Les Burkinabè ont la mémoire courte” A ceux qui suggèrent la capture et la mise en fourrière des chiens M. SAWADOGO répond laconiquement Ce ne sont pas des moutons ! ». Aux autres qui feignent ne pas comprendre la mesure il laisse tomber l’air agacé Les gens ont la mémoire courte dans ce pays. Qu’ils se rappellent seulement de ce qui se passait il y a une vingtaine d’années, sous la Révolution avec les trois luttes notamment celle contre la divagation des animaux. Il y a eu des opérations d’abattage d’animaux dans les villes du Burkina. On a abattu des bœufs, des moutons, des chèvres, des chiens dans la ville. Mais pourquoi les gens ne se sont-ils pas plaints ? Parce qu’ils ont approuvé la mesure en ce temps. Non ! Vous savez, en ville, je crois que si on va passer le temps à écouter l’opinion de tout le monde, ça ne va pas aller. Il faut faire ce qui est juste ; ce qui est bien pour l’intérêt général. En tant que responsables, si nous ne prenons pas ces genres de mesures, ça va friser la démission ». Devant notre insistance M. SAWADOGO nous lance sans ménagement Si on n’a pas un parent qui est mort des suites d’une morsure de chien enragé. Si on n’a pas eu un parent mort des suites d’un accident causé par une bête errante, on ne peut pas comprendre la gravité du problème … Je peux comprendre que c’est difficile à supporter lorsqu’on a un chien et qu’il est abattu. Mais il y’a des moments où il faut mettre l’intérêt général au dessus de l’intérêt individuel. » Par ailleurs il fera observer que la vie en ville a ses exigences qui s’imposent à tous. On ne peut pas tout y faire. Tout comme au village d’ailleurs ! Sera-t-il entendu ? C’est certainement son souhait le plus ardent car il semble que la situation est loin d’évoluer dans la bonne direction. C’est même tout à fait le contraire, car les chiffres des derniers jours incitent plutôt au pessimisme. En effet depuis le début du mois de juillet jusqu’au 19, c’est-à-dire une semaine après l’opération, 382 personnes ont été mordues par des chiens, avec près de 50 cas de rage Frédéric ILBOUDO L’Opinion Ce que prévoit la loi La loi n° 40-61-AN du 27 juillet 1961 portant réglementation de la divagation des animaux domestiques adoptée par l’Assemblée nationale de la Haute Volta, en son article 2, stipule ? La divagation des animaux domestiques est interdite en permanence. Son article 8 précise que ? ? ?La divagation des animaux domestiques … est rigoureusement interdite dans les périmètres urbains et passibles des sanctions prévues à la présente loi. Les municipalités et conseils de collectivités rurales devront obligatoirement prendre toutes les mesures nécessaires en ce sens … ? ». Ainsi donc déjà en 1961, un an après les indépendances, la question de la divagation des animaux était une préoccupation. D’autres lois viendront préciser certaines dispositions de cette loi n° 40-61-AN. Entre autres, celles révolutionnaires de 1983 et de 1989. Ainsi la loi de 1989, le Kiti AN VII-00113/FP/AGRI- EL du 22 Novembre 1989 ? portant réglementation de la police Zoo sanitaire au Burkina Faso, impose l’immunisation préventive obligatoire chiens, chats, singes…. Elle précise davantage ? Tout animal enragé, mordu ou roulé par un animal enragé ou suspect de rage, sera abattu et son cadavre détruit sauf ? Les chiens vaccinés en cours de validité et sous réserve qu’ils soient vaccinés dans les 7 jours qui suivent Herbivores et porcins qui seront sacrifiés pour la boucherie dans les 8 jours qui suivent la morsure. » Dans le même ordre d’idées, l’article 51 de la ZATU AN VII dispose ? Les personnes physiques ou morales ont le devoir de ?maintenir en bon état sanitaire, les animaux dont ils ont la charge ? ; de mettre en œuvre les mesures de prévention, de lutte et d’éradication des maladies animales.? ». Et l’article 52 de la même ZATU de dire Les maires et les préfets ont le devoir de aviser d’urgence le Haut-commissaire et l’autorité vétérinaire nationale de tous les cas d’épizooties signalées sur le territoire de leur compétence ? ; prendre des mesures provisoires qu’ils jugent utiles pour éviter l’expansion des maladies déclarer les maladies aux autorités administratives locales. De surcroît, le code des collectivités territoriales confère au maire, le devoir d’assurer la sécurité des citoyens qui sont dans les limites du territoire dont il a la charge de la gestion. Au regard des dispositions de la loi et du contexte actuel, s’il juge que l’errance des chiens est source d’insécurité pour les citoyens, il peut décider de faire abattre tout chien pris en errance. A. O stagiaire. NDLR 1 “Général TOLE” surnom donné au secrétaire général de la centrale syndicale CGTB, Tolé SAGNON La CGTB s’élève régulièrement contre la décision du maire Simon COMPAORE d’interdir certaines artères de la ville lors des manifestations syndicales. 2 Simon , prénom du maire de la capitale M Simon COMPAORE. On aime l’appeler par ce seul prénom Afrique Génération Sida Université de Koudougou Première rencontre entre le ... Indemnités des enseignants "Le problème est national" Nuit de l’excellence estudiantine, 1re édition Ordre de Rocamadour Maître Pacéré fait dignitaire Lutte contre l’insécurité La collaboration des ... Fête de Ramadan Sermon de l’AEEMB et du CERFI Diocèse de Koudougou 50 ans d’existence Insécurité au Burkina La justice populaire s’installe Faits divers Les soucis de l’aval Vie en cité universitaire plus de 3000 lits et des ... Au palais de justice Plus de 116 millions réclamés à ... Fête de l’Aîd El Fitr On a prié pour la présidentielle Ramadan La présidentielle au coeur des prières Fin du mois de jeûne L’Aïd El Fitr célébrée aujourd’hui Année scolaire 2005-2006 Un déficit de 1000 enseignants, 45e anniversaire des FAN Une armée républicaine au ... Anniversaire des Forces armées nationales des médailles ... Baromètre des lettres pour les présidentiables Fait divers Mounira, Oussou et Salfo... Journée de la dolotière Le tchapalo » dagara, samo, ...Maladiede Lyme : des malades en colère par Agnès Gaubert - Regarder sur Figaro Live. 3. Désinfecter la morsure. Une fois la tique retirée, il est prudent de se nettoyer les mains ainsi que la zone de morsure avec de l’eau et du savon, puis de Si les dangers liés au VIH Virus de l’Immunodéficience Humaine sont relativement bien connus, avec le risque de développer le sida syndrome de l’immunodéficience acquise, la façon dont le virus se transmet est parfois encore méconnue. Pour certains, le niveau d'information sur les risques de contamination au VIH est même préoccupante. Voici quelques rappels sur ce virus et sur la façon dont il se transmet, avec l'appui du guide pédagogique "Risky or not risky" de SIDA' la main d'un séropositif est risqué, c'est faux ! La peau n’est pas une porte d’entrée pour le VIH. De plus, il n’y a pas de liquide contaminant impliqué lors de contacts de peau à peau. Tenir la main de quelqu'un porteur du virus ou avoir des contacts de peau à peau comme échanger des massages, danser ou se masturber ne présente aucun VIH peut se transmettre par la salive, c'est faux ! Embrasser quelqu’un, même très passionnément et avec la langue, n’amène pas de risques de contamination. La salive n’est pas un des 5 liquides pouvant transmettre le VIH. On peut donc aussi boire dans le même verre qu’une personne vivant avec le VIH/ transpiration est un vecteur de transmission du VIH, c'est faux ! La transpiration ne présente aucun risque de contamination. Pratiquer un sport, même de contacts avec une personne séropositive ne représente donc aucun pilule contraceptive d’urgence peut empêcher la transmission du virus, c'est faux ! La pilule est un moyen de contraception, elle ne protège en aucun cas des IST et du VIH/ faut être prudent lors de l'échange de brosses à dents ou de rasoirs, c’est vrai ! Le brossage de dents ou le rasage peuvent causer des microlésions à la bouche et laisser des traces de sang sur l’ustensile. Il vaut donc mieux être prudent. Toutefois, le VIH/SIDA survit moins de quelques minutes à l’air libre. Il faudrait donc que deux personnes utilisent le même rasoir ou la même brosse à dent dans un très court délai et que les deux personnes aient des plaies ouvertes porte d’entrée pour le VIH dans la bouche ou l’endroit rasé pour qu’il y ait une contamination. Il est également conseillé de ne pas se brosser les dents avant ou après un rapport oro-génital, car on crée des portes d’entrée au VIH au niveau des faire un piercing ou un tatouage est risqué, c'est faux ! si les conditions d'hygiène sont respectéesRéalisé par une personne professionnelle qui utilise des instruments répondant aux normes de sécurité et d’hygiène, instruments stériles et à usage unique, un piercing n’implique pas de risque d’exposition au VIH/SIDA. Le matériel pour piercings est depuis plusieurs années à usage unique en Belgique. Réalisé de manière professionnelle avec des instruments répondant aux normes de sécurité et d’hygiène instruments stériles, un tatouage n’implique pas non plus de risque d’exposition au VIH/SIDA. Le matériel pour tatouage est depuis plusieurs années, lui aussi, à usage piqûre de moustique peut vous contaminer, c'est faux ! Le moustique ne transmet pas le VIH. Le VIH ne se transmet que d’être humain à être humain. Même s’il pique une personne contaminée par le VIH, la quantité de sang est trop infime pour qu’il y ait un risque de contamination. De plus, le moustique suce le sang mais ne le réinjecte pas ensuite dans la prochaine personne qu’il le cunnilingus présente un risque, c'est faux !Il n'y a quasiment aucun risque pour le cunnilingus. Le virus ne survit pas à l'air et ce contact n'est pas assez pénétrant. Généralement, il n'y a pas de risque excepté en présence de sang règles, blessures, etc.. Recevoir une fellation est risqué, c'est faux !Il n’y a pas de risque VIH quand on se fait faire une une fellation est risqué, c'est vrai ! mais le risque est peu courantLors des rapports oro-génitaux, plusieurs liquides peuvent entrer en contact avec la muqueuse buccale. Ex le liquide pré-éjaculatoire et le sperme sont en contact avec la bouche. Pour se protéger d’une éventuelle transmission du VIH lors d’une fellation, il faut utiliser un préservatif. Le risque de transmission est augmenté en cas de problèmes buccaux chez celui/celle qui pratique la fellation gingivite, angine, candidose, plaie ouverte et récente comme des soins dentaires…La transfusion sanguine présente un risque de contamination, c’est faux ! en Belgique en tout casAujourd’hui, le sang est testé par les laboratoires. Il n’est donc plus possible en Belgique de recevoir du sang contaminé par le VIH/SIDA ou encore par l’Hépatite B et sodomie est une pratique sexuelle à risque, c’est vrai ! L’anus est une muqueuse très sensible et qui n’est pas lubrifiée naturellement, ce qui peut créer des micro-fissures et saignements lors d’une pénétration. Pour éviter ces situations on peut utiliser un lubrifiant, uniquement à base d’eau avec un préservatif. Les micro-fissures sont des plaies ouvertes et constituent donc des portes d’entrée pour les liquides contaminants, il faut donc se protéger à l’aide d’un préservatif. Les préservatifs internes sont plus résistants et adaptés pour les pénétrations de sextoys présente un risque de contamination, c'est vrai ! Lors d’échange de "sextoys", certains liquides contaminants peuvent être présent et rester sur le sextoy et ensuite être en contact avec une muqueuse. Afin d’être sûr d’éviter la transmission du VIH, il faut utiliser un préservatif avec les "frère de sang" est potentiellement dangereux, c'est vrai ! Le fait de frotter deux plaies ouvertes et de se partager du sang constitue une situation très risquée !Les toilettes publiques représentent un danger, c’est faux ! Partager des toilettes avec une personne séropositive ou utiliser des toilettes publiques ne représente aucun risque de contamination au de la drogue en groupe est risqué, c'est vrai !Lors d’un sniff de drogue, des "microlésions" se créent dans la muqueuse nasale. Ces "microlésions" peuvent entraîner des saignements. Dès lors, si plusieurs personnes partagent la même paille de sniff, le sang contaminé d’une personne peut être en contact avec les muqueuses nasales d'une autre personne et donc l’ personne porteuse de virus peut ne plus transmettre, c'est vrai !Lorsqu’une personne séropositive suit un traitement, le suit correctement respects des doses, régularité des prises, avec ou sans repas… et fait des bilans réguliers, sa charge virale devient indétectable lors de la prise de sang. Dès lors, le risque qu’elle transmette le virus du VIH par voie sexuelle est supprimé, quelles que soient les pratiques rapports vaginaux, anaux, oraux. Attention, même si on ne détecte plus la présence du virus, la personne n'est pas définitivement guérie. On ne guérit pas encore du SIDA même si les trithérapies permettent aux patients de mener une vie normale avec des traitements allégés. Elles permettent même d'avoir une vie sexuelle normale sans risque de contaminer son partenaire. Et même d'avoir des enfants qui ne seront pas porteur du sexuels à risque, un calculateur de risques est disponible en ligneLe site propose aussi un test en ligne si vous pensez que vous avez eu des rapports sexuels à risque. Attention, comme rappelé sur la plateforme, ce calculateur donne une estimation des risques selon les connaissances actuelles. Il ne remplace donc pas un dépistage et ne fait pas de diagnostic. Pensez dépistage !En cas de prise de risque, le dépistage est indispensable. Il existe maintenant des auto-tests vendus en pharmacie et délivrés sans prescription médicale. Si ces auto-tests sont un outil supplémentaire de dépistage du VIH, le diagnostic de l'infection par le virus responsable du sida doit ensuite être confirmé par un médecin ou un centre de dépistage. Un dépistage qui est gratuit dans certains centres. PARTAGERSur le même sujetArticles recommandés pour vous
Notions de base Définition La plaie est une lésion de la peau, revêtement protecteur du corps, avec une atteinte possible des tissus sous la peau. Elle est provoquée par un agent extérieur comme un couteau ou par un coup, une chute. Rappel d'anatomie et de physiologie ◁ Savoir + cours anatomie Niveau DEA ambulancier Anatomie Peau Sous peau Muscles Tendons Vaisseaux Nerfs Articulation Os Physiologie La plaie endommage la peau mais aussi les parties dites molles sous la peau la peau la graisse les muscles les tendons les vaisseaux les nerfs les os La peau recouvre toute la surface du corps. La couche superficielle s'appelle l'épiderme composé de plusieurs couches de cellules qui meurent et régénèrent. Sous les cellules de la peau , il y a le derme avec des petits vaisseaux la plaie saigne des fibres élastiques des glandes sueurs, régulation de la température du gras plus ou moins épais obésité des récepteurs sensitifs capteurs début des nerfs sensitifs à l'origine de la sensation de douleur mais aussi de la température , de la pression. Tout autour des os il y a des muscles. Souvent ils sont opposés un devant qui fléchit et un autre derrière qui étend. Par ex. au niveau du bras biceps et triceps ils peuvent être en partie déchirés par une plaie. Ils consomment beaucoup d'oxygène et de sucre, ils sont donc bien vascularisés. Les muscles se terminent à chaque extrémité par des tendons qui s'accrochent aux os. Rappelons qu'un tendon c'est une "ficelle" au bout d'un muscle et qui va à un os. Il permet grâce à une articulation de faire bouger un bout de doigt par ex. Ils sont particulièrement nombreux au niveau du poignet et de la main. Au poignet il y a beaucoup de tendons pour l'extension sur la face dorsale et de l'autre côté pour la flexion des doigts. Sous la peau il y a de très nombreux vaisseaux qui proviennent des artères et retournent au coeur par les veines. Dans des gaines sont réunies artère, veine, nerf Les nerfs sensitifs et moteurs suivent en général le trajet des artères et veines dans des gaines, puis deviennent plus petits. Sous la peau il y a de très nombreuses ramifications nerveuses. C'est le lieu de contact entre 2 os. Elle permet de maintenir les os en place grâce aux ligaments, et d'obtenir un mouvement rapide grâce aux tendons et aux muscles qui adhèrent au pourtour des extrémités des os. Elle est entourée d'une capsule composée de fibres élastiques et de ligaments qui maintiennent l'articulation en place. A l'intérieur de l'articulation, il y a très peu de liquide lubrifiant appelé liquide synovial. N'oublions pas qu'il n'y a pas que les grosses articulations. Pour la mainil y a articulation entre phalanges par ex. Les os sont l'ossature des membres. Autour il y a des muscles et des gaines regroupant les artères, veines et nerfs principaux. La peau recouvre toute la surface du corps et se continue par les muqueuses au niveau des orifices naturels. La peau a trois fonctions essentielles protège notre organisme des agressions extérieures Ses différentes couches constituent une barrière aux nombreux facteurs agressifs comme les agents infectieux bactéries et virus régulation de la température de l'organisme Si la température augmente, les petits vaisseaux contenus dans la peau se dilatent et transportent la chaleur à la surface de la peau pour l'échanger avec l'air. L'évaporation de la sueur participe à la déperdition de la chaleur. Exposés au froid, les petits vaisseaux de la peau se contractent, orientant ainsi la chaleur vers l'intérieur de l'organisme en évitant une déperdition de chaleur informations sur l'environnement extérieur Le toucher, la pression et la douleur sont les principales informations perçues. Il en est de même pour la sensation de chaud et de froid. Ces perceptions sont récoltées par des capteurs situés dans la peau et transmis par l'intermédiaire des nerfs, puis de la moelle épinière au cerveau. Mécanisme La plaie est faite De l'extérieur vers l'intérieur avec un objet tranchant de type couteau par un projectile balle par écrasement par morsure De l'intérieur vers l'extérieur fracture ouverte Les lésions Quelles sont les conséquences d'une plaie ? Elles sont variables selon la profondeur de la plaie. Types de plaie La coupure Elle est provoquée par un objet tranchant verre, lame d'un couteau.... Il s'agit de l'aspect le plus fréquent d'une plaie. Elle peut être accompagnée d'un saignement abondant ou d'une lésion d'un organe vital sous-jacent. Contusion Un coup peut provoquer une rupture des vaisseaux situés immédiatement sous la peau. Le sang s'échappe dans les tissus sous l'épiderme, donnant une coloration violette et un aspect gonflé à la peau qui peut ne pas être rompue. Attention, les organes internes comme la rate peuvent se déchirer par la violence du choc. L'écorchure éraflure Il s'agit d'une plaie simple, superficielle, qui n'atteint pas la peau en profondeur. Elle donne un aspect rouge et suintant de la peau. Cette lésion est très douloureuse. Elle est en règle générale provoquée par une chute ayant entraîné un glissement ou par une friction. Elle contient souvent des petits corps étrangers incrustés sous la peau et qui peuvent entraîner des infections secondaires. La lacération Il s'agit d'une déchirure souvent complexe de la peau par arrachement ou écrasement. La plaie est irrégulière avec des lambeaux de peau. Les dégâts de la peau et les hématomes associés sont importants. Plaie ponctiforme comme un point. C'est le cas d'une piqure par aiguille, insecte, épine de rosiers... C'est une plaie souvent profonde car provoqué par un objet pointu clou, arme blanche, balle... qui a traversé bien souvent les organes sous jacents La gravité de cette plaie ne doit pas être méconnue même si elle ne parait pas extérieurement très importante. Souvent négligée et non désinfectée, elle peut par ex. au niveau de la pulpe d'un doigt donner naissance à un panaris. Elle peut aussi avoir infecté une articulation ou une gaine qui enveloppe un tendon au niveau de la main. Citons l'injection sous pression avec un pistolet utilisé dans le bricolage. ▽△ Photos des différentes plaies PSE1 Coupure Coupure Ecorchure Ecorchure Lacération Lacération Ponctiforme Ponctiforme Lésions sous cutanées ou contusions c'est à dire en dessous de la peau ou épiderme sous cutanée. Hématome C'est une boule sous tension sous la peau. Un coup peut provoquer une rupture des vaisseaux situés immédiatement sous la peau. Le sang s'échappe dans les tissus sous l'épiderme, donnant une coloration violette et un aspect gonflé à la peau qui peut ne pas être rompue, c'est l'hématome. Ils sont parfois très étendus traduisant une lésion plus profonde comme une fracture ou une lésion interne. Attention Un hématome de cuisse sur une fracture du fémur peut stocker plus d'un litre de sang traumatisme potentiellement à haut risque de détresse circulatoire parfois retardé de quelques heures Ecchymose C'est une tache de sang d'où le nom de "bleu" qui diffuse sous la peau. Elle est majorée si le sang est plus fluide maladie du sang ou traitement anticoagulant Elle peut même être spontanée dans ce cas. Muscles et tendons Si le muscle se défend bien contre l'infection et cicatrise bien, le tendon par contre cicatrise très mal. Il faut toujours le réparer chirurgicalement. C'est pourquoi toute plaie même minime située à proximité d'un tendon doit être opérée c'est le cas des plaies de la main. Rappelons qu'un tendon est une "ficelle" au bout d'un muscle et qui s'accroche à un os. Il permet grâce à une articulation de faire bouger un bout de doigt par ex. Au poignet il y a plein de tendons pour l'extension sur la face dorsale et de l'autre côté pour la flexion. Attention Il faut toujours explorer au bloc opératoire une plaie profonde ou mal située main, poignet, articulations... Vaisseaux Les fins s'arrêtent de saigner tous seuls ou en comprimant la plaie quelques minutes, mais les gros, surtout d'origine artérielle, entraînent des hémorragies graves importantes à l'origine possible d'un collapsus voire d'un arrêt cardiaque plaie artère fémorale ◁ Revoir plaie artérielle urgence vitale Nerfs Lorsqu'un nerf sensitif est coupé , il n'y a plus de sensibilité en dessous de la plaie. Si c'est un nerf moteur , il ne commande plus. La motricité est atteinte. Les petits fins et superficiels cicatrisent, mais si un gros est coupé, il faut alors les suturer. Le résultat n'est pas garantie car on n'a pas encore trouver le moyen de refaire pousser les nerfs et remettre le tout en connexion. Articulations Une plaie située à proximité d'une articulation risque de s'infecter. Pour le confirmer on vérifie par une exploration chirurgicale avec nettoyage. Attention aux petites articulations des doigts ! Os Une plaie qui communique avec un os cassé est une fracture ouverte. Note Une fracture avec une peau abîmée autour c'est aussi une fracture ouverte Atteinte des structures internes Pour les plaies du thorax, abdomen, rachis, les organes internes peuvent être atteints. Si la lésion est facilement suspectée devant une plaie par balle , il faut aussi l'évoquer avec un objet pointue la lame même petite peut avoir pénétrée profondément à cause de l'appui sur la peau. Une contusion, éraflure de la peau du thorax ou de l'abdomen signe le traumatisme. Ils peuvent entraîner une défaillance de la respiration, circulation, de la fonction nerveuse moelle épinière Voir page suivante Complications des plaies Hémorragie externe Plaie artère principale Elle entraîne en quelques minutes une détresse circulatoire majeure si la compression n'est pas immédiate. Plaie qui saigne en nappe modérément Un saignement dû à une petite coupure, écorchure, éraflure ou abrasion cutanée s'arrête spontanément en quelques minutes. En effet les vaisseaux se contractent et la plaie vasculaire est "bouchée" par un caillot formé par les plaquettes du sang et des facteurs de coagulation. Il ne faut pas "gratter" le caillot formé sinon la plaie resaigne. Plaie qui saigne beaucoup Un saignement abondant imbibe de sang un mouchoir en quelques secondes et ne s'arrête pas spontanément. Si aucune compression n'est pratiquée, la perte de sang peut devenir importante. Il est très difficile d'évaluer la quantité de sang perdu. On peut aussi bien minorer que majorer un visage en sang mais finalement peu abondant ou au contraire plaie du scalp. Paralysie La section d'un tendon ou d'un nerf entraîne la paralysie du segment du membre situé en dessous de la plaie. Il faut être particulièrement attentif aux plaies du poignet ou de doigts et bien vérifier la sensibilité et la motricité. Infection La peau est une barrière contre les microbes. Hélas, il y a toujours des germes sur la peau. La plaie ouvre un chemin par lequel vont entrer les germes. En effet l'infection est toujours présente, mais en général l'organisme se défend, mais il est parfois débordé. Le risque est maximum lors de plaie souillée par de la terre présence d'un corps étranger morsure Dans ces cas il y a des bactéries qui proviennent de l'extérieur en grand nombre Devant toute plaie, il faut prévenir l'infection par le nettoyage de la plaie et l'usage d'un antiseptique. ▽ Développement de l'infection Elle survient secondairement. C'est pourquoi il est difficile de faire comprendre l'importance du nettoyage. L'infection évolue en trois étapes Infection locale avec rougeur, chaleur, douleur, gonflement. Abcès avec fièvre et formation de pus. Le traitement est chirurgical avec antibiotiques. Au niveau du doigt c'est un panaris. La peau est rouge, tendue et la douleur est intense, lancinante entraînant insomnie. Une plaie ponctiforme de la main peut avoir infecté la gaine d'un tendon. Lymphangite C'est une traînée rougeâtre sur le bras qui suit le trajet de la est en rapport avec une infection régionale avant la septiciémie. Il y a souvent des ganglions Infection générale septicémie Elle gagne tout le corps avec apparitions de trainées rougeâtres à distance de la plaie On parle de lymphangite car c'est le système lympathique qui est atteint et de ganglions puis développement des microbes dans le sang septicémie. En plus du traitement local il faut un traitement général antibiotiques, voire réanimation Cas particulier le tétanos C'est une infection souvent mortelle due à la souillure de la plaie par un microbe. Il survient chez une personne non vaccinée. Il est prévenu par un rappel de vaccin ou sérum + vaccin chez le non vacciné. Bilan Première étape Bilan vital , traumatique et circonstantiel Même si la plaie est importante, il ne faut PAS se précipiter pour soigner la ou les plaies. Il faut toujours au préalable faire un bilan vital et au besoin pratiquer les gestes de secours adéquats. Il est possible aussi qu'il y ait d'autres blessés plus graves en détresse qui nécessitent des soins prioritaires. ▽ Détails de la première étape Bilan vital Cet examen est très rapide quelques secondes, à la recherche d'une grave détresse nécessitant des gestes de secours. Bilan et gestes de secours seront quasiment fait en même temps. Le bilan d'extrême urgence ou vital permet de savoir s'il faut mettre en route immédiatement des gestes de réanimation pour 4 situations hémorragie artérielle principalement de l'artère fémorale avec plaie obstruction totale des voies aériennes supérieures inconscience ou coma arrêt cardiaque Ce n'est qu'après avoir constaté qu'il n'y avait rien de vital que le bilan est complété par un examen approfondi avec prises des constantes habituelles fréquence respiratoire, pouls...On se limitera aux organes indispensables à la vie respiration circulation coeur conscience et motricité ◁ Revoir bilan vital Bilan traumatique Le bilan général terminé, il est indispensable de compléter cet examen par un inventaire minutieux des différentes lésions. Pour ne rien oublier, on procédera région par région. Cet examen se fera par la vue, et parfois par la palpation prudente. On identifiera les plaintes si le blessé est conscient douleur motricité paralysie, faiblesse sensibilité insensibilité fourmillements On recherchera à chaque étape contusion, gonflement, oedèmes, hématomes plaies et leurs aspects éraflure, écorchure, coupure, lacération, plaie ponctiforme... saignement déformation douleur provoquée ◁ Revoir bilan traumatique Bilan circonstanciel Il est indispensable de connaître les circonstances de l'accident, le positionnement de la victime les risques et dangers éventuels Bilan local Nature de la plaie Il est important de savoir si l'origine de la plaie est une coupure par objet tranchant Il faut alors évaluer sa profondeur longueur de la lame et mieux conserver l'objet. une contusion par écrasement une éraflure une plaie par balle, arme blanche une morsure de chien Il faut retrouver son propriétaire car il y a risque de rage. une piqûre présence d'un dar, écharde... Note Une blessure par un coup de couteau s'appelle une plaie par arme blanche Forme de la plaie Plaie franche Les bords sont nets fait par un objet tranchant comme un couteau Plaie pénétrante Il y a une porte d'entrée mais pas de sortie. Par ex. un coup de couteau Plaie transfixiante Il y a une porte d'entrée et de sortie comme une plaie par balle. On peut même reconstituer le trajet de la balle et ainsi de savoir quel organe a été touché. Plaie punctiforme comme un point d'où le nom. Par ex aiguille notamment à l'hôpital pour les soignants avec risque d'infection voir Accident d'Exposition au Sang Eraflure C'est une abrasion de la peau qui est arraché superficiellement en rapport avec un glissement ou friction contre un objet dur comme la pierre. La plaie est très douloureuse. La lacération est le stade plus grave d'arrachement. Plaie contuse Elle est déchirée, déchiquetée, éclatée souvent par écrasement Il se constitue sous la peau un hématome en rapport avec la déchirure de petits vaisseaux Un gonflement autour de la plaie se développe. C'est un oedème eau entre les cellules Profondeur Si la plaie est importante, on peut évaluer la profondeur. Mais le plus souvent, il est impossible de connaître avec exactitude la profondeur. L'étude de l'objet lame ou couteau long ? permet d'avoir une première idée. Pour un coup de couteau, l'appui sur une zone souple comme l'abdomen peut pénétrer profondemment à l'intérieur du corps. Plus la plaie est profonde, plus il y a risque d'hémorragie et de lésions d'organes en dessous. Souillures Il faut noter la présence de corps étranger débris de verre, petit caillou, écharde, terre.... Localisation Bien noté l'emplacement exact de la plaie. Critères de gravité Elle est fonction de l'étendue de la profondeur de la présence de corps étranger de la localisation Citons comme éléments de gravité Plaie hémorragique Plaie profonde Plaie souillée Plaie étendue… Plaie avec paralysie Près d'un tendon, d'une artère ou d'une articulation Au cou, à la main, à l'oeil ou à la face Thorax, abdomen Une plaie simple est une petite coupure ou écorchure éraflure saignant peu et non située à proximité d'un orifice naturel ou de l'oeil. Mais même une petite plaie ponctiforme de la main peut se transformer plus tard en une importante infection. Quelque soit sa taille, on ne peut savoir si une plaie est grave qu'après l'avoir fait examinée par un médecin. Toute plaie impressionnante ne doit pas faire méconnaître un autre traumatisme beaucoup plus grave! Hémorragie externe ? L'hémorragie est le plus souvent évidente. Elle doit être recherchée systématiquement sur un blessé car elle peut être masquée par la position de la victime ou un vêtement particulier manteau, blouson…. Dans ce cas, écarter les vêtements si nécessaire. Il faut insister sur la plaie de l'occiput derrière du crâne qui peut saigner en permanence dans le dos du blessé et vers le matelas coquille, et ce n'est qu'à l'arrivée que l'erreur sera découverte. Quelle soit artérielle ou veineuse la plaie des vaisseaux est appelée une hémorragie externe. La plaie artérielle saigne en jet par saccade pulsatile comme le pouls de couleur rouge vif La plaie veineuse saigne par nappe, diffuse de couleur rouge plus foncée Retentissement circulatoire ? Les signes d'un état de choc hémorragique sont à rechercher systématiquement pâleur froid angoisse soif sueurs accélération du pouls ou tachycardie baisse de la tension voire effondrement collapsus respiration rapide ◁ Revoir plaie artérielle urgence vitale Astuce Ne pas confondre détresse circulatoire persistante avec un malaise vagal en rapport avec la vue du sang, de la plaie et de la douleur Hélas, les signes au début sont les mêmes sueurs, pâleur, somnolence, mais en principe et très théorique pas de pouls accéléré mais pouls lent Le malaise régresse mais pas la détresse circulatoire Bilan régional Il faut noter en dessous du niveau de la plaie extrémité dite "distale" "à distance" la sensibilité la motricité la chaleur les pouls périphériques afin de rechercher une section d'un tendon, d'un nerf ou d'un vaisseau ou les 3 ! On n'oubliera pas de rechercher un autre traumatisme. Gestes Toute plaie même minime doit être soignée et être examinée par un médecin. Une plaie d'un centimètre sur un doigt peut avoir lésé un nerf ou une articulation par exemple. Il faut arrêter le saignement protéger la plaie pour limiter le risque d'infection immobiliser la partie atteinte Le sauveteur expliquera à la victime ce qui se passe pour la réconforter et rechercher sa coopération. Tous les gestes pratiqués seront expliqués. Le matériel Une trousse de secours "idéal" devrait comportée matériel exigé pour une ambulance - 1 bande élastique type Velpeau de largeur 5 cm, et une de 10 cm, - 20 compresses de gaze stérile de taille environ 7,5 x 7,5 cm, - 2 pansements stériles absorbant américain de taille environ 20 x40 cm, - 2 rouleaux de ruban adhésif de largeur 2 cm - 1 pince à écharde - 1drap stérile tissu ou non tissé, ou drap isothermique de taille environ 2 x 1 m - 1 champ stérile de taille environ 75 x 75 cm - 2 paires de gants stériles usage unique de taille moyenne - 2 masques de type chirurgical à usage unique - 2 masques de type FFP2 à usage unique - Solution antiseptique bactéricide non iodée, en conditionnement d'origine, minimum 0,25 litre de prefernce unidose - 1 paire de ciseaux universels bout mousse. - 1 rasoir de sûreté, - 1 lampe électrique à pile avec piles de rechange - stylo et carnet 1 + 1 - 10 sacs poubelles de 10 litres, minimum Ce nécessaire de secourisme d'urgence, est rassemblé dans un contenant unique, portable, réservé à cet usage, et protégeant des projections et de la poussière. Lutte contre l'infection Il faut respecter la règle classique "Ne pas toucher, emballer, étiqueter, évacuer" Se protéger Se laver les mains avec de l'eau et du savon ou une solution hydro-alcoolique. On se protège d'éventuelles projections de sang par le port de gants, voire des lunettes de protection. Le sauveteur ne doit jamais être en contact avec le sang du malade pour éviter SIDA ou Hépatite C. ▷ Savoir + Accident d'Exposition au Sang Niveau DEAmbulancier Nettoyer une plaie simple La plaie est nettoyée à l'eau et au savon afin de retirer les souillures et les corps étrangers superficiels et visibles. Mais le mieux est d'utiliser une compresse stérile imprégnée d'un antiseptique. Le lavage élimine les germes qui pourraient pénétrer dans la plaie. Le nettoyage doit se faire avec douceur du centre vers la périphérie pour ne pas faire saigner ou faire pénétrer des corps étrangers. On utilisera une compresse stérile par geste sans jamais repasser une compresse souillée sur un endroit désinfecté. Les compresses utilisées et les gants seront jetés dans un conteneur à déchets septiques. Antiseptique C'est une préparation médicamenteuse qui a la propriété d'éliminer ou de tuer les micro-organismes, ou d'inactiver les virus présents dans les tissus vivants peau, muqueuses, plaies. Il doit être utilisé seul, en liquide ou en spray, peu allergisant et peu irritant. On doit se conformer aux règles d'utilisation préconisées par le fabricant, contrôler la date de péremption et contrôler la date d'ouverture du flacon normalement inscrite dessus par le premier utilisateur. Il faut préférer lorsque cela est possible, les doses à usage unique Ne pas toucher une plaie importante Elle est mise à nu, en coupant les vêtements, tout en évitant la contamination par la poussière ou les mains sales. On ne touchera pas directement à la plaie. Si un corps étranger couteau, outil, morceau de verre... est inclus dans la plaie, il ne faut jamais le retirer car son retrait ou sa mobilisation peut aggraver la lésion et le saignement. Protéger la plaie Pansement En limitant le contact avec l'extérieur, le pansement protège la plaie des organismes extérieurs qui pourraient la contaminer diminue le risque de contamination du secouriste par le sang de la victime La plaie est recouverte avec des compresses stériles maintenues par un bandage avec un pansement individuel en paquet stérile de taille appropriée ou un champ stérile jamais de coton On ne touche jamais avec les doigts, mêmes recouverts de gants, la partie du pansement qui entrera en contact avec la plaie. Pour une plaie simple, on peut la laisser à nu ou la protéger par un pansement adhésif si la plaie risque d'être à nouveau souillée ce pansement n'adhèrera correctement que lorsque la peau aura séché. Demander à la victime si elle est vaccinée contre le tétanos et depuis quand. Si la vaccination n'est pas récente, lui conseiller de consulter un médecin. Conseiller à la victime, si la plaie devient chaude, rouge, si elle gonfle ou si elle continue de faire mal dans les 24 heures de consulter sans tarder un médecin. Pansements et bandages Ils constituent l'ensemble des matériels qui sont nécessaires pour recouvrir une plaie ou une brûlure, qu'elle soit simple ou grave. Ils ont les caractéristiques suivantes stérile couvrant adhérant, sans être compressif, sauf pour les hémorragies L'examen de la plaie ou de la brûlure détermine la nature du pansement et du bandage à réaliser. Pour protéger une plaie, on peut utiliser divers types de pansement compresses stériles pansements adhésifs associant compresse et un adhésif pansements absorbants dit "pansement américain" comprenant plusieurs couches de compresses rembourrées champs et drap stériles Le maintien du pansement se fait avec bandes ruban adhésif Une surveillance doit ensuite être effectuée afin de vérifier l'apparition éventuelle d'un saignement ou d'une douleur importante. Par exemple, un pansement circulaire posé sur un membre peut faire garrot, soit parce qu'il est trop serré dès la pose, ce qui est une erreur technique, soit sous l'effet d'un gonflement réactionnel survenant après le traumatisme. Le matériel de pansement et de bandage est consommable, à usage unique et doit être jeté dans des récipients prévus à cet effet après leur utilisation. Lutte contre l'hémorragie Pression manuelle simple Il n'y a pas d'urgence si la plaie saigne modérément. Elle se fait sans contact direct avec une compresse stérile et des gants stériles sur la plaie. Elle suffit en général pour arrêter un saignement classique sans section d'une grosse artère. . Pression manuelle forte plaie artérielle Dans le cas d'une plaie artérielle, il faut exercer une pression forte et le plus vite possible avec les doigts ou la main protégés au pire avec du matériel non stérile en recouvrant sa main d'un sac plastique ou en interposant un linge plié Il est préférable de poursuivre la compression jusqu'à l'arrivée des secours médicalisés. Si disponible, le mieux est d'utiliser une compresse stérile et des gants à usage unique. Pansement compressif Si le saignement persiste au relâchement au bout de quelques minutes il faut maintenir la compression manuelle en permanence, mais ne jamais mettre de garrot. Tampon Si le sauveteur doit se libérer, il remplacera la compression manuelle par un tampon de tissu ou de papier mouchoir plié, par exemple, maintenu en place par un lien large. La mise en place de ce tampon relais doit observer les principes suivants Le tissu mis à la place doit être propre et recouvrir complètement la plaie qui saigne La substitution de la compression manuelle par le tampon relais doit être la plus rapide possible Le lien large doit recouvrir complètement le tampon et être assez long pour faire au moins 2 tours Le lien doit être suffisamment serré, pour garder une pression suffisante sur l'endroit qui saigne et éviter que le saignement reprenne. Si le tampon relais n'arrête pas totalement l'hémorragie, il sera complété par la pose d'un deuxième tampon par-dessus le premier pour augmenter la compression En cas d'échec, reprendre la compression manuelle. Certaines localisations ne permettent pas de fixer le tampon avec un lien large cou, thorax et abdomen. Dans ce cas, la compression manuelle doit être maintenue. Le pansement est ensuite renforcé par de larges champs, le tout contenu par les bandes élastiques de type Elastoplast . Coussin hémostatique On peut aussi utiliser un pansement absorbant à plusieurs couches appelé "pansement américain" ou un coussin hémostatique d'urgence CHU. Ce dernier est composé d'une compresse stérile avec un tampon de mousse qui joue le rôle d'amortisseur et entouré d'une bande élastique. Localement on vérifie l'efficacité de la compression, le sang ne devant pas couler autour du pansement et la compression ne sera pas excessive se traduisant alors par des extrémités froides et cyanosées. ▷ Fiche technique compression artère PSE1 Point de compression à distance plaie artérielle Si la plaie n’est pas accessible, ou le débit trop important saignement d’une artère en jet, il faut pratiquer une compression à distance de la plaie. Elle est indiquée aussi si le pansement compressif est inefficace, ou devant une fracture associée ou une section de membre. ▽△ Rappel des points de compression La compression est maintenue jusqu'à l'arrivée des secours médicalisés. Rappelons les points de compression artère axillaire dans le creux de l’aisselle artère humérale pouce à l’intérieur du bras en légère rotation externe, en appuyant sur l'humérus, entre les 2 masses musculaires du bras artère fémorale en appuyant le poing, bras tendu au milieu du pli de l’aine ou à la face interne de la cuisse entre les 2 masses musculaires artère poplitée le pouce appui derrière le genou dans le creux dit poplitée artère carotide pouce à la base du cou,les autres doigts en arrière du cou, san écraser la trachée Le garrot sera toujours visible avec une inscription notant l'heure de pose. Un garrot ne doit pas être gardé, en théorie plus d'une heure car les nerfs sans oxygène souffrent et les cellules nerveuses neurones risquent de ne plus fonctionner séquelles de paralysie. Compression artère humérale Compression artère fémorale Compression artère carotide Garrot plaie artérielle La pose d'un garrot est exceptionnelle, par ex. un sauveteur seul devant faire face à plusieurs blessés ou un point de compression inefficace. A partir du moment où il est posé, il ne sera pas enlevé. On notera l'heure de pose. Il est réservé uniquement aux plaies artérielles, jamais pour une plaie qui saigne en nappe même en abondance. ▽△ Détails technique de pose garrot Avec un lien de toile sans boucle métallique Glisser le lien large, plié en deux, sous le genou ou le bras de la victime. La boucle vers l'intérieur Remonter le garrot à la racine de la cuisse Passer un chef du lien large dans la boucle et tirer sur les deux chefs pour serrer le garrot Maintenir la traction et terminer en nouant les deux chefs On vérifie que le saignement est bien arrêté. Avec un garrot à boucle métallique Glisser le garrot sous la cuisse ou le bras de la victime. La boucle métallique vers l'intérieur, la partie métallique repose sur le sol fig. 1 Remonter le garrot à la racine de la cuisse ou du bras et engager l'extrémité libre de la sangle dans la boucle métallique, en appuyant le levier de la griffe pour l'ouvrir fig. 2 La sangle passée, relâcher la griffe et tirer fort sur le chef pour serrer le garrot La griffe de la boucle métallique permet de maintenir le garrot serré. La compression peut être alors relâchée. On vérifie que le saignement ne reprend pas fig 4 A la fin de la compression Des maladies peuvent être transmises par le sang en cas de plaie même minime des mains du sauveteur. Malgré des précautions, le sauveteur peut avoir été en contact avec du sang. Dans ce cas, il convient de toujours se laver les mains, les désinfecter eau de javel, dakin… et retirer les vêtements souillés de sang le plus tôt possible d'éviter de porter les mains à la bouche, au nez ou aux yeux ou de manger avant de s'être lavé les mains En cas d'inquiétude, à la suite d'un contact avec le sang d'une victime, le sauveteur doit consulter un service d'urgence le plus vite possible pas le lendemain Lutte contre la détresse circulatoire Allonger la victime en position horizontale. Cette position retarde ou empêche l'installation d'une détresse liée à la perte importante de sang Si apparaissent des signes de choc, les pieds sont surélevés, mais jamais abaissés par la suite Faire alerter ou à défaut alerter soi-même le centre 15 Inhalation d'oxygène à 9 l/mn Régulièrement l'examen du blessé et la prise des constantes vitales recherchera toute dégradation, notamment l'apparition d'une anémie aigue pâleur extrême, puis état de choc. Vérifier que l'hémorragie est arrêtée et parler régulièrement à la victime Si elle parle, elle est consciente poursuivre la surveillance et lui expliquer ce qui se passe pour la réconforter Si elle ne répond plus, pratiquer les gestes qui peuvent alors s'imposer et ignaler l'aggravation aux secours médicalisés. Résumé Points clefs Toujours vérifier chaleur, sensibilité, motricité et pouls en dessous du niveau de plaie Rechercher une plaie artérielle et comprimer Porter des gants à usage unique pour mettre en place un pansement. Recouvrir la totalité de la plaie par le pansement stérile. Maintenir le pansement par un bandage pour éviter tout déplacement. On ne touche pas la partie du pansement en contact direct avec la lésion de la peau La circulation d'aval est maintenue. Ne jamais poser de bandes directement sur une plaie La compression doit recouvrir la totalité de la plaie être suffisante pour arrêter le saignement permanente Répertoire Recopier et définir les mots suivants épiderme, sous-cutané, tendon contusion, éraflure, lacération plaie ponctiforme, transfixiante, pénétrante, franche hématome, ecchymose hémorragie externe Compétences à acquérir Se laver les mains Utiliser des gants Evaluer une plaie et ses complications potentielles Faire un pansement Objectifs Bilan, éliminer une plaie artérielle, nettoyer, désinfecter, panser
Cest une maladie qui ne touche que 300 personnes par an en France : la leptospirose, ou "maladie du rat". Un agent de la SNCF l'a contractée la semaine dernière, vraisemblablement à la gare